10 – 17 Mars, 2021 | Revue de Presse Maroc

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Photo: John S. on Flickr

17 Mars, 2021

le Comité scientifique national recommande le maintien du vaccin AstraZeneca

Le Comité national scientifique adhoc pour l’élaboration de la stratégie vaccinale contre la COVID-19 recommande le maintien de l’utilisation du vaccin AstraZeneca au Maroc.

Dans son communiqué, le Comité a fait le point sur la suspension de façon provisoire du vaccin AstraZeneca par certains pays occidentaux suite à la survenue de quelques effets cardiaques chez quelques patients. 

Pour le moment, 30 cas de maladies thromboemboliques ont été rapportés en Europe sur 5.000.000 doses de vaccins d’Astrazeneca (0,06 pour mille). Au Royaume-Uni, 35 cas ont été rapportés pour 9.700.000 doses de vaccins (0.03 pour mille).   

« Ces chiffres sont bien en dessous de l’incidence annuelle de la maladie qui est de 1 cas pour 1000 en Europe ou au Etats-Unis où plus de 200 000 nouveaux cas de thrombose surviennent chaque année », indique le Comité.

« Au Maroc, à la date 15 mars 2021, après administration de 5.992.783 doses de vaccins (dont 4 628 695 AstraZeneca et 1 364 088 Sinopharm), le Centre National de Pharmacovigilance (CAPM) a reçu les notifications de 4 cas d’événements thromboemboliques », souligne-t-on dans le communiqué. 

Et de d’ajouter que « Après-analyse approfondie des cas signalés, la maladie thromboembolique n’a été retenue que dans un seul cas. Dans 2 cas, le lien entre le vaccin et la maladie n’a pas été établi tandis que le dernier cas est en cours d’investigation ».

En conséquence et en conformité avec les déclarations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), de l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) et les données nationales, le comité scientifique recommande de maintenir l’utilisation du vaccin AstraZeneca.  

Et de rappeler que les vaccins utilisés dans la campagne vaccinale continueront de faire l’objet d’un suivi des événements indésirables post vaccinaux, tout en maintenant la veille scientifique.

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l’OMS recommande de poursuivre la vaccination avec AstraZeneca

« À l’heure actuelle, l’OMS considère que les avantages du vaccin AstraZeneca l’emportent sur ses risques et recommande que les vaccinations se poursuivent », souligne l’agence onusienne dans un communiqué.

Certains pays de l’Union européenne ont temporairement suspendu l’utilisation du vaccin AstraZeneca par mesure de précaution sur la base des rapports de troubles rares de la coagulation sanguine chez des personnes ayant reçu le vaccin. D’autres pays de l’UE – après avoir examiné les mêmes informations – ont décidé de continuer à utiliser le vaccin.

« Les événements thromboemboliques sont connus pour se produire fréquemment. La thromboembolie veineuse est la troisième maladie cardiovasculaire la plus courante dans le monde », rappelle l’OMS.

Dans les campagnes de vaccination extensives, « il est courant que les pays signalent les événements indésirables potentiels après la vaccination. Cela ne signifie pas nécessairement que ces événements sont liés à la vaccination elle-même, mais il est de bonne pratique de mener des enquêtes », note l’OMS.

L’OMS dit être « en contact régulier avec l’Agence européenne des médicaments et les régulateurs du monde entier pour obtenir les dernières informations sur la sécurité du vaccin Covid-19 », notant que son Comité consultatif mondial sur la sécurité des vaccins évalue attentivement les dernières données de sécurité disponibles pour le vaccin AstraZeneca.

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Figuig : voici les causes historiques et récentes de l’expulsion des fermier

Dans quelques heures, 30 fermiers marocains désemparés devront abandonner leurs terres à El Arja, à la demande des autorités algériennes. De 1901 à mars 2021, voici le récit de « l’affaire de Figuig » racontée par des experts.

« Temporaire et conjoncturelle », c’est ainsi que la province de Figuig décrit, dans le premier communiqué officiel des autorités marocaines, daté de ce mardi 16 mars, la décision des autorités algériennes qui consiste à interdire aux fermiers de Figuig l’accès à la zone « El Arja », située à la frontière maroco-algérienne. 

Or, dans la zone concernée par cette interdiction, se trouvent des terrains abritant 15.000 palmiers appartenant à une trentaine de fermiers marocains forcés de quitter les lieux par les autorités algériennes avant le 18 mars 2021. 

Selon le même communiqué marocain, le gouverneur de la région de Figuig a rencontré les personnes concernées par cette situation afin « d’examiner les solutions possibles pour atténuer les répercussions de cette décision sur les exploitants de ces terres agricoles ».

Ces derniers ont commencé, depuis le 14 mars, à se préparer pour défendre leurs droits et projettent d’organiser une manifestation le 18 du mois courant, même si, en parallèle, ils ont passé les derniers jours à déménager tout ce qu’ils sont en mesure de déplacer. 

Des plaques solaires, pompes, troupeaux…, tout y passe, même des plants mâles de dattiers ont été déracinés par les exploitants qui n’ont plus que 48 heures pour quitter les lieux où “des militaires algériens ont déjà installé leurs tentes”, nous déclare Boubkeur Largou, président de l’OMDH (organisation marocaine des droits humains), considéré comme une référence dans ce dossier.

Dans la ville, les rassemblements de protestation se succèdent tandis que les pages Facebook montrent un ballet de camions déménageant les objets, les bêtes et les plants. Toutes les sources décrivent une ambiance lourde, visible d’ailleurs sur les innombrables vidéos. Une ambiance lourde, triste, tragique.

“Certains de ces fermiers habitaient sur place. Aujourd’hui, ils démontent portes et fenêtres pour partir avant le 18 mars”, nous explique un militant à Figuig. 

Ce dernier, qui connaît de près tous les exploitants, décrit une ambiance de deuil dans la région. Selon lui, certains de ces fermiers sont en dépression car ils sont dans l’incompréhension et contraints d’abandonner leur gagne-pain et les terres qu’ils exploitent depuis des décennies et ce, sans aucune compensation financière, sans aucune aide des autorités et « sans même bénéficier d’une écoute suffisante ». 

De surcroît, les explications obtenues jusqu’à présent, “ne constituent qu’un leurre pour mettre fin aux protestations”, accuse Abdelmalek Boubekri, l’un des fermiers concernés. 

Une interdiction « temporaire qui prendra fin avec la pandémie », selon l’ambassade algérienne citée par le Pacha

Contacté par nos soins, M. Boubekri affirme que ce mardi 16 mars, le Pacha de Figuig a rencontré de nombreux exploitants lésés et leur a transmis l’explication de l’Ambassade algérienne, selon laquelle “la mesure d’interdiction d’accès à El Arja n’est pas définitive et prendra fin en même temps que la pandémie”.

Retour sur les accords bilatéraux 

Joints par Médias24, le militant des droits humains Boubkeur Largou et l’historien Mostafa Bouaziz nous replongent en 1901, lorsqu’une convention a été signée entre l’Algérie française et le Royaume chérifien. 

“Selon cette convention, les Figuiguis et les tribus Amour ont le droit d’exploiter ces terres, parce que la quasi-totalité des palmiers des Figuiguis étaient en Algérie”, nous explique M. Largou. 

C’est ce que confirme M. Bouaziz. Selon lui, “l’accord de 1901 avec la France permettait à ces populations d’aller exploiter leurs terres sans aucune entrave”. 

De plus, comme le précise M. Largou, “cette convention a été rappelée dans l’accord de 1972 relatif au tracé de la frontière d’Etat établi entre le Royaume du Maroc et l’Algérie”. Mais “c’est l’application ambigüe de ce texte qui explique, en partie, la situation actuelle”, indique M. Bouaziz. 

Selon ce dernier, “en droit international, lorsqu’il y a des crêtes et des hauteurs à la frontière d’un pays, ce sont les hauteurs qui forment la frontière. L’idée étant de ne pas donner l’avantage à un pays sur un autre en cas de conflit, car celui qui détient les hauteurs gagne la guerre. Lorsqu’il n’y a ni crêtes ni hauteurs, ce sont les cours d’eau qui constituent la frontière. Dans le cas d’espèce, il se trouve qu’en plus des hauteurs, il y a un cours d’eau qui passe dans le territoire marocain, traverse la frontière et va vers l’Algérie. 

“En 1972, le régime algérien a tracé la frontière sur le cours d’eau en s’accaparant les hauteurs. Mais les populations qui ont leurs terres des deux côtés du cours d’eau n’ont pas été informées. Aujourd’hui, elles paient le prix d’un conflit frontalier qui a duré longtemps.

“Le régime algérien dit qu’il s’agit de son territoire d’après le traité de 1972, mais pour les populations ce sont leurs propriétés. Elles disposent d’actes adoulaires pour le prouver et selon le droit international, la souveraineté n’aliène pas la propriété privée”. 

Autrement dit, “si le régime algérien considère que ces gens doivent sortir, il doit donc indemniser les propriétaires”.

M. Largou a suivi un raisonnement identique. Pour lui, “il faut distinguer entre souveraineté étatique et propriété privée, puisque pour exproprier une personne, il faut l’indemniser”. 

Mais le volet historique n’est pas la seule explication derrière la situation actuelle d’El Arja. Pour Mostafa Bouaziz, cette problématique a aussi un aspect conjoncturel. 

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16 Mars, 2021

Le Maroc suspend ses vols avec six nouveaux pays, dont l’Argentine et le Cameroun

L’office national des aéroports annonce ce 16 mars la suspension par les autorités marocaines des vols en provenance et à destination de l’Argentine, de la Bosnie-Herzégovine, le Bostwana, le Cameroun, la Croatie et le Mozambique. La suspension prend effet du 15 mars à minuit jusqu’au 10 avril prochain. « Sont également concernés les passagers voyageant de ces pays à travers un autre pays », souligne l’ONDA.

Le 6 mars, le Maroc avait également suspendu ses vols avec six autres pays : le Liban, la Norvège, le Koweït, la Finlande, la Grèce et la Pologne. Le 2 mars l’ONDA affirmait que d’autres pays sont concernés par la suspension des vols en raison de la pandémie du COVID-19 : l’Italie, la Belgique, la Turquie, la Suisse, l’Allemagne, les Pays-bas, l’Autriche, le Portugal, la Suède, l’Ukraine, la République Tchèque, le Brésil, l’Australie, l’Irlande, la Nouvelle Zélande, l’Afrique du sud, le Danemark et le Royaume-Uni.

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14 Mars, 2021

Le ministère de la Santé appelle à ne pas se rendre aux centres de vaccination sans rendez-vous

Le ministère de la Santé a appelé les citoyens n’ayant pas pu se faire vacciner à temps contre la COVID-19, à éviter de se rendre aux centres de vaccination et d’attendre un nouveau rendez-vous à cet effet.Le ministère a également insisté, dans un communiqué publié dimanche, sur la nécessité du respect des mesures sanitaires, notamment le port de masque de protection, la distanciation sociale ou encore le lavage fréquent des mains, en vue d’atteindre l’immunité collective.

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Prolongement de la suspension de plusieurs vols internationaux

Les autorités marocaines ont prolongé jusqu’au 10 avril la suspension des vols internationaux depuis et vers certains pays. Prévue le 21 mars, la levée de cette mesure a été ainsi repoussée pour la Belgique, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Italie, l’Allemagne, la Suisse et la Turquie, mais aussi la Pologne, la Norvège, la Finlande, la Grèce, le Liban et le Koweït.

Une annonce du transporteur aérien Air Arabia a confirmé ce maintien, à travers la prorogation de suspension des vols de l’entreprise. Pour sa part, l’ambassade de Belgique à Rabat a aussi confirmé la mesure, auprès de la RTBF.

«La 10 avril correspond à la date théorique de fin de l’état d’urgence sanitaire en vigueur depuis mars 2020. Celui-ci prévoit un couvre-feu nocturne jusqu’à mi-mars», a indiqué la représentation.

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13 Mars, 2021

« Résidence Plus » ou le sésame d’une vie décente dans le Royaume pour les immigrés

Dans un Mémorandum commun, les ONG  Papiers Pour Tous (PPT), Organisation Démocratique du Travail-Immigrés (ODT-I) et Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc (CMSM) exhortent les  autorités marocaines à délivrer des titres de séjour provisoires à la population migrante installée au Maroc.

« Un an, après la détection du premier cas avéré de Covid 19, la situation de la population migrante au Maroc s’est nettement détériorée en raison des restrictions des déplacements consécutifs au confinement sanitaire » dit le document dont Hespress détient une copieEt les associations d’y aller de leur constat,  « Cette population n’a malheureusement bénéficié d’aucun programme d’aides ni de soutien direct de la part du gouvernement à l’instar de la population marocaine et n’a pu compter que sur quelques initiatives lancées par des organisations de la société civile et par des donateurs privés et sur la solidarité sociale et communautaire ». Faut-il le rappeler, les signataires du mémorandum avaient déjà œuvré afin que ces populations puissent bénéficier de la vaccination gratuite comme tout le monde au Maroc. C’est en principe acquis dans l’attente que leur catégorie d’âge (moins de 45 ans)  puisse leur permettre de se faire inoculer.

Les auteurs du mémorandum qui sont à l’origine d’une initiative « Résidence Plus »,  un concept qui se veut positif, inclusif, simple et pertinent selon eux, dans une volonté sincère de coopérer avec les autorités les ont appelé à y adhérer et à se l’approprier et ce, conformément aux engagements internationaux du Royaume. Le projet est susceptibles d’aider la population migrante à surmonter l’impact négatif de la pandémie qui est venue aggraver davantage une situation initialement précaire. « Résidence Plus » fait appel aux autorités pour accorder un titre de séjour provisoire, valide une année, à tous les migrants établis au Maroc qui en feraient la demande, afin de leur donner la possibilité de trouver un emploi décent et légal et contribuer à rompre le cercle vicieux de l’exigence du titre de séjour pour l’obtention d’un emploi et de l’exigence d’une attestation d’emploi pour l’obtention d’un titre de séjour.

A cet égard, Younes Foudil, coordinateur de «Papiers Pour Tous» nous précise « l’idée c’est que cette population qui a été exclue des programmes d’aide et autres dédiés que le gouvernement a bien voulu consentir lors de la crise sanitaire soit prise en considération ». Et de poursuivre, « ce que l’on demande c’est que le gouvernement brise un cercle vicieux. C’est simple, pour avoir un titre de séjour, on leur demande une attestation de travail et pour avoir une attestation de travail la carte de séjour est obligatoire, c’est en quelque sorte le serpent qui se mord la queue ». Ce que l’on veut, nous dit Younes Foudil, c’est « que les autorités prennent une action courageuse et leur donnent provisoirement ce document sésame du moins pour ceux qui en font la demande, pour une année, sans blocage administratif (juste une photocopie passeport comme cela a été le cas dans les premières opérations de régularisations).  Ces actions sont à même d’aider à trouver du travail, à régulariser une situation précaire, à louer bref, à vivoter dignement et pouvoir rebondir ».

C’est pour cela que l’on a appelé cette initiative « Résidence Plus » nous dit encore le coordinateur de « Papiers Pour Tous ». Et de nous développer ce « Plus », « c’est une initiation qui apporte un plus à tous, aux migrants, aux autorités, à la société civile, on est dans le positif, on est dans la construction, on demande vivement que le gouvernement y adhère. Même dans le cadre de la vaccination c’est essentiel, cela permettra à une grande majorité de migrants de s’inscrire pour pouvoir en bénéficier».

A titre de rappel, les migrants pour les autorités et les ONG marocaines se composent de cinq catégoriesLes titulaires d’une carte de séjour toujours valide, ceux qui ont une carte de séjour expirée, et les immigrants sans résidence, dont la demande d’établissement de statut a été rejetée en 2014 et / ou 2017, outre les deux catégories d’immigrants qui n’ont pas de statut de résident, et qui n’ont pas déposé de demande de régularisation de leur statut de résident, et enfin, les immigrants installés dans une zone non urbaine, comme les forêts et les montagnes .

Les signataires du mémorandum estiment que le titre de séjour ou « carte de résidence » devrait être pensé de manière plus globale et selon une approche positive et pas uniquement comme un simple document administratif à présenter lors des contrôles d’identité. Le titre de séjour devrait être considéré plutôt comme un sésame qui faciliterait l’inclusion socioéconomique de la population migrante et qui lui donnerait la possibilité de se préparer et de mieux se positionner en perspective des opportunités de relance économique qui se profilent déjà lors de la période post-Covid. Tout en demeurant confiants que les présentes doléances en faveur de la population migrante en droite ligne avec la vision humaniste du Roi Mohammed VI et en cohérence avec la Stratégie Nationale de l’Immigration et l’Asile seront entièrement prises en considération, les signataires de ce mémorandum, louent à l’avance les mesures courageuses, concrètes et pertinentes qui contribueront à renforcer davantage l’image de marque du Maroc en tant que terre d’accueil, qu’auront à prendre les autorités marocaines.

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12 Mars, 2021

Le Maroc reçoit 500 000 nouvelles d l’OMS ne voit “aucune raison” de ne pas vacciner avec AstraZeneca

L’Organisation mondiale de la santé a tenu, ce 12 mars, à rassurer sur l’efficacité du vaccin anti-Covid d’AstraZeneca, affirmant ne voir “aucune raison” de ne pas l’utiliser, au moment où plusieurs pays européens ont annoncé la suspension du vaccin par mesure de précaution.

Oui, nous devrions continuer à utiliser le vaccin d’AstraZeneca”, “il n’y a pas de raison de ne pas l’utiliser”, a affirmé Margaret Harris, une porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) lors d’un point de presse à Genève.

Le Danemark, l’Islande et la Norvège ont suspendu par précaution l’utilisation du vaccin AstraZeneca à cause de craintes liées à la formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées.

“Le bénéfice apporté par la vaccination est jugé supérieur au risque à ce stade”Olivier Véran, ministre français de la Santé

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a cependant tenu des déclarations rassurantes, soulignant que “les informations disponibles à ce jour indiquent que le nombre de thromboembolies chez les personnes vaccinées n’est pas supérieur à celui observé sur l’ensemble de la population”.

La France a elle aussi jugé qu’il n’y avait pour l’instant “pas lieu de suspendre” les injections de vaccin AstraZeneca. “Le bénéfice apporté par la vaccination est jugé supérieur au risque à ce stade”, a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran.

Selon le comptage de l’EMA, seulement 22 cas de thromboses avaient été signalés à la date de mardi pour plus de trois millions de personnes vaccinées dans sa zone (Union européenne, Norvège et Islande).

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11 Mars 2021

Ce qu’il faut savoir sur les vaccins anti-Covid Spoutnik V et Johnson & Johnson

En voie d’être autorisés au Maroc, les deux vaccins présentent de nombreux avantages. Logistique, efficacité, effets indésirables et utilisation à l’étranger… Ce que l’on sait sur « Spoutnik V » et « Johnson & Johnson ». 

Après avoir été validés par le comité technique de vaccination, les vaccins « Spoutnik V » et « Johnson & Johnson » s’apprêtent à être autorisés au Maroc, par la direction du médicament et de la pharmacie qui en examine actuellement les dossiers

Selon un communiqué publié ce mercredi 10 mars, par le Fonds d’investissement direct russe (RDIF), l’utilisation d’urgence du vaccin russe a été approuvée par les autorités marocaines. Une information qui, à l’heure où nous écrivons ces lignes, n’a pas encore été confirmée par le ministère de la Santé

En tous cas, si les autorités sanitaires donnent leur feu vert pour une utilisation d’urgence de ces deux vaccins, le Maroc pourra assurer des doses supplémentaires de vaccins anti-Covid, afin de mener à bien la campagne de vaccination dont l’objectif est, rappelons-le, de couvrir 80% de la population majeure. 

Les vaccins en cours d’examen par la DMP sont tous les deux “à vecteur viral”, c’est-à-dire fabriqués sur la base d’un adénovirus inoffensif. De plus, ils présentent des avantages similaires sur le plan logistique. 

Si le vaccin russe nécessite deux doses à 21 jours d’intervalle, celui de Johnson & Johnson produit une efficacité contre le coronavirus en une seule dose seulement. Quels sont leur taux d’efficacité ? Où ont-ils été autorisés et/ou utilisés dans le monde ? Qu’en pensent les scientifiques ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur Spoutnik V et Johnson & Johnson, en voie d’être autorisés au Maroc. 

Spoutnik V : Validé par The Lancet

moins de 10$ la dose, et en plus de présenter un sérieux avantage au niveau du stockage, puisqu’il peut être conservé entre 2 et 8° C, tout comme le vaccin de Johnson & Johnson, celui de Sinopharm ainsi que celui d’AstraZeneca, le vaccin russe a été validé par la revue de référence “The Lancet” en février dernier. 

Avec une efficacité confirmée de 91,6%, “Spoutnik V” fait partie des 3 vaccins anti-Covid dont les taux d’efficacité sont les plus élevés jusqu’à présent. 

En effet, dans le cadre de la phase 3 des essais cliniques de ce vaccin, 21.977 adultes ont été répartis, par hasard, en deux groupes (vaccin et placebo). Parmi les personnes ayant reçu deux doses de vaccin après 21 jours d’écart, 16 personnes sur les 14.964 participants du groupe vaccin ont été contaminés par le COVID-19, (soit 0,1%). 

Alors que dans le groupe placebo, 62 sur les 4.902 participants (soit 1,3%) affirment avoir été contaminés par le virus. 

Joint aux résultats de l’étude publiés sur “The Lancet”, un commentaire des professeurs Ian Jones et Polly Roy, indique que le vaccin anti-Covid Spoutnik V semble “sûr et efficace”. 

S’il est considéré comme “sûr”, c’est parce que “la plupart des événements indésirables rapportés étaient de grade 1 (7485 sur 7966 événements au total)”, lit-on sur la revue. 

Quant aux effets indésirables graves, ils ont été observés chez 0,3% des participants du groupe vaccin et chez 0,4% des participants du groupe placebo. Cela dit, “aucun n’a été considéré comme associé à la vaccination, avec confirmation du comité indépendant de suivi des données”, poursuit le même document. 

Quatre décès ont, par ailleurs, été signalés au cours de l’étude. Trois d’entre eux faisaient partie des 16.427 participants dans le groupe vaccin et un seul comptait parmi les 5.435 participants dans le groupe placebo. Là encore, aucun n’a été considéré comme lié au vaccin.

Spoutnik V : “Best-seller” et deuxième mondial des approbations gouvernementales 

Selon les déclarations du ministre russe de la Santé, Mikhail Murashko, lors d’une conversation du 6 mars 2021 avec Tedros Adhanom, DG de l’OMS,  “le vaccin est devenu un best-seller mondial”, puisqu’il n’a “pas d’effets secondaires graves” et qu’il permet de “former une immunité cellulaire contre l’agent pathogène Covid-19”. 

“A ce jour, des millions de citoyens ont déjà reçu le vaccin Spoutnik V”, dans le cadre de la campagne nationale de vaccination qui a débuté en janvier 2021. 

Le pays a vacciné plus de 6,6 millions de personnes (soit 4,57% de sa population) selon les données de “ourworldindata.org”, arrêtées au 8 mars 2021. 

Johnson & Johnson : Une seule dose suffit 

S’il est aussi avantageux que Spoutnik V et d’autres vaccins anti-Covid en matière de conservation (entre 2 et 8°C), le vaccin de Johnson & Johnson a pour particularité de pouvoir être stocké pendant 3 mois et d’immuniser contre le Covid-19 en une seule dose seulement.

Autorisé le 27 février aux Etats-Unis par la FDA (Food and Drug Administration), pour une utilisation chez l’adulte, le vaccin de Johnson & Johnson est selon l’analyse de la FDA, efficace à 72% “dans la prévention de l’infection dans toutes les variantes du Covid-19 et à 86% dans la prévention des cas graves de la maladie”. 

“La FDA a également signalé que ce vaccin protège contre d’autres variants, tels ceux connus au Royaume-Uni et au Brésil”, rapporte BBC news. 

De plus, “l’efficacité de ce vaccin a été testée en Afrique du Sud, où se trouve un variant “beaucoup plus contagieux et dominant”, poursuit la même source. Il en ressort que ce vaccin y est “légèrement moins efficace” (64%). 

A noter que l’efficacité du vaccin contre les formes sévères du Covid-19 reste très élevée, que ce soit aux Etats-Unis (86%) ou en Afrique du Sud (82%).

Quant aux effets indésirables, la FDA indique que “les plus fréquemment rapportés étaient des douleurs au site d’injection, des maux de tête, de la fatigue, des douleurs musculaires et des nausées”. 

“La plupart de ces effets indésirables sont survenus dans les 1 à 2 jours suivant la vaccination et étaient d’intensité légère à modérée”, poursuit la même source.

Récemment autorisé dans 4 pays, des millions de doses déjà commandées

En plus des Etats-Unis et de l’Afrique du Sud, ce vaccin a aussi été autorisé, le 25 février, au Bahreïn (pour une utilisation d’urgence) et au Canada, le vendredi 5 mars (pour une utilisation conditionnelle). Il s’agit des 4 et seuls pays à en avoir approuvé l’utilisation jusqu’à présent, sachant qu’une demande d’autorisation a été soumise à l’agence européenne des médicaments le 1er décembre 2020 et au Royaume-Uni en fin février 2021. 

Bien que cette dernière demande soit récente, le pays a déjà sécurisé 30 millions de doses. Quasiment la même quantité que le Canada, qui en a commandé 38 millions. 

Johnson & Johnson avait également annoncé en décembre 2020, que la signature d’un accord d’achat anticipé avec Gavi (l’alliance du vaccin) était prévue, pour fournir, en 2021, 100 millions de doses du vaccin anti-Covid au programme Covax, avec possibilité de commander 100 millions de doses supplémentaires la même année et d’arriver à 300 millions en 2022 (soit un total de 500 millions de doses).

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10 Mars, 2021

Voici la dernière liste des contre-indications à la vaccination (Ministère de la Santé)

Avec plus de 4 millions de personnes ayant reçu la première dose du vaccin anticovid depuis le début de la campagne nationale de la vaccination, le Maroc compte parmi les 10 premiers pays qui ont réussi le défi de la vaccination contre la Covid-19, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Lancée par SM le Roi Mohammed VI dès la réception des premiers lots de vaccins Sinopharm et AstraZeneca, la campagne de vaccination nationale a pour objectif d’immuniser plus de 30 millions d’habitants (66 millions de doses de vaccins commandées) de manière gratuite, en vue de réduire puis éliminer les cas de contamination et des décès dus à la pandémie du Covid-19.

Et pour que l’opération se déroule dans les meilleures conditions, le ministère de la Santé actualise régulièrement la liste des contre-indications ainsi que les différentes mesures à respecter en fonction des dernières données scientifiques.

Ainsi, les femmes enceintes et allaitantes ne sont toujours pas éligibles à la vaccination ancitovid, tout comme les personnes ayant des antécédents de choc anaphylactique ou œdème de Quincke et celles ayant présenté une réaction allergique suite à la première dose du vaccin, avertit le ministère de la Santé.

Outre les cas précédemment cités, le ministère affirme que toute personne âgée de 17 ans et plus peut se faire vacciner quelque soit la maladie ou le traitement en cours.

La vaccination est aussi recommandée pour les personnes déjà testées positives au COVID-19 à condition qu’elles soient rétablies et qu’un délai de 4 semaines soit respecté après l’apparition des symptômes. Chez les asymptomatiques, le même délai est à respecter à partir du premier échantillon positif (1èrePCR positive).

Pour les patients ayant contracté la COVID-19 après la première dose du vaccin, la deuxième injection doit être différée. Le délai à respecter est de 4 semaines après l’apparition des symptômes à condition que le patient soit rétabli, insiste le ministère. 

La vaccination anticovid est aussi recommandée pour les personnes immunodéprimées et celles portant le VIH et pour les patients sous traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaires. Pour ces derniers, la vaccination doit être suivie d’une pression sur le site d’injection – sans frotter – pendant au moins deux minutes, précise-t-on de même source.

Concernant les personnes sous chimiothérapie ou immunothérapie, les vaccins peuvent être administrés en inter cures et à n’importe quel moment pour les patients sous hormonothérapie ou thérapie ciblée orale, indique le ministère.

Le ministère indique également que la vaccination anticovid et d’autres vaccins doit être séparée selon les modalités suivantes : Au moins 14 jours entre un vaccin inactivé et celui du COVID-19 et au moins 4 semaines entre un vaccin vivant et le vaccin anticovid.

Le ministère précise toutefois que les vaccinations urgentes (anti rabique, anti-menigococcique, sérum – antitétanique) doivent être prioritaires lorsqu’elles sont indiquées quel que soit le statut vaccinal par rapport à la vaccination anticovid.

A noter que les allergies alimentaires et saisonnières ne sont pas une contre-indication à ces deux types de vaccins utilisés à ce jour au Maroc. Une simple maladie sans fièvre n’est aussi pas une raison pour retarder la vaccination, précise le ministère tout en rappelant que les personnes vaccinées doivent continuer à respecter les mesures de prévention. 

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