15 – 21 Décembre, 2020 | Revue de Presse Tunisie

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Photo: John S. on Flickr

21 Décembre, 2020

Nouvelle souche de COVID-19 : Tous les transports entre la Tunisie et trois pays interdits jusqu’à nouvel ordre 

Le ministère tunisien du Transport et de la Logistique a annoncé la suspension, dès lundi 21 décembre 2021, de tous les vols à l’aller, au retour et en transit, entre les aéroports tunisiens et ceux du Royaume-Uni, de l’Afrique du Sud et de l’Australie, suite à l’émergence d’une nouvelle souche du virus COVID-19 au Royaume-Uni.

Dans un communiqué publié lundi 21 courant, il est précisé que la Tunisie ne va pas accueillir des personnes en provenance de ces pays, ou ayant transité par ces pays. “Cette décision sera appliquée jusqu’à nouvel ordre”.

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Tunisie : Réunion d’urgence du Comité scientifique anti-coronavirus

Le Comité scientifique de lutte contre le Coronavirus tient ce lundi 21 décembre une réunion urgente, sous la présidence du ministre de la Santé, Faouzi Mehdi. 

Cette réunion intervient dans le cadre du suivi permanent de l’évolution épidémiologique de la pandémie du COVID-19 à l’échelle nationale et mondiale. Elle fait suite à l’avènement d’une nouvelle variante du Coronavirus en Grande-Bretagne.

La Tunisie vient d’annoncer la suspension de ses liaisons aériennes avec le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud et l’Australie, suite à la découverte de cette nouvelle souche du virus, qui pose un nouveau défi à la communauté scientifique mondiale, et aux différents pays du monde, frappés de plein fouet par la pandémie. 

Le comité scientifique soumettra des propositions à l’instance nationale de lutte contre le COVID-19 dont la réunion est prévue mercredi prochain.

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20 Décembre, 2020

Et pourtant, ça tourne encore !

Les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) 2020 ont démarré, vendredi soir, à Tunis, dans une édition rétrospective qui coïncide avec une année exceptionnelle marquée par la pandémie de Covid-19. Ils apportent la magie du septième art par la réouverture des salles de cinéma après une interruption de plus de neuf mois dans des conditions sanitaires strictes.

Les Tunisiens ont focalisé leur regard sur le fameux tapis rouge, une tradition instaurée depuis déjà quelques années, et leurs commentaires ont été réservés au défilé des artistes et aux tenues qu’ils ont portées. 

Ce qui a suscité l’inquiétude d’assister à une déviation des JCC de leurs fondamentaux comme étant un festival militant pour un cinéma d’auteur. Pourtant, cet événement nous offre quelques décennies de pellicules d’un festival qui a toujours parlé de son époque dans lequel la caméra se fait témoin de l’histoire et de l’actualité et où les films révèlent les préoccupations des auteurs et sortent des conventions. C’est un festival qui a grandi, qui a pris de l’ampleur et de l’assurance et continue à gagner un peu plus de liberté à chacune de ses éditions. C’est un festival qui a joué un rôle important dans l’édification de la Tunisie moderne et a contribué à l’émergence de nouveaux talents et au développement du goût des citoyens, outre la sensibilisation aux grandes questions de la société et aux préoccupations des citoyens en Tunisie, en Afrique et dans le monde arabe. 

À des moments où la colonisation évacuait toute forme d’expression nationale, il a aussi été en Afrique un moyen parmi tant d’autres qui ont participé à l’épopée de la libération des pays colonisés et à l’œuvre de civilisation que ces pays ont connue.

C’est aussi un festival qui a poussé les hommes, qui ont vite épousé le septième art, à lutter contre le phénomène de l’acculturation et à jouer un rôle important dans la préservation de l’identité nationale. Au fil de plusieurs décennies, l’on peut s’enorgueillir d’avoir compté parmi nos cinéastes tunisiens, arabes et africains, des hommes illustres qui ont façonné l’industrie du cinéma qui joue désormais dans la cour des grands. 

Certes, les JCC ont parfois connu quelques tracas mais leur parcours garde une cohérence en grande partie due à la sagesse de ses fondateurs visionnaires.  Et aujourd’hui, les JCC nous font vivre la magie du cinéma à l’heure où le moral des Tunisiens est en berne. Elles nous rappellent la joie de vivre en ces temps durs. Et que c’est peut-être le clap de fin d’une épidémie qui a terrassé tout sur son chemin, la culture en premier lieu.

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10e anniversaire en demi-teinte du déclenchement de la Révolution : Tension, grogne sociale et tiraillements politiques

Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, ce jeune vendeur ambulant, s’immolait par le feu à Sidi Bouzid pour protester contre la corruption policière sous le régime Ben Ali. Un geste qui allait donner le coup d’envoi à ce qu’on a appelé le Printemps arabe, rapidement transformé en chaos dans de nombreux pays. Mais aujourd’hui, dix ans après, dans la Tunisie post-révolution, la population est livrée au désespoir, à l’oubli et à la désillusion. Incapable de concrétiser les aspirations des Tunisiens, toute la classe politique qui a émergé à l’issue de ce soulèvement populaire inédit continue à multiplier les faux pas et les mauvais choix.

Voilà maintenant qu’une décennie s’est écoulée alors que les Tunisiens sont toujours au cœur des crises sociales et politiques interminables. La commémoration du 10eanniversaire du déclenchement de la Révolution, intervient, comme chaque année, dans une ambiance de tension, de grogne sociale et de tiraillements politiques. Dix ans se sont écoulés sans que Sidi Bouzid, bastion de la révolte populaire ayant mis fin au régime totalitaire de Ben Ali, retrouve le sourire, ni le chemin de la concrétisation de ses aspirations.

Il y a dix ans, un jeune vendeur ambulant désespéré et opprimé, comme beaucoup de ses concitoyens, par le régime policier sous Ben Ali s’était immolé par le feu en signe de refus de ses conditions sociales et de la corruption policière. Un feu ravageur avait dès lors atteint le Palais de Carthage. La mythique avenue Habib Bourguiba où siègent le ministère de l’Intérieur et les différents gouvernorats du pays a crié basta ! 

Renversé, le régime Ben Ali a certes laissé des traces dans une société gouvernée pendant 23 ans par le biais de la peur et de la répression. Si, au départ, les revendications de cette révolution, ayant fasciné le monde entier de par son courage et sa détermination à faire tomber la dictature, étaient sociales et portaient notamment sur la liberté d’expression, quelques années après, ce sont les choses politiques qui ont pris le devant de la scène, d’ailleurs, on a l’impression qu’une révolution sociale n’a pas encore eu lieu. Certes, cette révolte populaire a pu renverser l’un des régimes les plus totalitaires, mais jusque-là, rares sont les acquis sociaux.

A Sidi Bouzid, fief de la révolution dite de la dignité, la commémoration du déclenchement de la révolution est pâle, sans goût de triomphe ni odeur de jasmin, symbole d’une révolution encore inachevée aux yeux des habitants de ce gouvernorat livré, malheureusement, à l’oubli. En effet, dans la ville natale de Mohamed Bouazizi, les festivités de cette occasion n’ont plus de goût, tout renvoie d’ailleurs à de simples protocoles pour ne pas sombrer dans l’oubli.

Une décennie après ce soulèvement populaire qui chassait le clan Ben Ali du pouvoir, les revendications sont toujours les mêmes à Sidi Bouzid : emploi, développement et dignité, mais ces aspirations sociales sont éclipsées par les querelles politiques sans fin. Les hauts responsables de l’Etat, dont notamment le Président de la République, étaient aux abonnés absents lors de ces timides festivités, certainement par peur de faire face à la colère populaire et aux attentes de milliers de ventres affamés. Si le Président de la République s’est excusé au vu de «certains engagements urgents», d’autres responsables et partis politiques ont volontiers ignoré cette occasion devenue, pour la population locale, vide de tout sens.

Population en colère !

Au fait, pas seulement Sidi Bouzid, le goût d’inachevé d’une révolution ayant pourtant promis prospérité et équité aux Tunisiens est partagé un peu partout. La Tunisie vit d’ailleurs au rythme des grèves générales, des protestations et de la prise en otage de sites de production. En effet, les crises sociales ne se comptent plus, elles poussent comme des champignons, aucun gouvernorat n’est épargné. Cette effervescence sociale trouve ses origines dans des revendications populaires insatisfaites, dans des rapports et des relations dégradés entre gouvernants et gouvernés, mais surtout dans des formes d’impunité qui touchent pratiquement tous les secteurs. En résolvant la crise d’Al-Kamour, ayant marqué un tournant dans les protestations en Tunisie post-révolution, le gouvernement pensait avoir tourné la page de la déstabilisation et du blocage des sites de production. Mais au juste, il ne faisait qu’ouvrir la voie à de nouveaux mouvements citoyens revendiquant emploi et développement ayant carrément paralysé d’autres sites de production notamment à Gabès, Kasserine, Sfax ou autres.

D’ailleurs, cette grogne sociale s’est traduite par des grèves générales régionales inédites en Tunisie. En l’espace de quelques semaines, quatre gouvernorats ont décrété une grève générale en signe de refus de voir marginaliser leurs revendications. Après Béja, Kairouan et Jendouba, Sfax a, à son tour, annoncé une telle grève. En effet, le comité directeur de l’Union régionale du travail à Sfax a décrété une grève générale fixée au 12 janvier prochain pour appeler au développement et à la réalisation des projets en suspens.

Les multiples crises sociales renvoient certes au plus sombre visage de cette révolution. Ces jeunes qui se sont sacrifiés au profit de ce soulèvement populaire avant-gardiste, inédit dans le contexte arabe, pensent que ce moment historique leur a été volé par une classe politique incapable de concrétiser leurs aspirations sociales. Si le constat est politique ou économique, la réalité est sociale et se fait sentir de plus en plus dans les yeux et sur le visage d’une population épuisée, désespérée mais surtout révoltée.

A défaut d’élite politique

Certainement, le triste bilan d’une décennie après la révolution s’explique surtout par l’incapacité de toute la classe politique de trouver les mécanismes politiques et législatifs adéquats pour répondre à ces revendications populaires. Dix ans après la révolution, le Parlement est toujours dans l’incapacité d’installer la Cour constitutionnelle, ou de réformer un système électoral défaillant. Dix ans après la révolution, les partis politiques ont échoué à présenter un nouveau plan de développement pour sortir le pays d’une crise qui n’a que trop duré. Certes, comme le soulignent les observateurs de la scène nationale, la Tunisie attend toujours l’émergence d’une élite politique à même de prendre les commandes d’un pays dont le processus de transition démocratique est menacé. Si, dix ans après, la révolution tunisienne piétine encore, c’est que les interminables querelles politiques ont largement nui à la stabilité du pays qui dès qu’il sort d’une crise s’enfonce dans une autre.

D’ailleurs, les tristes images d’un Parlement effrité et incontrôlable témoignent parfaitement de ce constat sans appel. Dans ce contexte, le deuxième vice-président de l’Assemblée des représentants du peuple Tarek Ftiti n’a pas mâché ses mots en évoquant «une poudrière plutôt qu’un Parlement qui œuvre au bénéfice de ses électeurs».

Faillite non déclarée !

Et pour couronner ce triste bilan des dix ans de révolution, on évoque une crise économique de plus en plus étouffante et aggravée par la pandémie du coronavirus. La situation économique est tellement grave que la Tunisie peine toujours à boucler son budget en l’absence des apports en devises du secteur touristique, mais aussi à cause des arrêts forcés des sites de production. Certains économistes le disent tout court, la Tunisie est techniquement en faillite. Cet échec socio-économique, aggravé, en effet, par l’impact de la pandémie de COVID-19 sur le tourisme, menace aujourd’hui le projet démocratique lui-même, notamment avec la montée de certains courants au discours extrémiste représentés même au sein du Parlement.

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18 Décembre, 2020

La vaccination se fera par inscription via SMS

Comme annoncé précédemment, le vaccin contre le coronavirus, qui devrait être disponible en Tunisie à partir du deuxième trimestre de l’année 2021, sera gratuit pour tout le monde.

La vaccination des Tunisiens obéira toutefois à un protocole plaçant en priorité les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques.

Le Directeur général de l’Institut Pasteur, Hechmi Louzir a d’ailleurs confirmé, ce vendredi 18 décembre 2020, qu’il sera procédé à la vaccination des personnes prioritaires dès la livraison du premier lot du vaccin, l’objectif étant d’atteindre l’immunité collective.

est revenu ce vendredi 18 décembre 2020 sur les détails de la convention fraîchement signée entre la Tunisie et les laboratoires bio-pharmaceutiques Pfizer et BioNtech portant sur l’acquisition et l’importation de deux millions de doses du vaccin anti-COVID-19.

Il a expliqué que le vaccin sera administré en deux fois en l’espace de 2& jours et que ces effets devraient apparaître à partir du dixième jour de vaccination.

Quant à déterminer qui sera prioritaire, les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques seront appelées à s’inscrire via l’envoi d’un SMS (Nom, Prénom, numéro de carte CIN…) pour obtenir par la suite un message de confirmation contenant la date, l’heure et le centre de vaccination.

Le vaccin contre le coronavirus, sera administré par ordre de priorité, mais ne sera pas obligatoire.

La Tunisie devrait recevoir un premier lot du vaccin contre le Coronavirus à la fin du mois de mars 2021, sachant que deux laboratoires ont été sollicités par le ministère de la Santé et ont donné leur accord pour fournir la Tunisie en vaccins. Le premier devrait fournir 2 millions de doses, le second devrait livrer 4 millions de doses.

Un lot de 2 millions de doses à raison de 7 dollars la dose sera livré par Pfizer et BioNtech au deuxième trimestre de l’année 2021.

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Quel est l’impact de COVID-19 sur les ménages tunisiens ?

Depuis le début de la pandémie de COVID-19 en Tunisie au printemps dernier, l’une des principales questions a été de savoir quel impact cette pandémie aurait sur la population du pays.

De nouvelles études suggèrent que la pandémie risque d’exacerber les problèmes de développement du pays en inversant la tendance récente en matière de réduction de la pauvreté. Davantage de personnes passeront probablement sous le seuil de pauvreté et la pauvreté existante risque de s’aggraver par le biais de quatre grands canaux : les revenus du travail, les revenus non liés au travail, les effets directs sur la consommation et la perturbation de services.

Quels Tunisiens sont susceptibles d’être les plus touchés par la pandémie, et dans quelle mesure le gouvernement peut-il en atténuer les effets ? Un nouveau document de travail de la Banque mondiale qui se focalise sur les revenus du travail et la consommation constate que les mesures compensatoires d’urgence prises par le gouvernement pourraient contribuer grandement à réduire les pertes sur le front de la pauvreté.

Les plus pauvres et les plus vulnérables sont les plus durement touchés par la COVID-19

Notre nouvelle étude associe les chocs sur le travail et les prix pour simuler l’impact de la COVID-19 sur le bien-être des ménages selon deux scénarios :

Optimiste : utilise les récentes estimations de la Banque mondiale de -8,8% de croissance du PIB réel, à prix constants des facteurs ;

Pessimiste : prévoit une croissance de -11,9% (c’est-à-dire que l’économie réalise la même croissance que celle du premier semestre 2020). Ce scénario s’appuie sur les enquêtes téléphoniques auprès des ménages réalisées pendant la COVID-19 (par l’Institut national de la statistique, en collaboration avec la Banque mondiale) et l’enquête sur le budget des ménages en Tunisie en 2015.

Les résultats indiquent que la pauvreté devrait augmenter de 7,3 points de pourcentage selon le scénario optimiste et de 11,9 points de pourcentage selon le scénario pessimiste. Cela signifie une augmentation de plus de 50 % de la pauvreté dans le premier scénario et un quasi-doublement du taux de pauvreté dans le second – ce qui inverse la tendance à la baisse de la pauvreté constatée au cours de la dernière décennie. En outre, on s’attend à ce que davantage de personnes perdent leurs revenus et deviennent ainsi vulnérables à la pauvreté. L’écart de pauvreté (le déficit de pauvreté de l’ensemble de la population) passerait de 3,2 % à 4,4 % dans le scénario optimiste, et à 5 % dans le scénario pessimiste.

Les ménages dont la consommation par habitant se situe dans les 20 % les plus pauvres de la population – qui sont principalement concentrés dans les régions du centre-ouest et du sud-est de la Tunisie – seraient les plus touchés.  Quant aux personnes les plus vulnérables, il s’agirait probablement de femmes, vivant dans des ménages nombreux, sans accès aux soins de santé et d’employées sans contrat. Alors que 42% des personnes actuellement employées en Tunisie n’ont pas de contrat, 53% des personnes qui sont tombées dans la pauvreté à la suite de la pandémie et 47% du groupe le plus vulnérable sont susceptibles d’être employées sans contrat.

Mesures gouvernementales visant à atténuer l’impact de la COVID-19

Le 21 mars 2020, dans le but d’atténuer certains des impacts de la pandémie, le gouvernement tunisien a annoncé, promulgué et progressivement mis en œuvre un plan d’urgence sociale et économique exceptionnel, qui cible les plus pauvres et les plus vulnérables – couvrant près de 1,1 million de personnes (tableau 1). En simulant les effets de la pandémie sur le bien-être en présence de toutes ces mesures de transfert compensatoires, nos études montrent qu’il y aurait un impact positif sur la pauvreté. Plus précisément, l’augmentation de la pauvreté serait de 6,5 points de pourcentage si des mesures d’atténuation sont prises- alors que la pauvreté augmenterait de 7,3 points de pourcentage en l’absence de telles mesures (voir tableau 2). De même, l’extrême pauvreté, l’écart de pauvreté et l’inégalité s’en sortiraient tous mieux avec la mise en œuvre de ces mesures que si elles n’étaient pas prises.

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17 Décembre, 2020

Vaccin contre le coronavirus : Contrat signé entre la Tunisie et Pfizer/BioNTech

La Tunisie et les deux laboratoires Pfizer et BioNtech ont signé un contrat pour l’acquisition du vaccin contre le coronavirus qu’ils ont développé.

C’est en tout cas ce qu’annonce ce mardi 15 décembre 2020, le laboratoire dans un communiqué rendu public.

Toujours selon la même source, les premiers lots seront importés par la Tunisie en 2021 après obtention de tous les accords nécessaires.

Le représentant de Pfizer en Tunisie et en Libye Walid Lakhedher a expliqué dans ce sens que le vaccin sera importé en Tunisie le plus tôt possible, sans donner plus de précisions.

Selon le directeur de l’institut Pasteur, Hechmi Louzir, la Tunisie devrait recevoir le premier lot du vaccin contre le Coronavirus à la fin du mois de mars 2021.

Dans ce contexte, deux laboratoires sollicités par le ministère de la Santé ont donné leur accord pour fournir la Tunisie en vaccins. Le premier devrait fournir 2 millions de doses, le second devrait livrer 4 millions de doses.

Plusieurs pays, dont notamment le Royaume-Uni, ont lancé les premières campagnes de vaccination contre le coronavirus.

Les premiers effets secondaires commencent à se manifester. Les autorités sanitaires britanniques avaient déconseillé le vaccin de Pfizer et BioNTech aux personnes ayant eu dans le passé d’« importantes réactions allergiques ».

Cet avertissement intervient après que deux personnes allergiques aient mal réagi aux premières injections.

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16 Décembre, 2020

COVID-19 : La dernière ligne droite sera la plus dure

Le choix du vaccin contre l’épidémie du coronavirus (COVID-19) commence à se préciser pour la Tunisie, qui vient de signer un premier contrat avec les laboratoires américains Pfizer. Faut-il s’inquiéter de ce choix ou plutôt s’en féliciter ?

On doit vacciner au moins 5 millions de Tunisiens

Il y a, à mon avis, deux éléments de satisfaction. Le premier c’est qu’il s’agit du vaccin qui sera le plus recommandé par les comités scientifiques les plus performants et les plus transparents dans le monde. Tous les pays occidentaux ont choisi ce vaccin pour sa très haute efficacité et la sécurité offerte par les données de la phase 3 de son étude publiée.
Le second élément de satisfaction vient du délai du début de la vaccination, probablement au second trimestre de 2021, nous laissant ainsi suffisamment de temps pour détecter d’éventuels problèmes sur ce nouveau type de vaccin à plus long terme ou d’éventuels souches résistantes mettant en échec son efficacité.
Je tire donc mon chapeau à tous ceux qui ont été derrière ce double choix. Mais d’autres vaccins entreront peut-être en course car nous ne pourrons satisfaire les besoins d’au moins 5 millions de Tunisiens à vacciner en comptant sur une seule firme.

Nous sommes loin d’être sortis d’affaire

En attendant, on doit trouver une solution pour éviter une recrudescence des contaminations à l’occasion de la fête du nouvel an, le 31 décembre courant, tout en veillant à préserver l’économie tunisienne. C’est un véritable casse-tête, mais les cas de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne, où la pandémie a fortement repris cette semaine, prouvent que nous sommes loin d’être sortis d’affaire, surtout si on se laisse aller à un quelconque relâchement. Le pic de la seconde vague est certes derrière nous, mais nous sommes dans une phase de plateau qui persiste depuis un certain temps. Une bonne raison pour ne rien lâcher.

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15 Décembre, 2020

Légère baisse du taux de guérison en milieu scolaire

4116 contaminations par le COVID-19 ont été recensées au sein du milieu scolaire depuis le 15 septembre 2020 (Date de la rentrée scolaire) et jusqu’au 11 décembre courant. Le nombre de décès liés au virus s’est, quant à lui, stabilisé à 28 en milieu scolaire.
C’est ce qu’a annoncé le ministère de l’Education, via un communiqué émis ce mardi 15 décembre, ayant précisé que le nombre de guérisons a atteint 2869 soit un taux de 69,7%.
Les 4116 infections se répartissent comme suit : 1818 parmi les enseignants, 1814 parmi les élèves, 357 parmi les cadres administratifs et pédagogiques ainsi que les surveillants aussi bien que 127 contaminations dans les rangs des ouvriers.
Quant aux rétablissements, 1299 ont été enregistrées parmi les enseignants, 1201 parmi les élèves, 278 parmi les cadres et 91 parmi les ouvriers, selon le même communiqué.

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