29 Décembre, 2020 – 04 Janvier, 2021 | Revue de Presse Tunisie

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Photo: John S. on Flickr

04 Janvier, 2021

Vacciner, c’est aussi une urgence économique et un investissement pour la relance !

Lde 30 décembre 2020, le conseil d’administration de la BCT résumait la situation de l’exercice économique Covid en Tunisie, en indiquant qu’au « niveau national et en dépit des signes d’une reprise progressive après la levée du confinement sanitaire, l’activité économique continue de subir les effets de la pandémie sur la demande intérieure et extérieure, au vu des restrictions imposées de nouveau par les principaux pays partenaires, ce qui entrave le redressement des secteurs industriels orientés à l’exportation et du secteur des services, en particulier le tourisme et le transport aérien, outre les fluctuations de la production des industries extractives en relation avec le climat prévalant sur le plan intérieur ».

Le Coronavirus, le mal suprême et l’ultime remède

L’économie tunisienne n’allait déjà pas bien depuis 2011, mais sa crise financière et sa sinistrose sociale s’étaient accrues en 2020, avec les effets globaux du Coronavirus. La Tunisie n’est pas la seule dans ce cas. La crise a en effet quasiment soufflé des économies, nettement plus puissantes, et qui injectent, depuis, des milliards d’euros dans leurs économies. A la différence que la France, l’Espagne, la Grèce ou l’Italie ont l’Europe à leurs côtés. L’exception est la Grande-Bretagne. Elle vient, de façon définitive, de faire le Brexit.
Le Royaume-Uni s’est essayé à toutes sortes de confinements qui  n’ont pas marché, mais a fini par comprendre que tout cela n’était qu’un placébo, et qui lui fallait le remède de cheval qu’est désormais le vaccin, et a été le 1er pays à le faire. Restée dans l’UE, l’Allemagne l’a semble-t-il compris et enregistre désormais le plus haut taux de vaccination. Lieu de naissance du COVID-19, la Chine a déjà lancé des campagnes de vaccination depuis le 19 décembre dernier. L’Europe, principal partenaire de la Tunisie, reste encore à la traîne et patauge toujours dans la crise économique, où elle entraîne de fait ses partenaires économiques, dont la Tunisie. Toujours est-il que le France, par exemple, parle depuis quelques semaines de vaccination. La Tunisie, toujours pas !

2020, fin de la récréation

En Tunisie, l’année 2020 s’était achevée sur un goût de cendre, d’une véritable crise qui ne faisait que commencer. Avec une année 2021 où le tourisme, et tous les sous-secteurs d’activité qui l’accompagnent, seront complètement à genoux, si ce n’est complètement détruits. Avec une industrie dont les exportations continuent de chuter, tout comme l’importation qui n’est qu’une exportation en perspective. « Au cours du mois de novembre 2020 et aux prix constants, les importations ont enregistré une baisse de (-3,3%) et les exportations de (-0,6%) comparées au même mois de l’année dernière. Les prix des produits échangés sont en diminution de 5,7% au niveau des importations et de 0,2% au niveau des exportations », confirment en effet les chiffres de l’INS. Le Dinar se stabilise à plus ou moins 3 euros, mais c’est juste un effet de baisse des importations qui gonfle presqu’artificiellement les réserves en devises non dépensées en importation (160 jours au 31 décembre 2020).
« D’habitude, j’évite les mauvaises nouvelles ou les anticipations inquiétantes, mais les prévisionnistes sérieux prévoient un retour à la hausse des prix du pétrole. Je crains le retour à 60-65 $ le baril à partir du mois de mai 2021 ; on annonce un déficit important entre l’offre et la demande de brut (pétrole). Oui on est le 3 janvier 2021 », écrivait samedi dernier l’expert en pétrole Fethi Zouhair Nouri. L’inflation reste proche des 5 %, les prix augmentent toujours, mais à moindre rythme. Avec tout cela, 2021 devrait apporter un autre type de chômeurs, ceux qui perdront leurs emplois sous l’effet de la crise qui touche de plus en plus leurs entreprises. Des chômeurs aussi, qui perdront le filet social et familial et appauvrira plus de familles. L’effet Covid-19 sur TOUTE l’économie tunisienne, n’en a pas encore fini avec la Tunisie. Le pire, nous le pensons comme plusieurs experts, reste malheureusement à venir.

La vaccination pour un statut économique de pays « CovidSafe »

Et pourtant, on ne parle qu’épisodiquement du vaccin. Le directeur général de l’Institut Pasteur, Hechmi Louzir a dernièrement indiqué à la TAP, que la Tunisie « disposera d’un potentiel initial de 2 millions de doses de vaccins Pfizer/BioNTech contre la COVID-19. Elles lui seront remises de la part de la firme pharmaceutique américaine et son partenaire allemand à partir du deuxième trimestre de l’année 2021 ».

Ce dernier a également précisé que le vaccin ne sera pas obligatoire et sera administré en premier aux patients atteints de maladies chroniques ainsi que les personnes travaillant dans des secteurs vitaux.
Et à supposer que les commandes aient été réellement faites, pas ou peu de mots sur la logistique nécessaire à cette vaccination. Des préparatifs comme l’achat des appareils de réfrigération des vaccins et le planning de vaccination, et dont on ne sait toujours rien.
Mais ce qu’on ne voit surtout pas, c’est cette conviction sérieuse du gouvernement Mechichi et du chef de l’Etat, que la sortie de crise, et la relance de l’économie, passent obligatoirement par une vaccination de masse, non pas facultative, mais obligatoire. La conviction que le vaccin est aussi une urgence économique et sociale, et la volonté politique de traduire cette conviction en investissement urgent dans la vaccination, comme le font les Marocains et les Algériens, n’existe point en Tunisie.
Vacciner la majorité de la population, devient en effet une urgence économique, à l’heure où comme dans d’autres pays , rien ne marchait pour endiguer l’expansion de la pandémie chez une population qui, poussée par les besoins de la vie et de l’économie, baissait de plus en plus la garde comme ce qui se passe à Sfax où le coronavirus explose carrément, et dans un pays où les chiffres officiels démontraient leurs limites devant le réel que soulignent les campagnes de dépistage du COVID-19.
Une vaccination, massive et obligatoire, nous semble en effet le meilleur investissement pour une réelle tentative de relance de l’économie. Une vaccination, massive et obligatoire, sauvera certainement la prochaine saison touristique, au moins, si ce n’est plus. Une vaccination, massive et obligatoire, fera de la Tunisie un pays « CovidSafe », pour l’investissement aussi, et évitera que le chômage ne pourrisse une situation sociale déjà très tendue.

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03 Janvier, 2021

COVID-19 : Sfax, le nouvel épicentre de l’épidémie en Tunisie

«Avec plus du tiers des contaminations enregistrées, Sfax est le nouvel épicentre de l’épidémie de la COVID-19 en Tunisie», constate le professeur Faouzi Addad, qui parle, dans un post Facebook, aujourd’hui, dimanche 3 janvier 2021, d’«une situation alarmante et incontrôlable».

Est-ce que cette situation rentre dans une stratégie d’immunité collective expresse ?, s’interroge le praticien, non sans ironie, puisque, constate-t-il encore, il n’y a aucune réaction à cette situation de la part de l’autorité centrale ou régionale. «On laisse faire et on fait juste le décompte des cas positifs et des morts en fin de soirée», déplore-t-il.
Mais que faire pour faire face à cette recrudescence de l’épidémie dans la seconde ville en Tunisie, au moment où la saturation des hôpitaux risque d’occasionner encore plus de décès ?
Pr Addad répond dans le même post: «Des actions doivent être entreprises immédiatement comme la fermeture des écoles, des universités, des cafés et des restaurants. Éviter toutes les manifestations sportives et les rassemblements dans la région. Un couvre-feu dès 18h tous les jours. Multiplier les tests et faire respecter l’isolement des personnes testées positif à domicile. Accélérer le processus de vaccination chez le personnel de santé et les personnes fragiles. Des mesures urgentes à faire respecter dès aujourd’hui et pour au moins 7 à 10 jours.» Et le médecin de conclure: «À ce rythme, la Tunisie sera naturellement vaccinée dans 3 à 4 mois.»
Cependant, Pr Addad feint d’ignorer que l’importation des vaccins enregistre un grand retard et que la campagne de vaccination pour les personnes à risque et les professionnels de la santé ne saurait commencer avant plusieurs semaines et d’ici là, il va falloir continuer à compter les morts.

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COVID-19 : voilà pourquoi il y a eu un pic de contaminations ces derniers jours

Récemment, il semble que le gouvernorat de Tunis a enregistré un léger pic au niveau des contaminations par la COVID-19. La raison est simple selon les explications du directeur régional de la Santé dans la région, Tarak Ben Nasser. En fait, c’est principalement dû aux tests rapides qui ont été mis en place.
Plutôt fiables, ils ont donc permis de recenser un plus grand nombre de personnes contaminées. Plus encore : s’exprimant ce dimanche 3 janvier 2021 dans une déclaration accordée à l’agence TAP, le directeur régional a expliqué qu’il existe des porteurs asymptomatiques qui sont, selon lui, l’une des causes de la propagation du virus.
« Il est important de respecter le protocole sanitaire, de porter son masque et de se conformer aux consignes sanitaires », a-t-il encore déclaré. Pour information, en 24h, le gouvernorat de Tunis a enregistré 2 décès (paix à leurs âmes) et 62 nouvelles contaminations par la COVID-19.

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02 Janvier, 2021

Crise sanitaire et économique, tension politique, morts tragiques, terrorisme  et autres… : 2020, une année à oublier

En accueillant 2020, les Tunisiens ne savaient pas qu’ils allaient vivre l’une des années les plus exceptionnelles sur tous les plans. Pourtant, ils espéraient voir le pays se remettre sur les rails du développement, de la prospérité et de la stabilité. Sauf que, malheureusement, les mauvaises surprises étaient sans fin. Les Tunisiens étaient livrés au stress, à la peur et au désespoir. La crise sanitaire n’étant pas la seule cause.

Dès les premières semaines de l’année écoulée, les mauvaises nouvelles se succédaient, à commencer par la découverte du premier cas de coronavirus sur le sol tunisien et le début d’une situation pandémique, arrivant au déclenchement d’une crise économique sans précédent, passant par les informations portant sur des morts tragiques de plusieurs jeunes partis à la fleur de l’âge.

En effet, la Tunisie a connu des temps si difficiles en 2020 qu’à certains moments, on s’impatientait pour accueillir la nouvelle année dans l’ambition qu’elle soit nettement meilleure. Mais, sans aucun doute, cette année était lourde à porter à cause d’une pandémie qui a mis à mal le monde entier. Le deuil de ces centaines de milliers de morts du Covid-19 nous attristait tous, aucun leader mondial n’a su trouver les mots pour l’exprimer. La Tunisie n’échappait pas à ce contexte pandémique mondial, si elle a su éviter les lourdes conséquences de la première vague de la crise, la deuxième était tellement puissante que les morts et les cas de contamination sont comptés par milliers. Certes, cette crise a bouleversé le monde entier et a conduit au débordement des systèmes hospitaliers, mais en Tunisie, l’enjeu était double. La pandémie a déclenché une crise économique inédite, le gouvernement Mechichi était presque dans l’incapacité de faire adopter la loi de finances pour l’exercice 2021.

Instabilité sociale

Cette crise économique a à son tour déclenché une situation d’instabilité sociale. La colère dans les régions était palpable, les grèves générales régionales se succédaient, alors que l’Etat se trouvait, et l’est toujours, dans l’incapacité à répondre aux aspirations d’une population au bord de la révolte.

La crise d’El-Kamour, résolue au nom de la paix sociale,  était l’exemple frappant d’une situation sociale le moins qu’on puisse dire précaire. Si le gouvernement a pu mettre fin à cette prise d’otage de sites de production pétroliers déguisée en sit-in réclamant l’emploi, il n’a pas pu anticiper une vague de sit-in adoptant le même modus operandi paralysant la production nationale.

Car en effet, comme l’attestent plusieurs rapports d’organisations mondiales, les écarts constatés en termes d’éducation, de santé, de pauvreté, d’infrastructures ou encore d’accès à l’emploi ne cessent de s’amplifier entre, d’un côté, les régions côtières où se concentrent les compétences et opportunités économiques et, de l’autre, les régions intérieures peu industrialisées et cumulant les difficultés, ceci maintient la situation sociale du pays en perpétuelle tension.

Au fait, cette année était celle de toutes les protestations sociales. Ce ne sont pas seulement les chômeurs qui descendaient dans la rue. Plusieurs corps de métiers ont protesté tout au long de cette année, à commencer par les ouvriers de chantiers, arrivant aux juges et avocats passant par les médecins, journalistes, instituteurs et ingénieurs; bref, tout le monde exprimait son ras-le-bol au fil des jours d’une année qu’on veut tous oublier.

Querelles et tensions politiques

En présentant ses meilleurs vœux aux Tunisiens, le Président de la République, Kaïs Saïed, a reconnu que cette année 2020 était celle des querelles politiques interminables. Si pour lui, «la situation ne peut plus continuer de la sorte et qu’il était nécessaire de vacciner le système politique tunisien, en vue de répondre aux aspirations du peuple», pour les Tunisiens, la tension politique, parfois gratuite, enfonçait le clou. Et ce sont surtout les images d’un Parlement effrité livré à la violence et aux conflits qui ont choqué le plus. On se souvient, d’ailleurs, tous de ces images désolantes de sang coulé sous la coupole du Bardo lorsque des députés en sont venus aux mains.

Cette situation politique tendue trouvait son origine dans les négociations entravées portant sur la formation du gouvernement. Après l’échec d’Ennahdha à former son gouvernement, le gouvernement Fakhfakh est également tombé dans le cadre de soupçons de corruption et d’abus de pouvoir qui concernent l’ancien chef du gouvernement Elyes Fakhfakh. Depuis, et même avec l’installation du gouvernement Mechichi, la tension politique était palpable et l’absence de consensus et d’entente entre les trois présidences ne faisait qu’exaspérer les choses.

Ce contexte politique de divergence aurait également favorisé le retour de la menace terroriste et le passage à l’acte des terroristes. En effet, si la situation sécuritaire s’est nettement améliorée par rapport aux années antérieures, l’attentat terroriste d’Akouda à Sousse et la décapitation d’un jeune berger à Kasserine nous ont rappelé que la menace terroriste était toujours de mise.

Des morts tragiques, si douloureuses

Outre cette crise pandémique qui a mis à mal tout le pays, après avoir provoqué une situation socioéconomique déplorable, les Tunisiens ont été lourdement attristés, durant cette année, par des morts tragiques de jeunes partis à la fleur de l’âge. Certes, l’accident tragique d’un ascenseur ayant mis fin aux jours d’un jeune résident à l’hôpital de Jendouba nous a tous choqués, au point qu’on ne pouvait pas croire à une telle tragédie. On se souvient également de la mort d’une fille engloutie par une bouche d’égout à La Marsa. Quelques semaines après, une jeune étudiante avait trouvé le même sort à Enfidha à Sousse. A Sbeitla, un homme était également enterré vivant dans un kiosque où il dormait et que la municipalité avait décidé de démolir la nuit. Et à quelques jours de sa fin, 2020 a également emporté un jeune de 30 ans dont le véhicule était tombé dans un trou rempli d’eau, à Tunis.

Les drames se suivaient malheureusement et se ressemblaient tous dans un pays qui traversait une crise morale sans précédent. Bouches d’égouts, cage d’ascenseur, trous béants, des jeunes ont soudainement trouvé un sort tragique en 2020, une année à oublier. Pourvu que 2021 nous fasse vite oublier cette année douloureuse.

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01 Janvier, 2021

Coronavirus | La Tunisie confrontée à un deuxième pic : Un dilemme cornélien

L’année 2020 s’achève sur une accélération inquiétante de la propagation de la COVID-19. La nouvelle phase marquée par une transmission très rapide du virus semble ne pas perturber pour autant la quiétude de la majorité des citoyens, plongés dans l’indifférence totale. Aussi étonnant que cela puisse paraître, plus le nombre de contaminés augmente, moins les gens prennent conscience de la gravité de la situation et boudent les gestes barrières. Nous sommes entrés dans une phase dangereuse, celle de la banalisation du virus. Le port du masque de protection et la distanciation physique ne sont plus à l’ordre du jour. Les gestes barrières se résument en peu de choses: de minuscules affiches placardées à l’entrée de quelques magasins et boutiques,  des spots de sensibilisation diffusés sporadiquement  à la télé et dont presque personne ne tient plus compte.  

«Le pic de la deuxième vague de la pandémie est prévu pour fin décembre 2020 si les mesures de prévention sanitaires prises par le gouvernement sont appliquées», avait déclaré le ministre de la Santé, Faouzi Mehdi, ajoutant qu’en cas de non-respect  de ces mesures ou de leur allégement, ce pic sera retardé à la fin du mois de janvier prochain. La question qui se pose, aujourd’hui, est de savoir si l’on a atteint clairement le second pic de l’épidémie avec 137.216 cas enregistrés au 30 décembre, 104.980 guérisons et 4.620 décès, ou si l’on doit s’attendre à  une nouvelle hausse du nombre de cas  de contamination dans les prochains jours en raison d’un relâchement en matière d’application des mesures  préventives anti-COVID-19.

Rien que pour le dernier mois d’une année dont tout le monde ne regrette pas le départ, 2.414 nouvelles contaminations par le coronavirus ont été enregistrées le 29 décembre sur 6.403 analyses effectuées, a annoncé, mercredi soir, le ministère de la Santé, à la TAP. Il s’agit du bilan le plus élevé jamais enregistré. 50 nouveaux cas de décès ont été recensés à la même date, portant à 4620 le nombre de morts, comme on l’a déjà souligné. Ce qui est alarmant à plus d’un titre, c’est que 6.807 personnes contaminées sont actuellement hospitalisées dans des établissements de santé des secteurs public et privé dont 330 se trouvent en soins intensifs et 121 placées sous respiration artificielle, ajoute la même source.

Membre de la Commission de lutte contre le coronavirus au ministère de la Santé, Samir Abdlemoumen a récemment appelé les citoyens à respecter les mesures barrières  dans ces moments difficiles marqués par le grand nombre de contaminés et l’augmentation des cas de décès partout dans le monde et non seulement en Tunisie. La nouvelle souche du virus étant plus infectieuse, sa propagation est donc plus rapide. Il importe  que les autorités de tutelle s’impliquent davantage dans l’application des protocoles de sécurité sanitaire anti-Covid-19. Il a souligné l’augmentation du nombre de personnes admises dans les services de réanimation et des contaminés dans les régions, notamment à Sfax. «Rien ne sert de prendre des mesures si on n’est pas capable de les appliquer», a-t-il martelé.

Avec son cortège de difficultés financières pour les petites et moyennes entreprises, ce second pic de l’épidémie semble mettre le gouvernement face à un dilemme cornélien. Soit adopter à nouveau une politique de tolérance zéro en matière d’application desdits protocoles sanitaires, ce qui contribuera inéluctablement à juguler la propagation du mal et protéger la population, soit continuer à fermer les yeux sur certains manquements avec les graves répercussions qui peuvent en découler.

Vaccins anti-coronavirus, ce n’est pas pour demain

Si certains pays sont déjà entrés dans une phase de l’après-vaccin  et rêvent de la possibilité d’un retour à la vie normale, il n’en est pas de même pour la Tunisie qui doit attendre l’acquisition de six millions de doses du nouveau vaccin anti-Covid au cours du second trimestre de l’année 2021, selon le directeur de l’Institut Pasteur, Hachemi Louzir. La priorité sera accordée aux personnes âgées et agents des secteurs vitaux. Mais c’est encore loin.

D’après la même source, le vaccin sera gratuit. Une lueur d’espoir pour les Tunisiens mais d’ici là, la hausse du nombre de contaminations et de cas de décès n’est pas à exclure eu égard à  l’actuelle  démarche du gouvernement face à ce deuxième pic, la banalisation de l’épidémie par la population et, surtout, cette fausse impression que ça n’arrive qu’aux autres.

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30 Décembre, 2020

Hichem Mechichi : « De grands efforts pour se procurer le vaccin anti-COVID-19 »

Le gouvernement déploie de grands efforts pour se procurer le vaccin anti-covid-19 le plus rapidement possible. Déclare le Chef du gouvernement, Hichem Mechichi. Il indique également que le gouvernement mettra en place une stratégie nationale début 2021. L’objectif étant d’organiser cette opération.

En effet, cette stratégie vise à identifier les groupes prioritaires qui bénéficieront en premier du vaccin contre le coronavirus, explique Hichem Mechichi en marge du lancement au Lycée 9 avril à Tunis, de la campagne nationale d’entretien des établissements éducatifs. En effet, la stratégie consiste, en autres, à aménager et à équiper les centres de vaccination, continue-t-il.

La Tunisie, a-t-il dit, a signé des accords avec deux laboratoires internationaux pour l’acquisition de ce vaccin. Elle demeure en contact permanent avec d’autres laboratoires à travers le monde.

Selon Mechichi, la Tunisie maîtrise jusqu’à présent la situation épidémiologique liée au COVID-19 malgré sa gravité, formant l’espoir que la nouvelle année qui verra la disponibilité du vaccin anti-virus en Tunisie, sera marquée par une relance économique et par une sortie de la crise sanitaire.

Le chef du gouvernement a appelé tous les citoyens à respecter toutes les mesures de protection et de prévention contre le coronavirus. En particulier en cette période de fin d’année propice aux rassemblements familiaux.

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29 Décembre, 2020

La vaccination contre le Coronavirus démarrera début 2021 en Tunisie (Mechichi)

Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, a affirmé ce mardi 29 décembre que le gouvernement avait mis une stratégie de vaccination contre le Coronavirus, visant à briser les chaînes de transmission, dont le démarrage est prévu début 2021. 

En marge de sa visite à Sousse, où il s’est rendu aux CHU Sehloul et Farhat Hached, Mechichi a indiqué que la situation épidémiologique dans le pays est encore grave et requiert que les mesures de prévention soient appliquées davantage. 

Il a ajouté que sa visite au centre hospitalo-universitaire de Sehloul, lui avait permis de prendre connaissance des composants du laboratoire d’analyse virologique ayant vu le jour en août dernier, et permettant de réaliser 140 analyses/ jour ; il couvre les gouvernorats de Sousse, Mehdia, Kairouan, Gabès et Sidi Bouzid. 

Mechichi a inauguré l’unité d’isolement, au service des maladies microbiologiques à l’hôpital Farhat-Hached, Sousse, après son réaménagement, devenant ainsi le premier service du genre, en Tunisie et en Afrique du Nord, conformément aux standards internationaux. 

Lors de son déplacement au centre hospitalo-universitaire Sehloul, il s’est enquis de la marche du circuit COVID-19.

Le chef du gouvernement a, par ailleurs, visité le service de réanimation pour les malades du Coronavirus, au centre hospitalo-universitaire, Fatouma-Bourguiba à Monastir.

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