29 Décembre, 2020 – 04 Janvier, 2021 | Revue de Presse Algérie

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Photo: John S. on Flickr

04 Janvier, 2021

Vaccin russe anti-Covid : « C’est un bon choix »

L’ Algérie a finalement opté pour le vaccin russe anti-COVID-19 pour entamer sa campagne de vaccination ce mois de janvier. L’annonce du choix de Spoutnik V a été faite mercredi 30 décembre par le gouvernement, au lendemain du retour en Algérie du président Abdelmadjid Tebboune, après deux mois passés en Allemagne pour des soins.

Le 20 décembre, le chef de l’Etat avait demandé au gouvernement d’accélérer le processus de sélection du vaccin contre la COVID-19 pour lancer la campagne de vaccination en janvier, alors que l’Exécutif ne semblait pas particulièrement pressé d’acquérir le vaccin.

Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas justifié son choix et n’a rien dit sur ce vaccin qui suscite la controverse en Occident, mais des spécialistes se sont exprimés.

Pour le professeur, Noureddine Zitouni, expert en maladies respiratoires, l’Algérie a fait le « bon choix » en optant pour le vaccin contre la maladie à coronavirus  COVID-19 baptisé Spoutnik V.

« C’est un bon choix »

« C’est un bon choix puisque c’est un vaccin qui se conserve de la même façon que les autres vaccins que l’Algérie a l’habitude d’utiliser », affirme le Pr Zidouni dans un entretien accordé à TSA, ce lundi 4 janvier.

L’expert en maladies respiratoires considère en outre que le vaccin Spoutnik V pourra ainsi « rejoindre les processus habituels de conservation, de stockage, de distribution et de réalisation de l’acte vaccinal ».

Le Pr Zidouni appelle cependant à la prudence malgré l’éventualité d’un début de déploiement du vaccin en Algérie, en recommandant le maintien des efforts et mesures barrières contribuant à endiguer l’épidémie.

« On criera victoire lorsque l’épidémie sera derrière nous. Nous sommes à la croisée des chemins et le pire n’est pas passé », met en garde l’expert. « C’est une épidémie avec laquelle on va vivre encore quelques mois et donc il faut continuer la vigilance », prévient dans ce cadre le Pr Zidouni.

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Réunion du Haut Conseil de sécurité : les instructions de Tebboune

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé, ce lundi 4 janvier 2021, une réunion du Haut Conseil de Sécurité consacrée à l’évaluation de la situation générale du pays, en particulier la situation politique et économique, et les développements récents dans la région et au niveau international, rapporte un communiqué de la Présidence de la République.

Après avoir entendu les membres du Haut Conseil de sécurité sur les questions inscrites à l’ordre du jour, le  président a donné instructions  pour que toutes les mesures nécessaires soient prises, afin de soutenir une forte croissance économique, surtout après la récession de l’économie nationale induite par l’épidémie du COVID-19 et l’effondrement des prix du pétrole.

Il a également ordonné la mise en place un dispositif pour encourager et motiver les producteurs, avec la participation des secteurs privé et public.

Par ailleurs, le président de la République a salué les efforts déployés pour maintenir la stabilité générale dans un environnement régional tendu et complexe.

En conclusion, le président Tebboune insisté sur la nécessité de maintenir la vigilance et la prudence à tous les niveaux, pour permettre à l’Algérie d’entrer dans les prochaines étapes importantes, d’une manière qui s’adapte aux défis de 2021, avec les évolutions sans précédent que la région a connues ces derniers temps.

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Algérie : sept corps de migrants retrouvés sur une plage, 19 autres morts dans le Sahara

Un naufrage et un accident de la route ont fait au moins 26 morts ces derniers jours parmi les migrants subsahariens qui tentent de rejoindre l’Europe via l’Algérie.

La fin de semaine a été particulièrement meurtrière pour les migrants en Algérie : sept corps de naufragés ont été découverts samedi 2 janvier sur les côtes de Mostaganem dans le nord-ouest du pays. Deux jours plus tôt, jeudi 31 janvier, 19 migrants subsahariens ont également péri, cette fois-ci dans un accident de la route, près de Tamanrasset dans le Sahara. 

Dans un communiqué, la Protection civile a laissé entendre que le naufrage était probablement survenu beaucoup plus tôt compte tenu de l’état des dépouilles : « Les corps décomposés de quatre femmes et trois hommes, rejetés par les vagues, ont été retrouvés sur la plage », peut-on lire. Des acteurs associatifs évoquent la présence d’enfants parmi les victimes.

Les circonstances exactes du naufrage n’ont pas été précisées ni les nationalités des victimes, mais il semblerait qu’elles tentaient de rejoindre l’Europe par la mer dans de mauvaises conditions météorologiques. Selon l’AFP, des vents violents allant jusqu’à 70km/h ont notamment soufflé sur les côtes algériennes ces derniers jours.

Reprise « de plus belle » des traversées

Ces dernières années, outre les Africains subsahariens, de plus en plus de Maghrébins se risquent à la traversée de la Méditerranée centrale et occidentale. Selon l’agence européenne de contrôle des frontières Frontex, entre janvier et novembre 2020, plus de 34 000 personnes ont tenté la traversée de la Méditerranée centrale dont plus de 12 448 Tunisiens, 4 380 Bangladais, 1 771 Ivoiriens, 1 645 Soudanais et 1 384 Algériens.

Sur la même période, la route de la Méditerranée occidentale a connu plus de 15 800 traversées dont 10 612 Algériens, 3 230 Marocains, 1 602 Africains subsahariens dont la nationalité n’a pas été précisée, 109 Maliens et 100 Guinéens. 

Des statistiques largement sous-estimées, selon certains spécialistes des questions d’immigration clandestine comme l’avocat algérien Kouceila Zerguine. D’après lui, les départs ont repris « de plus belle » ces derniers mois, malgré la pandémie de COVID-19, en particulier à partir du port d’Annaba (nord-est), a-t-il expliqué à l’AFP.

Vingt morts dont dix-neuf migrants morts dans le désert

Deux jours avant la découverte macabre de ces sept corps à Mostaganem, un autre drame est survenu, cette fois dans le Sahara à une centaine de kilomètres de Tamanrasset, une région frontalière du Niger et du Mali, connue pour être un lieu de transit vers l’Europe pour les migrants subsahariens malgré la dangerosité des routes. 

Dix-neuf migrants africains, dont des enfants, ont trouvé la mort lorsque leur pick-up s’est renversé, jeudi après-midi, dans la commune d’Aïn M’guel, sur la route entre Ain Salah et Tamanrasset, selon la protection civile algérienne. Le conducteur, un Algérien, est également décédé dans l’accident et 11 personnes ont été blessées, soignées sur place puis transportées rapidement dans un hôpital de la région, selon les secouristes. Le véhicule accidenté a été entièrement détruit.

« La Protection civile appelle tous les conducteurs à respecter le code de la route et à être plus prudents afin de préserver leur sécurité et celle des autres », a réagi l’organisation sur sa page Facebook.

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Benbouzid à la tête d’une mission médicale de solidarité en Mauritanie

Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Pr. Abderrahmane Benbouzid, effectue lundi une visite de travail en Mauritanie à la tête d’une mission médicale composée de membre du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus et incluant plusieurs spécialistes et techniciens, munis d’aides médicales.

Le ministre a affirmé, dans une déclaration à son départ de l’aéroport international Houari Boumediene, que « l’Etat algérien dépêchera deux avions, dans le cadre de cette opération de solidarité avec le peuple mauritanien frère, le premier pour transporter la délégation ministérielle et le staff médical, et le second, chargé d’aides consistant en des fournitures médicales destinées à la prévention contre la COVID-19 ».

Il a rappelé dans ce sens que cette visite qui intervient en concrétisation de la décision du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’inscrivait dans le cadre « des démarches des deux pays visant la consolidation des relations bilatérales dans tous les domaines, en tête desquels le secteur de la santé notamment en cette conjoncture difficile que vit le monde en raison de la propagation du nouveau coronavirus ».

Pour sa part, l’ambassadeur mauritanien en Algérie, Blah Ould Bkia, a salué cette initiative, se félicitant du fait que les médecins algériens apporteront, à la faveur de cette mission, du soutien à leurs confrères mauritaniens qui, a-t-il dit, bénéficieront ainsi de l’expérience algérienne en matière de lutte contre le coronavirus (COVID-19).

« L’envoi de cette mission marque le début du déploiement d’un plan de coopération dans ce domaine, entre les deux pays », a-t-il indiqué.         

La mission médicale algérienne qui séjournera en Mauritanie pendant 15 jours, apportera son aide aux staffs médicaux au niveau des hôpitaux mauritaniens où plusieurs activités en la matière sont prévues.

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03 Janvier, 2021

COVID-19: l’esprit de solidarité a permis d’atténuer les conséquences économiques

L’esprit de fraternité, de solidarité et d’appartenance dont ont fait preuve les populations, les entreprises et les associations, ayant agi en tant « qu’alliés actifs » des pouvoirs publics a permis d’atténuer les conséquences de la pandémie du COVID-19 sur le l’économie du pays, selon le 1er rapport sur la relance économique (2020-2024) élaboré par le ministère délégué chargé de la Prospective.

Dans ce document, dont l’APS a obtenu une copie, il a été souligné que  » les pouvoirs publics ont trouvé dans la population, les associations et les entreprises dans toute leur diversité, les comités de villages et de quartiers, des alliés actifs pour atténuer les conséquences des perturbations survenues en début de pandémie », faisant état d’un « degré de conscience » et d’un « esprit de solidarité » qui ont contribué à coordonner les efforts sur le terrain.

Le ministère a rappelé, dans ce sillage, les différentes mesures adoptées par les autorités publiques, notamment celles prises sur le plan sanitaire pour limiter la propagation du virus, sociales (octroi des indemnités, mise en congé exceptionnel, aide financière aux professionnels les plus impactés) ainsi que des mesures économiques comprenant des dispositions bancaires, fiscales et parafiscales, administratives et réglementaires.

En plus des efforts de sauvetages remarquables, déployés par l’Etat dès le début de la pandémie, le rapport a également mis l’accent sur la multiplication des initiatives entreprises par des chercheurs, des universitaires, des étudiants et des entrepreneurs pour produire divers articles de prévention.

Impact du COVID-19: fort recul du PIB et hausse du déficit commercial en 2020

Abordant l’impact du Coronavirus sur le pays, le rapport a noté qu’il est difficile d’estimer « la pleine mesure des conséquences aussi bien au niveau économique que social », pointant du doigt les  » nombreuses lacunes dont souffre le système national d’information ».

S’appuyant sur les données du ministère des Finances, le rapport a indiqué que le Produit intérieur brut (PIB) devrait connaître, en 2020, un « fort recul » qui sera de l’ordre de 4,6%, tandis que l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) a augmenté pour l’ensemble des groupes de produits durant les 8 premiers mois de l’année 2020.

L’inflation sera ainsi de l’ordre de 3,5% pour l’année 2020 et devrait atteindre les 3,7% en 2021, a-t-il avancé.

Au cours des 11 premiers mois de 2020, la balance commerciale « s’est fortement dégradée de 84% par rapport à la même période en 2019 (6 milliards de dollars de déficit) » et ce, « malgré une baisse des importations d’environ 7 milliards de dollars (-18,25%), précise le ministère dans son rapport.

Impactées par la chute du prix du pétrole consécutive aux conséquences de la COVID-19 sur l’économie mondiale, les recettes des hydrocarbures, qui représentant plus de 92% des exportations, ont diminué dans des proportions plus importantes que les importations, soit une baisse de 34,82 %, selon le même rapport.

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COVID-19: ouverture des écoles coraniques et des zaouias à partir de lundi

Près d’un million d’élèves rejoindront les écoles coraniques et les zaouias, à partir de lundi, dans le strict respect du protocole sanitaire élaboré par le ministère des Affaires religieuses et des wakfs pour endiguer la pandémie du nouveau coronavirus, a indiqué dimanche un responsable au ministère.

Contacté par l’APS, l’inspecteur général au ministère des Affaires religieuses et des wakfs, Bezzaz Lakhmissi a souligné que le retour des élèves aux écoles coraniques et aux zaouias se fera cette année de façon graduelle, en raison de la crise sanitaire ayant motivé l’organisation de vastes campagnes de désinfection et de nettoyage des classes, en sus des mesures prévues dans le cadre du protocole sanitaire ».

Dans le cadre de l’application du protocole sanitaire, 50% seulement des capacités des écoles coraniques et des zaouias seront exploitées, avec l’adoption du système à double vacation pour remplir le critère de distanciation physique », notamment pour quelque 21 000 enfants n’ayant pas encore atteint l’âge de scolarité, répartis à travers 1980 écoles coraniques annexées aux mosquées et 507 autres autonomes, a précisé M. Lakhmissi également président de la commission de suivi de l’ouverture des mosquées.

25.458 cadres dont 14.541 cadres bénévoles se chargeront de l’enseignement des élèves des écoles coraniques et des zaouïas, parmi lesquels les résidents des écoles coraniques (13.000 résidents dont 300 étudiants étrangers), les récitants du Saint Coran, les apprenants des classes d’alphabétisation et les élèves des trois cycles d’enseignement.

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02 Janvier, 2021

Choix du vaccin russe anti-COVID : les avis et les recommandations de deux spécialistes

L’Algérie a opté pour le vaccin russe anti-COVID afin d’entamer la vaccination de masse ce mois de janvier. L’annonce a été faite mercredi par le gouvernement. L’Institut Pasteur d’Algérie poursuit les consultations avec d’autres laboratoires pour éventuellement acquérir d’autres vaccins.

L’annonce de la commande par l’Algérie de lots du vaccin russe contre la COVID-19 est accueillie avec soulagement par des spécialistes. « Je pense que si on va vacciner en masse et dans les délais fixés par le président de la République (janvier), on n’a pas le choix que d’opter pour le vaccin qui est disponible et qui a déjà été utilisé dans le pays de fabrication », explique le chef de service pneumologie de l’EHU Oran, le Pr Salah Lellou, dans une déclaration à TSA.

« Le vaccin russe est d’abord facile à conserver à des températures entre 2° et 8°. Il est également facile à transporter. Par conséquent, il n’y a pas de raison pour que ça ne marche pas. Pour les résultats, il faut attendre. Le vaccin est efficace à peu près 70 %. Pour le moment, il semble le mieux indiqué », appuie-t-il.

L’Algérie pourrait acquérir le vaccin d’AstraZeneca

Le prochain vaccin vers lequel l’Algérie pourrait se tourner est celui développé par AstraZeneca en coopération avec l’université d’Oxford, pronostique le Pr Lellou.

Un vaccin qui présente également les mêmes caractéristiques de conservation et de transport que le russe et dont le prix est accessible, contrairement aux contraintes logistiques et les prix élevés des vaccins développés par Pfizer-BioNTech et Moderna. Un vaccin chinois est également envisageable, ajoute le scientifique.

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Acquisition du vaccin anti-COVID-19 russe, Spoutnik V : Le budget pourrait s’élever à 20 milliards de dinars

Le gouvernement algérien a finalement opté pour le vaccin russe, Spoutinik-V.

L’Algérie a signé un contrat avec un laboratoire russe pour l’acquisition du vaccin ant-COVID-19, a indiqué le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amar Belhimer, à l’issue de la réunion du gouvernement, mercredi. M. Belhimer a indiqué que le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a annoncé la signature d’un contrat de gré à gré avec un laboratoire russe pour l’acquisition du vaccin anti-COVID-19, en application de la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour le lancement de l’opération de vaccination dès janvier 2021. Il a précisé que l’Institut Pasteur Algérie (IPA) a entamé, comme premier pas, des concertations avec le laboratoire russe producteur du vaccin Spoutnik V. Il ajoute que des discussions sont aussi en cours avec d’autres pays, dans le même cadre.

« 50 pays ont passé commande« 

Le ministre de la Santé avait présenté, lors de la réunion du gouvernement les démarches engagées portant sur « l’état d’avancement des contrats y afférents et qui permettront bientôt la réception des premières livraisons du vaccin et d’entamer l’opération de vaccination dès le mois de janvier prochain » .

L’accélération de l’opération d’acquisition du vaccin est intervenue après l’instruction donnée par le chef de l’Etat, à son Premier ministre à l’effet de présider « sans délai » une réunion avec le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie pour choisir le vaccin anti COVID-19 et de lancer la campagne de vaccination à partir de ce mois de janvier. Intervenant dans l’émission ‘Echourouk morning’, le directeur général du budget, Abdelaziz Fayed, a affirmé que l’enveloppe allouée par l’Etat pour l’acquisition du vaccin anti-Covid pourrait s’élever à 20 milliards de dinars (plus de 123 millions).

Ce budget est dégagé pour l’achat dans un premier temps de quelque 500 000 doses du vaccin. Le ministère russe de la Santé a homologué le vaccin Spoutnik V (GamCovidVac) le 11 août.

Le vaccin Spoutnik-V, développé par le centre de recherches Gamaleïa de Moscou, est efficace à 95%, ont indiqué, dans un communiqué de ce centre, le ministère russe de la Santé et le Fonds souverain russe. « Le prix d’une dose de Spoutnik V pour le marché international sera de moins de 10 dollars » (environ 8,5 euros), a annoncé dans un communiqué le Fonds souverain russe.

Ce dernier a annoncé que 50 pays avaient signé des contrats d’approvisionnement avec la Russie, rapporte le quotidien en ligne Gazeta.ru. Un milliard de doses sont déjà programmées à l’exportation.

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31 Décembre, 2020

COVID-19 : le confinement partiel à domicile prolongé dans 29 wilayas

Le premier ministre, Abdelaziz Djerad, a déclaré de prolonger le confinement partiel à domicile dans 29 wilayas pour une période de quinze jours et ce à partir de demain, vendredi 1er janvier 202,0 a annoncé, ce jeudi 31 décembre 2020, un communiqué du premier  ministère.

En application des instructions de Monsieur le Président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale et au terme des consultations avec le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus (COVID-19) et l’autorité sanitaire, le Premier Ministre Monsieur Abdelaziz DJERAD a décidé des mesures supplémentaires au titre du dispositif de gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie du Coronavirus (COVID-19). 

Ces mesures se déclinent comme suit : 

1. En matière de confinement partiel à domicile :

– La mesure de confinement partiel à domicile de vingt heures (20) jusqu’au lendemain à cinq (5) heures du matin est applicable pour les vingt neuf (29) wilayas suivantes : Laghouat, Oum El Bouaghi, Batna, Bejaia, Biskra, Blida, Bouira, Tebessa, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Alger, Jijel, Sétif, Sidi Bel Abbes, Annaba, Guelma, Constantine, Médéa, Mostaganem, M’Sila, Mascara, Oran, Boumerdes, El Tarf,  Tissemsilt, Souk Ahras, Tipaza, Ain Temouchent et Relizane. 

– Ne sont pas concernées par la mesure de confinement à domicile les dix neuf (19) wilayas suivantes : Adrar, Chlef , Béchar, Tamenghasset, Tiaret, Djelfa, Saïda, Skikda, Ouargla, El Bayadh, Illizi,  Bordj Bou Arréridj, Tindouf, El Oued, Khenchela, Mila, Ain Defla, Naâma et Ghardaia. 

Les walis peuvent, après accord des autorités compétentes, prendre toutes mesures qu’exige la situation sanitaire de chaque wilaya, notamment l’instauration, la modification ou la modulation des horaires, de la mesure de confinement à domicile partiel ou total ciblé d’une ou de plusieurs communes, localités ou quartiers connaissant des foyers de contamination. 

– Ces mesures  de confinement sont applicables, à compter du vendredi 1er Janvier 2021, pendant une durée de quinze (15) jours. 

2. Pour les services de transport public de passagers : 

Les services aériens de transport public de passagers sur le réseau domestique : 

La continuité des services aériens de transport public de passagers sur le réseau domestique concernant la totalité des dessertes de et vers les wilayas du sud du pays et 50% des vols desservant celles du nord du pays, avec la mise en œuvre et du strict respect des protocoles sanitaires spécifiques aux aéroports et à bord des aéronefs, élaborés sur la base des recommandations des autorités de l’aviation civile et adoptés par le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus. 

Les transports routiers sur les liaisons inter-wilayas : 

La reprise progressive et contrôlée des activités de transport en multipliant les dessertes, afin d’assurer le strict respect des mesures barrières et en augmentant l’offre de transport sécurisée, à travers les protocoles sanitaires spécifiques élaborés pour chaque mode de transport et adoptés par le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus. 

La reprise progressive et contrôlée concernera le transport inter-wilayas par train, par autocars et par taxis, avec la limitation du nombre de voyageurs à 50 % des capacités pour les bus et autocars, 5 personnes pour les véhicules à 9 places et 4 personnes pour les véhicules à 7 places. 

La reprise des modes de transport du métro et du transport par câble (téléphérique) se fera, dans une seconde étape, en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique. 

La reprise progressive et contrôlée des activités de transport sera autorisée sous réserve que les protocoles sanitaires soient scrupuleusement respectés avec la sensibilisation des voyageurs sur le strict respect des règles de prévention et l’implication des partenaires sociaux et des représentants des transporteurs sur la sensibilisation, la responsabilisation et le signalement des manquements. 

Les services de sécurité veilleront au respect des mesures de prévention et de protection et des protocoles sanitaires adoptés pour chaque mode de transport par le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus et de l’application des sanctions réglementaires à l’encontre des contrevenants.   

La reprise progressive et contrôlée de ces activités de transport est applicable à compter du vendredi 1er Janvier 2021. 

3- En matière d’activités sociales  et économiques: 

La prorogation de la mesure de fermeture, pour une période de quinze (15) jours, des marchés de ventes des véhicules d’occasion sur l’ensemble du territoire national. 

La prorogation de la mesure de fermeture, pour une période de quinze (15) jours et dans les vingt neuf (29) wilayas concernées par le confinement partiel à domicile des activités suivantes : 

–    les salles omnisports et les salles de sport ;
–    les lieux de plaisance, de détente, les espaces récréatifs et de loisirs  et les plages ;
–    les maisons de jeunes ;
–    les centres culturels. 

La prorogation de la mesure de limitation des activités des cafés, restaurations et fast-food à la vente à emporter uniquement. 

La prorogation de la mesure de limitation, dans les wilayas concernées par le confinement partiel à domicile, du temps d’activités de certains commerces qui devront cesser toute activité à partir de dix neuf (19) heures. 

Toutefois, les Walis pourront procéder à leur fermeture immédiate en cas d’infraction aux mesures édictées dans le cadre de la lutte contre la propagation du COVID-19.    

La prorogation des mesures applicables aux marchés ordinaires et aux marchés hebdomadaires se rapportant au dispositif de contrôle par les services compétents afin de s’assurer du respect des mesures de prévention et de protection ainsi que de l’application des sanctions prévues par la réglementation en vigueur à l’encontre des contrevenants. 

4.Pour les écoles coraniques : 

L’ouverture des écoles coraniques dans le strict respect des mesures et protocoles sanitaires de prévention et de protection contre la propagation du Coronavirus (COVID-19), adoptés pour les établissements scolaires, sous le contrôle et la supervision des directeurs de wilaya des affaires religieuses et des wakfs et ce, en étroite coordination avec les services de la protection civile et des APC et le concours des comités de quartiers et du mouvement associatif local. 

En cas de non-respect des mesures et protocoles sanitaires de prévention et de protection contre la propagation du Coronavirus (COVID-19), la fermeture immédiate sera prononcée.

5- S’agissant des regroupements et rassemblements publics : 

La prorogation de la mesure d’interdiction, à travers le territoire national, de tout type de rassemblement de personnes et de regroupement familial, notamment la célébration de mariages et de circoncision et autres événements tels que les regroupements au niveau des cimetières. 

La prorogation de la mesure d’interdiction qui concerne les réunions et assemblées générales organisées par certaines institutions. 

Les walis veilleront au respect de cette interdiction et de l’application des sanctions réglementaires à l’encontre des contrevenants ainsi que les propriétaires des lieux accueillant ces regroupements.   

Enfin et en dépit de la tendance baissière des cas de contamination relevée durant ces derniers jours, le Gouvernement réitère ses appels à la prudence et à la discipline en direction des citoyens qui doivent poursuivre leur mobilisation pour lutter contre la propagation de cette épidémie et relever ce défi sanitaire.

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Vaccin contre la COVID-19 : L’Algérie opte pour Spoutnik V de la Russie

Après plusieurs mois de consultations, l’Algérie a finalement décidé de se doter de l’arme russe pour éradiquer la COVID-19, à savoir le vaccin Spoutnik V.

Pour couper la route au virulent virus à couronne qui a fait jusqu’à ce jour plus de 2.700 décès dans le pays, le gouvernement se lance bien dans ses préparatifs. Ainsi, et après plusieurs mois, les espoirs d’une parade contre le virus commencent à se préciser. En effet, l’Algérie vient d’annoncer qu’elle a choisi d’acquérir le vaccin russe contre la COVID-19, Spoutnik V pour continuer la grande bataille, d’après Algérie Eco.

C’est en effet ce qu’a déclaré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer en l’occurrence ce mercredi 30 décembre. L’annonce a été faite après une réunion gouvernementale présidée par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Dans cette dernière, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid a dévoilé la signature d’un contrat avec un laboratoire russe pour acquérir le vaccin susmentionné. 
Ledit contrat vient dans le but de concrétiser l’ordre donné par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune le 20 décembre dernier. Celui-ci a, pour mémoire, instruit le Premier ministre de choisir un vaccin efficace. Cela pour lancer la campagne de vaccination en janvier. Toutefois, ce contrat n’est pas synonyme de la fin des consultations entre l’Algérie et la Russe.

Vaccin Spoutnik V : Budget du gouvernement algérien et efficacité 

Sans aller dans trop de détails sur le calendrier détaillé ou la stratégie et le plan de vaccination, le même orateur a fait savoir que l’Institut Pasteur d’Algérie continuera à entamer des discussions avec le laboratoire russe mais aussi avec d’autres parties étrangères. 

L’officieux devient donc officiel. L’Algérie a enfin opté pour le fameux vaccin russe Spoutnik V. Celui-ci est efficace à 91,4%. Pour rappel, le directeur général du Budget, Abdelaziz Fayed, a levé le voile sur le budget alloué à l’acquisition du vaccin. Selon lui, le gouvernement a débloqué un budget de 1,5 milliards de dollars pour acquérir 500.000 doses de ladite substance. 

La livraison de ce premier lot aura lieu au mois de janvier. Ce budget, selon lui, pourrait même atteindre les 20 milliards de dollars si besoin. Rappelons par ailleurs que le ministre de la Santé a annoncé que le vaccin sera gratuit pour tous. La déclaration a été faite à Liberté, le 04 décembre dernier.

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29 Décembre, 2020

Ghardaïa: le secteur des services fortement impacté par la pandémie du COVID-19

Activité cruciale dans l’économie locale de Ghardaia, le secteur des services, notamment le tourisme, l’artisanat et le transport, a été fortement impacté par la pandémie du COVID-19 durant l’année 2020.

L’économie locale, basée essentiellement sur le tourisme et l’artisanat, a connu une crise asphyxiante liée aux restrictions à la mobilité des personnes, la fermeture des frontières et les mesures de distanciation imposées pour des raisons de prévention sanitaire.

Ces restrictions ont mis à l’arrêt « complet » les activités du tourisme, de l’artisanat et du transport, considérées comme « le poumon » de l’économie locale très ouverte sur son environnement externe, a indiqué à l’APS un professionnel du tourisme à Ghardaia, Abdelkader Benkhelifa.

L’activité touristique, qui avait déjà connu durant l’année 2019 une baisse de fréquentation de la destination « Ghardaia », a été sévèrement touchée durant l’année 2020 par les mesures drastiques de confinement prises par les autorités publiques pour la lutte contre le COVID-19, a noté M.Benkhelifa, gérant de l’hôtel « Rym ».

Ces mesures drastiques, préconisées par les hautes instances sanitaires du pays pour éviter la propagation du COVID-19, et la suspension du trafic aérien, ont entrainé un arrêt total de l’activité touristique et la fermeture des établissements opérant dans l’hébergement, la restauration et le transport, suivi de licenciements des travailleurs de ce secteur.

Pour de nombreux professionnels du tourisme à Ghardaia, le secteur touristique, épine dorsale de l’économie de la région, souffre depuis plusieurs mois d’un manque de visibilité quant à ses perspectives d’évolution et d’une bureaucratie « inexpliquée », et plusieurs professionnels d’hôtellerie ont changé d’activité ou se sont reconvertis en dortoir.

Les professionnels de la destination du M’zab, de la station Thermale de Zelfana et de la région d’El-Menea dans la wilaya de Ghardaia restent toutefois optimistes et préparent un plan de relance basé sur la promotion et le renforcement de l’attractivité de la destination, en se basant sur le digital pour attirer plus de visiteurs, prioriser la clientèle nationale et la fidéliser.

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