19 – 26 Janvier, 2021 | Revue de Presse Maroc

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Photo: John S. on Flickr

26 Janvier, 2021

COVID-19 : Démenti officiel de l’Allemagne au sujet de l’inefficacité du vaccin AstraZeneca pour les +65 ans

Le ministère allemand de la Santé a réfuté les spéculations sur l’efficacité du vaccin d’AstraZeneca contre la COVID-19, chez les personnes âgées. Cité par la presse, un communiqué du département a souligné qu’aucune donnée ne suggérait une efficacité de 8% seulement, chez les personnes de plus de 65 ans, contrairement à ce qui a précédemment été relayé par plusieurs médias allemands citant des sources gouvernementales.

Le ministère avance une fausse interprétation d’une étude, où le chiffre de 8% se réfère plutôt au nombre de personnes âgées entre 56 et 69 ans et qui y ont participé. «A première vue, il semble que deux choses aient été confondues dans les rapports : environ 8% des sujets de l’étude d’efficacité d’AstraZeneca avaient entre 56 et 69 ans, seulement 3% à 4% plus de 70 ans. Ceci n’indique pas l’efficacité sur seulement 8% parmi les personnes âgées», a indiqué Share Cast en citant le ministère.

La veille, des sources au sein de la majorité gouvernementale allemande, citées par Bild et Handelsblatt, ont indiqué que le vaccin contre la COVID-19 était peu efficace (inférieur à 10%) pour les personnes de plus de 65 ans, remettant en question le choix des pays l’ayant autorisé pour leur stratégie vaccinale.

Pour sa part, AstraZeneca a déclaré que les données relayées à propos de l’étude étaient «complètement incorrectes». Vendredi, l’Agence européenne des médicaments devra décider si le vaccin développé par le laboratoire britannique est approuvé pour une utilisation d’urgence.

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25 Janvier, 2021

Vaccin : début de la distribution sur les régions

Les autorités marocaines ont entamé, lundi à Casablanca, l’opération de distribution sur les régions du vaccin contre le coronavirus (COVID-19), en prévision du lancement cette semaine d’une vaste opération de vaccination nationale.

Les premiers camions chargés des doses du vaccin ont quitté dans la matinée la Régie autonome des frigorifiques de Casablanca (RAFC), où les vaccins sont stockés dans des conditions de sécurité très renforcées.

Pour rappel, le Maroc a reçu vendredi dernier une première livraison du vaccin britannique AstraZeneca fabriqué en Inde de même qu’il devra réceptionner ce mercredi la première livraison du vaccin SinoPharm en provenance de la Chine. En exécution des hautes instructions royales, le Maroc a acquis une quantité des vaccins suffisante pour 33 millions d’habitants (66 millions de doses de vaccins).

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COVID-19 au Maroc : « Liqahcorona.ma » répond à vos questions sur les vaccins

Quelle est la place de la vaccination contre la lutte contre la COVID-19 ?

Étant une intervention de santé publique par excellence, la vaccination a démontré sa pertinence dans la réduction des décès et de Handicap engendrés par plusieurs maladies infectieuses telle la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, la rougeole… La vaccination contre le virus de la COVID-19 représente une opportunité pour assurer une protection individuelle et collective/communautaire.

Ce vaccin induit une protection spécifique contre le virus SARS-CoV2, responsable de la COVID-19 en permettant au système immunitaire de mémoriser le premier contact avec l’antigène utilisé. Au contact ultérieur avec le virus, la rapidité de la reconnaissance et l’intensité de la réponse immune spécifique permettront d’éviter l’infection. Se faire vacciner est un moyen pour se protéger et également pour protéger son entourage.

Cependant, l’immunité collective ne serait possible que si la majorité des personnes se sont vaccinées (80%).

Comment fonctionnent les vaccins ?

Les vaccins stimulent les réponses immunitaires protectrices du corps humain de sorte que, si une personne est infectée par un agent pathogène, le système immunitaire peut rapidement empêcher l’infection de se propager dans le corps et de provoquer des maladies. De cette manière, les vaccins imitent une infection naturelle mais sans pour autant provoquer la maladie.

Toutes les personnes infectées par le SRAS-CoV-2 ne développent pas de maladie (Covid-19 est la maladie causée par le virus SARS-CoV-2). Ces personnes ont une infection asymptomatique mais peuvent toujours transmettre le virus à d’autres. La plupart des vaccins n’empêchent pas complètement l’infection, mais empêchent l’infection de se propager dans le corps et de provoquer des maladies. De nombreux vaccins peuvent également empêcher la transmission, conduisant potentiellement à la protection collective grâce à laquelle les personnes non vaccinées sont protégées de l’infection par les personnes vaccinées qui les entourent, car elles ont moins de risque d’être exposées au virus.

Comment les vaccins contre le virus de la COVID-19 sont-ils développés ?

Les vaccins sont largement testés au cours de plusieurs phases d’essais différentes.

– Études précliniques utilisant la culture tissulaire, la culture cellulaire ou des études animales. À ce stade, l’innocuité et l’immunogénicité (la capacité du vaccin à produire une réponse immunitaire) sont évaluées. Si les études précliniques réussissent, le vaccin passe ensuite par plusieurs phases différentes d’essais vaccinaux chez l’homme.

– Essais cliniques de phase I sont des essais à petite échelle chez des volontaires adultes en bonne santé (généralement de 20 à 100) pour évaluer si le vaccin est sûr chez l’homme et le type et l’étendue de la réponse immunitaire qu’il induit.

– Essais cliniques de phase II sont plus importants (plusieurs centaines de volontaires sains) et sont généralement menés dans le (s) groupe (s) d’âge cible dans lequel le vaccin est susceptible d’être utilisé. Ils cherchent principalement à évaluer l’efficacité du vaccin contre les infections artificielles et les maladies cliniques. La sécurité des vaccins, les effets secondaires et la réponse immunitaire sont également étudiés.

– Essais cliniques de phase III impliquent que le vaccin soit étudié à grande échelle sur plusieurs centaines ou milliers de sujets, sur plusieurs sites pour évaluer l’efficacité dans des conditions naturelles de maladie et s’assurer qu’il n’y a pas d’effets secondaires indésirables non détectés dans les études de phase II.

Comment savoir si le vaccin contre le virus de la COVID-19 est sûr ?

A l’instar des autres vaccins, les vaccins développés pour lutter contre le virus de la COVID-19 doivent subir des tests approfondis et rigoureux avant leur introduction dans un pays. Une fois utilisés, ils seront surveillés en permanence pour s’assurer qu’ils sont sans danger pour les personnes qui les reçoivent.

Il existe de nombreux mécanismes de protection solides pour assurer l’innocuité des vaccins contre le virus de la COVID-19. Ces essais, auxquels prennent part des personnes en bonne santé ou ayant une pathologie équilibrée, sont spécialement conçus pour repérer tout effet indésirable courant ou d’autres problèmes d’innocuité.

Si un essai clinique montre qu’un vaccin contre le virus de la COVID-19 est sûr et efficace, une série d’examens sur l’efficacité et l’innocuité doit être menée, y compris l’examen et l’approbation réglementaire dans le pays où le vaccin est fabriqué.

Pourquoi le processus de développement et de production des vaccins contre le virus de la COVID-19 ont été rapides ?

Traditionnellement, il faut de nombreuses années pour mettre au point un vaccin, confirmer son innocuité et son efficacité et le produire en quantités suffisantes pour un usage public. Ce délai a été considérablement raccourci pour les vaccins contre le SRAS-CoV-2. Cela a été rendu possible de plusieurs manières :

– Certains essais cliniques ont combiné les phases 1 et 2 pour évaluer la sécurité et les réponses immunitaires.

– En raison du nombre élevé de nouveaux cas de COVID-19, des études multicentriques dans plusieurs pays ont permis de comparer la différence entre ceux qui ont reçu le vaccin et ceux qui ont reçu le placebo.

– Les gouvernements ont fortement investi dans le renforcement de la recherche-développement ainsi que les capacités de production d’un grand nombre de doses avant que les résultats des essais de phase 3 ne soient disponibles. Aucun de ces facteurs qui contribuent au développement accéléré d’un vaccin contre le SRAS-CoV-2 ne laissent déduire que la sécurité, l’intégrité scientifique ou éthique ont été compromises ou que des raccourcis ont été faits.

– Les plateformes de production vaccinales existaient déjà avec d’autres vaccins et sont actuellement utilisées pour ces vaccins.

Pourquoi une stratégie de vaccination contre le virus de la COVID-19 au Maroc ?

A l’instar des autres pays du monde, en dépit des mesures sanitaires établies au Maroc, il a été enregistré des conséquences relatives à la pandémie à COVID-19 touchant les volets sanitaire, économique et social, nécessitant la mise en place de stratégies de lutte additionnelles.

Ainsi, le Maroc, grâce aux Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L’assiste, a été parmi les pays qui ont anticipé la planification pour la mise en place d’une stratégie de vaccination contre le virus de la COVID-19 comme intervention puissante de santé publique et a procédé à la signature d’accord pour l’acquisition des vaccins, le transfert de technologie et la participation à la phase III des essais cliniques pour le développement du vaccin.

Quels sont les résultats des essais cliniques, effectués au Maroc, sur le vaccin contre le virus de la COVID-19 ?

Les recherches biomédicales au Maroc sont scrupuleusement réglementées, conduites conformément aux exigences internationales. Dans le contexte pandémique de la Covid-19, le Maroc a participé activement aux essais multicentriques de la phase III du vaccin contre le virus de la Covid-19 qui constitue le premier essai clinique vaccinal au Maroc depuis l’indépendance. Cet essai clinique multicentrique randomisé et en double aveugle est considéré, sur le plan scientifique d’un niveau de preuve fort.

L’essai clinique est réalisé au niveau de 3 sites avec un total de 600 participants. Le vaccin a été administré avec un schéma vaccinal en deux doses, à J0 et J21. L’objectif étant d’évaluer l’immunogénicité et l’innocuité du vaccin chez une population âgée de 18 et plus. A ce jour, aucun effet indésirable grave n’a été enregistré. Comme pour les autres vaccins, des effets indésirables locaux tels une douleur au site d’injection, une éruption cutanée, des céphalées, une fatigue, ont été notifiées.

Quels sont les vaccins contre le virus la COVID-19 qui seront utilisés au Maroc ?

Dans le cadre de la stratégie de vaccination, et dans une vision proactive, le Maroc a mené une prospection à travers le monde pour identifier quels sont les vaccins dont les données sanitaires sont disponibles et satisfaisantes.
A l’heure actuelle, les deux vaccins utilisés sont :

– Le Vaccin du laboratoire Sinopharm : c’est un vaccin inactivé développé par une méthode appliquée depuis une cinquantaine d’années. Cette méthode est utilisée pour le développement des vaccins contre la grippe, la rage, la poliomyélite et la coqueluche…

– Le Vaccin du laboratoire AstraZeneca : c’est un vaccin à vecteur viral dont le virus est dépourvu de gène de reproduction qui ne présente pas de risque infectieux pour l’organisme mais ayant le pouvoir de déclencher une réponse immunitaire. Le vaccin contre L’Ébola en fait partie.

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24 Janvier, 2021

Vaccin anti-COVID-19 : Voici les étapes

La campagne démarre ce dimanche

La campagne de vaccination démarre ce dimanche sous le signe de la proximité. Bien avant le top départ, le ministère de la santé avait pris des mesures pour assurer le bon déroulement de cette opération qui cible une large tranche de la population. Avec l’arrivée des premières doses du vaccin sur le territoire national, les préparatifs vont bon train. Pour vulgariser cette démarche auprès des citoyens, des capsules de sensibilisation ont été lancées en plusieurs langues, notamment en arabe dialectal, en amazigh et en hassani. Le département de Khalid Ait Taleb a également déployé des services pour bénéficier du vaccin anti-Covid-19. Concrètement, la personne intéressée peut envoyer son numéro de CIN ou le numéro de sa carte de résidence à travers un SMS au numéro vert gratuit 1717.

S’en suivra la réception d’un message pour fixer le rendez-vous et le lieu de vaccination le plus proche. Après administration de la première dose du vaccin, le bénéficiaire devra prendre la deuxième dose à la date qui lui sera indiquée. Dans ce sens, les personnes ayant reçu les deux doses du vaccin anti-Covid pourront télécharger le certificat de vaccination sur la plateforme : www. liqahcorona.ma. Dans le cas où des effets secondaires apparaissent à la suite de la prise du vaccin, le patient devra aviser un médecin via les rubriques dédiées à cet effet sur cette même plateforme électronique. Le ministère de la santé tient à préciser qu’il est nécessaire de continuer à respecter les mesures préventives même après avoir reçu les deux doses du vaccin.

L’objectif étant d’arriver à l’immunité collective. Outre la plateforme liqahcorona.ma, le numéro vert 080000147 est mis à la disposition des citoyens pour toutes informations complémentaires. Notons qu’après avoir reçu vendredi dernier un premier lot du vaccin AstraZeneca, fabriqué en Inde, le Maroc recevra la première cargaison du vaccin chinois Sinopharm le 27 janvier. Dans une première étape, cette campagne ciblera les personnes les plus à risques et les plus exposées à la COVID-19 ainsi que les professionnels de santé âgés de 40 ans et plus, les Forces de l’ordre, les Forces armées royales et le corps enseignant âgé.

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500.000 doses du vaccin chinois Sinopharm attendues au Maroc


Le nombre de doses envoyées mercredi 27 janvier au Maroc par le laboratoire chinois Sinopharm devrait s’élever à 500.000, selon des sources consultées par TelQuel et TelQuel Arabi. Le ministère de la Santé avait annoncé vendredi l’autorisation d’urgence du vaccin chinois après l’avis de la Commission nationale consultative d’autorisation des vaccins anti-COVID-19.

Ces doses devraient donc permettre de vacciner 250.000 personnes, l’administration du vaccin chinois nécessitant deux doses par personne à 21 jours d’écart (contre 28 jours pour le vaccin développé par AstraZeneca).

Le Maroc a déjà reçu 2 millions de doses du vaccin Covishield, développé par le laboratoire britanico-suédois AstraZeneca. Celles-ci ont été envoyées depuis l’Inde où elles sont fabriquées par le géant industriel Serum Institute of India.

Site internet, SMS et numéro vert

La campagne nationale de vaccination devrait débuter au Maroc dès cette semaine. Les premières vaccinations bénéficieront aux professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans, aux autorités publiques, aux Forces armées royales, au corps enseignant de plus de 45 ans et aux personnes âgées de plus de 75 ans.

Les personnes appartenant à ces catégories peuvent d’ores et déjà prendre rendez-vous ou vérifier leur inscription via l’envoi d’un SMS gratuit au numéro 1717, ou sur le site internet dédié à l’enregistrement des demandes de vaccination, entré en service ce dimanche 24 janvier.

Le SMS doit comporter le numéro de la CIN ou de la carte de séjour pour les étrangers, et la réponse au SMS sera la date et le lieu de vaccination. Un numéro vert a également été lancé pour informer le grand public sur cette campagne de vaccination : 0800 000 147. Il sera accessible du lundi au samedi, de 8 h à 18 h.

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23 Janvier, 2021

La colchicine suscite de nouveaux espoirs dans la lutte contre la COVID-19

Baptisée « Colcorona », l’étude a démarré en mars 2020, rapporte Radio Canada. Elle a été dirigée par le Dr Jean-Claude Tardif, directeur du Centre de recherche de l’ICM et professeur de médecine à l’université de Montréal. Les 4.488 participants ont reçu, pendant 30 jours, soit de la colchicine, soit un médicament inactif (un placebo).

Les résultats sont « très encourageants ». Ils démontrent en effet que la colchicine, un médicament initialement utilisé pour traiter la goutte et les péricardites, a diminué de 21% le risque de décès ou d’hospitalisation chez les 4.488 participants atteints du Covid-19 et qui ont participé aux essais.

Chez 4.159 des 4.488 participants, le diagnostic de COVID-19 a été prouvé par un test nasopharyngé. Concernant ces patients, les chiffres révélés par l’étude sont particulièrement prometteurs : la colchicine a entraîné des réductions des hospitalisations de 25%, du besoin de ventilation mécanique de 50%, et des décès de 44%. 

« Ce sont des résultats importants, avec un médicament qui est connu sécuritaire, peu coûteux et qui offre finalement un espoir aux patients avant de se retrouver à l’hôpital », a déclaré le Dr Jean-Claude Tardif. « Nous sommes heureux de proposer le premier médicament oral au monde dont l’utilisation pourrait avoir un impact significatif sur la santé publique et potentiellement prévenir les complications du COVID-19 pour des millions de patients », a-t-il également affirmé dans le communiqué officiel relatif à l’étude.

La même source précise que cette étude visait à « prévenir la tempête d’inflammation qui survient chez certains patients infectés par le COVID-19 et qui les conduit à être hospitalisés, parfois intubés et, parfois encore, les mène à la mort ». En fait, il était question de trouver un médicament qui puisse réduire les symptômes avant l’hospitalisation, afin de désengorger les unités de soins de santé dédiées à la prise en charge des patients Covid, dont beaucoup dans le monde sont complètement saturées.

D’autres études ont également soulevé la pertinence de la colchicine, dont l’une a été publiée en juin 2020 dans la revue Reumatología Clínica, le journal officiel de deux sociétés nationales de rhumatologie, la Sociedad española de reumatología (SER) et le Colegio mexicano de reumatología (CMR) – mais elle relate l’expérience de cinq patients seulement. Une autre étude a par ailleurs été publiée en août 2020 dans la National Library of Medicine (NLM), une bibliothèque rattachée aux Instituts américains de la santé.

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22 Janvier, 2021

Migration : Le Conseil de Transparence espagnol rejette une demande sur les aides accordées au Maroc

En Espagne, «le Conseil de Transparence et de bonne gouvernance» a rejeté une demande d’une ONG sollicitant l’accès à des informations sur les aides consenties au Maroc dans le cadre de la lutte contre l’immigration irrégulière. L’organisme, public et indépendant, créé en 2014, vient ainsi de donner raison aux arguments présentés par le ministère de l’Intérieur pour refuser la requête présentée par l’association Acces Info Europe, rapporte la publication en ligne ECD.

En juin dernier, la partie requérante a souhaité connaitre les détails des interventions financières accordées au ministère marocain de l’Intérieur, notamment le déploiement des effective des forces de sécurité du Maroc et de l’Espagne engagés dans les opérations contre les réseaux d’immigration illégale.

Dans sa réponse du 29 juillet, le département du ministre Fernando Grande Marlaska a considéré qu’«il s’agit d’informations relatives à la coopération policière internationale, dont la diffusion compromettrait l’efficacité de la politique de sécurité des deux pays, notamment dans un domaine comme la lutte contre le trafic et la traite des personnes et l’immigration irrégulière». 

La décision du Conseil de la transparence et de bonne gouvernance intervient deux semaines après le verdict du tribunal suprême, qui a rejeté le recours présenté par deux ONG contre l’aide de 30 millions euros pour freiner les arrivées massives de migrants sur les côtés espagnoles, octroyée par le gouvernement espagnol au Maroc. La cour a estimé que les associations «Acces Info Europe» et «Andalucía Acoge (Andalousie accueil)», auteures du recours, n’ont aucune légitimité pour demander l’annulation de la décision prise par l’exécutif de Pedro Sanchez en juillet 2019.

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21 Janvier, 2021

COVID-19: L’Inde autorise la livraison du vaccin AstraZeneca au Maroc

Le gouvernement indien a autorisé les exportations commerciales de vaccins anti-COVID-19, d’AstraZeneca à destination du Maroc, a déclaré le ministre indien des Affaires étrangères à l’agence Reuters. 

Le gouvernement indien avait retardé l’exportation des doses jusqu’à ce qu’il lance son propre programme national de vaccination le week-end dernier. Plus tôt cette semaine, il a envoyé des fournitures gratuites aux pays voisins, notamment le Bhoutan, les Maldives, le Bangladesh et le Népal.

Le secrétaire aux Affaires étrangères, Harsh Vardhan Shringla, a déclaré que les approvisionnements commerciaux du vaccin commenceraient à partir de vendredi, conformément à l’engagement du Premier ministre Narendra Modi selon lequel les capacités de production de l’Inde seraient utilisées pour toute l’humanité pour lutter contre la pandémie.

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Variant sud-africain du COVID-19 : les précisions de Tayeb Hamdi

En plus des variants britannique et brésilien, l’apparition d’une nouvelle souche du coronavirus en Afrique du Sud a soulevé les plus vives inquiétudes de par le monde et notamment chez les Marocains, d’autant plus que quelques études pas encore officielles avancent l’hypothèse de l’inefficacité des vaccins développés jusqu’à présent vis-à-vis de ce nouveau variant. En effet, les données préliminaires d’une étude menée par des groupes de scientifiques sudafricains et mise en ligne mercredi, avancent l’hypothèse que le nouveau virus muté « est largement résistant aux anticorps neutralisants provoqués en réponse à une infection par des souches en circulation précédemment ». Il s’agit d’une mutation au niveau du protéine spike, qui se trouve à la surface du virus ce qui lui permet de franchir aisément les cellules avec une capacité de résister à la reconnaissance des anticorps, et échappe ainsi à la réponse immunitaire. Bref, les anticorps générés par l’immunisation vaccinale pourraient être neutralisés. 

Faute de confirmation scientifique, peut-on redouter que les vaccins commandés par le Maroc, à savoir Astrazeneca et Sinopharm, ne servent à rien face à ce nouveau variant ? Pas question pour Tayeb Hamdi, Médecin et spécialiste en Politiques et systèmes de Santé, qui considère qu’il n’existe pas de preuves suffisantes pour corroborer les résultats de cette étude. « Jusqu’à présent, les vaccins tels que conçus actuellement restent efficaces contre les différentes formes de mutation du COVID-19 », nous a-t-il expliqué, précisant que le degré d’exactitude de ces études reste encore à vérifier et valider par la communauté scientifique. 

Toutefois, même au cas où le nouveau variant sud-africain ait une supposée résistance envers les vaccins et la réponse immunitaire qu’ils génèrent, il ne saurait les neutraliser complètement, selon M. Hamdi. « Quoi qu’il en soit, les vaccins resteront toujours efficaces contre des nouvelles souches bien que le degré de l’efficacité soit réduit », a-t-il expliqué, ajoutant que dans ce cas, il suffit d’adapter les vaccins à cette nouvelle mutation dont le processus ne prend que quelques semaines. Cette hypothèse reste pour le moment écartée. 

Tayeb Hamdi estime que le variant brésilien découvert au Japon, qui est en cours d’investigation, est plus inquiétant, il porte plus de mutations dans la protéine spike que la souche britannique et sud-africaine. 

Rappelons que la nouvelle souche britannique qui sévit en Europe actuellement a fait son entrée au Maroc. Un premier cas a été signalé dans le port de Tanger. Il s’agit d’un ressortissant marocain en provenance d’Irlande sur un navire partant du port de Marseille dans le Sud de la France. Quoique transmissible plus rapidement, le variant britannique demeure peu résistant face aux vaccins anti-COVID-19. 

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19 Janvier, 2021

Maroc COVID-19 : Premier cas du nouveau variant britannique détecté à Tanger

Un premier cas de contamination par le variant du COVID-19 apparu au Royaume-Uni a été détecté au Port Tanger-Med chez un Marocain arrivé d’Irlande à bord d’un bateau en provenance de Marseille, a annoncé lundi le ministère de la Santé.

Asymptomatique, l’intéressé a été placé en isolement à Casablanca, a précisé le ministère dans un communiqué, soulignant que le patient et les personnes contacts sont traités conformément au protocole sanitaire en vigueur dans le Royaume.

Dans le cadre de la mise à jour du protocole national relatif au COVID-19, notamment dans son aspect lié au suivi des contacts, une batterie de mesures a été adoptée pour le dépistage précoce des cas de variants de Coronavirus, ajoute-t-on de même source.

Il s’agit aussi de mettre à jour les mesures de prise en charge des cas de maladie, compte tenu de la situation épidémiologique aux niveaux national et mondial.

Le ministère de la Santé assure qu’il va continuer à informer l’opinion publique nationale de tous les développements à ce sujet, appelant les citoyens à se conformer aux règles de prévention sanitaire, dans un esprit de patriotisme et de responsabilité.

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