12 – 18 Janvier, 2021 | Revue de Presse Maroc

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Photo: John S. on Flickr

18 Janvier, 2021

Le Maroc annonce un premier cas de nouvelle souche du COVID-19

Le ministère de la Santé, et dans le cadre de la mise en œuvre du programme de veille pour la lutte contre la COVID-19, annonce la détection du premier cas de la nouvelle souche du virus au niveau de Tanger-Med chez un citoyen marocain en provenance d’Irlande à bord d’un bateau venu du port de Marseille.
Le ministère indique dans un communiqué, que la personne en question ne présente aucun symptôme et est actuellement en isolement à Casablanca. Il a été pris en charge selon le protocole en vigueur, ainsi que toutes les personnes contacts.  
Le ministère indique également que, dans le cadre de la mise à jour régulière du protocole de prise en charge de la COVID-19, de nombreuses mesures ont été mises en place pour permettre la détection des éventuelles nouvelles souches du virus. Leur prise en charge répond également à un protocole renouvelé sans cesse en adéquation avec la situation épidémiologique au Maroc et dans le monde.  
« Le ministère continuera, comme à l’accoutumée, de communiquer les dernières informations concernant la pandémie », indique un communiqué du ministère qui appelle les citoyens à renforcer les mesures de prévention et à s’engager en toute responsabilité dans la lutte contre la propagation du virus.

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Variant du COVID-19 au Royaume-Uni: un premier cas détecté au Maroc, avions et passagers de quatre autres pays bannis

Les autorités compétentes ont pris la décision d’interdire, à titre préventif, l’accès au territoire national, à partir du 19 janvier et jusqu’à nouvel ordre, des avions et des passagers en provenance d’Australie, du Brésil, d’Irlande et de Nouvelle-Zélande.
Un communiqué du ministère de la Santé diffusé ce 18 janvier au soir affirme de la détection au Maroc du premier cas de contamination par le variant du virus de la COVID-19 apparu au Royaume-Uni. D’après la même source, la personne contaminée est un Marocain en provenance d’Irlande arrivé au port de Tanger Med via Marseille.
Le cas s’est révélé asymptomatique, précise-t-on, ajoutant que la personne en question a été rapidement placée en isolement à Casablanca. Les personnes en contact avec le cas ont été pris en charge, conformément au protocole sanitaire.
Les autorités compétentes ont pris la décision d’interdire, à titre préventif, l’accès au territoire national, à partir du 19 janvier 2021 et jusqu’à nouvel ordre, des avions et des passagers en provenance d’Australie, du Brésil, d’Irlande et de Nouvelle-Zélande, et ce à la suite de la découverte d’un cas suspect atteint du virus mutant du Coronavirus, indique lundi le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Ces pays viennent s’ajouter à l’Afrique du Sud, au Danemark et au Royaume-Uni, déjà concernés par cette même mesure, relève le ministère dans un communiqué.

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Les appels s’accentuent pour un accès universel aux vaccins

Alors que la pandémie du nouveau coronavirus poursuit son avancée faisant plus de deux millions de morts dans le monde, plusieurs organisations internationales et experts se mobilisent pour une coopération et une solidarité internationales face au COVID-19, en multipliant les appels en faveur d’un accès équitable aux vaccins contre le virus.

Lundi, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la réduction des risques de catastrophe, Mami Mizutori, a appelé à un soutien accru aux pays en développement dans le contexte de la pandémie de COVID-19, affirmant que “l’immunité n’est pas le privilège de quelques-uns mais un droit pour tous».
«La perte de vies humaines due à cette pandémie équivaut à huit tsunamis dans l’océan Indien, mais le soutien aux pays les plus exposés n’est malheureusement pas aussi rapide que la manière généreuse que nous avons vue après le tsunami dans l’océan Indien qui a tué quelque 228.000 personnes de nombreuses nationalités différentes”, a-t-elle souligné.
«L’argent collecté en réponse au tsunami dans l’océan Indien s’est élevé à 6,25 milliards de dollars américains pour aider 14 pays touchés. Aujourd’hui, nous sommes mis au défi de collecter les 4 milliards de dollars que l’OMS demande pour l’initiative COVAX afin de sécuriser les vaccins pour les pays à revenu faible et intermédiaire”, a poursuivi Mme Mizutori.
Et de souligner : «C’est une situation troublante que 95% des vaccins qui ont été administrés jusqu’à présent ont été injectés dans seulement dix pays (…) Les pays à revenu faible ou intermédiaire avec de grandes populations exposées sont négligés”.

Elle a exhorté la communauté internationale à financer l’initiative COVAX sans tarder afin que “l’immunité ne soit pas le privilège de quelques-uns mais le droit de tous”.
De son coté, le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti que le monde ferait face à un “échec moral catastrophique” si les pays riches accaparaient les vaccins contre le COVID-19 au détriment des pays pauvres.
“Je dois être franc. Le monde est au bord d’un échec moral catastrophique, et le prix de cet échec sera payé par les vies et les moyens de subsistance dans les pays les plus pauvres du monde”, a affirmé le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé.
Dans un discours à l’ouverture d’une réunion du conseil exécutif de l’organisation onusienne à Genève, il a fustigé l’attitude “égoïste” des pays riches et vivement critiqué les fabricants de vaccins qui recherchent l’approbation réglementaire dans les États riches plutôt que de soumettre leurs données à l’OMS pour obtenir un feu vert à l’échelle mondiale pour l’utilisation du vaccin.

Estimant que la promesse d’un accès équitable à travers le monde aux vaccins contre le coronavirus était maintenant compromise, le chef de l’OMS a souligné que 39 millions de doses du vaccin contre le coronavirus avaient déjà été administrées dans au moins 49 pays riches.
Dans le même temps, “seulement 25 doses ont été administrées dans un des pays au revenu le plus bas. Pas 25 millions, pas 25.000, juste 25”, a-t-il déploré.
M. Tedros a estimé que même si certains pays se voulaient rassurants sur un accès équitable aux vaccins, ils donnaient la priorité à leurs propres accords avec les fabricants, faisant grimper les prix et essayant de contourner les files d’attente.

Il a indiqué que 44 accords avaient été conclus en 2020 entre ces pays et les fabricants, et au moins 12 signés depuis le début de l’année.
“La situation est aggravée par le fait que la plupart des fabricants ont donné la priorité à l’approbation réglementaire dans les pays riches où les bénéfices sont les plus élevés, plutôt que de soumettre des dossiers complets à l’OMS”, a-t-il déploré.
“Non seulement cette approche égoïste met en danger les plus pauvres et les plus vulnérables dans le monde, mais elle est également vouée à l’échec”, a-t-il prévenu.
“En fin de compte, ces actions ne feront que prolonger la pandémie et nos souffrances, ainsi que les restrictions nécessaires pour la contenir, et les souffrances humaines et économiques”, a encore dit M.Tedros.

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17 Janvier, 2021 

Pourquoi le Maroc n’a pas reçu comme prévu la livraison du vaccin AstraZeneca ?

L’avion qui devait ramener, ce samedi 16 janvier, la première livraison du vaccin AstraZeneca au Maroc, n’a finalement pas quitté l’Inde, engendrant un énième report du démarrage de la campagne nationale de vaccination.

Ces reports à répétition commencent à peser, et les questions se font de plus en plus nombreuses et les critiques plus acerbes.

Les Marocains ne comprennent pas comment des pays qui avaient accusé beaucoup de retard par rapport au Royaume dans l’annonce aussi bien de l’acquisition des vaccin que du lancement de la vaccination, ont d’ores et déjà reçu leurs lots et lancé leurs opérations.

Tout cela en l’absence d’une information officielle qui explique le pourquoi du comment de cette histoire à rallonges et coupe la route devant les tonnes d’informations et de spéculations qui inondent les réseaux sociaux et ébranlent les plus solides et logiques des esprits.

Faute donc d’information officielle, émanant comme il se devrait du ministère de tutelle, soit le département de Khalid Ait Taleb, Hespress a obtenu des informations, qui mettent un peu en lumière tous ces rebondissements qui se font, somme toute, lassants.

Ainsi, selon nos sources, aux termes d’un accord entre le Royaume et le Britannique AstraZeneca, un avion transportant la première livraison du vaccin n’a finalement pas pris l’air ce samedi, le fournisseur ayant reporté à la dernière minute, ladite livraison, comme l’avait fait avant lui le Chinois Sinopharm.

Ces reports, ou même annulations parfois, de dernière minute, sont devenues monnaie courant en ce qui concerne tout médicament, vaccin ou même équipement médical ayant trait au COVID-19, assure notre source, qui souligne que « ces opérations précisément ne sont plus soumises aux mêmes paramètres qui encadraient et régissaient le commerce d’avant pandémie ».

La raison, toujours selon la source d’Hespress, est que l’Inde lance une opération de vaccination d’envergure, qui devrait concerner 300 millions de personnes à vacciner avant fin juillet, et a donc besoin de millions de doses pour assurer sa campagne.

L’opération lancée en Inde devrait également retarder les livraisons à destination d’Europe, soit l’une des zones les plus touchées au monde par le virus.

Ces retards interviennent alors que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a appelé à « démarrer au plus tôt, dans les 100 jours qui viennent, les campagnes de vaccination de par le monde, en vue de stopper la progression de la pandémie qui a déjà fait quelque 2 millions de décès ». 

«Je veux voir la vaccination débuter dans tous les pays dans les 100 prochains jours pour que les personnels de santé et ceux qui présentent des risques importants soient protégés en premier lieu», a dit à ce propos le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une conférence de presse à Genève, alors que les campagnes ont pour l’instant débuté quasi exclusivement dans les pays riches.

Dans ce contexte, les sources d’Hespress prévoient une arrivée du premier lot d’1 million de doses « dans les jours à venir », pour pouvoir enfin lancer l’opération de vaccination, pour laquelle Khalid Ait Taleb assure que ses services sont fin prêts. Croisons les doigts !

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15 Janvier, 2021

L’immunité collective contre la COVID-19 pourrait être atteinte début mai

immunité collective contre la COVID-19 pourrait être atteinte début mai, sur la base d’un calendrier vaccinal de 12 semaines, a estimé le ministre de la Santé Khalid Aït Taleb. Dans un entretien accordé à BAB, le magazine mensuel de la MAP, le ministre de la santé a indiqué que sur la base d’un calendrier vaccinal de 12 semaines, « on pourrait éventuellement être en immunité collective début mai », expliquant qu’au vu des indicateurs scientifiques et épidémiologiques reconnus par l’OMS, il faudrait toucher plus de 60% de la population pour atteindre l’immunité collective. Le Royaume a fait le choix de cibler 80% de la population afin de sortir rapidement de cette pandémie l’ayant impacté socialement et économiquement, a souligné le ministre, précisant, cependant, que la réalisation de l’immunité collective prendra du temps. 

A cet égard, il explique que la campagne se déroulera en période de pandémie et donc dans le strict respect des mesures barrières, ajoutant qu’il faudra attendre un délai de plus de 14 jours après avoir reçu la deuxième dose pour que chaque individu puisse atteindre un certain niveau d’immunité. Seul le temps révélera la durée sur laquelle le vaccin restera efficace contre la COVID-19 ou si à l’avenir, le virus deviendra saisonnier à l’instar du H1N1 qui est rentré dans le programme de vaccination antigrippale, relève le responsable gouvernemental. S’agissant de la date de lancement de la campagne de vaccination, M. Aït Taleb a affirmé qu’elle sera officiellement annoncée après la réception du vaccin. 

A ce jour, il n’y a pas de date précise, mais les préparatifs sont là et le dispositif est mis en place, a-t-il affirmé, notant que le Maroc est prêt à entamer cette campagne de vaccination. Il s’agit d’une opération de grande envergure qui touchera tout le territoire national et qui nécessitera des moyens logistiques et humains très importants et une organisation sansfaille, fait-il observer. Sur un autre volet, M. Aït Taleb reconnaît « une petite souffrance » dans la gestion des maladies non COVID-19 en général, expliquant « qu’il y avait une urgence sanitaire mondiale et que sa gestion était prioritaire ». Cependant, le système de santé a réussi à dégager et identifier les structures dédiées à la COVID-19 qui fonctionnaient indépendamment des structures non-Covid, pour que les patients puissent continuer à avoir accès aux soins. Abordant la généralisation de l’AMO, le ministre a souligné que la couverture médicale doit s’inscrire, aujourd’hui, dans une approche de solidarité entre les différentes catégories de la population, poursuivant que le processus de généralisation doit commencer à se déployer dès l’année 2021. Le responsable gouvernemental n’a pas manqué de mettre en exergue la nécessité d’assurer la pérennité de ce dispositif de généralisation, notant que pour y parvenir, il est nécessaire « d’en finir avec le corporatisme et assurer une gestion de manière transversale et verticale afin de garantir la viabilité du système ». 

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COVID-19 : Le Maroc a bien commandé le vaccin AstraZeneca d’Inde mais la date de livraison reste floue

Le laboratoire indien Serum Institute of India, basé à Pune et travaillant sous licence du Britannique AstraZeneca, a été approché par plusieurs pays qui cherchent encore à s’approvisionner en vaccins contre le nouveau coronavirus. Le Maroc figure parmi ses clients potentiels, à l’image de l’Afrique du Sud et de l’Arabie saoudite, ou encore du Bangladesh et du Brésil. Aucune date n’est cependant définie à cet effet, puisque le classement du vaccin par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’est pas encore acté.

Ce dernier devrait prendre effet «dans la semaine ou deux à venir» dans le cadre du programme COVAX de l’OMS, a déclaré Adar Poonawalla, PDG du Serum Institute of India, à Reuters. Selon lui, l’institut vendra chaque dose à 3 dollars pour les pays à faible revenu et à un prix «légèrement plus élevé» pour les autres.

Le 31 décembre 2020, l’institution onusienne a répertorié les vaccins anti-covid développés par Pfizer et par BioNTech comme sûrs, afin de permettre leur utilisation urgente. L’objectif a été principalement d’accélérer la vaccination dans les pays en développement, qui ont lancé leurs campagnes quelques jours plus tôt, mais qui accusent un retard considérable.

En tout, 189 pays ont rejoint le programme onusien COVAX, qui veut veiller à une distribution équitable du vaccin à travers le monde.

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Tests de dépistage au Maroc: pourquoi leur nombre a diminué

e ministère de la Santé a révélé le nombre de tests de dépistage du COVID-19, effectués au quotidien, et concernant des personnes susceptibles d’avoir contracté le virus.
Selon le portail électronique du Département de Khalid Ait Taleb, chargé de la détection et de la notification des cas infectés, le nombre de tests effectués mercredi dernier est de 18017, alors que le ministère de la Santé en a effectué 10354, mardi dernier.

De ces chiffres, l’on déduit que le nombre de tests effectués quotidiennement a diminué et ce, en passant de 25000 par jour à 18000 seulement. Pour rappel, un responsable du ministère de tutelle a précédemment précisé à Le Site info que la diminution du nombre de tests de dépistage est inhérent à celui de la diminution du nombre de cas confirmés et de leur entourage.
La même source a affirmé que le nombre de tests de dépistage sera revu à la hausse, grâce à la technique des tests sérologiques rapides que le Maroc a récemment instaurée.

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COVID-19 : le Maroc veut généraliser les tests rapides

En attendant le lancement de la campagne de vaccination, le Maroc a décidé de passer à la vitesse supérieure en généralisant les tests de dépistage rapide au sein des hôpitaux.

Cette mesure du gouvernement est moins coûteuse et permet de gagner du temps, rapporte Al Ahdath Al Maghribia. Car, elle permet de connaître le statut sérologique du patient en une dizaine de minutes. L’autre avantage de cette décision est le désengorgement des laboratoires d’analyse qui réalisaient jusque-là les tests PCR.
Des spécialistes précisent que ce test de dépistage, basé sur la détection de l’antigène permettra d’aller plus vite et de gagner du temps afin de mieux prendre en charge les personnes contaminées. En tout, 49 centres dans 75 provinces des douze régions du pays ont été équipés de ces dispositifs de tests de dépistage rapide. L’objectif est de contrer la propagation du virus chez les personnes contacts. Ce faisant, ces patients ne pourront plus attendre 48 h avant de connaître les résultats de leurs tests.
Ces tests antigéniques facilitent l’orientation et la prise en charge des patients testés positifs au COVID-19. Ils pourraient également impacter le recul des contaminations dans le pays. Ils sont disponibles gratuitement dans les hôpitaux publics, les centres hospitaliers universitaires (CHU) et les centres de santé de proximité dans toutes les régions du pays.

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14 Janvier, 2021

Absence des étudiants sub-sahariens à cause de la COVID-19

La pandémie de COVID-19 a considérablement réduit les inscriptions des étudiants subsahariens dans les établissements d’enseignement supérieur du Maroc. Un important manque à gagner pour les écoles et universités privées dont le tiers des effectifs provient de ces pays.

Mauvaise passe pour les écoles et universités privées du Maroc. L’année dernière, à pareille époque, beaucoup d’entre elles s’affairaient aux préparatifs de la nouvelle rentrée académique et renflouaient leur trésorerie. En 2021, tout semble presque néant. La crise sanitaire est passée par là. La vague d’étudiants originaires d’Afrique subsaharienne, qui constituaient une importante rentrée de devises, ont suspendu leurs inscriptions à cause des mesures restrictives imposées par le gouvernement marocain.
Répit pour la mobilité estudiantine: Un coup d’oeil sur les statistiques permet d’avoir une visibilité sur l’impact de l’absence de ces apprenants dans les campus. Leur nombre a plus que doublé en passant de 3.289 en 2010 à 7.941 en 2019, soit 40% du total des effectifs des étudiants étrangers au Maroc. Certains établissements disposaient de centres de recrutement, notamment au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en République- Démocratique du Congo (RDC) pour séduire davantage leurs futurs pensionnaires.Sachant que les frais d’inscription dans ces établissements varient entre 1.000 et 5.000 dirhams selon la notoriété et ceux liées à la scolarité peuvent osciller entre 30.000 et 70.000 dirhams par an, le calcul est vite fait.
Pour limiter les pertes, plusieurs instituts ont lancé des programmes d’enseignement à distance dédiés à cette catégorie. «Au-delà des constats, cette crise constitue une véritable opportunité pour repenser les modèles pédagogiques dans l’enseignement supérieur, et d’imaginer les modèles de demain», souligne Mourad el Mahjoubi, directeur général d’Emlyon business school Africa.
En dehors de ces sphères privées, l’écrasante majorité des étudiants subsahariens se dirigeaient vers les établissements publics, grâce aux centaines de bourses offertes chaque année par l’Agence marocaine de Coopération internationale (AMCI), en vertu des conventions bilatérales signées avec leurs pays respectifs. L’AMCI avait d’ailleurs annoncé en juillet 2017 une augmentation du nombre de boursiers afin «d’accompagner les dynamiques lancées par le roi Mohammed VI en Afrique».
Plus de 16.000, soit plus 85% des étudiants étrangers, étaient inscrits dans les universités et écoles publiques marocaines en 2020, contre 4.477 en 2004, selon l’AMCI. Une hausse exponentielle qui a permis au Maroc d’être la deuxième destination d’étudiants étrangers sur le continent après l’Afrique du Sud.
Comme pour leurs homologues du privé, ces établissements seront sevrés d’étudiants. «Cette année, seules quelques bourses ont été octroyées aux étudiants subsahariens pour suivre des cours à distance dans certains établissements publics », nous confie Lamine Ndiaye, ancien secrétaire national exécutif de la Confédération des étudiants et stagiaires africains étrangers au Maroc (CESAM).

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13 Janvier, 2021

Réouverture des restaurants à Casablanca ce mercredi 13 janvier et à Agadir dès jeudi 14 janvier

A Casablanca, les restaurants vont pouvoir ouvrir leur portes dès ce mercredi 13 janvier, a appris 2M.ma auprès d’une source autorisée. 

Fermés depuis trois semaines suite aux mesures de précaution dictées par le gouvernement le 21 décembre dernier, et qui avaient pris effet le 23 du même mois, les restaurants de la capitale économique pourront reprendre le service des clients sur place, rajoute la même source. Toutefois, ils devront respecter l’horaire de fermeture fixé à 20 heures.

Cette reprise d’activité est prévue également à Agadir dès jeudi 14 janvier, selon la même source. 

Pour rappel, le communiqué du gouvernement en date du mardi 12 janvier, portant prolongation de ces mesures de précaution, ne cite pas la fermeture totale des restaurants dans son rappel de ces mesures, mais uniquement la fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à 20h00, aux côtés du maintien du couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels; et de l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés.

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12 Janvier, 2021

Le gouvernement décide de prolonger d’une semaine, à compter du 13 janvier à 21h, les mesures de précaution adoptées le 23 décembre dernier

Le gouvernement a décidé de prolonger d’une semaine, à compter du 13 janvier à 21h, les mesures de précaution adoptées le 23 décembre dernier pour lutter contre le coronavirus.

Dans un communiqué, le gouvernement précise que cette décision intervient suite à l’évolution de la situation épidémiologique au niveau mondial et l’apparition de nouvelles variantes du virus dans des pays voisins et sur la base des recommandations de la commission scientifique et technique concernant la nécessité de renforcer les procédures de l’état d’urgence sanitaire et de maintenir les mesures et procédures nécessaires pour lutter contre le coronavirus (COVID-19).

Le gouvernement rappelle que ces mesures de précaution concernent:

1- La fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à 20h00;

2- Couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels;

3- L’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés.

Toutes les mesures de précaution annoncées précédemment seront maintenues, conclut le communiqué.

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