08 – 14 Décembre, 2020 | Revue de Presse Tunisie

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Photo: John S. on Flickr

14 Décembre, 2020

Sauve.tn, nouvelle plateforme digitale de communication avec les professionnels tunisiens de la santé

L’Association BEDER pour la citoyenneté et le développement équitable, a annoncé, lundi, le lancement de la plateforme SAUVE.tn, et ce en collaboration avec des partenaires académiques et des instances représentatives des professionnels de la santé.

Dans un communiqué publié lundi 14 décembre, l’association explique que sauve.tn est une plateforme digitale qui vise à améliorer la communication de crise destinée au cadre médical et paramédical.

“Ce site web interactif, accompagné de la page Facebook Sauve.tn, sera destiné spécifiquement aux professionnels de la santé tunisiens, de toutes les catégories, afin de renforcer leur résilience face à la crise COVID-19, et contribuer ainsi à l’effort national de lutte contre la pandémie”, lit-on de même source.

La plateforme a pour objectif de centraliser, simplifier et diffuser toutes les informations en rapport avec la COVID-19 et qui sont utiles pour les professionnels de la santé : informations officielles actualisées, recommandations scientifiques validées, supports de formation, contacts utiles etc…

Elle a aussi pour objectif de valoriser et rendre hommage aux professionnels de la santé, à travers des reportages avec les équipes qui se battent contre la pandémie de COVID-19 sur le terrain. Elle vise aussi à obtenir une voix représentative des professionnels de la santé, en écoutant leurs critiques et leurs propositions, et à élaborer des recommandations visant à améliorer la gouvernance de la gestion de la crise COVID-19, et du système de santé en général.

“Notre but ultime est de rendre les professionnels de la santé bien informés, motivés et confiants dans l’exercice de leur mission, afin d’avoir une influence positive sur la communauté et garantir une prise en charge de qualité pour le citoyen tunisien”, selon la même source.

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Tunisie: Les surveillants boycottent les examens

La fédération générale des surveillants et des surveillants généraux a annoncé avoir décidé de boycotter les examens au cours de la semaine bloquée dont le coup d’envoi a été donné ce lundi 14 décembre 2020 dans l’ensemble des écoles primaires, collèges et lycées du pays.

La même fédération a appelé l’ensemble de ses adhérents à boycotter tout encadrement des élèves en cas du non-respect du protocole sanitaire mis en place pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus COVID-19. Elle a considéré que le ministère de l’éducation est à l’origine de la violation du protocole sanitaire l’accusant d’avoir mis en péril la santé des élèves et du personnel éducatif.

La structure syndicale a également accusé le ministère de l’éducation d’avoir négligé l’application du protocole sanitaire au sein des dortoirs et des cantines appelant, à cet égard, l’ensemble des surveillants et des surveillants généraux à continuer à boycotter les activités administratives et pédagogiques et à observer quotidiennement des mouvements de protestation de 9 heures à 11 heures du matin.

Rappelons que les examens écrits et de synthèse du premier trimestre ont démarré ce lundi et devraient prendre fin dans 10 jours au plus tard compte tenu de l’application du système de groupes, mis en place par le ministère de l’Education pour prévenir la propagation de la pandémie.

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13 Décembre, 2020

La Tunisie demande à la France qu’elle la comprenne, qu’elle la soutienne : la mission de Mechichi à Paris

Pas facile d’attirer l’attention de la France, en cette fin d’année, en cette pleine épidémie du COVID-19 et en cette récession économique, au sein d’une Europe confrontée au Brexit. Hichem Mechichi, en visite officielle ce lundi 14 décémbre à Paris, s’y attelle avec conviction. Il lui faut un récit crédible et convaincant à dérouler devant ses interlocuteurs, le Premier ministre, Jean Castex, les président du Sénat, Géraérd Larcher, de l’Assemblée, Richard Ferrand, et du Medef, Geoffroy Roux Bezieux, des arguments suffisamment établis et des engagements fermes.

Si rien n’a filtré du message que portera le chef du gouvernement, ses proches l’inscrivent dans une démarche claire : Ce que la Tunisie attend le plus de la France, et partant, de l’Europe, c’est qu’on la comprenne, qu’on la soutienne.

« Comprendre la Tunisie, c’est ne pas oublier qu’il y a dix ans seulement, le pays était étouffé sous le joug d’une dictature oppressante avec sa cohorte de malversations et d’abus de droit, explique un habitué du sérail. Depuis lors, une jeune expérience démocratique, fragile, vulnérable, contestée par les uns, controversée par d’autres, résiste à tant de risques et de menaces. Multiples et élevés, les périls, de diverses origines intérieures et extérieures, mais aussi géopolitiques, mettent à rude épreuve la sécurité de la Tunisie sous une menace terroriste persistante, son économie doublement affectée par un modèle économique à bout de souffle et une pandémie sanitaire aux suites économiques et financières aggravantes, et son modèle de société. La résurgence ces derniers jours du discours salafiste sous la coupole du Bardo, appelant à la prononciation de verdicts à la peine capitale et l’exécution des condamnés à mort, et dénonçant les mères célibataires et l’homosexualité rétrograde la Tunisie à des siècles de lumière. »

A cela s’ajoute un contexte géostratégique redoutable. Des tentations hégémonistes à peine inavouées soufflent sur des pays de la région, comme on en voit les empreintes militaires et économiques en Libye, en plus de l’intensification de la présence commerciale et économique asiatique. La Turquie, comme la Chine, mais aussi d’autres pays entendent prendre pied solidement dans divers secteurs.

Crise économique, chômage, poussée de la migration clandestine comme unique espoir pour des dizaines de milliers de jeunes tunisiens, extrémisme religieux et terrorisme : le risque est grand. Un risque non-seulement pour la Tunisie, mais aussi et encore plus pour toute l’Europe, si proche.

Sans lâcher prise, la Tunisie se doit sans doute de reconfigurer sa relation à l’Europe. Une nouvelle vision, un concept innovant remettant à plat les anciens modèles désuets, et des programmes audacieux er percutants sont urgents à concevoir. Dans ce nouveau départ à amorcer ensemble sur les deux rives de la méditerranée, le rôle de la France et de l’Italie, les deux premiers voisins les plus proches, mais aussi de l’Allemagne, et d’autres pays européens, est essentiel.

Sans un investissement européen de soutien à la Tunisie, massif, rapide et approprié, développant les capacités d’exécution des projets et garantissant des résultats concrets, la Tunisie risque de devoir endurer de graves difficultés. A son crédit, une loi de finance adoptée, non sans difficultés, un gouvernement qui s’échine à stabiliser le pays et une démocratie qui doit être irréversible.

Toute la mission de Hichem Mechichi à Paris est d’en convaincre ses interlocuteurs dans les palais de la République, Matignon, du Luxembourg (Sénat) et Bourbon (Assemblée), et au siège du MEDEF. A ses partenaires aussi d’en saisir toute l’importance.

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Nsiri : La Tunisie a enregistré un succès relatif dans la lutte contre le COVID-19 en milieu scolaire

La Tunisie a enregistré un succès relatif en contenant les contaminations par le COVID-19 dans les établissements scolaires. C’est ce qu’a assuré, ce samedi 12 décembre 2020, le directeur de la planification et des études au ministère de l’Éducation, Bouzid Nsiri.
Dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, Nsiri a précisé que le taux d’infection par le virus en milieu scolaire est estimé à 0,16% comparé à celui en milieu sociétal.
Il covient de signaler que depuis le 15 septembre 2020 (Date de la rentrée scolaire) et jusqu’au 9 décembre courant, 3941 personnes du milieu scolaire ont contracté le virus ayant coûté la vie à 28 autres, selon les chiffres officiels actualisés.
Le nombre de guérisons a, quant à lui, atteint 2764 soit un taux de 70,1%, indique le département.
Un dernier bilan officiel fait état de 110393 cas COVID+ répartis sur les 24 gouvernorats. 3836 décès mais également 84218 rétablissements ont été recensés à l’échelle nationale.

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11 Décembre, 2020

 Aide turque de 5 millions de dollars à la Tunisie dans sa lutte contre la COVID-19

La Turquie a décidé d’accorder à la Tunisie une aide financière  de 5 millions de dollars pour l’aider  à lutter contre la pandémie de COVID-19, a rapporté le Journal officiel le 10 décembre.

Alors que ce concours financier  sera versé dans sa totalité en une seule fois, Ankara a également convenu d’autres similaires aides à la partie turque de Chypre, au Nigeria, au  Niger et à la République démocratique du Congo.

Le ministère turc des affaires étrangères a également accordé une subvention de 75 millions de dollars à l’Afghanistan en novembre, malgré le ralentissement financier dramatique que la Turquie a connu tout au long de la pandémie de COVID-19, souligne le journal turc Duvar, rappelant que la lire  turque a chuté à des niveaux records par rapport aux devises étrangères tout au long de l’année 2020, ce qui a poissé l’agence  Moody’s à abaisser la note de crédit de la Turquie en septembre.

Pendant ce temps, le déficit du commerce extérieur de la Turquie a enregistré  une tendance constante au cours de l’année dernière, les importations ayant augmenté pour inclure des biens de consommation courante comme les récoltes et les céréales, et les exportations ayant diminué en raison de la pandémie qui a déprimé les marchés mondiaux.

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10 Décembre, 2020

En hommage aux médecins victimes du COVID-19 : Faut-il instaurer une journée de deuil national?

Depuis le début de cette deuxième vague, pas moins de 50 médecins et 300 cadres paramédicaux sont décédés du coronavirus. L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (Otjm) se penche sur la possibilité d’instaurer officiellement une journée de deuil national en hommage aux médecins et aux soignants victimes du COVID-19.

Dans un contexte où le ministère de la Santé et les autorités concernées n’ont pas répondu aux cris d’alerte de la profession qui réclame des moyens de protection pour protéger le corps médical et paramédical, qui s’est trouvé désarmé face à une épidémie qui a été violente, l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (Otjm) a, encore une fois, haussé le ton pour dénoncer les mauvaises pratiques qui persistent et qui gangrènent le secteur de la santé en Tunisie.

Outre la journée de colère des médecins qui a été organisée hier afin de dénoncer la détérioration du secteur de la santé, l’Otjm réclame d’autres mesures urgentes au profit du secteur pour protéger les médecins et les cadres paramédicaux qui étaient en première ligne face à cette épidémie et qui n’épargnent aucun effort pour aider les patients atteints de Covid-19 à guérir, et ce, malgré les conditions de travail difficiles, comme le fait d’être exposés à la violence, outre le manque d’équipements et de personnel.

Assurer la prise en charge des médecins atteints de COVID-19

Le président de l’Otjm, Jed Henchiri, indique qu’avec l’évolution de la situation épidémiologique, qui diffère selon les régions, et l’augmentation du nombre de médecins atteints du coronavirus, il est indispensable de renforcer les interventions de la première ligne pour pouvoir assurer leur prise en charge à domicile et éviter les complications et les transferts aux hôpitaux.

« Aucun décompte officiel n’a été réalisé sur l’ensemble du corps médical et paramédical atteint de COVID-19. Mais quels que soient les chiffres annoncés, ils restent approximatifs, car il y a toujours un retard dans la réception des comptes, et donc les chiffres sont toujours sous-estimés. 

Mais tout le monde s’est rendu compte, aujourd’hui, que les professionnels de la santé sont en première ligne avant et après l’hôpital contre cette épidémie, pour assurer la sécurité des Tunisiens. 

Ceci révèle à la fois leur engagement auprès de la population mais aussi les risques qu’ils encourent avec le peu de moyens dont ils disposent… Ainsi, chaque médecin ou soignant contaminé est une ressource de moins pour prendre en charge la population. Et avec des établissements hospitaliers qui ne disposent pas de moyens suffisants pour y faire face, la priorité devrait être accordée à la prise en charge rapide des professionnels de la santé atteints par cette épidémie, qui nécessitent une intervention rapide pour regagner leur poste dans ce combat et assurer convenablement leur mission… vu notamment le manque flagrant de ressources humaines et matérielles dans nos hôpitaux », explique Jed Henchiri, dans une déclaration accordée à La Presse.

Une journée de deuil national ?

Aujourd’hui, selon les derniers chiffres annoncés, on recensait en Tunisie au moins 350 décès de cadres médicaux et paramédicaux, directement liés au Covid-19. Mais ce chiffre risque d’augmenter d’une manière considérable, face à la vitesse de propagation de la pandémie. 

Ainsi, afin d’honorer ceux qui ont voué leur vie en combattant l’épidémie et qui étaient inconnus du grand public, l’Organisation tunisienne des jeunes médecins souhaite instaurer une journée de deuil national en hommage aux médecins victimes de COVID-19 dans l’exercice de leur profession.

« Avec le manque de matériel de protection, la détérioration de l’état de nos hôpitaux, des centaines de contaminations au COVID-19 chaque jour, tout le monde va se souvenir collectivement des traumatismes vécus pendant la pandémie de 2020, dans un contexte aussi déchirant qu’inhabituel…Certains l’ont payé au prix fort, puisqu’ils ont donné leur vie, la majorité après avoir été en contact avec des patients infectés. Mais comme dans tous les pays du monde, nous savons pertinemment que les médecins, les infirmiers et le personnel de santé ont été parmi les premiers à tomber malades et à mourir (beaucoup ont dû travailler sans protection, en soins intensifs). 

On sait aussi que la pandémie est loin d’être terminée et qu’elle continue de faire des ravages dans le monde. Pour ce faire, l’Otjm a proposé de rendre hommage au corps médical et paramédical emporté par le COVID-19 et propose d’instaurer une journée de deuil national afin d’honorer ceux qu’on oublie toujours, les médecins et les soignants », précise Henchiri.

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COVID-19 : Exception pour les déplacements entre les régions

Les excursions organisées de la part des agences de voyages dans les régions sont désormais autorisées. L’annonce a été faite, en ce jeudi 10 décembre 2020, par Mohamed Rabhi, membre de la Commission scientifique de lutte contre le COVID-19.
Rabhi a, toutefois, précisé que ces déplacements doivent être encadrés et que les itinéraires ainsi que les programmes des excursions doivent être approuvés par l’Office national du tourisme tunisien (ONTT).
Les congrès, colloques et conférences sont, par ailleurs, permis aux établissements présentant des services d’hébergement avec une capacité d’accueil de trente personnes tout en respectant le protocole sanitaire.
Un dernier bilan officiel fait état de 107814 cas COVID-19 confirmés répartis sur les 24 gouvernorats. 3758 décès mais aussi 82193 rétablissements ont été recensés à l’échelle nationale.

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09 Décembre, 2020

COVID-19 : Evolution du taux de guérison de 76% en Tunisie

Avec 2284 nouvelles guérisons recensées le 07 décembre en cours, le nombre de personnes rétablies de la COVID-19 est passé à 80082 sur un total de 105445 cas confirmés d’infection au coronavirus après avoir enregistré 1116 nouvelles contaminations à la même date.

C’est ce qu’a indiqué le ministère de la santé dans son dernier bilan publié mardi soir.

Ainsi le taux de guérison a évolué à 75,94% contre un taux de mortalité de 3,47%.

En revanche, le bulletin a enregistré 72 décès supplémentaires, portant le bilan total à 3668 morts.

A la même date, 1385 malades atteints de la COVID-19 étaient hospitalisés dont 277 en soins intensifs et ­102 placés sous respirateurs artificiels et ce, dans les secteurs public et privé.

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08 Décembre, 2020

Tourisme tunisien : un secteur sinistré mais l’espoir persiste

Le secteur du tourisme en Tunisie et partout dans le monde a été le plus affecté voire le plus meurtri par la pandémie du COVID-19. Cependant, en Tunisie il a trainé et traine encore les séquelles de bien d’autres crises endogènes et exogènes:

Les explosions dans trois hôtels à Sousse et à Monastir ont presque anéanti le marché Britannique. La première et la deuxième guerre du golfe et l’invasion du Kuwait par les troupes Irakiennes en 1991 et les attentats de 2001 contre les deux Tours du World Trade Center aux États-Unis ont provoqué une baisse de 24% de tous les marchés européens. L’attentat en 2002 contre la synagogue de Djerba a causé la baisse de 50% du Marché allemand.

Cependant, l’émergence du Terrorisme en Tunisie après Janvier 2011 a bouleversé toute logique de croissance du secteur du Tourisme. A la suite de certains actes terroristes, Les entrées ont baissé de 30,7% et les nuitées de 40,30%.

L’attaque du Musée du Bardo le 14 Mars 2015, L’attentat de Sousse perpétré contre un Hôtel au port Kantaoui et ses clients le 26 Juin 2015, ainsi que l’attentat terroriste à Tunis  du 24 Novembre visant un bus de la garde Présidentielle ont porté un coup très dur au secteur du tourisme en Tunisie. Cela bien entendu, en plus de tout ce qui se passait sur les hauteurs du pays soit au Chaambi ou à Mighila et ailleurs. Les statistiques du Tourisme descendaient de plus en Plus en enfer pour atteindre le creux avec seulement 5.300 000 d’entrées par rapport aux 7 Millions de l’année 2007, sans pour autant prendre en considération le taux de croissance de 4% arrêté parl’organisation Mondiale du Tourisme.

Et pour boucler la boucle, la pandémie du COVID-19 a terrorisé, à sa manière le monde entier, et a terrassé plus particulièrement le secteur du Tourisme et toutes ses composantes : hôtels, agences de voyages, transport aérien, location de voitures, artisanat, transport aérien, restaurants, ports de plaisance. Les dégâts ne se sont pas arrêtés là, pour englober les agriculteurs, les pêcheurs, les taxistes, les médecins, les cliniques, les pharmaciens, et pour résumer tous les rouages de l’économie nationale.

En Tunisie, l’Etat a mis beaucoup de temps pour réagir sans pour autant chercher à savoir si les mesures qu’il a lui-même décidées ont été correctement et rapidement exécutées. En plus, les conditions énoncées pour l’éligibilité à ces mesures constituent souvent des freins de ralentissement ou même de non-exécution de ces meures.

Une question se pose : l’Etat est-il conscient d’un éventuel effondrement du secteur du Tourisme? Que ferait-il pour les 400 000 familles qui se nourrissent du Tourisme. Que ferait-il pour couvrir, tant soit peu, le déficit de notre balance commerciale ? D’où et comment remplacerait-il les 14% de la participation du tourisme dans notre produit intérieur brut? Avec quelles devises rembourserait-il nos dettes suffocantes auprès du marché monétaire international ? Que ferait-il d’un parc hôtelier, jadis fleuron du Tourisme en Méditerranée, et qui serait détérioré et peut-être inutilisable à cause de manque de vie et d’entretien. 

Ceci dit, il est primordial que l’Etat favorise, avant toutes autres conditions, la santé des Tunisiens et leur droit d’avoir un système et une infrastructure sanitaires qui répondent à toutes les éventualités individuelles ou collectives. C’est pourquoi nous appuyons avec force et conviction toutes les mesures qui garantissent à nos citoyens une vie saine et sauve.

Sur un autre plan, et tout en louant le travail du comité scientifique, il aurait fallu faire associer aux travaux de ce comité des sommités économiques habilitées à donner leur avis sur les mesures à prendre et leur impact sur le Tissu économique.

Dans le cas du COVID-19, en décrétant des mesures sanitaires l’Etat doit en même temps veiller à ce que le tissu économique ne soit pas détérioré à tel point que le Tunisien risque de perdre songagne-pain.
Il s’agit tout simplement de veiller à ce que ces mesures soient exécutées par les uns et les autres. L’avenir des entreprises ainsi que le quotidien de leurs employés en dépendent.

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