07 – 14 Décembre, 2020 | Revue de Presse Algérie

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Photo: John S. sur Flickr

14 Décembre, 2020

“Il y a environ 300 000 migrants irréguliers en Algérie”

Avant de venir en Algérie en 2018 pour diriger la Mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Alger, Paolo Caputo a eu à assumer la même mission dans plusieurs pays, dont le Mozambique. Il a également travaillé pour d’autres organisations onusiennes, comme le Haut-Commissariat aux Réfugiés ou encore la Banque mondiale.

Tous ces migrants sont-ils là pour rester travailler et s’installer ou pour poursuivre leur route vers l’Europe ? 

Pour cela, il n’y a pas assez de données fiables, mais l’impression dominante est qu’il y a de plus en plus de migrants qui veulent s’installer en Algérie en raison de son potentiel économique et des chances de trouver un travail.

Vous voulez dire que l’Algérie est devenue un pays d’accueil ? 

Selon nous et avec les propos que nous recueillons auprès des migrants chaque jour, l’Algérie est en train de devenir un pays de destination parmi tous les autres pays d’Afrique du Nord. Cela, du fait que l’Algérie offre des opportunités de travail pour beaucoup de migrants subsahariens. Donc, c’est un pays qui reste attractif. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui pour la Libye, à cause de la guerre. Parmi nos bénéficiaires des retours volontaires, il y en a beaucoup qui sont restés en Algérie durant plusieurs années pour travailler. Cela nous indique qu’il y a une importante population de migrants résidente.

Avez-vous des données précises ? 

Il n’y a que des estimations. Le gouvernement algérien a indiqué plusieurs fois qu’il y avait un flux de migrants très important à travers les frontières sud du pays, avec 500 migrants qui entrent chaque jour. Pour nous, il y a une forte impression qu’une bonne partie des migrants vient s’installer en Algérie, et même ceux qui avaient pour projet de continuer en Europe, il y en a beaucoup qui changent d’avis  car  ils  trouvent  des  conditions  qui, pour eux, sont très intéressantes pour trouver  un  emploi  et  gagner  de  l’argent  qu’ils  peuvent envoyer à leurs familles restées aux pays d’origine. 

Évidemment, l’Algérie reste un pays de destination informelle. D’un point de vue juridique, la présence de  la majorité de ces migrants se fait de manière irrégulière. Mais cela est  la tendance  dans  tous  les pays  qui  deviennent progressivement des pays de destination et qui ne disposent pas, au départ, d’un cadre juridique pour cela. Cela dit, l’Algérie pourrait mettre un cadre juridique puisque le pays pourrait bénéficier de la présence de ces migrants pour son économie.

Selon un organisme spécialisé de l’Organisation des Nations unies, il y aurait environ  300 000  migrants  irréguliers  en  Algérie, mais  selon  certaines estimations d’associations et d’organisations de la société civile, il pourrait y en avoir plus de 500 000. Cependant, il n’existe pas de recensement précis. Par rapport au nombre de la population en Algérie, cela n’est pas énorme.

Ce flux s’est-il arrêté pendant cette période de pandémie ? 

Il s’est arrêté pour une courte période. Il y a eu un moment où les réseaux de passeurs, les  trafiquants  et  les  migrants  étaient bloqués. Je  parle  de la période d’avril à mai. Mais en certains points, inévitablement, l’immigration irrégulière a repris au début de l’été. De plus, et malgré la pandémie, les gens ont besoin de travailler.

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13 Décembre, 2020

Pr Kamel Djenouhat, Président de la Société algérienne d’immunologie : « L’Algérie n’a pas les moyens d’acquérir certains vaccins contre la COVID-19 »

« Vous savez que les Russes ont déclaré qu’ils ne sont pas habitués et ne possèdent pas les capacités de production à grande échelle, et proposent de ce fait, d’après les déclarations de leur ambassadeur, d’établir des accords de partenariat de production ou de conditionnement du vaccin pour d’éventuels approvisionnements plus significatifs avec certainement beaucoup d’avantages pour les pays partenaires.

Pour ce qui est de la Chine, qui a cinq potentiels vaccins, qui ne sont pas chers et ne nécessitent pas une réfrigiration à -70°C, ils sont produits par des géants pharmaceutiques chinois expérimentés dans la production massive et c’est l’occasion à ne pas rater pour venir au secours des pays qui n’arrivent pas à arracher leurs quotas ou qui trouvent le marché occidental trop cher, et on parle d’ailleurs de »la diplomatie vaccinale de la Chine », phénomène redouté par l’Occident, comme en témoigne la déclaration de Huang Yanzhong, chercheur principal pour la santé mondiale au Council on Foreign Relations : « Il ne fait aucun doute que la Chine pratique la diplomatie des vaccins dans un effort pour réparer son image ternie. » Donc, on est vraiment en face d’une situation soumise à la loi de l’offre et de la demande, où les plus forts vont l’emporter. »

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Algérie : Le vaccin contre le coronavirus sera obligatoire ? Benbouzid répond

En effet, le sujet du vaccin contre le coronavirus est encore mis sur le tapis. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a décidé de se manifester à ce sujet, le vendredi 11 décembre sur la chaine de télévision Algérie 3. Il s’est alors exprimé au sujet du vaccin contre le coronavirus : sera-t-il obligatoire ou non en Algérie ? Il a tenu à rassurer les citoyens algériens sur le fait que le vaccin ne sera en aucun cas obligatoire. Ça restera un choix personnel. C’est-à-dire ça relèvera d’une décision que chaque citoyen pourra prendre en son âme et conscience. Le responsable précise que lors des touts débuts de la vaccination, certaines catégories seront favorisées. Il évoque ainsi le personnel soignant, les personnes âgées ainsi que les personnes atteintes de maladies chroniques. 

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12 Décembre, 2020

Plafonnement des prix des tests de diagnostic de la COVID-19 : Le syndicat des laboratoires d’analyses évoque un conflit d’intérêt

La question est de savoir si cette aide, qui intervient neuf mois après la pandémie suivie d’une baisse des prix par une dizaine de laboratoires, sera à la charge des caisses de la Sécurité sociale ou du Trésor public ?

L’annonce faite jeudi dernier par le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, sur le plafonnement des prix des tests PCR à 8800 DA, test antigénique à 3600 DA, test de sérologie à 2200 DA et le scanner à 7000 DA pour le diagnostic de la COVID-19, a suscité inquiétudes et interrogations au sein de la corporation des biologistes.

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Le président algérien Abdelmadjid Tebboune, convalescent du COVID-19, fait une apparition après deux mois d’absence

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, est apparu à la télévision publique dimanche 13 décembre dans l’après-midi pour la première fois depuis le 15 octobre et son confinement en Algérie, puis son hospitalisation en Allemagne pour être soigné du COVID-19. […] Alors que son absence prolongée avait alimenté rumeurs et désinformation, le chef de l’Etat a promis d’être de retour parmi les Algériens « dans les plus brefs délais » dans ce discours sur son compte Twitter relayé par la télévision publique.

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10 Décembre, 2020

COVID-19 en Algérie : Voici les nouveaux prix des tests de dépistage

« Nous prendrons la décision nécessaire et appropriée pour choisir le vaccin qui présente des garanties certaines », a affirmé M. Djerad, en marge de la commémoration du 60è anniversaire des Manifestations du 11 décembre 1960, en réponse à une question sur l’acquisition du vaccin anti-Coronavirus.

Soulignant, dans ce sens, l’impératif d’éviter toute précipitation ou décision aléatoire, le Premier ministre a ajouté: « lorsque nous prendrons la décision, nous devons des garanties certaines à 100% par respect à notre peuple et nos citoyens, et sur la base du travail scientifique que nous avons entrepris depuis le début de la pandémie ».

Il a précisé, en outre, que cette décision sera prise en collaboration avec la Commission scientifique, à laquelle il a renouvelé sa confiance.

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09 Décembre, 2020

Zones d’ombres : Campagne de vaccination contre la grippe et de dépistage de la COVID-19

Une campagne de vaccination contre la grippe saisonnière et de dépistage du Coronavirus (COVID-19), au profit des habitants des zones enclavées dans différentes régions du pays, a été lancée par l’Armée nationale populaire (ANP), indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale.

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Le vaccin Russe Spoutnik V coûterait 2430 DA

L’ambassadeur de Russie en Algérie, Igor Beliaev, a annoncé aujourd’hui que le vaccin Spoutnik V qui contient deux doses, coûtent 18 dollars, soit environ 2430 dinars algériens selon le taux de change officiel, et 3240 dinars selon l’indice de change du marché parallèle.

Dans une déclaration à Echourouk News, l’ambassadeur a confirmé que l’un des avantages du vaccin russe est son prix, qui s’élève à 18 dollars pour les deux doses.

Et la vaccination avec Spoutnik V nécessite l’utilisation de deux doses du vaccin, car son efficacité a dépassé 95% après 42 jours d’administration de la première dose.

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08 Décembre, 2020

Air Algérie : Suspension du renouvellement de la flotte en raison de la COVID-19

Le Président Directeur général (P-Dg) de la compagnie Air Algérie, Bekhouche Allache, a rappelé lundi devant la Commission des transports et des télécommunications de l’Assemblée populaire nationale (APN), « la suspension » du programme de renouvellement de la flotte en raison des retombées économiques de la pandémie de COVID-19

M. Bekhouche a fait savoir que cette opération, approuvée par le Gouvernement en 2018, est suspendue en raison des derniers développements, a noté un communiqué de l’APN.

S’agissant de l’ouverture de nouvelles dessertes internationales, le P-Dg de la compagne nationale a souligné que l’ouverture d’une nouvelle desserte exigeait des études économiques « profondes », et par conséquent, « les lignes ouvertes resteront celles enregistrant une forte concurrence, à l’instar de la France et la Turquie ».

À propos des répercussions de la crise sanitaire sur la compagnie, M. Bekhouche a relevé « la difficulté » de la situation actuelle d’Air Algérie, faisant état de près de 40 milliards de dinars de pertes depuis la suspension des vols commerciaux dans le cadre des mesures de prévention contre la pandémie.

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07 Décembre, 2020

COVID-19 en Algérie : « Beaucoup de cas traités ne sont pas déclarés »

Pr Mohamed Belhocine est le président de la cellule d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques. Dans cet entretien, il parle des conséquences de la non-déclaration des cas COVID-19 dépistés dans les laboratoires privés sur la propagation du coronavirus en Algérie

Tous les yeux sont braqués sur le vaccin anti-COVID. Est-ce la solution contre cette épidémie ?

Le vaccin anti-COVID est un espoir pour l’humanité d’une manière générale, dans la mesure où la pandémie a eu un impact assez catastrophique dans différents domaines : santé, économie, vie sociale et professionnelle… et en finir avec cette pandémie d’une manière ou d’une autre est un espoir.

C’est pour quand la vaccination contre le COVID-19 en Algérie ?       

Je ne peux pas vous répondre avec précision, du fait que (le processus menant vers la vaccination), nécessite plusieurs éléments dont je ne dispose pas personnellement. Premièrement, il faut une disponibilité du vaccin à l’échelle internationale. En deuxième lieu, il va falloir que le ou les vaccins soient préqualifiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

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Reprise des vols d’Air Algérie : Sanhadji explique sa position

Le président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, le Pr Kamel Sanhadji déclare que la préservation de la santé des citoyens est une priorité. De ce fait, le Pr Sanhadji estime que l’ouverture des frontières et la reprise des vols par Air Algérie reste encore une décision précoce, selon notre source le quotidien arabophone Elbilad.

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Retombées du COVID-19 sur l’emploi : Les chiffres alarmants de Louisa Hanoune

Louisa Hanoune alerte sur les conséquences de la crise sanitaire liée au COVID-19 sur l’économie algérienne. Elle pointe « le confinement anarchique » décidé par les autorités pour faire face à la propagation de la pandémie de COVID-19, qui a « détruit ce qui restait de l’économie nationale ».

Dans un entretien au quotidien El Khabar, la SG du Parti des travailleurs (PT) assure que des « études indépendantes » ont démontré que, jusqu’à juillet passé, deux millions d’emplois ont été perdus en Algérie, démentant ainsi les chiffres du ministre de la Prospective qui a parlé de 500 000 emplois perdus depuis le début de la crise sanitaire.

« Sur 7 millions de travailleurs à temps plein, environ 3 millions ont été contraints de cesser de travailler, dont 60 % dans le secteur privé et 35 % dans le public », soutient-elle.

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Médecins résidents : Polémique autour de l’examen du DEMS

« Les médecins, en particulier les médecins résidents, livrent une bataille continue pour endiguer l’épidémie du coronavirus, les efforts qu’ils fournissent sont visibles sur le terrain (…). Étant donné ces circonstances exceptionnelles qui coïncident avec les préparations par les médecins résidents des examens de fin de spécialité (DEMS) (…) nous sollicitons de votre excellence afin d’intervenir pour dispenser les médecins résidents de passer le DEMS qui se veut un examen symbolique et de formalité (…) », soutient Lakhdar Brahim, député MSP de Djelfa, dans sa lettre à Abdelaziz Djerad.

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