02 – 17 Mars, 2021 | Revue de Presse Tunisie

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Photo: John S. on Flickr

17 Mars, 2021

Deux millions de dinars de crédits pour les artisans touchés par la COVID-19

500 artisans ont bénéficié de crédits de fonds de roulement pour une valeur globale de 2 millions de dinars (MDT), sur un total de 2 500 qui en ont fait la demande, a déclaré à l’Agence TAP, le PDG de l’ONAT, Faouzi Ben Halima.

L’Office national de l’artisanat tunisien (ONAT) a entamé l’octroi de crédits de fonds de roulement au profit des artisans touchés par la pandémie du coronavirus.

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16 Mars, 2021

Des cargaisons hebdomadaires de 70 mille doses de vaccin arriveront à partir du mois d’avril 2021

Le Ministre de la Santé Faouzi Mehdi a indiqué que des cargaisons hebdomadaires de 70 mille doses de vaccin anti-COVID-19 arriveront en Tunisie à partir du mois d’avril 2021, précisant que le ministère de la Santé prévoit la vaccination de 50 pc des Tunisiens avant la fin de l’année.

Le ministre de la Santé a annoncé au cours d’un point de presse, aujourd’hui à Tunis, que la Tunisie réceptionnera demain mercredi une cargaison d’environ 93 milles 600 doses de vaccin Pfizer, alors qu’un lot de 136 mille doses de vaccin Astrazeneca arrivera au cours des prochains jours. Parmi les lots de vaccin programmés, Mehdi a notamment cité 200 mille doses du vaccin Sinovac, don de la république de Chine et des doses supplémentaires de vaccin russe Spoutnik et Britannique Astrazeneca.

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Lancement de la 6ème édition de l’Ecole d’Été sur la Migration

La 6ème édition de l’Ecole d’Eté sur la Migration (EEM6), organisée lundi 15 mars 2021 conjointement par l’Institut national du travail et des études sociales (INTES) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a entamé Affaires Sociales, M. Mohamed Trabelsi, le Maire de Tunis Madame Souad Abderrahim, l’Ambassadeur de l’Union européenne M. Marcus Cornaro, le Chef de mission adjoint de l’Ambassade des Etats-Unis en Tunisie M. Gregory LoGerfo, et le Directeur Général de l’INTES M. Sami Hanachi.

Cette 6ème édition est placée sous le thème « Migration et emploi » et offre aux participants un espace de formation et d’échange sur la question pertinente de corrélation entre la migration et l’emploi dans un contexte international difficile, marqué par l’impact de la crise sanitaire mondiale et son impact sur la main-d’œuvre internationale et nationale.  L’Ecole d’Eté est un programme de formation complet d’une durée de 5 jours et permettant à 60 participants, dont des décideurs politiques, des universitaires, des membres de la société civile et des étudiants diplômés, venus du monde entier, d’approfondir leurs connaissances sur un thème spécifique lié à la migration.

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Suspendu dans plusieurs pays européens, 136 000 doses du vaccin AstraZeneca sont en route

Alors que le vaccin britannique AstraZeneca a été suspendu dans plusieurs pays européens lundi 15 mars 2021 dont la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne en raison de l’historique de certains effets secondaires que les pays concernés qualifiaient de dangereuses, Un lot du vaccin britannique AstraZeneca, d’un ensemble d’environ 136 000 doses arrivera prochainement en Tunisie dans le cadre des achats financés par l’initiative Covax de l’OMS

Le chef du comité de pilotage de la campagne nationale de vaccination anti-COVID-19 en Tunisie, Hachemi Louzir, a affirmé que l’interdiction ou la suspension de l’utilisation de n’importe quel vaccin sont soumises aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et aux résultats des études actuellement menée par l’Agence européenne des médicaments.

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La Tunisie compte officiellement 30 cas du variant britanniques

Le ministre de la Santé, Faouzi Mehdi, a révélé, lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 16 mars 2021, que la Tunisie compte officiellement 30 cas du variant britannique du coronavirus. À l’heure actuelle, tous ces cas de variant britannique sont concentrés à Tunis, Kasserine, Siliana et Béja, a-t-il ajouté, soulignant que « toutes les mesures nécessaires ont été prises pour empêcher la propagation de l’épidémie ».

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15 Mars, 2021

Le nombre d’arrivées sur les côtes italiennes a augmenté de plus de 23 fois par rapport à 2020

Le nombre d’arrivées sur les côtes italiennes a augmenté au cours du mois de février 2021, pour atteindre 638 migrants, contre seulement 26 migrants au cours de la même période de l’année 2020 soit une augmentation de plus de 23 fois.

Au cours d’une conférence en ligne consacrée à la présentation du rapport du mois de février 2021, le chargé de l’information à la FTDES, Romdhane Ben Amor a indiqué que cette hausse est due à la frustration parmi les groupes participants à la migration non réglementaire, en particulier après l’augmentation des manifestations sociales au cours du mois de janvier 2021 à laquelle le gouvernement a fait face avec une forte répression policière et des centaines d’arrestations. Il a souligné que le mois de février s’est distingué par le retour de la migration familiale après son absence au cours du mois de janvier dernier puisque environ 15 familles sont arrivées, selon les estimations préliminaires et les témoignages d’organisations locales sur l’Ile Lampédusa, sans prendre en considération le nombre des familles qui ont été interceptées en raison du manque de données détaillées sur les interceptions effectuées par les autorités tunisiennes.

« L’augmentation de nombreux facteurs économiques, sociaux, familiaux et personnels qui contribuent à construire le projet de migration parmi de nombreux groupes de familles tunisiennes, en particulier les jeunes familles, (familles avec enfants mineurs) peut présager une tendance à la hausse des opérations de migration non réglementaires au cours de la prochaine période », a-t-il signalé.

Il a précisé que le gouvernorat de Mahdia a connu une recrudescence du nombre d’opérations de passage interceptées avec 25% vu qu’il constitue un point de partance privilégié pour les personnes de nationalité tunisienne et pour les opérations de départ autoorganisées, ajoutant que les gouvernorats de Sfax et Mahdia ont représenté plus de la moitié des opérations de traversées interceptées.

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13 Mars, 2021

Tarek Bennaceur : Près de 60% de la population sera vaccinée d’ici le mois de juillet

Intervenant aujourd’hui lors du démarrage officiel de la campagne nationale de vaccination, le directeur régional de la Santé à Tunis, Tarek Bennaceur a annoncé que près de 60% de la population sera vaccinée d’ici le mois de juillet. Bennaceur a également précisé que les professionnels de la santé chargés d’assurer la campagne nationale, le personnel chargé d’effectuer les tests RT-PCR ainsi que les professionnels opérant dans les services d’urgence, de réanimation, de pneumologie, de médecine générale interne dont le risque de contamination par le Coronavirus est élevé, seront prioritaires.

Il a ajouté, dans le même contexte, qu’après la réception des lots de vaccin anti-COVID-19, les personnes de plus de 70 ans, en particulier, celles touchées par des maladies chroniques seront aussi sur la liste des prioritaires.

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Pas d’objection en Tunisie concernant le vaccin AstraZeneca

Aucune objection n’a été émise contre l’acquisition du vaccin anti-COVID-19 AstraZeneca, indique le ministre de la Santé, Faouzi Mahdi, estimant que la décision de certains pays de suspendre l’utilisation de ce vaccin est préventive et non une interdiction. En marge de la cérémonie de remise d’un don canadien d’une valeur de 1 million de dinars, vendredi 12 mars 2021, Mahdi a ajouté qu’il est prévu que la cargaison de vaccin Pfizer qui compte 93 600 doses sera réceptionnée au cours de la semaine prochaine et ce dans le cadre de l’initiative Covax, suivie par la cargaison de 138 mille doses de vaccins AstraZeneca.

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Lancement de la campagne de vaccination contre le coronavirus

 La Tunisie a lancé samedi, avec un retard d’un mois, sa campagne de vaccination contre le coronavirus en commençant par les professionnels de la santé, en première ligne dans la lutte contre la pandémie.           

Au centre de vaccination d’El Menzah à Tunis, environ 300 infirmiers, médecins et réanimateurs dans des services COVID-19 de la capitale ont été vaccinés samedi dans la matinée. La Tunisie avait reçu la veille 30 000 doses du vaccin russe Spoutnik V. Dans une première étape, 15 000 professionnels de la santé seront vaccinés, a indiqué Abdelmoumen Samir. À partir de la semaine prochaine, « le rythme de la vaccination va s’accélérer avec la réception prévue de 94 000 doses du vaccin germano-américain Pfizer/BioNTech, ainsi que des vaccins AstraZeneca », a-t-il ajouté.

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Vaccin anti-COVID-19 : Un sentiment de scepticisme général !

Pour mesurer l’impact auprès de l’opinion publique tunisienne et du degré d’incidence sur les citoyens de la gestion en matière de lutte contre la propagation de la COVID-19, un sondage d’opinion devenait nécessaire. Il a été mené dans certains quartiers de l’Ariana, d’El Menzah V et VI et Ennasr notamment, sachant qu’une visite d’inspection de M. Mechichi s’est produite dans une maison de jeunes dudit gouvernorat qui jauge du degré de préparation de la campagne de vaccination qui démarre ce samedi.

La principale question est la suivante : « Êtes-vous inscrit sur la plate-forme E-vax ou comptez-vous le faire prochainement ? » Le moins que l’on puisse dire, c’est que dans la rue seulement une personne sur deux en moyenne porte le masque chirurgical, à croire que c’est un sujet qui scinde, là aussi, l’opinion publique tunisienne en deux, à la manière des divisions politiques actuelles qui semblent mener le pays vers deux camps extrêmement opposés. On ne serait jamais donc d’accord ?

Quel vaccin ?

Les jeunes de 20-30 ans que nous croisons chez l’épicier du coin, au café, au détour d’une boulangerie, ne sont pas inscrits sur la plateforme électronique « Evax » de leur aveu. Certains en ignorent même l’existence. De plus, ils n’ont nullement l’intention de le faire, car ils pensent, à tort sans doute, être immunisés contre le virus Sars-Cov-2.

Une dame d’âge avancé portant la bavette, les bras chargés de sacs de pains au sortir d’une boulangerie, affirme être inscrite, mais elle n’aurait pas l’intention de se faire vacciner. Elle raconte son amertume et son découragement : « J’ai beaucoup de maladies chroniques. Je suis cardiaque et j’ai un taux de cholestérol élevé. Je risque plutôt de ne pas me faire vacciner par crainte des effets secondaires ». Pourtant, les autorités sanitaires assurent que les effets secondaires sont généralement connus et pris en compte dans la vaccination du patient atteint d’une pathologie.

Un citoyen cinquantenaire fait la grise mine et affirme ne pas vouloir entendre parler du vaccin! Seulement une personne sur deux porte la bavette ce qui démontre à lui seul le désintérêt d’une frange de la population sur la question de la lutte contre la COVID-19. Un autre citoyen dénommé Jalel, adossé à la portière de son auto, affiche une moue dubitative. Il donne son avis :  » Même si je porte la bavette pour respecter le protocole sanitaire et me prémunir du risque de contamination, l’idée de me faire vacciner ne me vient pas à l’esprit. Pour la simple raison que je n’ai ressenti aucun symptôme parmi ceux décrits depuis un an. Je préfère attendre et voir comment les choses vont évoluer avant de me faire vacciner ».

En contrebas d’une rue commerciale à El Menzah V, un homme sans masque chirurgical se montre totalement sceptique au sujet du vaccin anti-COVID-19 à cause du trop plein d’informations qui circulent à son sujet, mais également à cause du flou autour de ce qui entre généralement comme produits de l’étranger en Tunisie. Un manque de confiance sur la nature ou le degré de fiabilité du vaccin qui peut lui être administré qui en dit long…Ils sont nombreux, en effet, à ne pas vouloir prendre le risque de se faire vacciner préférant plutôt prendre du recul par rapport à la campagne afin de s’assurer du caractère inoffensif du vaccin anti-COVID-19.

Schématiquement, on peut estimer que toutes les personnes qui ne portent pas la bavette ne comptent pas se faire vacciner. À la nouvelle Ariana, Seifeddine, jeune de vingt-sept ans, la bavette rabaissée sur son menton surprend dans son raisonnement : « Non je ne veux pas me faire vacciner car je suis jeune et je pense que mon organisme peut se défendre naturellement en cas de contamination par le coronavirus. D’autres catégories sont prioritaires ». Justement ce sont des groupes prioritaires qui seront vaccinés lors de la première campagne de vaccination tous azimuts qui démarrera aujourd’hui samedi 13 mars dans différents gouvernorats. En attendant le scepticisme d’une majorité de la population qui refuse d’admettre l’efficacité du vaccin anti-COVID-19 d’autant plus que l’heure n’est plus à la réflexion surprend.

Sur la page d’accueil du portail evax.tn, on apprend que cette plateforme est le résultat d’un travail et d’un engagement patriotique commun des équipes du CNI, Isie, Cims, Ansi,des opérateurs des télécommunications, du ministère de la Santé et duministère des Technologies de la communication. Pour ceux qui ne le savent pas encore, il suffit de composer *2021# sur son téléphone portable et de suivre les instructions étape par étape avant de recevoir un numéro d’enregistrement en quelques minutes. Toutefois, en appliquant les consignes, de nombreux usagers se sont plaints d’erreurs…D’où le recours préférable au portail électronique « evax.tn ». 

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12 Mars, 2021

La révolution tunisienne n’a pas tenu ses promesses économiques, selon un sondage Gallup

La « révolution de Jasmin » en Tunisie, il y a dix ans, a été l’une des révolutions les plus rapides et relativement les plus pacifiques qui aient secoué le monde arabe à l’époque. L’ex président  Zine El Abidine Ben Ali, avait  démissionné alors  environ un mois après le début des manifestations.

En 2020, huit Tunisiens sur dix ont déclaré qu’il était difficile de trouver un emploi dans la ville ou la région où ils vivent, contre 53 % en 2010, avant le début de la révolution, selon les résultats d’un sondage réalisé par l’institut Gallup International. Si une partie du pessimisme récent concernant le marché de l’emploi est probablement liée aux mesures de confinement  mises en place par le gouvernement en raison de COVID-19, le pourcentage de Tunisiens affirmant que le moment était mal choisi pour trouver un emploi avait déjà grimpé à 76 % en 2019. En fait, environ sept Tunisiens sur 10 l’ont dit depuis 2015, ce qui suggère qu’une grande partie des déboires économiques actuels  étaient antérieurs à la pandémie.

En ce qui concerne la question plus large de la trajectoire de leur économie locale, les Tunisiens en 2020 étaient neuf fois plus susceptibles qu’en 2010 de dire que les conditions économiques empiraient (72% contre 8%, respectivement). Comme pour les évaluations du marché du travail local, il est probable que les développements liés à COVID-19 ont joué un rôle dans ce pessimisme. Cependant, en 2019, 62% des Tunisiens avaient déclaré que leur économie locale se détériorait, ce qui constituait alors un nouveau record.

Quarante pour cent des Tunisiens ont déclaré en 2020 que leur niveau de vie se détériorait, contre 7 % qui disaient la même chose en 2010, avant la révolution. Le pourcentage de Tunisiens affirmant que leur niveau de vie se détériore a généralement suivi une tendance à la hausse depuis 2010, atteignant un pic de 42 % en 2019, avant la pandémie. Dans le même temps, le pourcentage de ceux qui disent que leur niveau de vie s’améliore a chuté de 20 points de pourcentage par rapport à 2010. Les 61 % qui l’affirmaient il y a dix ans étaient le point culminant de la tendance de Gallup, bien que les 41 % qui l’affirmaient en 2020 fussent bien loin du creux de 23 % atteint en 2017. Ce creux s’est produit après l’approbation d’importantes mesures d’austérité dans le budget du gouvernement tunisien.

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Enquête le Tunisien et le vaccin COVID-19 : 39% des Tunisiens affirment vouloir se faire vacciner

Tunisia Survey, spécialiste des enquêtes en ligne et des études digitales, vient de dévoiler les résultats de son enquête: Le Tunisien et le vaccin COVID-19. Cette enquête est basée sur un questionnaire en ligne autoadministré qui s’est déroulé du 25 Février 2021 au 09 Mars. L’étude a pour objectif de comprendre l’attitude du tunisien à l’égard du vaccin COVID-19. La taille de l’échantillon après épuration est de 1826 répondants.

Des tunisiens pas si bien informés que ça !

À la question « Vous sentez-vous bien informé sur les vaccins COVID-19 ? », seulement 46% des répondants estiment qu’ils sont bien informés. Plus que la moitié des répondants, soit 54%, déclarent être mal informés. Il n’y a pas de différence significative ni entre les hommes et les femmes ni entre les tranches d’âge.

39% des enquêtés affirment qu’ils vont se faire vacciner contre la COVID-19. 36% des répondants ne vont pas se faire vacciner et 25% ne savent pas encore s’il vont se faire vacciner.

  • 46% des hommes affirment vouloir se faire vacciner contre 26% des femmes;
  • 45% des femmes déclarent qu’elles ne se feront pas vacciner contre 31% des hommes.
  • Les « Moins de 49 ans » sont contre la vaccination, ils sont 39,45% à déclarer ne pas vouloir se faire vacciner et 26,53% ne savent toujours pas quoi faire.
  • Les « 50 ans et plus » sont la tranche d’âge  qui affirme vouloir se faire vacciner à hauteur de 49,94 % et 23.43% ne savent encore pas s’il vont le faire.

Répondant à la question « Si vous allez vous faire vacciner et que vous avez le choix, lequel des vaccins contre le COVID choisirez-vous ? » les répondants ont choisi :

  • Pfizer-BioNTech à hauteur de 54%;
  • Spoutnik V à hauteur de 24% ;
  • AstraZeneca/Oxford à hauteur de 10%;
  • Moderna à hauteur de 9% ;
  • Sinopharm à hauteur de 3%.

Seulement 41% des répondants déclarent s’être inscrits à la plateforme de vaccination EVAX.
Le plus grand nombre d’inscriptions est celui des 60 ans et plus puisque 60,4% d’entre eux déclarent s’être inscrits à EVAX.

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12 Mars, 2021

Crise politique, COVID, tarifs bas des passeurs… : les départs depuis la Tunisie ne cessent d’attirer de nouveaux clients

Trente-neuf migrants, dont quatre enfants, ont péri mardi 9 mars dans le naufrage de leurs embarcations au large de Sfax, dans l’est de la Tunisie. Si, depuis plusieurs années, la Tunisie fait office de point de départ privilégié pour les candidats à l’exil en Europe, cette énième tragédie vient rappeler que les traversées de migrants à bord de canots de fortune au départ de ce pays continuent d’augmenter. Depuis le début de l’année 2021, près de 95 interceptions ont eu lieu en mer, contre une cinquantaine l’année dernière sur la même période.

Explications avec Romdhane Ben Amor, porte-parole du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux, une association qui vient en aide, entre autres, aux migrants.

InfoMigrants : Constatez-vous une augmentation des départs depuis la Tunisie ?

Romdhane Ben Amor : Durant les mois de janvier/février 2021, les tentatives de traversées ont augmenté. Les autorités tunisiennes ont procédé à 94 interceptions, qui ont impliqué en tout 1 736 migrants.  En comparaison, durant la même période l’année dernière, il y avait eu 47 interceptions, soit 887 migrants arrêtés. Nous avons donc le double de tentatives de passage cette année.

Ces interceptions se font soit en mer, soit sur la terre, avant les départs, dans des maisons où se trouvent les migrants. En février 2021, 30 % de ces interceptions ont eu lieu avant le départ en mer, et 70 % ont eu lieu en mer. Ce chiffre aussi est en augmentation : en décembre 2020, environ 48 % des interceptions seulement avaient eu lieu en mer.

IM : Quelle est la proportion de migrants étrangers et de Tunisiens dans ces départs ?

RBA : Actuellement, on comptabilise 55 % de Subsahariens dans ces tentatives de traversée. Durant l’année 2020, la proportion des Subsahariens n’était que de 31 % en moyenne [Les Tunisiens constituaient la première nationalité à arriver clandestinement en Italie, ndlr].

C’est un constat classique : en janvier/février, l’hiver donc, il y a toujours plus de Subsahariens [qui tentent de traverser la Méditerranée]. C’est le bon moment car les traversées sont moins chères étant donné les risques accrus (températures basses, mer agitée…). Les Tunisiens, eux, évitent en général cette période parce que les conditions climatiques ne sont pas bonnes.

IM : D’où partent ces migrants ?

RBA : En 2020, 27 % des départs sont partis des environs de la ville de Sfax, et 25 % de Mahdia [toutes deux situées sur la côte est du pays]. Ces deux régions totalisent donc la moitié des tentatives de départ.

À Sfax, il y a une grosse communauté de migrants subsahariens et beaucoup de réseaux de passeurs très actifs. À Mahdia, il y a davantage de Tunisiens candidats au départ.

IM : Comment expliquer cette augmentation des départs et tentatives de départ ?

RBA : En Tunisie, les mois de janvier et de février 2021 ont été très perturbés politiquement et socialement. [Le pays a été agité par une crise politique et un mouvement de contestation sociale sur fond de marasme économique. De nombreuses manifestations ont eu lieu, notamment contre les violences policières, ndlr]. Il y a eu une vague de protestations partout. En réaction, l’Etat a concentré ses forces pour essayer de garder le calme, notamment dans les quartiers populaires. La lutte contre les réseaux de passeurs a donc été délaissée. Ils en ont profité.

L’autre raison, c’est l’impact du COVID, surtout sur les communautés subsahariennes présentes en Tunisie. Ces migrants travaillent beaucoup dans le secteur informel [au noir, ndlr], sur les chantiers, dans les cafés, les restaurants… Avec la pandémie, ils ont perdu leur emploi. [Un couvre-feu est en place dans le pays, et les bars et restaurants sont autorisés à accueillir uniquement 30 % de leur capacité maximale dans les espaces fermés, ndlr.]
Beaucoup de ces migrants subsahariens étaient jusque-là dans une situation assez stable. Leur projet migratoire existait mais ce n’était pas une priorité.

Les Tunisiens qui se sont retrouvés au chômage ont pu recevoir des aides financières de l’état, mais les Subsahariens, eux, n’ont pas de contrat, ils sont illégaux, ils sont donc privés de cette aide financière. Ils n’avaient pas d’autres solutions que de partir, d’autant qu’on ne sait pas quand cette crise prendra fin. Tout cela mène à des tragédies comme celle qu’on a vue mardi et on peut malheureusement s’attendre à d’autres drames de la sorte dans les prochains jours.

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La violence à l’égard du genre : Deux millions de dollars mobilisés par le Canada

L’ONU Femmes et le Pnud ont lancé, le 8 mars 2021, le programme « lutter contre la violence », basé sur le genre (VBG) post-COVID-19 en Tunisie, financé par le gouvernement du Canada. Ce programme, qui s’est étalé sur deux ans, a été institué dans le but de mettre fin à la violence basée sur le genre, en particulier la marginalisation socioéconomique exacerbée par les retombées socioéconomiques de la pandémie COVID-19 et les mesures de confinement qui lui avaient été associées.

Visant à bénéficier directement à 2 800 Tunisiens, à travers lesquels 51 000 sont indirectement touchés, y compris les femmes vulnérables et marginalisées, ce programme vise à donner aux femmes et aux filles l’accès à de meilleurs services en plus de la capacité de subvenir économiquement à leurs besoins tout en améliorant leur confiance en elles et leurs compétences commerciales, et en accroissant le soutien financier qui leur est accordé.

« Malheureusement, suite à la pandémie, un nombre plus important et disproportionné de femmes et de filles se heurtent encore à la violence, à la discrimination et à la marginalisation socioéconomique. En appuyant cette initiative, le Canada soutient l’élaboration de politiques et la mise en œuvre de programmes visant l’égalité des genres et l’élimination de toutes les formes de violence basée sur le genre », selon Patrice Cousineau, ambassadeur du Canada en Tunisie.

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Retour à la normale dans les tribunaux le 1er avril

L’activité reprendra normalement dans les tribunaux, toutes juridictions confondues, à partir du 1ᵉʳ avril 2021, a annoncé ce jeudi, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Le Conseil supérieur de la magistrature indique que les mesures préventives contre le coronavirus seront toujours de vigueur, notamment l’entrée unique réservée aux justiciables avec prise de la température et gel hydroalcoolique, port du masque obligatoire et distanciation physique, dans tous les espaces des tribunaux, en particulier les salles d’audience.

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Imposition du confinement sanitaire général dans cette région pendant dix jours

Après avoir recensé aujourd’hui, 11 mars 2021, la contamination de 24 individus par le nouveau variant du Coronavirus dans les délégations de Nefza et Teboursouk, le comité régional de lutte contre l’épidémie à Béja a décidé l’imposition d’un confinement sanitaire général pendant dix jours, à partir du 10 mars jusqu’au 20 mars 2021 dans les secteurs suivants:

  • Cité El Wouroud, dans la délégation de Nefza;
  • Teboursouk Médina, El Menchia et Ain Jammela dans la délégation de Teboursouk.

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Mauvaise gestion de la crise COVID-19 : une plainte contre les autorités

Un groupe de citoyens a déposé une plainte pour mauvaise gestion de la crise COVID-19 contre les autorités publiques, notamment les responsables dont la culpabilité sera établie dans le décès de milliers de Tunisiens.

Les plaignants mettent en cause la gestion chaotique de l’épidémie en abordant plusieurs cafouillages et une stratégie limitée et sans vision aucune. Ainsi, le texte de la plainte évoque la réouverture des frontières en juin 2020 sans que cette décision ne soit accompagnée par des mesures de protection et de contrôle stricts. Une situation qui a mené à des centaines de décès, pas uniquement dus à la COVID-19, à cause de la saturation des capacités hospitalières. Ils épinglent aussi le cafouillage autour de l’arrivée du vaccin en Tunisie et les déclarations « mensongères » et « contradictoires » des responsables quant à la date précise de la réception du remède. Les plaignants dénoncent par ailleurs une campagne de sensibilisation pour la vaccination presque inexistante.

Tenant compte de ces faits, le groupe de citoyens précise qu’il s’agit de négligence avérée de la part des autorités en contradiction avec l’article 38 de la constitution : « Tout être humain a droit à la santé. L’État garantit la prévention et les soins de santé à tout citoyen et assure les moyens nécessaires à la sécurité et à la qualité des services de santé. L’État garantit la gratuité des soins pour les personnes sans soutien ou ne disposant pas de ressources suffisantes ».

La plainte a été déposée sur la base des articles 217 et 143 du Code pénal. Le premier dispose que : « L’auteur de l’homicide involontaire, commis ou causé par maladresse, imprudence, négligence, inattention ou inobservation des règlements est puni de deux ans d’emprisonnement et de sept cent vingt dinars d’amende ». Alors que le deuxième dispose qu’ »est puni d’un mois d’emprisonnement et de quarante-huit dinars d’amende, quiconque, le pouvant, refuse ou néglige de faire les travaux, les services ou de prêter le secours dont il a été requis, dans les circonstances d’accident, tumulte, naufrage, inondation, incendie ou autres calamités ainsi que dans les cas de brigandage, pillage, flagrant délit, clameur publique ou d’exécution judiciaire ».

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10 Mars, 2021

La Chine poursuivra ses aides en faveur de la Tunisie

Le chef du gouvernement Hichem Mechichi s’est entretenu mercredi matin au palais de la Kasbah avec l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie Zhang Jianguo. Ce dernier a exprimé la disposition de son pays à poursuivre ses aides en faveur de la Tunisie. Et ce, afin de lutter contre la pandémie de COVID-19.

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C’est la solution pour réussir la vaccination selon Sonia Ben Cheikh

Intervenant dans La Matinale de Shems FM ce mercredi 10 mars 2021, l’ancienne ministre de la Santé, Sonia Ben Cheikh et dirigeante au sein de Tahya Tounes, considère que la réception des 30 000 doses du vaccin russe contre la COVID-10 représente un véritable espoir pour la Tunisie. Plus encore : il s’agira d’un test grandeur nature pour les autorités sanitaires. Revenant, justement, sur la stratégie de vaccination, Sonia Ben Cheikh a déploré le faible nombre de personnes inscrites sur  la vaccination via l’application Evax. La solution ? L’ancienne ministre considère que la communication manque dans la stratégie nationale de vaccination. « Le ministère de la Santé doit, dès aujourd’hui, exploiter les médias et le digital pour communiquer. Il faut une commission composée d’experts en communication pour inciter les Tunisiens à s’inscrire et à se faire vacciner », a-t-elle expliqué au micro de Hamza Belloumi.

Dans ce même contexte, l’ancienne ministre de la Santé considère que la Tunisie doit se forger le label d’un pays sûr et vacciné, ce qui devrait rassurer les investisseurs et les professionnels du tourisme. « On doit pouvoir vendre ce label. Il faut conjuguer tous les efforts dans une commission placée sous la tutelle de la présidence du gouvernement. Elle doit pouvoir travailler avec la commission de la vaccination », a-t-elle encore déclaré. Par ailleurs, au-delà de toute considération corporatiste, Sonia Ben Cheikh estime qu’il faut commencer par vacciner la première ligne, à savoir les médecins et les agents de la Santé. En effet, ils sont directement confrontés aux patients de la COVID-19 et il faut éviter, dans ce même contexte, qu’ils ne deviennent une source de contamination. « Il existe une crise de confiance entre le peuple et les dirigeants. On espère que la vaccination permettra de rétablir cette confiance », a encore déclaré l’ancienne ministre de la Santé.

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09 Mars, 2021

COVID-19 : l’étonnant impact environnemental en Tunisie

Si l’impact économique est social de la crise sanitaire liée à la COVID-19 est lourd, mais la donne change à bien des égards sur le plan environnemental, chose que le Professeur Adel Ben Youssef a abordée lors d’une conférence de presse organisée ce mardi 9 mars 2021 à Tunis, consacrée à une étude menée, justement, sur ces impacts – élaborée par le ministère des Affaires Locales et de l’Environnement et la GIZ.

« La crise sanitaire a apporté une amélioration au niveau de la qualité de l’air, que ce soit dans le monde ou en Tunisie », a-t-il commencé. Le Professeur affirme que les émissions des gaz à effet de serre ont baissé de 8% en 2020. « C’est la première baisse compatible avec l’Accord de Paris sur le Climat de 2016. Bien entendu, il ne faut pas attendre les crises comparables pour travailler sur la question énergétique », a-t-il expliqué.

En Tunisie, le constat est le même. Citant l’INM (Institut National de Météorologie), Adel Ben Youssef affirme que la qualité de l’air s’est nettement améliorée, notamment durant la période du confinement. Dans ce même contexte, selon l’Observatoire National de l’Énergie et des Mines, la demande d’énergie primaire a baissé de 7% entre 2019 et 2020, passant de 9,7 à 9,1 millions de tonnes de pétroles.

Sur le même plan, la consommation de carburant routiers a baissé de 5% en 2020 par rapport à 2019, sachant qu’elle représente 66% de la consommation générale des produits pétroliers. Durant la même période, le secteur de l’aviation a été le plus impacté. En effet, la consommation du kérosène a baissé de 66%. Soulignons, aussi, que la demande en énergie a baissé de 40% en avril 2020. Sur toute l’année 2020, elle est de l’ordre de 7%.

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08 Mars, 2021

8 Mars: Une Journée internationale des droits des femmes sous le signe du coronavirus

Dans un communiqué, publié aujourd’hui sur sa page officielle, le Ministre de la Femme, de la Famille et des Personnes Âgées a fait savoir que cette année, l’ONU a choisi de rendre hommage aux femmes, en rappelant qu’elles étaient en première ligne face à la pandémie de la COVID-19. Le ministère a rappelé les acquis de la femme tunisienne depuis l’indépendance, notamment sur le plan législatif, évoquent le principe de l’égalité entre les sexes, protégé par la Constitution de 2014 ainsi que par différents accords et conventions internationales ratifiés par la Tunisie. Le ministère a toutefois reconnu qu’il restait du chemin à faire, ajoutant qu’il travaille actuellement sur plusieurs questions, notamment la lutte contre la violence à l’encontre des femmes, la situation de la femme rurale et le soutien à l’entrepreneuriat féminin.

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Tunisie : nouvelles conditions d’entrée et de séjour à partir du 8 mars

La Tunisie annonce de nouvelles mesures adoptées dans le cadre de l’épidémie de coronavirus, qui concernent les arrivants en Tunisie non-résidents, munis d’une réservation dans un hébergement touristique.La Tunisie fait évoluer ses modalités d’entrée et de séjour des touristes étrangers à partir de ce lundi 8 mars, annonce ce matin l’Office national de tourisme tunisien (ONTT) dans un communiqué. Ces mesures concernent les arrivants en Tunisie non-résidents, munis d’une réservation dans l’un des hébergements touristiques :

  • Obligation de présenter un test RT-PCR négatif ne dépassant pas les 72 heures, en plus d’un test rapide dans les zones de transit,
  • Confinement obligatoire de deux jours dans le même établissement d’hébergement touristique,
  • Réalisation d’un test PCR aux frais du voyageur, à l’issue du confinement de 48 heures. Les personnes concernées  ne doivent quitter leurs chambres qu’après un résultat négatif du test,
  • Levée de l’interdiction de se déplacer entre les régions et son remplacement par la fermeture de celles enregistrant une hausse des cas, en concertation avec les autorités locales,
  • Réajustement des horaires du couvre-feu qui commencera à 22h00 et prendra fin à 05h00 du matin,
  • Fermeture des restaurants touristiques à 20h désormais,
  • Les établissements d’hébergement touristique ne seront autorisés, après 20h00, qu’à servir leurs clients résidents
  • Retour des différents types de manifestations, activités et célébrations dans les établissements touristiques, tout en se limitant à une capacité de 50% et en respectant le Protocole sanitaire du tourisme tunisien,
  • Application de toutes les mesures inscrites dans le Protocole sanitaire du tourisme tunisien pour lutter contre le COVID-19 et nécessité de respecter les gestes barrières, à savoir : distanciation physique, port du masque et lavage des mains.

Ces mesures sont valables jusqu’au 28 mars. « Il reste entendu que ces mesures seront mises à jour en fonction de l’évolution de la situation sanitaire », ajoute l’ONTT.

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La Tunisie reçoit les premières doses du vaccin Spoutnik

Une première quantité des vaccins anti-COVID-19, Spoutnik, sera reçue, mardi 9 mars 2021, annonce la présidence de la République dans un communiqué. Elle permettra la vaccination de 15 000 personnes. Au cours des prochaines semaines, une deuxième quantité de 500 000 doses sera acquise au profit de 250 000 personnes, assure la présidence de la République dans ce communiqué. Ces doses de vaccins seront distribuées selon les priorités déterminées par le Comité national de lutte contre le coronavirus et avec les différents efforts déployés par les parties concernées civile et militaire.

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05 Mars, 2021

Le scandale de la distribution inégale du vaccin anti-COVID-19

L’incertitude régnant actuellement en Tunisie sur la stratégie nationale de vaccination contre la pandémie de la COVID-19 est une source d’angoisse pour tous les citoyens, toutes catégories confondues, et peut provoquer des troubles sociaux et des protestations populaires, qui plus est, dans un contexte de crise généralisée.

« Le monde fait face à un échec moral catastrophique, et le prix de cet échec sera payé par les vies et les moyens de subsistance dans les pays les plus pauvres du monde », a déclaré Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui parle, on l’a compris, du scandale de la distribution inégale du vaccin anti-COVID à travers le monde, les pays les plus riches se partageant l’essentiel de la production des laboratoires pharmaceutiques, qui font face, de leur côté, à une très forte demande, difficile à satisfaire dans des délais courts. Certains pensent que tout le monde a le droit au vaccin, indépendamment de la richesse du territoire sur lequel il vit. D’autres estiment qu’avec « une accélération de la distribution des vaccins dans une région à forte densité d’habitants et d’entreprises, et qui constitue un des principaux moteurs économiques du pays », on contribue automatiquement à la reprise des activités dans tout ce pays.

En Tunisie, où les vaccins tardent à arriver, on est largement à la traîne. Et face à la rareté du vaccin anti-COVID d’une part et à la hausse des décès dus à cette pandémie d’autre part, les autorités ont du mal à mettre en place une véritable stratégie nationale de vaccination et à programmer une reprise ordonnée des activités, notamment économiques, très affectées par les mesures sanitaires mises en œuvre pour faire face à la propagation du méchant virus. Elles montrent d’ailleurs une grande hésitation et se murent même parfois dans un étrange silence, évitant de se prononcer clairement sur la question.

Or, il est grand temps de clarifier les choses et de donner des perspectives aux gens, car l’incertitude régnant actuellement et le manque de visibilité compliquent la tâche des opérateurs économique qui ont besoin de planifier la reprise de leurs activités. Cela est surtout valable pour les voyagistes et les hôteliers. Pis encore, cette incertitude est une source d’angoisse pour tous les citoyens, toutes catégories confondues, et peut provoquer des troubles sociaux et des protestations populaires, qui plus est, dans un contexte de crise généralisée.

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Coronavirus : De nouvelles mesures annoncées

Le comité scientifique pour la lutte contre le coronavirus a décidé, suite à une réunion tenue vendredi, d’alléger les heures du couvre-feu. À partir du 08 mars le couvre-feu sera imposé du 22h le soir à 05h du matin.

Il a été également décidé d’annuler l’interdiction de circuler entre les régions avec une fermeture des zones infectées qui enregistrent un taux élevé des cas contaminés par le coronavirus. Le comité scientifique a également décidé d’imposer un auto-confinement obligatoire de 48h aux voyageurs en provenance de l’étranger avec l’impératif de se munir d’une analyse négative (PCR) réalisé 72h avant la date d’arrivée sur le territoire tunisien.

Après l’achèvement de la période de l’auto-confinement les voyageurs en provenance de l’étranger doivent réaliser une deuxième analyse, a notamment indiqué la porte-parole du ministère de la santé, Nissaf Ben Alaya lors d’une conférence de presse tenue au siège de la présidence du gouvernement.

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Hechmi Louzir: « Les centres de vaccination contre le COVID-19 sont fin prêts »

« Les opérations de vaccination démarreront après 24 heures ou 48 heures de la date de réception des premiers lots de vaccin, prévue au cours de ce mois en Tunisie ». C’est ce qu’a indiqué vendredi Hechmi Louzir, président du comité de pilotage de la campagne de vaccination anti-COVID-19. Hechmi Louzir a affirmé au cours d’une conférence de presse tenue par le comité scientifique de lutte contre le coronavirus au siège de la présidence du gouvernement, que les centres de vaccination sont fins prêts pour la campagne de vaccination. Celle-ci démarrera dès la réception des premiers lots. Tout en ajoutant que des équipes mobiles assureront la vaccination des personnes ne pouvant pas se déplacer vers ces centres.

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Le vaccin chinois Coronavac autorisé en Tunisie

Selon le ministère de la Santé, cette autorisation accordée au vaccin Coronavac s’inscritdans le cadre des efforts visant à s’approvisionner en vaccins de lutte contre le coronavirus. En effet, l’approbation de ce vaccin vient suite à l’évaluation du dossier présenté par le laboratoire chinois. « Cette autorisation permettra d’accélerer le processus d’approvisionnement en vaccin anti-COVID », ajoute le ministère.

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03 Mars, 2021

La grève de deux jours s’est transformée en sit-in ouvert : Les jeunes médecins engagent un bras de fer avec le gouvernement

Les protestataires ont entamé hier un sit-in ouvert au sein du siège du ministère de la Santé suite au « laxisme et à l’inaction des autorités face aux revendications de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins ».

Dans un climat social, politique, économique et sanitaire tendu, la Tunisie connaît une nouvelle escalade dans la crise opposant le gouvernement et les jeunes médecins, qui ont appelé hier à un sit-in ouvert au sein du ministère de la Santé, en signe de protestation contre le non-respect de ce qui avait été convenu lors de la réunion du 23 décembre 2020. A cet effet, le bras de fer entre les médecins grévistes et le gouvernement serait-il sur le point de prendre un nouveau virage ?

Plus rien ne va entre le gouvernement et les jeunes médecins

Dans une déclaration accordée à La Presse, Jed Henchiri, président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (Otjm), indique que le gouvernement et le ministère de la Santé prennent à la légère des questions aussi fondamentales que la détérioration du secteur de la santé publique qui se faisait désormais à pleine vitesse, l’instabilité des conditions de travail du cadre médical et paramédical, les pressions croissantes sur les lieux de travail…

« Face à cette ignorance et cette persécution, déguisées ou non, auxquelles sont confrontés les médecins, toutes catégories confondues, les affiliés de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, à savoir les médecins résidents et internes et les étudiants en médecine, ont décidé, hier, de hausser le ton et de recourir à d’autres méthodes plus efficaces pour mettre la pression sur un gouvernement qui refuse de prendre au sérieux leurs revendications », affirme-t-il. Henchiri ajoute que suite à la dernière grève qui a été observée durant deux jours, une session de négociation avec le gouvernement a été fixée à la date du 2 mars 2021, qui devrait être consacrée plus spécialement à l’examen des listes de revendications proposées par l’Otjm, suite à la réunion du 23 décembre 2020, tenue sous la présidence du Chef du gouvernement, Hichem Mechichi.

« Nous étions surpris par l’absence du ministre de la Santé, qui devait présider cette session et par la fermeture du dossier du martyr Badreddine Aloui, décédé à l’hôpital de Jendouba dans des conditions tragiques au mois de décembre dernier… Cela fait plus de trois mois que nous essayons de négocier avec les autorités concernées, mais ça ne fonctionne pas et ce n’est pas possible de continuer ainsi… A chaque fois, l’ignorance et le manque de sérieux étaient au rendez-vous, à l’heure où les jeunes médecins font trois grèves successives en un seul mois pour des revendications légitimes… Les jeunes médecins et leurs aînés doivent-ils bloquer les routes et brûler des pneus pour que le gouvernement fasse son travail ? », regrette le jeune médecin.

Pourquoi le sit-in ?

Henchiri indique que la décision la plus importante qui avait été convenue lors de la réunion du 23 décembre était la création d’une Haute commission nationale pour la réforme du système de santé publique, qui inclurait toutes les parties intervenantes, à savoir des membres de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, le Chef du gouvernement, le ministre de la Santé, les représentants du Syndicat des médecins, dentistes et pharmaciens des hôpitaux universitaires et des activistes. « Il est plus que jamais temps de publier le décret gouvernemental portant création de cet organisme national qui aura comme objectif principal et primordial de sauver l’hôpital public qui est à l’agonie», souligne-t-il.

L’Otjm réclame aussi une demande de reconnaissance pour le jeune résident Badreddine Aloui, qui est mort dans un ascenseur. Elle demande que son nom soit donné à l’hôpital de Kasserine, ce qui sera une reconnaissance envers toute l’armée blanche. « Nous réclamons dans ce même cadre le versement d’indemnité au profit de la famille du martyr Badrediine Aloui dans un délai précis et documenté… L’hôpital de Kasserine devrait aussi porter son nom, ce qui aura une grande valeur symbolique », indique Henchiri.

S’agissant de la troisième demande, elle consiste à ce que l’Etat paye les jeunes médecins qui ont travaillé depuis le début de cette pandémie liée à la COVID-19. « Ces jeunes ont répondu à l’appel du devoir et, aujourd’hui, c’est un devoir pour l’Etat de les payer…Et donc, il faut régler la situation financière et sanitaire de tous les jeunes médecins qui ont sécurisé et assuré la lutte contre les pandémies depuis mars 2020 », affirme-t-il.
Quant à la quatrième et dernière demande, il s’agit de protéger le corps médical et paramédical dans ce contexte particulier marqué par une crise sanitaire et les considérer comme prioritaires pour le vaccin anti-COVID-19. « L’organisation appelle à la vaccination de tous les jeunes médecins contre la COVID −19, y compris les étudiants en médecine qui sont en stage dans les établissements de santé et exige un engagement écrit concernant leur droit à se faire vacciner contre le coronavirus… Notre organisation insiste aussi sur la sécurité du corps médical et paramédical dans les lieux de travail— et surtout dans les hôpitaux publics et les urgences — où ils faisaient face tous les jours à des violences physiques et verbales », souligne Henchiri.

Un soutien plein et entier

Dans un communiqué rendu public lundi 1er mars 2021, les syndicats du secteur de la santé, relevant de l’Ugtt, expriment leur soutien plein et entier aux mouvements de protestation que l’Association tunisienne des jeunes médecins observe. Ils dénoncent l’absence de sérieux de la part du gouvernement dans le traitement des revendications ‘’légitimes’’ de l’Otjm. Les syndicats insistent, également, sur l’urgence de créer la Haute commission afin de sauver le secteur de la santé publique et font porter au gouvernement l’entière responsabilité de cette situation, en raison du non-respect de ses engagements. Par ailleurs, les syndicats soulignent le droit de tous les professionnels de la santé à la vaccination contre la COVID-19, en particulier les travailleurs en première ligne. Ils ajoutent que des mesures d’escalade seraient prises si les jeunes médecins, cadres médicaux, paramédicaux, ouvriers ou personnel administratif étaient exclus de l’opération de vaccination.

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Maghreb intelligence: « Nadia Akacha vaccinée depuis janvier »

Selon la revue en ligne Maghreb Intelligence, la directrice du cabinet du président de la République, Nadia Akacha aurait été vaccinée contre le COVID-19 depuis le 26 janvier 2021 soit la veille de son hospitalisation à l’hôpital militaire de Tunis. Selon le même média qui cite une source digne de foi au sein de l’institution hospitalière, Nadia Akacha aurait été victime de complications après avoir été vaccinée « clandestinement ». La même source a ajouté que, souffrant de symptômes d’une grippe aiguë, fatigue et fièvre, Nadia Akacha avait été admise à l’hôpital militaire de Tunis le 27 janvier dernier. Son hospitalisation n’aurait donc aucun lien avec l’affaire de l’enveloppe empoisonnée. Il s’agirait tout simplement d’effets secondaires d’une injection subie la veille. « Une fois que les analyses biologiques étaient entre les mains des médecins et en l’absence de toute trace suspecte d’agents pathogènes, et devant l’instance des médecins pour en savoir plus elle a reconnu avoir reçu une injection pour soulager ses douleurs et qu’elle n’avait pas connaissance de la nature exacte de la substance. » peut-on lire dans un article intitulé Nadia Okacha : La Nouvelle régente de Carthage victime d’une « vaccination clandestine » ?

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Les dates de livraison des vaccins anti-COVID-19

Face au silence pour lequel ont opté les autorités tunisiennes à leur tête le ministère de la santé et la commission scientifique de lutte contre le nouveau coronavirus quant à la date exacte de démarrage officiel de la compagne nationale de vaccination contre la COVID-19, le journaliste et chroniqueur à la chaîne Attessia Tv, Neji Zairi a choisi ce mercredi 3 mars 2021 de dévoiler une série de données sur les dates de livraison des vaccins anti-COVID-19. Selon Neji Zairi, environ 300 mille doses du vaccin chinois Sinovac devraient être livrées aux autorités tunisiennes au cours de la semaine prochaine.

*2 millions de doses du vaccin Pfizer arriveront en Tunisie au mois de mars courant.
*Un premier lot de 30 mille doses (d’un total de 500 mille doses) du vaccin russe Sputnik V sera livré dans deux semaines.
*93 mille doses fournies dans le cadre du programme COVAX devraient parvenir aux autorités tunisiennes d’ici la fin du mois de mars courant.
*2,5 millions doses du vaccin seront fournies à la Tunisie au mois de mars courant dans le cadre du programme Africa CDC.

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02 Mars, 2021

La réception de 1 000 doses de vaccin offertes par les Emirats fait polémique

Après des fuites, la présidence a confirmé, lundi 1er mars, avoir reçu 1 000 doses de vaccin, mises à disposition des services de santé militaire, chargés de les distribuer en priorité au personnel soignant. La présidence a indiqué à l’AFP qu’il s’agissait d’un « cadeau » de la part d’Abou Dhabi. Le gouvernement, assurant n’être au courant de rien, a annoncé « une enquête immédiate sur les circonstances de l’arrivée de ces vaccins, leur gestion et leur distribution ».

[…] Le député indépendant Yassine Ayari a indiqué sur Facebook avoir été informé « il y a quelques jours » de l’arrivée de ces doses par des diplomates. La commission scientifique, entendue lundi au Parlement, a indiqué qu’elle n’était pas au courant de l’arrivée de ces vaccins. Contactés par l’AFP, ni la présidence ni le ministère de la défense n’ont été en mesure de donner des détails sur le type de vaccin ni sur la date précise de l’arrivée de la cargaison.

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Les autorités saoudiennes exigent un passeport vaccinal pour le pèlerinage

Cela fait des semaines que le débat sur le passeport vaccinal est lancé. La grande question est de savoir si cette année, pour les pèlerins ils doivent se faire vacciner avant d’entrer au territoire saoudien.

D’après certains médias occidentaux, le passeport vaccinal serait imposé à tous. En somme, la décision Saoudienne impose que pour accéder au hajj , le vaccin anti-COVID est obligatoire. Autrement dit, seuls les vaccinés pourront faire le pèlerinage du Hadj. Selon le média Russia today (version arabe) le ministre saoudien de la Santé, Taoufik Rabia a ordonné pour les pèlerins qui veulent assister à la saison du Hajj d’être vaccinés anti-COVID-19.

Par ailleurs, nous avons tenté de contacter l’ambassade de l’Arabie Saoudite en Tunisie afin de savoir si pour le cas des Tunisiens cela reste valable. Ils étaient injoignables vers 15h18. Il va falloir rappeler demain. Rappelons que pour le cas de la Tunisie, aucun vaccin n’a été concédé à ce jour, encore moins le premier lot. Mais une chose est sûre pour plusieurs pays européens, ils ont déjà annoncé la mise en place d’un passeport de vaccination contre la COVID-19. Reste à savoir si le monde entier imposera le passeport vaccinal.

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