29 Décembre, 2020 – 04 Janvier, 2021 | Revue de Presse Maroc

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Photo: John S. on Flickr

04 Janvier, 2021

La baisse des cas positifs n’est pas un indicateur de l’amélioration de la situation épidémiologique

Une baisse importante des cas positifs au COVID-19 a été observée ces derniers temps, notamment ce lundi au Maroc. En effet, le Royaume a enregistré en 24H, 656 cas positifs. Tout laisse donc à croire que les indicateurs sont au vert et que la situation épidémiologique au Royaume est plutôt bien. Mais ce n’est aucunement le cas. 

Si on analyse les chiffres communiqués par le ministère de la santé, le Maroc a réalisé en 24H, 7.202 tests COVID-19 seulement. Ce qui donne automatiquement suite à une baisse des cas positifs dans le pays. Et du coup, le nombre réel des cas positifs dans le pays demeure inconnu.

Il convient donc de rappeler que le Maroc a toujours été classé deuxième sur le continent africain en termes de tests PCR avec 20.000 unités réalisées par jour depuis le moins de juin, passant à 17.000 tests, puis 10.000 pour atteindre ce lundi 4 janvier 7.202 tests.

Joint par Hespress Fr à ce sujet, Dr. Abdelafattah Chakib, spécialiste des maladies infectieuses au CHU Ibn Rochd de Casablanca confirme notre analyse. Le spécialiste nous confie ainsi qu’il n’a pas d’explication scientifique par rapport à cette baisse des cas positifs, mais souligne en revanche plusieurs facteurs qui peuvent l’expliquer, notamment la baisse des tests PCR.

Le spécialiste écarte également l’hypothèse que cette baisse soit liée aux mesures restrictives prises au niveau de plusieurs villes du Royaume, notamment Casablanca qui connaît une forte densité de population.

Autre facteur soulevé par le spécialiste, c’est la compréhension de la maladie par les citoyens. « On a l’impression, je dis bien l’impression puisqu’il n’y a pas eu d’études qui prouve cela, que les gens ont compris la maladie et connaissent les symptômes du coronavirus. Ils ne font donc plus de tests PCR. Ils se traitent directement et individuellement en prenant du Zinc, de la vitamine C etc. Je pense que les Marocains ont compris ce que c’est que le coronavirus. Ça veut dire avoir un bon taux d’oxygène. Le reste c’est des détails. En tout cas dans l’esprit marocain », estime Dr. Chakib.

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Vaccination : L’AstraZeneca-Oxford pourrait être le premier à être déployé au Maroc

C’est une question de quelques jours avant que la campagne nationale de vaccination anti-COVID-19 tant attendue ne démarre au Maroc. En effet, selon une source proche du dossier, la commission consultative d’enregistrement du vaccin qui s’est réunie la semaine dernière pour étudier la mise sur le marché des deux vaccins choisis par le Maroc, notamment le vaccin britannique AstraZeneca-Oxford, a achevé son examen. 

Maintenant que l’étude du dossier du vaccin AstraZeneca-Oxford est achevé, reste l’octroi de l’autorisation finale de mise sur le marché marocain du vaccin britannique par le ministère de la santé qui sera délivrée cette semaine. Et c’est la direction des médicaments et de la pharmacie (DMP) du ministère qui la donne comme il est le cas pour n’importe quel vaccin ou médicament destinés à être utilisés au Maroc, précise notre source.

Une fois l’autorisation du ministère délivrée, l’opération d’acheminement du vaccin démarrera, et de cet fait, la campagne de vaccination aussi. Le vaccin AstraZeneca sera donc le premier à être déployé au Maroc contre le virus fantôme.

« La commission a étudié tout les aspects scientifiques qui concernent le dossier de l’AMM du vaccin AstraZeneca pour s’assurer de son efficacité et de son immunogénicité. Ce qui reste maintenant, c’est la décision finale de mise sur le marché du ministre de la santé et de la DMP », nous explique notre source.

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02 Janvier, 2021

Essaouira-COVID-19. 68 stations de vaccination mobilisées

La province d’Essaouira se prépare pour la campagne de vaccination anti-Covid-19. Ainsi, 68 stations de vaccination et 72 équipes médicales sont déjà mobilisées, selon le délégué provincial de la Santé à Essaouira, Zakaria Aït Lahcen.

Sur ces 68 stations, quatre sont situées dans la commune d’Essaouira et un point de vaccination fixe sera situé dans la ville, tandis que les autres sont réparties entre les différentes collectivités territoriales relevant de la province. Pour ce qui est des équipes de vaccination, elles sont composées de 183 infirmières et infirmiers, de 23 médecins, des éléments du Croissant rouge marocain (CRM) et des étudiants de l’Institut supérieur des professions infirmières et techniques de Santé (ISPITS) ayant suivi des séances de formation dédiées.

Les équipes vaccinales ont été dotées de tablettes afin de leur permettre de saisir les données et de faire des bilans quotidiens concernant cette opération de grande envergure. Des réfrigérateurs et des caisses isothermes sont également prévus dans la mesure où ces vaccins nécessitent une température bien précise et des conditions d’entreposage spécifiques.

Par ailleurs, cette opération de vaccination concernera tous les citoyens de la province, âgés de plus de 18 ans, selon un schéma vaccinal en deux injections, soutenant que la priorité sera notamment accordée aux personnels de première ligne, en l’occurrence le personnel de santé, les autorités publiques, les forces de sécurité, tous corps confondus, et le personnel de l’éducation nationale, ainsi qu’aux personnes âgées, à celles atteintes de maladies chroniques ou les plus vulnérables au virus, et ce, avant de l’élargir au reste de la population. La délégation provinciale devrait recevoir 513.000 doses de vaccin. 

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01 Janvier, 2021

COVID-19: Réunion de la commission nationale d’autorisation du vaccin d’AstraZeneca

La commission nationale consultative d’autorisation du vaccin anti-Covid-19 s’est réunie, jeudi à Rabat, pour discuter de la question de l’autorisation du vaccin d’AstraZeneca au Maroc.

Lors de cette réunion, la commission nationale s’est penchée sur toutes les informations et données internationales relatives au vaccin anti-Covid-19 d’AstraZeneca, a déclaré à la presse la directrice des médicaments et de la pharmacie au ministère de la Santé, Bouchra Meddah à l’issue de la réunion, notant que la commission étudie le bon respect des normes de fabrication, de sécurité, de qualité et d’efficacité du vaccin, les résultats des essais précliniques et cliniques ainsi que la reconnaissance internationale de ce vaccin.

En effet, elle a relevé que l’Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé a donné son feu vert pour la mise sur le marché de ce vaccin, notant que le Maroc a adopté la procédure de l’OMS relative à l’autorisation d’utilisation du vaccin dans un contexte d’urgence sanitaire.

Pour sa part, le directeur du laboratoire de virologie de l’université Hassan II de Casablanca Moulay Mustapha Ennaji, a souligné que les échanges scientifiques de la commission permettent d’étudier de manière exhaustive les différentes informations relatives au vaccin AstraZeneca, notamment les données pharmaceutiques et les procédés de fabrication.

“La commission prendra une décision définitive au sujet de ce vaccin dans les plus brefs délais”, a fait savoir M. Ennaji.

De son côté, le directeur du laboratoire de biotechnologie de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azeddine Ibrahimi a rappelé la certification et l’autorisation d’utilisation des vaccins de Sinopharm et AstraZeneca par les gouvernements de leurs pays d’origine, soulignant que la commission nationale étudie les données du vaccin AstraZeneca en vue de prendre la décision adéquate dans toute transparence.

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Personnalités de l’année 2020 : Les femmes de la santé qui font la différence

Le personnel médical féminin est toujours à pied d’œuvre en première ligne dans la lutte contre le COVID-19. Elles continuent à être aux avants postes de lutte contre la pandémie depuis l’apparition des premiers cas en mars 2020 au Maroc. Médecins, infirmières, pharmaciennes, spécialistes, sages-femmes,  techniciennes, assistantes sociales … les femmes de la santé font la différence et le réseau marocain pour la défense du droit à la santé et droit à la vie n’a pas manqué de leur rendre hommage.

Le réseau fait savoir que ses femmes-là, ont marqué l’année 2020 en ce temps de crise sanitaire inédite de COVID-19 par son ampleur et par et son impact sur nos vies, notant que ses femmes mènent un vrai combat avec courage abnégation dévouement bravoure, bienveillance et humanisme.

La pandémie a mis en relief non seulement le rôle essentiel que jouent les travailleuses de santé de première ligne, mais aussi les problèmes qui plombent leurs actions et leur travail quotidien, précise la même source. Qu’il s’agisse de manque de moyens logistiques et de produits médicamenteux ou de la pénurie en personnel, tout ceci en parallèle avec les difficultés de la conciliation entre la vie professionnelle et les obligations familiales et les contraintes de vie quotidiennes.

Elles continuent malgré tout à faire beaucoup de sacrifices pour sauver des vies humaines, et prennent des risques énormes car elles travaillent dans des conditions précaires. Le réseau rappelle ainsi les taches difficiles qu’effectuent les femmes de la santé qui assument l’essentiel du travail contre le COVID-19, notant ainsi qu’elles travaillent en permanence, gèrent, encadrent, orientent, effectuent des tests, consultent, font de la recherche diagnostic, administrent les traitements et soulagent les souffrances. Cependant les femmes en santé risquent davantage d’être infectées, précise le réseau.

Mais pas que ! La même source poursuit que ses femmes-là doivent non seulement lutter contre cette maladie mortelle, mais sont également confrontées au stress, la fatigue, l’épuisement. Malgré les conditions difficiles ou règnent, la peur du COVID-19, la tristesse ses femmes de la santé se font du souci pour les membres de leur famille. Elles font toute la différence en 2020 face à cette crise de COVID -19 indique le réseau.

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31 Décembre, 2020

Migrants, premières victimes de la crise liée à la COVID-19

L’année 2020 a été une année dure pour les migrants notamment les Subsahariens installés ou en transition au Maroc. Si les chiffres manquent sur le nombre des personnes affectées par le coronavirus au sein de la communauté des migrants, les effets néfastes indirects engendrés par la pandémie ont été plutôt palpables. Ainsi beaucoup d’entre eux se sont trouvés sans nourriture et sans argent pour payer le loyer à leurs bailleurs. Pis, les migrants actifs se sont trouvés exclus des mesures d’accompagnement gouvernementales destinées à préserver le pouvoir d’achat des salariés des entreprises en difficulté face à l’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de COVID-19.

Leur seule source de survie a été les dons des personnes de bonne volonté qui veulent bien leur venir en aide. Certains migrants ont été des victimes d’enfermement illégal comme c’était le cas des dizaines de candidats à la migration dont des femmes et des enfants qui ont été arrêtés et enfermés illégalement à Tarfaya, il y a près de 75 jours, dans des locaux qui ne relèvent pas de l’administration pénitentiaire. Les autorités ont justifié cet enfermement par le contexte de propagation de la Covid-19 et les mesures prises dans le cadre de l’urgence sanitaire. Le cas de ces migrants n’est pas isolé. D’autres personnes ont vécu le même calvaire à quelques kilomètres de ce site. Il s’agit de 50 migrants subsahariens qui ont été mis aux arrêts depuis le 20 mars dernier dans des conditions d’hygiène et d’alimentation jugées très difficiles.

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30 Décembre, 2020

COVID-19 : Les prévisions de vaccination au Maroc pourront-elles être tenues ?

Au crépuscule de cette sombre année 2020, la tant attendue campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus n’est toujours pas lancée au Maroc. Prévue pour début décembre, le ministère de la Santé avait annoncé un lancement probable pour fin décembre.

Promise dès le début de ce mois après une longue préparation et beaucoup de communication, la campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus au Maroc n’est toujours pas lancée. Le ministère de la Santé avait demandé de la patience aux Marocains en annonçant un début probable vers la fin décembre. Alors que le pays était parmi les premiers à avoir annoncé sa campagne de vaccination en novembre, cette dernière reste tributaire de l’acquisition des lots de vaccin nécessaires, mais surtout de l’autorisation des autorités sanitaires de la Chine et du Royaume-Uni.

En effet, le Maroc est dans l’attente de la date d’autorisation du vaccin chinois Sinopharm, commandé par le pays, pour ensuite être soumis aux procédures d’homologation par les autorités sanitaires marocaines, au même titre que le vaccin britannique. Le second vaccin commandé au Maroc à AstraZeneca, a été autorisé au Royaume-Uni, alors que tous les regards étaient tournés vers Pékin. Pour autant, on ne sait toujours pas si les autorités sanitaires marocaines l’autoriseront rapidement pour débuter la campagne de vaccination sans attendre le vaccin chinois.

Des vaccins qui se font attendre

Le 15 décembre dernier, Khalid Ait Taleb a prévenu que «la quantité disponible actuellement au niveau mondial ne pourra pas couvrir l’ensemble des besoins dans le monde» et que pour obtenir les lots nécessaires à cette campagne, il a donc fallu «initier un processus de négociations et de dialogue» avec les développeurs. Dans le cadre des partenariats scellés entre le Maroc et la Chine, le ministre a souligné que le développeur étatique du vaccin Sinopharm fournira des lots couvrant les besoins de plus de 20 millions de personnes. Une deuxième acquisition du Britannique AstraZeneca permettra de couvrir les besoins de 12 millions d’autres.

Après la mobilisation des professionnels, mais aussi des populations principalement ciblées par cette campagne à travers leur identification, ces ajournements accompagnés d’une absence de communication font planer un risque d’érosion de la confiance de la population dans l’opération vaccinale. Les promesses non tenues et les annonces exagérées ne donnent pas un sentiment de maîtrise. Ainsi, l’annonce d’un rythme de 500 000 personnes vaccinées quotidiennement paraît intenable, au vu des rythmes observés dans les autres pays ayant déjà débuté leur campagne vaccinale.

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29 Décembre, 2020

Khalid Ait Taleb : «Aucun cas de la nouvelle variante» de la COVID-19 pour le moment

Le Maroc n’a enregistré, pour le moment, aucun cas de la nouvelle variante de la Covid-19 d’après les échantillons testés, a affirmé ce mardi, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb.

«Aucun cas de la nouvelle variante du COVID-19 n’a été recensé au Maroc d’après une série de tests effectués par l’Institut Pasteur», a expliqué le ministre dans une déclaration pour Le360. 

La semaine dernière, les autorités britanniques ont annoncé avoir identifié deux cas d’une autre nouvelle souche du coronavirus, «hautement préoccupante» car «plus contagieuse», en provenance d’Afrique du Sud, pays avec lequel des restrictions de voyage sont mises en place «immédiatement».

Une découverte qui intervenait quelques jours après celle d’un autre nouveau variant, que les autorités sanitaires britanniques considèrent comme plus contagieux. Plusieurs pays ont d’ores et déjà été touchés par cette nouvelle variante, comme l’Espagne et la France, entre autres.

Khalid Ait Taleb a également qualifié de «stable» la situation de la Covid-19 au Maroc. «Nous espérons stabiliser davantage la situation, voire réduire plus la propagation dans l’objectif de mieux réussir la campagne vaccinale», a-t-il ajouté.

D’ailleurs, interrogé sur la campagne de vaccination, le ministre de la Santé a assuré que les autorités déploient l’ensemble des efforts possibles, afin de lancer la campagne de vaccination dans les plus brefs délais.

«Les autorités, notamment sanitaires, déploient beaucoup d’efforts pour importer rapidement les vaccins de Sinopharm (Chine) et d’AstraZeneca (Suède-Royaume uni)», a-t-il précisé, notant que le Maroc recevra ces vaccins «dans quelques jours».

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Tourisme. Comment le Maroc prépare l’ère post-COVID-19 ?

Récemment, la loi sur le Fonds Mohammed VI pour l’investissement a été votée, dans le cadre d’un processus législatif fait en un temps record, dans la foulée de la loi de Finances. Concrètement, des fonds sectoriels, dont celui du tourisme, vont pouvoir être mis en œuvre. De quoi apporter des solutions au secteur touristique qui affiche jusqu’à 80% de baisse d’activité. Pendant ce temps, qu’est-ce qui se prépare en interne ?

Le Maroc peaufine sa stratégie de reconquête sur le marché du tourisme mondial. Pour maximiser nos chances, le département du Tourisme travaille sur les pays émetteurs traditionnels. L’enjeu est de rebâtir les part de marché, et si possible l’améliorer avec une stratégie de reconquête. «Nous travaillons sur un scénario commun avec toutes les parties pour un redémarrage à la fin du premier trimestre 2021. Nous avons bon espoir de redémarrer en avril 2021. Notre gros espoir est la vaccination, qui va consolider l’image du Maroc dans la gestion de cette crise, qui est très bonne», a expliqué Nadia Fettah, ministre de l’Artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale (photo), lors de la 23e édition des mardis du tourisme.

La vaccination est un atout majeur au Maroc, mais également dans l’essentiel des pays émetteurs. Ensuite, sur la relance, il existe plusieurs thématiques. La première, c’est se préparer pour des processus sanitaires World Class.

Pour ce faire, les aéroports sont mobilisés. En plus de la certification qui avait été élaborée en interne, ceux-ci sont dans un processus de certification internationale, pour les principaux aéroports internationaux. L’enjeu est de monter d’un cran au-dessus. L’objectif que se fixe la tutelle est de réaliser 40% à 50% des revenus de 2019, en 2021. Les études en cours ou les scénarios partagés à l’international, tablent sur la fin 2023 pour atteindre les revenus de 2019. «Nous sommes en train de réfléchir à comment raccourcir ce délai de six mois ou une année. Voilà à peu près l’objectif qu’on se fixe», a précisé la ministre.

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