13 Avril – 20 Avril, 2021 | Revue de Presse Maroc

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Photo: John S. on Flickr

20 Avril, 2021

Le manque d’activité physique accroît le risque de formes graves de coronavirus

Le risque de formes graves du Covid-19 serait fortement associé à un style de vie sédentaire où l’activité physique est insuffisante, selon une nouvelle étude américaine publiée dans le “British Journal of Sports Medicine”. 

L’étude, qui a porté sur quelque 50.000 adultes affectés par le Covid-19, a révélé que ceux qui atteignaient l’objectif des directives du département américain de la Santé et des Services sociaux relatives à l’activité physique, soit au moins 150 minutes d’exercices modérés à vigoureux par semaine, présentaient des incidences considérablement plus faibles d’hospitalisation, d’admission aux soins intensifs et de décès liés au coronavirus. Les directives, qui sont les mêmes que celles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sont basées sur des recherches confirmant la capacité de l’activité physique à stimuler la fonction immunitaire, à réduire l’inflammation systémique et à améliorer la santé pulmonaire, cardiovasculaire et mentale.

Compte tenu de tous ces avantages apportés par une activité sportive régulière, il n’est peut-être pas surprenant que la pratique de sport réduise également la gravité des symptômes de Covid-19, souligne-t-on. En effet, la forme aiguë du coronavirus n’est que l’une des nombreuses répercussions négatives potentielles d’un mode de vie sédentaire, un facteur de risque non-négligeable de maladies cardiovasculaires, d’obésité, de diabète, d’accident vasculaire cérébral et de certains cancers.

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La généralisation de la protection sociale, un levier d’intégration de l’informel

Le projet de généralisation de la protection sociale, lancé mercredi dernier par SM le Roi Mohammed VI, constitue un levier d’intégration du secteur informel dans le tissu économique national, a souligné l’économiste, Driss Effina. Ce projet, qui permettra de garantir la protection de la classe ouvrière et de ses droits, représente aussi un tournant décisif sur la voie de la réalisation du développement durable et équilibré, a fait valoir M. Effina dans une déclaration à la MAP. C’est un chantier stratégique d’envergure, attendu depuis des années et qui constitue “un pas vers la réduction des écarts entre les différentes catégories sociales marocaines”, en plus d’être au centre des préoccupations du Souverain depuis son accession au Trône, a relevé M. Effina.

Et de poursuivre: “Dans le cadre des aides qui ont été distribuées aux familles pour permettre d’atténuer les effets de la crise sanitaire liée à la COVID-19, il a été constaté qu’un total de près de 5 millions de ménagessont issus du secteur de l’informel et vivent dans des conditions de vulnérabilité très avancées. Dans ce sens, cette orientation Royale vient pour permettre à certaines catégories d’accéder aussi aux mêmes prestations sociales auxquelles bénéficient d’autres catégories”. M. Effina a, en outre, indiqué que ce chantier, qui bénéficiera dans un premier temps aux agriculteurs, artisans et professionnels de l’artisanat, aux commerçants, professionnels et prestataires indépendants soumis au régime de contribution professionnelle unique, au régime de l’auto-entrepreneur ou au régime de la comptabilité, vise plusieurs objectifs stratégiques.

En effet, les 22 millions de bénéficiaires supplémentaires vont, grâce à cette couverture sociale,se protéger contre les différents risques (maladie, perte d’emploi, vieillissement, etc), at-il expliqué, notant que ces risques pèsent lourdement sur les familles concernées. L’économiste a également mis l’accent sur la nécessité d’intensifier les programmes de formation et la consolidation des compétences médicales des professionnels de la santé afin qu’ils puissent répondre à la demande, laquelle augmentera à un rythme rapide avec la mise en œuvre de ce grand chantier sociétal. Il s’agit aussi de renforcer les infrastructures médicales en s’ouvrant sur le secteur privé et les capacités médicales nationales et de lutter contre le déficit en matière de cadres sanitaires, nécessaires au succès de cette réforme et ce, à travers l’ouverture de la pratique de la médecine aux compétences étrangères, l’encouragement des établissements internationaux de santé à travailler et à investir au Maroc, et la capitalisation sur des expériences réussies.

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19 Avril, 2021

Voici les dates des examens du Baccalauréat

Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé, ce lundi 19 avril, le calendrier relatif aux examens du Baccalauréat.

Les épreuves de l’examen national unifié du baccalauréat 2020-2021 auront lieu du 8 au 12 juin prochains, annonce, lundi, le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ajoutant que l’examen régional unifié (1ère année bac) se déroulera du 27 mai au 1er juin.


Les épreuves des branches scientifiques, techniques et professionnelles de l’examen national sont programmées entre le 8 et le 10 juin, tandis que les filières littéraires et de l’enseignement originel auront lieu les 11 et 12 du même mois, précise la même source

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COVID-19 : pourquoi le Maroc ne dispose toujours pas d’autotests de dépistage

De loin, il ressemble à un test de grossesse, un trait si négatif, deux traits si positif. L’autotest Covid-19 se présente comme une alternative au test PCR. Surtout que celui-ci possède une fiabilité clinique de 80 % en cas de symptômes (maux de tête, nez qui coule, fatigue, souffle court).

À la différence d’un test RT-PCR qui recherche l’ARN du virus, ou du sérologique qui se penche sur les anticorps, l’autotest antigénique tente de détecter la présence de la protéine du virus. Le principe est le même que le test naso-pharyngé, à la différence qu’il est inutile d’aller aussi profondément dans le pharynx : une plongée de 2 à 4 cm dans la narine suffit pour obtenir un résultat.

Après avoir effectué le prélèvement, il suffit de placer l’écouvillon dans une solution distribuée avec le kit, et de placer une goutte de ce liquide sur la cassette d’analyse. En 15 minutes, les doutes sont pratiquement levés sur votre infection au Covid-19. En répétant l’opération 2 à 3 fois pendant la période de développement de la maladie, on obtient un résultat quasiment sûr et fiable.

Le prix de ces autotests vendus en pharmacie en Europe varie entre 5 et 10 euros, soit entre 55 et 110 dirhams le kit de dépistage. Et 30 euros, soit approximativement 330 dirhams, la boîte de cinq autotests.

Sacro-saint PCR

La référence au Maroc reste le test PCR. Cependant, dans les laboratoires privés, son coût peut varier entre 500 et 900 dirhams, une barrière financière pour la majorité de la population. Contacté par TelQuel, la société Masterlab, spécialisée dans l’import et la distribution de matériel médical à Rabat, explique que la solution de recourir aux autotests n’a pourtant pas encore été envisagée : “Pour importer et mettre en place de nouveaux tests Covid, il nous faut l’autorisation des hautes instances de la santé au Maroc, sauf que pour l’instant, ce n’est pas dans la réflexion immédiate”, nous explique-t-on. D’autres professionnels du secteur pointent du doigt “l’extrême lenteur” des procédures de demandes d’autorisation au niveau de la Direction du médicament et de la pharmacie (DMP), rattachée au ministère de la Santé.

“Si l’autotest est mis en vente à 200 dirhams, ça ne changera pas grand-chose. La barrière financière sera toujours là”Tayeb Hamdi, vice-président de la Fédération nationale de la santé

Si le ministère de la Santé n’a pas donné suite à nos sollicitations, pour Tayeb Hamdi, vice-président de la Fédération nationale de la santé, ces autotests peuvent constituer un indicateur toujours bon à prendre, mais sont loin d’être une solution miracle. “Le problème, c’est que pour ceux qui n’ont pas les moyens de faire le PCR, si l’autotest est mis en vente à 200 dirhams, ça ne changera pas grand-chose. La barrière financière sera toujours là, estime-t-il. Ensuite, sur le plan épidémiologique, la difficulté sera la traçabilité des personnes positives : comment savoir si la personne positive va se déclarer aux autorités sanitaires ?Le prix du test PCR en laboratoire varie de 500 à 900 dirhams.

Cependantces tests ont dorénavant une valeur scientifique, poursuit Tayeb Hamdi. Sur le plan sanitaire, ils pourraient permettre aux personnes qui souhaitent se faire tester de lever une ambiguïté. De plus, je dis cela au moment où la situation épidémiologique est relativement sous contrôle, mais si demain il y a une flambée des cas de Covid au Maroc, ce sera une tout autre histoire. Dans ce cas, ces tests pourront être d’une très grande utilité.

Pour tous les pays du monde, le must reste le prélèvement PCR, seul test considéré comme “fiable” malgré le fait qu’il existe une marge de faux positif, et de faux négatif. Les autres alternatives restent des solutions de soutien face à l’épidémie. L’argument souvent évoqué en faveur du PCR est sa grande capacité de traçabilité. Il permet en effet aux institutions de santé de pouvoir comptabiliser le nombre de cas quotidiens, car les laboratoires ont accès aux données des résultats. Mais l’autotest est-il réellement intraçable ?

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Oxford Business Group publie un rapport sur la transformation numérique du Royaume

Oxford Business Group publie un nouveau rapport en écho à la pandémie du Covid-19, entièrement consacré à la transformation numérique au Maroc. 

S’inscrivant dans la série des Covid-19 Response Reports (CRR), qui se proposent d’analyser les différentes facettes de l’économie des pays émergents à la lueur des défis posés par la crise sanitaire en cours, cette nouvelle étude revient sur l’impact de la technologie sur la société et l’économie marocaines, montrant comment l’utilisation de ces technologies a permis au royaume de traverser au mieux la crise et offrant des pistes pour le développement à venir grâce à une accélération de la transformation numérique. Le cabinet d’intelligence économique a bénéficié du soutien de son partenaire l’Agence de Développement du Digital (ADD), ainsi que d’autres entreprises relevant du secteur.

Présenté dans un format clair et accessible, mêlant données essentielles et analyses, et illustré par de nombreuses infographies, le rapport comporte en outre une interview du DG de l’Agence de Développement du Digital (ADD) Mohammed Drissi Melyani, qui revient sur l’impact de la pandémie sur l’administration numérique au Maroc, sur les effets du numérique sur le développement humain et l’inclusion sociale et sur la cybersécurité. Le rapport compte également des études de cas des entreprises suivantes : SAP, Wilo, CBI, Genious, Ideo Factory, Webhelp et Pandora Box.

La crise du Covid-19 a démontré la nécessité d’une numérisation accrue mais le Maroc n’a pas attendu 2020 pour amorcer sa transformation digitale. Entamée il y a une dizaine d’années, cette dernière s’est vue accélérée au moyen de grandes initiatives gouvernementales, Horizon 2020, lancée en 2017, puis Horizon 2025, qui se sont fixées des objectifs ambitieux en matière notamment d’e-gouvernement et de formation des jeunes aux nouvelles technologies. Des efforts qui avaient déjà porté leurs fruits début 2020, alors que le Maroc occupait la quatrième place des Digital Risers parmi les pays de la région MENA au classement du Centre Européen pour la Compétitivité Numérique.

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COVID-19 et santé mentale: quand les Marocains perdent pied

Le constat est sans appel. L’épidémie du COVID-19 a lourdement impacté la santé mentale des Marocains. La preuve. Les consultations ont augmenté de 50%. Et la vente de psychotropes a explosé. Plongée au cœur d’un mal qui n’a pas encore livré tous ses secrets. AA

Depuis que l’épidémie du COVID-19 a fait son apparition il y a un peu plus d’un an, la vente des psychotropes, médicaments destinés à soigner ou à soulager les troubles psychiques, a connu une forte hausse. Mehdi El Berray, pharmacien à Tamaris, à la sortie de Casablanca, le confirme. « Nous avons noté une augmentation de 30% à 50% dans la vente des médicaments traitant la dépression et l’anxiété », explique-il après avoir consulté soigneusement ses chiffres.

Cette tendance démontre clairement que le Covid19 a eu, et continue à avoir, des effets dévastateurs sur le moral et le mental des Marocains. Et ce n’est pas le professeur Hashem Thyal qui va contredire cet état de fait. « Nous commençons à voir de plus en plus de cas ou de malades mentaux qui considèrent que leur problème a débuté avec le Covid-19 », déclare le psychiatre casablancais, fondateur de l’une des plus grandes cliniques spécialisées, dans la métropole.

Vidéaste: Abderrahim Ettahiri

Il est donc certain que depuis le déclenchement de l’épidémie au Maroc en mars 2020 jusqu’à aujourd’hui les Marocains ont beaucoup souffert psychiquement. « Nous remarquons de plus en plus de consultations pour des troubles anxieux, des troubles dépressifs, des problèmes de psychose délirante autour du Covid-19 », précise Hashem Thyal.

Explosion du nombre des « première fois »

Passé la période de confinement stricte qui a eu lieu au Maroc entre mars et juin 2020, plusieurs Marocains se sont retrouvés dans l’obligation de sauter le pas et de frapper à la porte d’un psychiatre. Et pour nombre d’entre eux, pour la première fois dans leur vie. « Vous ne pouvez même pas imaginer le nombre de personnes qui m’ont personnellement révélé qu’ils viennent consulter pour la première fois et qu’ils n’avaient jamais mis les pieds chez un psychiatre », confie l’assistant d’un psychiatre réputé à Casablanca.

C’est dire jusqu’à quel point le Covid-19 a fait perdre aux Marocains leur équilibre psychique. Le changement des habitudes de vie, la distanciation sociale, ne pas voir sa famille, ses parents, l’isolement, la peur d’un lendemain incertain, le deuil, ne pas savoir quand l’épidémie et son « cauchemar » vont prendre fin… Autant de conséquences de cette pandémie qui agit sur le mental.

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18 Avril, 2021

Santé : le Maroc va ouvrir ses portes aux médecins étrangers

La future généralisation de la protection sociale destinée à terme à couvrir 22 millions de personnes actuellement dépourvues d’assurance maladie, nécessitera des ressources humaines médicales pour sa réalisation. Le Maroc qui fait face à un déficit de praticiens a décidé d’ouvrir son secteur de la santé aux compétences étrangères et à l’investissement étranger.

Les médecins étrangers vont bientôt pouvoir exercer au Maroc. C’est une première. L’information est de taille mais est presque passée inaperçue. Pourtant, l’annonce a été faite par Mohamed Benchaaboun, lors de son allocution devant le Souverain dans le cadre du lancement de la généralisation du système de la couverture sociale, le 14 avril 2021, au Palais royal de Fès. Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, a indiqué que la généralisation de la couverture médicale nécessite de relever un ensemble de défis qui concernent en particulier le faible taux d’encadrement médical, l’important déficit en ressources humaines et leur répartition géographique inégale. Ainsi, pour lutter contre le déficit en matière de cadres sanitaires, il sera procédé à l’ouverture de la pratique de la médecine aux compétences étrangères, l’encouragement des établissements internationaux de santé à travailler et à investir au Maroc.

Il faut dire que le Royaume est encore loin de son objectif de mettre chaque année sur le marché de la santé 3300 nouveaux médecins. En 2018, les facultés de médecine et de pharmacie du pays ont formé 2 282 médecins seulement, contre 1715 en 2007, soit une progression de 25%. En dépit de cette hausse significative, le retard à rattraper est de l’ordre de 1018 médecins. Ce déficit se creuse à cause de l’émigration, principalement en France, du départ à la retraite et de la retraite anticipée. Plus de 8 000 médecins marocains nés dans le Royaume exercent actuellement dans l’Hexagone. Selon une étude du Conseil national de l’Ordre des médecins en France, les praticiens nés au Maroc représentent la deuxième communauté de médecins nés à l’étranger.

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Le variant apparu en Inde pourrait être plus contagieux (responsable de l’OMS)

Le variant du Covid-19 apparu en Inde, le B.1.617, pourrait entraîner une “transmissibilité accrue” ou même une “neutralisation réduite” en raison des mutations spécifiques qu’il contient, a indiqué samedi une responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le variant B.1.617, qui est apparu pour la première fois en Inde le 7 décembre 2020, selon le Consortium indien sur la génomique du SRAS-CoV-2 (INSACOG), présente deux mutations spécifiques, E484Q et L452R, qui ont été détectées dans des variants plus contagieux dans le monde entier, a déclaré Maria Van Kerkhove, responsable technique de la COVID-19 à l’OMS, lors d’une conférence de presse.

“Le fait d’avoir deux de ces mutations, qui ont été observées dans d’autres variants dans le monde, est préoccupant, car il y a une similitude dans ces mutations qui confèrent une transmissibilité accrue, et certaines de ces mutations entraînent également une neutralisation réduite, ce qui peut avoir un impact sur nos contre-mesures, y compris les vaccins”, a-t-elle expliqué.

La responsable a également noté que le variant se répandait dans d’autres pays et avait été signalé “dans toute l’Asie et l’Amérique du Nord”. Toutefois, le variant “double mutant” détecté pour la première fois en Inde est toujours considéré comme un “variant d’intérêt” par l’OMS, ce qui signifie qu’il ne justifie pas pour l’instant de mesures de santé publique plus énergiques.

Le ministère indien de la santé a par ailleurs indiqué récemment que le variant pourrait augmenter les taux d’infection et contourner les défenses immunitaires.

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COVID-19 : personnes porteuses de maladies chroniques, comment se faire vacciner

Accident vasculaire cérébral, diabète, cancers, asthme sévère, hypertension artérielle sévère…, les personnes atteintes de maladies chroniques peuvent se faire vacciner. Comment la vaccination de ces personnes les plus vulnérables se déroule-t-elle ? Le parcours.

Les personnes porteuses de maladies chroniques (y compris des maladies malignes) peuvent se faire vacciner contre la covid-19. S’il est assez facile d’identifier les personnes âgées de 60 ans et plus (actuellement éligibles à la vaccination), il est moins évident de savoir qui est considéré « porteuses de maladies chroniques ».

Qui est concerné ?

Les personnes atteintes des maladies chroniques doivent bénéficiaire de régimes de couverture médicale obligatoire (CNOPS, CNSS) et du RAMED, pour se faire vacciner. Dans le détail, il s’agit des personnes atteintes de cancers et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie, des personnes atteintes de maladies rénales chroniques sévères (dont les patients dialysés) … 

Selon l’Enquête Nationale sur la Population et la Santé Familiale (ENPSF-2018) réalisée par la Direction de la Planification et des Ressources Financières du Ministère de la Santé, 21 % de la population marocaine est atteinte au moins d’une maladie chronique, et que les femmes sont les plus touchées avec 24,9% contre 17,1% pour les hommes. « Les maladies chroniques dont les plus fréquentes sont les maladies cardio-vasculaires, le diabète, les cancers et les affections respiratoires chroniques, des troubles psychologiques et psychiatriques et des maladies émergentes et ré-émergentes, notamment les urgences de santé publique de portée internationale », indique l’étude.

Comment prendre rendez-vous ?

Il faut au préalable être reconnu comme porteur de maladie chronique. Lebénéficiaire de régimes de couverture médicale obligatoire (CNOPS, CNSS) doit déposer, à sa Caisse, une demande d’ouverture de droits « affection de longue durée (ALD) » ou « affection lourde et couteuse (ALC) » disponible auprès de la CNSS /CNOPS ou des professionnels de santé dument rempli, cacheté et signé par le médecin traitant avec un pli confidentiel établi par le médecin traitant contenant les éléments les pièces justificatives (examens nécessaires-radiologies, biologies-, une photocopie de la carte d’immatriculation de l’assuré auquel est rattaché le bénéficiaire, une photocopie de la carte d’identité nationale du bénéficiaire s’il est âgé de plus de 18 ans).

Une fois la demande acceptée, la personne atteinte de maladie chronique pourra envoyer un SMS au numéro gratuit 1717 ou en consultant le site liqahcorona.ma pour connaître la date de son rendez-vous et son lieu de vaccination.

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16 Avril, 2021

Pandémie de la Covid-19: Le Maroc suspend ses liaisons avec 13 nouveaux pays européens

L’Office national des aéroports (ONDA) a annoncé que le Maroc a suspendu les vols en provenance et à destination de 13 nouveaux pays européens. Cette décision prend effet à compter de ce vendredi 16 avril et jusqu’à nouvel ordre.

Cette suspension décidée dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19 concerne : l’Albanie, la Bulgarie, le Chypre, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la  Lituanie, le Luxembourg, le Malte, la Roumanie, la Serbie, la Slovaquie, la Slovénie. L’ONDA précise que « sont également concernés par cette décision les passagers voyageant de ce pays à travers un autre » pays.

Rappelons que le Maroc a suspendu durant cette même semaine les vols en provenance et à destination de la Tunisie à partir du 15 avril, et jusqu’à nouvel ordre.

Une semaine auparavant,  le Maroc a décidé de suspendre jusqu’au 21 mai prochain les vols en provenance et à destination de 17 pays, à savoir, l’Espagne, le Portugal, la France, l’Italie, la Belgique, l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, la Turquie, l’Angleterre, l’Égypte, l’Algérie, le Cameroun, la République du Congo, la Guinée-Conakry, le Mali et le Ghana.

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Ramadan : jeûne et vaccination sont-ils compatibles?

Alors que le rythme de la campagne de vaccination s’accélère, suite à la réception d’un nouveau lot de vaccins, en ce début de ramadan, d’aucuns se posent la question de savoir si le jeûne et la vaccination sont compatibles.

Après un ralentissement en raison du retard dans les livraisons de vaccins, le rythme du déploiement de la stratégie nationale de vaccination contre la COVID-19 s’accélère à nouveau. Le nombre de personnes ayant reçu la première dose de vaccin s’élève à 4.495.477 alors que 4.155.395 autres se sont fait injecter la deuxième dose, annonçait, en début de semaine le ministère de la Santé dans son bulletin quotidien sur la situation épidémiologique.

Par ailleurs, les équipes médicales sont appelées à mettre les bouchées doubles. Cette nouvelle donne s’explique, entre autres, par la réception d’un lot de 300.000 doses de vaccins anti-COVID-19. Cependant, cette «remontada» suscite des interrogations du fait de l’avènement du mois de ramadan.

En effet, beaucoup se posent la question de savoir si le jeûne et la vaccination sont compatibles. Peut-on assimiler une injection à une nutrition ? «Non», répond le docteur Tayeb Hamdi pour qui celui qui observe le jeûne peut bel et bien se faire vacciner. Mieux, selon le spécialiste, la prise de dose du vaccin anti-Covid ne nécessite aucune précaution particulière en termes d’alimentation, ni avant ni après. «La vaccination et le jeûne sont parfaitement compatibles», insiste-t-il, avant d’exhorter ces compatriotes à ne pas laisser le jeûne les empêcher de se faire vacciner contre la COVID-19. Dans les jours à venir, le rythme de la campagne de vaccination devrait s’accélérer davantage avec la réception attendue, entre avril et mai, d’un arrivage de 1,6 millions de doses de vaccins dans le cadre du dispositif Covax. Il faudra ajouter, durant la même période, la réception de 10 millions de doses Sinopharm en deux livraisons, sur un total de 40,5 millions.

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Racisme virtuel: Combattre le mal par la sensibilisation

De par la remarquable tribune qu’ils offrent, leur audience à l’échelle planétaire et leur caractère participatif, les réseaux sociaux figurent parmi les principaux vecteurs de la diversité et du pluralisme. Toutefois, lorsqu’ils sont dévoyés à des fins haineuses, ces mêmes réseaux, de par leur effet démultiplicateur, peuvent donner lieu à des dérapages de nature raciste, xénophobe, voire misogyne. Depuis le début de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, le nombre d’utilisateurs des réseaux sociaux a explosé, à en croire les dernières données et tendances internationales dévoilées par le “Digital Report 2021”, qui fait état de 490 millions nouveaux utilisateurs entre janvier 2020 et janvier 2021 sur un total de 4,2 milliards d’usagers (+13,2%).

Les restrictions et les épisodes de confinement imposés à des millions, voire à des milliards de personnes ont eu pour effet de faire migrer les débats qui fâchent vers l’espace virtuel, favorisant au passage une mutation des comportements en ligne, en ce sens que les trolls ou autres internautes malveillants (groupes suprémacistes, chantres des théories du complot, partisans des opinions extrêmes…) sont désormais légion et surtout plus visibles. Aussi, la banalisation du discours de la haine sur les réseaux est favorisée par le couvert de l’anonymat et le sentiment d’impunité qui en découle. C’est ce que confirme à la MAP Me Iliass Segame, avocat au barreau de Casablanca. D’après ce juriste qui s’intéresse de près aux sujets à l’intersection de la loi et du digital, l’anonymat favorise l’impunité et donne carte blanche aux dérives sur la toile.

Et de souligner que “les outils de communication mis à la disposition des utilisateurs par les fournisseurs de réseaux sociaux sont malheureusement susceptibles d’être exploités à mauvais escient. C’est ainsi que, sous couvert d’anonymat, certains utilisateurs malveillants se permettent de proférer et de relayer des propos ou des contenus incitant à la haine et au racisme”. Le monde entier a été témoin de la prolifération d’actes incitant à la haine, à la discrimination et au racisme, dans le contexte de la crise sanitaire liée à la COVID-19, confie Segame, en citant l’exemple de certaines atteintes à des citoyens chinois ou d’origine asiatique aux débuts de la pandémie.

De son avis, les propos racistes sont bien présents sur la toile. Dans le cas du Maroc en revanche, “l’on assiste le plus souvent à l’expression, par certains internautes, d’un sentiment de +supériorité+ en raison de l’appartenance à une certaine catégorie sociale ou à certaines familles issues de régions particulières”. Ce genre de discours n’a pas de “forme organisée et structurée, voire même politique”, assure le juriste, ajoutant que “ce phénomène n’est pas nécessairement assimilé au racisme”.

S’agissant des moyens pour lutter contre le racisme sur la toile, cet avocat estime que les fournisseurs de réseaux sociaux jouent un rôle fondamental quant à la régulation des contenus publiés sur leurs plateformes. “Ces derniers sont tenus de mieux réguler les contenus publiés sur leurs plateformes en temps opportun pour agir efficacement, en veillant surtout à ne pas faire la promotion de la haine et du racisme”, tranche-t-il. Pour le sociologue Mehdi Alioua, il n’y a pas de preuve scientifique que le discours raciste est plus présent sur les réseaux sociaux qu’il y a dix ans ou vingt ans.

“La prolifération de ce type de discours n’est pas forcément mesurable aujourd’hui. Par contre ce que l’on peut mesurer, c’est la multiplication des échanges sur les médias sociaux et la diversification des moyens de communication digitale,” confie à la MAP le sociologue titulaire de la Chaire Migrations, Mobilités, Cosmopolitisme de l’Université Internationale de Rabat (UIR). Selon lui, il y a eu toujours, dans toutes les cultures, des mots pour qualifier des personnes considérées comme différentes des normes sociales imposées.

Pour cet observateur avisé des migrations internationales, “débiter inconsciemment des propos haineux dans un café ou lors d’une altercation dans la rue n’est pas la même chose que de disséminer de tels propos sur les médias sociaux à la vue potentiellement de dizaines de milliers, peut-être même de millions de personnes”. “Évidemment, ce genre de propos doit être combattu à travers la sensibilisation en montrant que l’autre est toujours l’autre de quelqu’un”, estime Alioua, mettant en avant le rôle des valeurs du métissage, de la cohabitation et de la tolérance en tant que rempart contre le discours de la haine aussi bien dans le monde réel que virtuel. Le métissage, la coexistence, la tolérance et l’hospitalité ont toujours été les valeurs fondamentales du Maroc pour faire bloc aux propos et attitudes racistes, assure-t-il, se disant en faveur du renforcement de l’arsenal juridique avec des lois spécifiques au racisme en ligne.

De l’avis de Fatima-Zahra Quatabou, jeune militante marocaine, le problème mondial du racisme sur les réseaux sociaux est bien plus profond, dans la mesure où certains utilisateurs considèrent Internet comme “un défouloir”. “Ils ne réalisent pas la gravité de leurs propos car ils sont cachés derrière un écran. Ils sont le reflet des énormes défis qu’il faut relever pour remédier à ce phénomène”, fait observer cette militante qui a créé une page sur Instagram pour sensibiliser un maximum de personnes aux effets et à la gravité du racisme et du discours de la haine.

Pour cette ingénieure opérant dans la recherche et développement (R&D), la conjugaison des efforts des institutions étatiques et des sociétés civiles, la sensibilisation à la gravité du racisme et la réactivité des internautes contre les trolls racistes serait à même de créer une dynamique positive pour lutter contre ce phénomène à l’échelle mondiale.

En définitive, la lutte contre le racisme virtuel présente un large champ d’action pour que tout un chacun puisse apporter sa pierre à l’édifice d’une “toile d’araignée” favorisant l’acceptation des différences, dans le respect et le partage.

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15 Avril, 2021

Voici pourquoi les tarawih ne sont pas obligatoires

Pandémie oblige, les tarawih ont été interdites, cette année encore, dans les mosquées marocaines, soulevant des interrogations sur leur caractère « surérogatoire ».

A partir de la veille du Ramadan, les musulmans pratiquent les prières surérogatoires des tarawih, en groupe et à la mosquée, pour perpétuer une tradition, pourtant, délaissée par le prophète lui-même.

Pour comprendre le caractère « non-obligatoire » de ce rite, principal pour certains fidèles durant le mois sacré, Médias24 a sollicité l’avis d’un théologiste.

Dans la langue arabe, le mot Tarawih est dérivé de « Raha » signifiant « repos ». Il est employé dans le sens de pause après 4 raka’at (unités de prière), ensuite, après 4 autres et, enfin, après 3 raka’at.

Dans la pratique musulmane, il désigne les prières nocturnes du mois de Ramadan.

« Ces prières sont surérogatoires, c’est à dire  non obligatoires, selon le rite malékite », nous explique un théologiste.

« Cette prière a, bel et bien, fait partie de la Sunna du prophète Mohammed, qui l’a effectuée, seulement trois nuits du mois sacré. Il y avait accompli 8 raka’at à chaque fois ».

Le calife Omar Ibn El Khattab, a, lui, revivifié cette tradition, en accomplissant 20 raka’at chaque soirée. Les quatre madahib (écoles classiques du droit musulman sunnite) ont, par ailleurs, autorisé la pratique des tarawih, individuellement, à la maison ou à la mosquée, explique notre source.

L’intérêt public prime

En raison de la situation épidémiologique actuelle, liée à la Covid-19, la préservation de la vie et l’intérêt public priment, du point de vue de la Charia, souligne notre source.

La polémique autour des tarawih et de l’ouverture des mosquées n’obéit ni à la religion, ni à la raison. Dans le contexte actuel, il s’agit de faire passer l’intérêt public avant les rites spirituels, conclut notre source.

Durant le Ramadan 2020, première année de la pandémie, le Conseil supérieur des Oulémas avait émis une fatwa, en faveur de la pratique des Nawafil (prières surérogatoires) à la maison.

Cette année encore, les autorités marocaines ont décrété un couvre-feu nocturne durant le mois de Ramadan. Depuis l’annonce, la polémique enfle autour de l’autorisation des tarawih et de l’ouverture des mosquées.

Des images, non authentifiées et dont certaines se sont avérées fake, font le tour du web. Elles montrent des « fidèles effectuant les tarawih dans la rue, malgré le couvre-feu ». Pour le cas de la ville de Fès, par exemple, de vieilles photos ressortent, présentant des fidèles dans la rue, suite à l’encombrement des mosquées, en raison de la grande affluence que connaissent, ces lieux pendant le Ramadan.

Durant la première soirée du mois sacré, les autorités ont renforcé le contrôle, dans différentes villes, pour veiller au respect du couvre-feu qui implique, entre autres, l’interdiction des rassemblements dans les cafés, les rues et les mosquées notamment.

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14 Avril, 2021

Le Maroc suspend ses liaisons aériennes avec la Tunisie

La Tunisie s’ajoute à la liste des pays concernés par la fermeture de l’espace aérien marocain. Selon une publication de l’Office national des aéroports (ONDA) ce 13 avril, les autorités ont décidé la suspension des vols en provenance et à destination de la Tunisie à partir du 15 avril 2021, jusqu’à nouvel ordre. Sont également concernés les passagers voyageant de ce pays à travers un autre pays.

40 pays concernés

La Tunisie s’ajoute à la liste de 39 pays avec lesquels le Maroc a suspendu ses liaisons aériennes en raison de la pandémie de Covid-19 et de l’apparition de nouveaux variants du virus, beaucoup plus contagieux.

Il s’agit du Mali, du Ghana, de la République démocratique du Congo, la Guinée-Conakry, la Libye, l’Argentine, la Bosnie-Herzégovine, le Botswana, le Cameroun, la Croatie, le Mozambique, la Pologne, la Norvège, la Finlande, la Grèce, le Liban, le Koweït, l’Algérie, l’Égypte, l’Italie, la Belgique, la Turquie, la Suisse, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, la France, l’Espagne, le Portugal, la Suède, l’Ukraine, la République tchèque, l’Australie, l’Irlande, le Brésil, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud et le Danemark.

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Le Maroc suspend les vols de déportation des migrants des îles Canaries (EFE)

Les vols de déportation vers le Maroc des migrants irréguliers ayant débarqué aux îles Canaries ont été suspendus sur ordre du Maroc, rapporte ce mercredi l’agence de presse espagnole EFE, dont les sources indiquent qu’aucune date pour la reprise de ces vols n’est prévue. D’après la même source, 1 400 migrants ont été déportés depuis le lancement de cette opération, début décembre.
Cette décision intervient quelques jours après la fermeture par le Maroc de son espace aérien avec l’Espagne et la France, le 30 mars à minuit. Pour rappel, la Royal Air Maroc – qui opère en exclusivité ces vols de déportation – a annoncé le 8 avril dernier le maintien de la suspension des vols avec 17 pays, dont l’Espagne, jusqu’au 21 mai.
Ces vols de déportation se déroulaient à raison de quatre par semaine, de Grand Canaria – et à quelques exceptions de Madrid – vers Laâyoune. Des sources policières ont confirmé à EFE que « depuis le 30 mars, on ne procède plus à la détention systématique des migrants marocains en situation irrégulière que ce soit à leur arrivée en patera ou plus tard, dans les rues canariennes ». En 2020, 11 998 des 23 023 migrants irréguliers ayant débarqué sur les côtes canariennes étaient de nationalité marocaine.

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13 Avril, 2021

COVID-19 : le couvre-feu nocturne durant le Ramadan est le seul moyen d’éviter une 3e vague (Pr. Afif)

Alors que les contaminations repartent à la hausse  depuis quelques semaines, un nouveau couvre-feu nocturne de 8h du soir à 6h du matin a été annoncé pour le mois de Ramadan et les spécialistes s’accordent à dire que le Maroc est sur le point de connaître la troisième vague de l’épidémie dans le Royaume, notamment après la détection du nouveau variant britannique. Comment évolue la situation épidémiologique? Qu’en est-il de la pertinence de ces nouvelles restrictions décidées par le gourvernement? L’éclairage de My Said Afif, Président de la Société marocaine des sciences médicales (SMSM) et de la Fédération nationale de la santé (FNS), et membre du comité national technique de vaccination.

 » A ce stade, nous ne pouvons pas affirmer que nous assistons à une troisième vague de la pandémie, mais il faut que tout le monde soit vigilant pour ne pas en arriver là, notamment en la présence du nouveau variant britannique qui est sept fois plus contagieux que la Covid dite classique « , souligne My Said Afif, qui estime que la situation actuelle n’a rien à voir avec celle de la deuxième vague où des milliers de cas de contaminations et de nombreux décès ont été enregistrés, rien qu’à Casablanca, surtout au lendemain de l’Aid.

 » Malgré la hausse des cas de contamination, nous enregistrons actuellement une baisse remarquable des décès liés à la Covid-19, ce qui est expliqué principalement par la vaccination des plus de 75 ans qui constituaient la plus grande partie des morts « , ajoute-t-il.

Cependant, le membre du comité national technique de vaccination met en garde contre une troisième vague qui peut facilement s’installer en cas de non respect des mesures préventives.

D’après lui, le couvre-feu nocturne pendant le mois sacré est le seul moyen d’éviter la troisième vague, voire même un confinement plus strict qui aura inévitablement des répercussions sur la situation épidémiologique et économique du pays.

Pour rappel, selon le dispositif de veille génomique du SARS-CoV2 mis en place par le Ministère de tutelle, le variant Britannique a été détecté dans sept régions du royaume et en fin de semaine, quelque 115 cas de contamination à ce nouveau variant ont été enregistrés. 

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