15 – 21 Décembre, 2020 | Revue de Presse Maroc

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Photo: John S. on Flickr

21 Décembre, 2020

Apparition d’une nouvelle variante du coronavirus : le Maroc suspend les vols avec le Royaume-Uni

Le gouvernement marocain a décidé de suspendre les vols avec le Royaume-Uni, à partir de la nuit du dimanche 20 décembre 2020, suite à l’évolution de la situation épidémiologique au Royaume-Uni et à l’émergence d’une nouvelle variante du Coronavirus.

Un communiqué du gouvernement informe que cette décision s’inscrit dans le cadre des mesures urgentes prises pour préserver la santé des marocains et limiter la propagation de la pandémie.

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Réveillon du Nouvel An: festivités interdites dans les hôtels soumis à couvre-feu dès 20 h

Les autorités publiques ont appelé les différents hôtels du Royaume à arrêter toute activité et réception des clients à 20 heures le soir du réveillon du Nouvel An, avec interdiction de toute animation musicale durant la journée. La décision a entraîné une vague d’annulations de réservations pour un secteur déjà durement touché par la crise consécutive à la pandémie du COVID-19.Lahcen Zalmat, président de la Fédération nationale des industries hôtelières du Maroc (FNIH), a confirmé à Hespress que « les autorités avaient d’ores et déjà pris contact avec les hôtels à ce sujet »« Suite à notre entrevue avec M. le Wali, nous vous informons qu’à l’échelle nationale toute festivité est interdite et qu’un couvre feu sera observé la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2021 de 20 h à 6 h du matin. Par ailleurs, et du fait du couvre feu, le personnel en service cette nuit-là ne pourra quitter l’établissement qu’à 6 h du matin », indiquait déjà dans ce sens le président de l’Association régionale de l’industrie hôtelière (ARIH) à Marrakech-Safi, Salah Eddine Naciri, dans un message diffusé à ses confrères il y a quelques jours.Par ailleurs, les annonces de prolongation de 15 jours des mesures anti-COVID-19 par les autorités locales (Agadir, Taroudant) se succèdent suite à « la hausse des cas de contaminations durant les dernières semaines ».

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Taroudant: prolongation de 15 jours des mesures anti-COVID-19

Les autorités publiques de Taroudant ont annoncé dimanche la prorogation de 15 jours de la mise en œuvre des mesures décidées en novembre dernier, pour renforcer la prévention contre la propagation du nouveau coronavirus (COVID-19).
« Cette prolongation entre en vigueur à compter du lundi 21 décembre 2020 », précise un communiqué du comité provincial de veille.
Suite à la hausse des cas de contaminations durant les dernières semaines, les autorités publiques de Taroudant ont décidé une batterie de mesures dont l’obligation de disposer d’une autorisation exceptionnelle de déplacement de et vers Taroudant, à l’exception des déplacements pour des raisons de santé et professionnelle, l’interdiction de la diffusion des matches de football par tous les cafés de la ville, la fermeture des jardins, des places publiques et des espaces de jeux pour enfants et la fermeture des commerces et cafés à partir de 21H00.
Il s’agit aussi du renforcement du contrôle rigoureux du respect des mesures préventives (port du masque, distanciation physique) et de l’application des dispositions de la loi contre les contrevenants.
Les autorités ont invité en conséquence la population à une adhésion citoyenne et effective à ces mesures préventives.

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20 Décembre, 2020

Une nouvelle souche plus transmissible de COVID-19

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé, samedi, le reconfinement à nouveau de plusieurs parties du Sud de l’Angleterre, y compris Londres, soumise au niveau le plus élevé des restrictions, en raison de la parution d’une nouvelle souche plus transmissible de COVID-19.

« Il semble que cette propagation est désormais alimentée par une nouvelle variante du virus », qui se transmet « bien plus facilement », a-t-il expliqué, notant que rien ne montre encore si cette variante « est plus mortelle ou qu’il cause une forme plus sévère de la maladie ».

Par ailleurs, les habitants de Londres et du sud-est de l’Angleterre seront placés sous un nouveau niveau d’alerte, le quatrième et le plus élevé. Ils seront ainsi interdits de voyager dans d’autres villes de l’Angleterre et de ne pas quitter leurs foyers sauf pour le travail ou pour faire de l’exercice.

D’ailleurs, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle ses membres en Europe à « renforcer leurs contrôles » du fait de la nouvelle variante du coronavirus circulant au Royaume-Uni, a indiqué dimanche sa branche européenne. 

Hors du territoire britannique, une poignée de cas ont été rapportés au Danemark (9), ainsi qu’un cas aux Pays-Bas et en Australie selon l’OMS, qui recommande à ses membres au niveau mondial « d’accroître leurs (capacités de) séquençage » du virus avant d’en savoir plus sur les risques posés par la variante, a indiqué une porte-parole. Plusieurs pays européens ont décidé dimanche de suspendre tous les vols en provenance du Royaume-Uni après la découverte de cette nouvelle variante « hors de contrôle ».

Selon l’OMS, outre « des signes préliminaires que la variante pourrait être plus contagieuse », la variante « pourrait aussi affecter l’efficacité de certaines méthodes de diagnostic », là aussi selon « des informations préliminaires ». Il n’y a en revanche « aucune preuve d’un changement de la gravité de la maladie », même si ce point fait aussi l’objet de recherches. 

L’OMS donnera plus d’informations dès qu’elle aura « une vision plus claire des caractéristiques de cette variante », a indiqué une porte-parole de l’OMS Europe. « A travers l’Europe, où la transmission est élevée et étendue, les pays doivent renforcer leurs procédures de contrôle et de prévention », a souligné l’organisation onusienne. Au niveau mondial, l’OMS recommande « à tous les pays d’accroître leurs capacités de séquençage du virus Sars-Cov-2 quand c’est possible et de partager les données au niveau international, notamment si les mêmes mutations problématiques sont identifiées ». 

Outre les trois pays ayant repéré sur leur sol la souche venue du Royaume-Uni, « plusieurs autres pays ont signalé à l’OMS d’autres variantes qui portent certains des changements génétiques de la variante britannique », notamment une mutation dite « N501Y ». L’Afrique du Sud, qui a également signalé une variante problématique vendredi, considère que cette mutation « N501Y » est à l’origine d’un plus grand nombre de contagions. Le pays « mène des recherches supplémentaires pour mieux comprendre le lien », souligne l’OMS.

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19 Décembre, 2020

Prorogation des mesures contre la propagation de la COVID-19 à Tiznit

Les autorités locales de Tiznit ont annoncé vendredi la prorogation d’une semaine de la mise en œuvre des mesures exceptionnelles décidées pour renforcer la prévention contre la propagation du nouveau coronavirus (COVID-19).

Cette décision intervient suite aux conclusions des opérations de suivi régulier de l’évolution de la situation épidémiologique, indique un communiqué du comité provincial de veille. Cette prolongation entre en vigueur à compter du samedi 19 décembre 2020 à 18h.

Le communiqué annonce par ailleurs la réouverture des hammams avec une capacité d’accueil fixée à 50%.

Pour faire face à la propagation de la pandémie, les autorités de Tiznit ont pris le 21 novembre dernier, plusieurs mesures dont l’obligation de disposer d’une autorisation exceptionnelle de déplacement de et vers Tiznit, l’interdiction de la diffusion des matches de football par tous les cafés de la ville, la fermeture des jardins, des places publiques et des espaces de jeux pour enfants et la fermeture des commerces et cafés à partir de 20h00, ainsi que l’interdiction des fêtes de mariage, des cérémonies de funérailles et des rassemblements.

Elles ont également décidé un contrôle rigoureux du respect des mesures préventives (port du masque, distanciation physique) et d’appliquer les dispositions de la loi contre les contrevenants, tout en invitant la population à une adhésion citoyenne et effective à ces mesures préventives.

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Agadir: Les mesures restrictives resteront en vigueur pour 15 jours supplémentaires

Les autorités locales de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane ont annoncé samedi la prorogation de 15 jours de la mise en œuvre des mesures décidées pour renforcer la prévention contre la propagation du nouveau coronavirus (COVID-19).

Cette décision intervient suite aux conclusions des opérations de suivi régulier de l’évolution de la situation épidémiologique et après la hausse des cas de contaminations, indique un communiqué du comité préfectoral de veille, notant que cette prolongation entre en vigueur à compter du dimanche 20 décembre 2020 à 21H.

Pour faire face à la propagation de la pandémie, le 20 novembre dernier, les autorités locales de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane ont décidé une batterie de mesures dont la fermeture des plages ainsi que la fermeture de Souk El Had et des marchés de proximité à 15h.

Il est question aussi de l’obligation de disposer d’une autorisation exceptionnelle de déplacement de et vers la préfecture d’Agadir-Ida Outanane, l’interdiction de toute forme de déplacement nocturne entre 21h à 06h à l’exception des déplacements pour des raisons de santé et professionnelle ainsi que la fermeture des cafés, des restaurants, des magasins et des grands centres commerciaux à 20h.

Il s’agit également de la fermeture des Hammams et des salons d’esthétique à l’exception des salons de coiffure, la fermeture des salles de sport, des parcs et des terrains de proximité ainsi que la suspension du transport via les bus à 21h et l’encouragement du travail à distance dans les cas qui le permette.

Les autorités locales ont invité en conséquence la population à une adhésion citoyenne à ces mesures préventives.

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« Taalem Darija », la campagne qui incite les migrants au Maroc à apprendre la Darija (Vidéo)

L’insertion dans une société passe par un certain niveau de maîtrise de la langue du pays d’accueil. Une conviction qui a poussé l’Association « Papiers Pour Tous » en partenariat avec l’Association marocaine pour les industries culturelles créatives « MadNess », de lancer une campagne pour encourager et inciter les étrangers non arabophones installés au Maroc à apprendre la Darija, plus particulièrement les migrants, réfugiés et demandeurs d’asile.

Cette campagne intervient suite à la prise de conscience que la quasi majorité des étrangers non arabophones, et plus particulièrement les migrantes et migrants, installés au Maroc depuis plusieurs années, ne parle pas ou parle peu la Darija, consacrant par là même, l’idée d’étrangers en transit et ne cherchant pas à s’intégrer dans le pays d’accueil, le Maroc, selon un communiqué conjoint des deux associations.

« Papiers Pour Tous » et « MadNess » estiment que le moment est venu de plaider en faveur de l’apprentissage de la Darija, d’inviter les étrangers, non arabophones, à faire cet effort et d’appeler les autorités à assumer leurs responsabilités et à mettre en place les politiques et mesures nécessaires pour relever ce défi. 

« L’apprentissage de la Darija contribuera sensiblement à améliorer la communication entre les étrangers non arabophones et les citoyens marocains dans la vie quotidienne, sur les lieux de travail, et à réduire la xénophobie, la méfiance entre les communautés et les discriminations raciales », lit-on dans un communiqué conjoint.

A cet effet, « Papiers Pour Tous » a produit en partenariat avec MadNess, une capsule de sensibilisation qui sera partagée sur les réseaux sociaux.

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18 Décembre, 2020

Inauguration à Rabat de l’Observatoire africain des migrations

L’Observatoire africain des migrations a été inauguré vendredi à Rabat, sur proposition du Roi Mohammed VI dans le but de développer un processus de collecte, d’analyse et d’échange d’informations entre les pays africains dans ce domaine.
Cette inauguration intervient, à quelques jours du 2è anniversaire du Pacte Mondial pour des Migrations Sûres, Ordonnées et Régulières adoptée à Marrakech, il y a deux ans, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.
Cette création permet de doter le continent africain d’un outil efficace lui permettant de répondre à son besoin réel et pressant de générer une meilleure connaissance, compréhension et maitrise du phénomène migratoire, a-t-il ajouté.
L’Observatoire doit assurer une « triple fonction » de compréhension, d’anticipation et de proposition et doit se déployer comme un outil de plaidoyer et d’aide à la prise de décision, comme une plateforme de dialogue entre experts et parties prenantes africaines et comme un instrument de renforcement des capacités africaines, offrant ainsi la matière pour formuler des politiques publiques informées et éclairées.
Il contribuera à la création de deux projets livrable et concrets que sont la première base de données migratoires africaine et un portail de l’Afrique sur les données migratoires, à l’instar de celui de l’OIM.
L’Observatoire servira à la réalisation de l’agenda africain sur les migrations, et qu’il permettra aux pays africains de tirer profit des avantages d’un nexus migration-développement à un moment où le continent s’efforce de mettre en place les principes de l’Agenda 2063.
Deux agences spécialisées intégrées pour l’Union africaine seront aussi mises en place, à savoir le Centre africain d’études et de recherche sur les migrations qui doit être créé à Bamako, au Mali, et le Centre des opérations continentales prévu à Khartoum, au Soudan.

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COVID-19: Le gouvernement prolonge pour quatre semaines les mesures préventives au niveau du Grand Casablanca et des provinces de Berrechid et Benslimane

Le gouvernement a décidé de prolonger, pour quatre semaines supplémentaires, la mise en œuvre des mesures de précaution en vigueur au niveau du Grand Casablanca (préfectures de Casablanca et Mohammedia et provinces de Nouasseur et Mediouna) et des provinces de Berrechid et Benslimane et ce, à compter de dimanche 20 décembre à 21H.

Selon un communiqué du gouvernement parvenu vendredi à la MAP, ces mesures portent sur l’interdiction de toute forme de déplacement nocturne entre 21h00 et 6h00 à l’exception des déplacements pour des raisons de santé et professionnelles, l’obligation de disposer d’une autorisation exceptionnelle de déplacement de et vers les préfectures et provinces précitées émise par les autorités locales compétentes et la fermeture des terrains de proximité et des parcs.

Il s’agit aussi de la fermeture à 20H00 des restaurants et des cafés, ainsi que tous les magasins et les grands centres commerciaux, l’arrêt des déplacements via les bus du transport en commun et le tramway à 21H, la fermeture à 15H des marchés de proximité et l’encouragement du travail à distance dans les cas permis, poursuit le communiqué.

Seront maintenues les mesures préventives annoncées auparavant, à savoir la fermeture des bains, des salles de sport et l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes, a fait savoir la même source. Cette décision intervient suite aux conclusions des opérations de suivi quotidien et d’évaluation régulière, menées par les comités de veille et de suivi, et conformément aux recommandations de la commission scientifique et technique sur la nécessité de poursuivre les mesures nécessaires pour faire face à la propagation du coronavirus, conclut le communiqué.

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17 Décembre, 2020

Reprise des essais du vaccin du Chinois Sinopharm au Pérou

Le gouvernement péruvien a annoncé, mercredi, avoir levé la suspension des essais pour le vaccin COVID-19 du laboratoire chinois Sinopharm. Les autorités du pays ont en effet déclaré avoir «clarifié» le problème qui a affecté l’un des 12 000 volontaires ayant reçu le vaccin dans le cadre des essais, rapporte l’agence Reuters.

Les autorités de Lima ont annoncé, vendredi 11 décembre, avoir «suspendu temporairement, par précaution», les essais cliniques du vaccin de Sinopharm après la détection de problèmes neurologiques chez l’un des volontaires de ces tests. L’Institut national de la Santé a décidé cette interruption car un volontaire testé avait présenté des difficultés à bouger ses jambes du fait d’un affaiblissement.

Sinopharm était sur le point de conclure la première partie de ses tests, avec des plans pour inoculer une deuxième dose du vaccin au cours des trois prochaines semaines, selon les chercheurs.

«Nous avons eu plusieurs réunions avec Sinopharm et la reprise a finalement été planifiée, après avoir résolu le problème de la suspension de l’essai clinique, clarifié la situation. La suspension a été levée aujourd’hui», a déclaré le ministre de la Santé Pilar Mazzetti lors d’une conférence de presse, au palais du gouvernement.

La ministre péruvienne des Affaires étrangères, Elizabeth Astete, a annoncé, la veille, que les négociations entre le Pérou et Sinopharm pour l’achat de vaccins COVID-19 étaient «bien avancées», alors que le pays tente d’obtenir un lot important de vaccins d’ici 2021.

A rappeler que le Maroc s’apprête à lancer sa campagne de vaccination contre la COVID-19, notamment avec le vaccin développé par le Chinois Sinopharm.

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Les recommandations de Policy Center : Comment éviter des conséquences foudroyantes de la COVID-19 sur l’économie ?

Les bouleversements engendrés par la COVID-19 à l’économie mondiale sont conséquents. Le Maroc à l’instar du reste du monde a subi ce choc et se prépare à la relance de ses activités économiques afin de sortir de cette crise inédite.

Dans son dernier «policy paper», Policy Center for the New South décrit les différents canaux de transmission du choc de la COVID-19 vers l’économie marocaine et évalue son impact sur la croissance économique, et les équilibres macroéconomiques et sociaux. Intitulé «Impacts de la COVID-19 sur l’économie marocaine : un premier bilan», ce document émet une série de recommandations en termes de politiques économiques afin d’enrichir la réflexion autour des différentes pistes de relance de l’économie marocaine et des facteurs nécessaires pour renforcer sa résilience.

Teneur de la crise

Pour les réalisateurs de cette analyse, «l’économie marocaine est dans la voie de connaître une récession probablement plus sévère que celle de 1995. Cette récession interpelle les décideurs économiques quant à leur capacité à juguler une crise de cette envergure et les marges de manœuvre dont ils disposent pour amortir les répercussions socio-économiques, dans un premier temps, avant de revigorer l’activité économique dans une seconde phase». Ils expliquent à cet égard que les leviers des autorités publiques s’articulent autour de 2 dimensions principales : macroéconomique, pour une meilleure gestion dans le cycle, et, structurelle, qui tient compte des implications éventuelles du choc sanitaire sur les nouvelles tendances fondamentales de l’économie nationale et mondiale.

Investissement public

Après avoir rappelé les démarches entreprises au niveau budgétaire, ce document convient du fait que «si l’investissement public peut s’avérer un choix de prédilection pour soutenir l’activité économique, il est primordial de privilégier les projets d’investissement à impact quasi immédiat sur l’activité économique et sociale» indiquant que les plans d’investissement «marshalliens» dans des projets d’envergure ne sont pas les mieux adaptés pour réanimer le tissu économique puisqu’ils risquent de marquer un délai assez conséquent avant de retentir sur l’activité et apporter une bouffée d’oxygène à l’économie. «Le facteur «impact-instantané» est l’élément critique dans ce contexte et toute décision d’investissement ou de mesure de relance gagnerait à être gouvernée par ce principe», relèvent les experts du Policy Center.

Renforcer les partenariats du voisinage du Maroc

Les perturbations qui ont marqué les chaînes de valeur mondiales ainsi que le commerce international devraient amener les grandes puissances économiques, en particulier l’Europe, à redéfinir certains schémas de production et de commercialisation. Selon cette analyse, les experts soulignent que «de par sa géographie très favorable, le Maroc serait en meilleure position pour tirer profit d’une éventuelle reconfiguration. Il est pertinent, également, que le Maroc fasse de ses partenaires de voisinage un choix de premier ordre. Le Maghreb, une des régions les moins intégrées dans le monde et qui regorge de potentialités, devrait être érigé en priorité stratégique pour tous les pays de la région» ajoutant que dans l’espoir d’un Maghreb plus intégré, le Maroc devrait renforcer son ancrage africain et faire de l’Afrique francophone un axe de redéploiement sur tout le continent. Dans le même sens, l’entrée en vigueur début 2021 de la zone de libre-échange continentale (ZLECAF) serait le vecteur essentiel d’une densification des relations commerciales avec le continent et intégration plus approfondie du tissu productif national avec son homologue africain. «Les changements qui pointent à l’horizon pourraient installer de nouveaux paradigmes économiques, et le libre-échange céderait la place à une ouverture plus réfléchie et axée sur la proximité», précise la même source.

Une politique sociale plus efficace

La crise de Covid-19 a montré la nécessité de renforcer les politiques sociales. «Le recours, pour la première fois dans l’histoire du pays, à un système de transfert direct au profit des ménages vulnérables du secteur informel de cette envergure est un défi qui a été relevé par les autorités dans des délais serrés.
Le système n’est pas bien évidemment exempt de tout reproche ou amélioration, mais il peut constituer une première base solide pour la mise en place d’un programme de transfert permanent et conditionnel pour cette classe sociale capable de lui garantir un revenu minimum», relèvent les auteurs de ce document ajoutant que l’instauration de ces filets sociaux devrait s’inscrire dans une politique sociale exhaustive qui viendrait suspendre les différents programmes sociaux sectoriels ou de niche active. «Le poste budgétaire de cette rubrique ne devrait pas alourdir les finances publiques, mais plutôt être alimenté sur la base des programmes déjà existants», explique-t-on.

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16 Décembre, 2020

Le Maroc n’a encore reçu aucune dose de vaccin anti-COVID-19

Le Maroc n’a encore réceptionné aucune dose du vaccin anti-COVID-19 jusqu’à présent, a affirmé le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, ce mardi 15 décembre.

Dans un exposé présenté devant la commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants autour de la stratégie nationale pour la vaccination contre la COVID-19, le ministre a qualifié de fake news les informations relayées par certains médias et les réseaux sociaux à ce sujet.

Le lancement de la campagne de vaccination nationale est tributaire de la réception des premières doses de la part de l’une des sociétés avec laquelle un contrat a été conclu, a-t-il dit.

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Comment va se dérouler la campagne de vaccination anti-COVID-19

Dans l’attente de la réception des premières doses du vaccin anti-COVID-19, les autorités sont à pied d’œuvre pour lancer l’opération de vaccination qui sera d’une durée ne dépassant pas trois mois.

La campagne s’étalera en effet sur 12 semaines à un rythme de 6 jours de travail sur sept et quatre périodes de 21 jours, soit une moyenne de 150 à 200 vaccinations par jour pour chaque personnel de santé, avec la mise en place d’un système de permanence afin d’assurer le fonctionnement normal des autres services de santé.

La vaccination prévue en deux temps, soit deux doses séparées de 21 jours, ciblera en premier lieu les agents en première ligne, notamment le personnel de la santé, les autorités publiques, les services de sécurité et le personnel du secteur de l’éducation nationale. Ensuite, elle touchera les autres catégories de citoyens en fonction de leur âge.

Des espaces et points de de vaccination ont été aménagés, sous forme d’unités relevant de centres de santé, qui dispenseront des prestations à travers deux modes : le premier verra les bénéficiaires se déplacer eux-mêmes vers les stations de vaccination. Dans le deuxième mode, ce sont des unités mobiles qui se déplaceront vers des hôpitaux, usines, administrations, cités universitaires ou prisons.

Afin d’assurer la gestion de cette campagne nationale, un système informatique a été adopté pour permettre l’inscription préalable et la prise de rendez-vous, sachant que l’inscription est automatique pour les porteurs de la Carte d’identité nationale ou du titre de résidence.

Toutes les autres personnes sont appelées à s’inscrire auprès des autorités locales de leur lieu de résidence pour bénéficier de la vaccination qui repose sur la gratuité, la transparence, la solidarité et le volontariat. Après inscription et prise de rendez-vos, un SMS sera envoyé aux personnes concernées via le numéro 1717 pour les informer de la date et du centre de vaccination.

Ce système, doté d’un registre électronique de vaccination, comprend également des données liées à l’identité des personnes à vacciner, le type de vaccin, les dates d’administration des deux doses.

De même, les équipes de vaccination sont équipées de tablettes connectées à Internet pour inscrire les personnes bénéficiaires. Un suivi à distance des bénéficiaires sera assuré via l’application « Jawaz Assiha » et la plateforme « Yakadaliqah » afin de sonder les éventuels effets secondaires. Celle-ci permettra de gérer le stock des vaccins, des seringues et différents autres outils nécessaires à cet effet.

Pour l’encadrement de l’opération, un total de 25.631 personnels médicaux seront mobilisés, dont plus de 11.000 en milieu urbain.

Le ministère a en outre mis au point un plan de communication, un portail dédié à la campagne, un service SMS sur le vaccin (1717) et un service téléphonique.

Au niveau territorial, la stratégie prévoit la mise en place d’une commission technique conjointe où sont représentés les ministères de l’Intérieur et de la Santé, laquelle commission se réunit de manière périodique pour préparer l’opération et vérifier ses aspects opérationnels.

Dissipant les craintes sur d’éventuels effets du vaccin, le ministre de la santé Khalid Ait Taleb qui présentait mardi devant une commission parlementaire « la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19 », a rassuré les citoyens en affirmant que les essais cliniques du vaccin n’ont pas encore enregistré des effets secondaires graves mais uniquement des effets secondaires locaux, tels que les douleurs au point d’injection, l’éruption cutanée, les maux de tête et la fatigue.

La campagne nationale de vaccination est une véritable réponse à la pandémie avec comme objectif d’atteindre un taux de couverture d’au moins 80%, nécessaire pour assurer l’immunité collective et progresser vers un retour à la vie normale.

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15 Décembre, 2020

Allègement des mesures préventives contre la COVID-19 à Oujda-Angad

Les autorités préfectorales D’oujda-Angad ont annoncé, Lundi, l’allégement et la révision de certaines mesures restrictives visant à enrayer la propagation de la pandémie du Coronavirus (COVID-19).

Un communiqué de la préfecture explique l’adoption de cette décision, applicable à partir de mercredi prochain (16 décembre), par la baisse progressive du nombre de cas de contamination au COVID-19 et par la mise en œuvre des recommandations émanant de la réunion de la cellule de suivie, tenue lundi.

Il a été ainsi décidé la fermeture des cafés, restaurants et tous les locaux à usage commercial, professionnel et de service, y compris dans les hôtels, entre 22h et 06h, alors que le début du couvre-feu nocturne a été repoussé de deux heures. Il sera désormais de 23 heures à 05 heures du matin (21H-05H auparavant).

Il s’agit aussi du maintien de l’interdiction de la diffusion de matchs de football dans les cafés et restaurants, et l’annulation des mesures relatives à la fermeture des souks hebdomadaires et à l’horaire de travail des marchés de proximité.

Le communiqué annonce par ailleurs le maintien de l’imposition des autorisations exceptionnelles de déplacement de et vers le territoire de la préfecture d’Oujda-Angad, en plus de la fixation de la capacité d’accueil dans les hammams, les salons de coiffure et les salles de sport couvertes à 50 pc, et la capacité des transports publics à 75 pc.

Les nouvelles mesures concernent également la réouverture des jardins publics, l’adoption du confinement sanitaire total pour les membres des familles vivant avec une personne testée positive au coronavirus, et l’interdiction de tout rassemblement de plus de 20 personnes, y compris les rassemblements familiaux (mariages, funérailles, ..).

Dans le communiqué, les autorités préfectorales invitent les citoyens et les citoyennes à respecter les mesures précitées et celles en vigueur au niveau national, notamment le port du masque, la distanciation physique et les consignes de sécurité pour endiguer la propagation de la pandémie.

Elles incitent aussi les différents établissements à privilégier, dans la mesure du possible, le télétravail, notant que l’annulation, l’allègement ou le durcissement de ces mesures préventives, demeure tributaire de l’amélioration de la situation épidémiologique du coronavirus au niveau du territoire de la préfecture d’Oujda-Angad.

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