01 – 06 Décembre, 2020 | Revue de Presse Algérie

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Photo: John S. sur Flickr

06 Décembre, 2020

L’autre impact de la crise de la pandémie COVID-19 : Un rapport de l’OIT alerte sur une forte pression sur les salaires

Un autre impact négatif de la COVID-19 a été recensé dans un nouveau rapport établi par l’Organisation internationale du travail (OIT), et qui concerne les salaires.

Alors que le fossé était déjà grand avant la crise sanitaire, entre la croissance des salaires et celle de la productivité, l’écart a largement grandi provoquant un déclin des revenus. De nombreuses entreprises ont réduit les salaires des employés du fait du manque d’activité et parfois même ont opéré des mouvements de compression d’effectifs.

« La crise qui frappe l’économie et le marché du travail en raison de la COVID-19 a touché des groupes vulnérables, menaçant ainsi d’aggraver les inégalités et de pousser de nombreuses familles dans la pauvreté », souligne le rapport de l’OIT en notant que le salaire minimum adéquat fixé par les gouvernements peut jouer un rôle important en vue de maintenir un niveau de revenu décent.

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Sonatrach octroie des dons à hauteur de 800 millions de dinars depuis mars

La Société nationale des hydrocarbures, Sonatrach, a consenti près de 800 millions de dinars de dons au profit de la lutte contre la propagation de la COVID-19 en Algérie, depuis le début de la pandémie en mars dernier, a-t-on appris dimanche du Groupe public.

Ces dons ont été octroyés à différentes infrastructures sanitaires à travers le pays, notamment sous forme d’équipements médicaux au profit de l’Institut Pasteur d’Algérie, de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et des hôpitaux.

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COVID-19 en Algérie : Rush chez les herboristes

En cette période épidémiologique, les clients s’arrachent plantes, condiments, huiles et miels afin de renforcer leurs défenses immunitaires avec l’espoir de former un solide bouclier contre ce maudit virus qui fait couler beaucoup d’encre et de larmes.

En infusion, en décoction, en poudre, en huile… les plantes médicinales n’ont jamais eu autant la cote. L’occasion fait le larron. Face à la croissance de la demande sur ces tisanes et autres épices, les herboristes ont aussitôt revu leurs prix à la hausse. Exemple : le clou de girofle se vend actuellement 3500 da le kilo  contre 1500 da, juste avant la pandémie.

[…] La phytothérapie contre le coronavirus, ok, mais n’y a-t-il pas  des précautions d’utilisation à prendre en considération ? Nous avons posé la question à Saida Younsi, médecin généraliste : « Certes, les plantes médicinales sont réputées pour lutter efficacement contre toutes sortes d’infections, mais elles ne doivent pas être utilisées n’importe comment, notamment chez les personnes souffrant de maladies chroniques tels que le diabète ou  l’hypertension. Ayant déjà un traitement médical, consommer des décoctions de clous de girofle, cannelle ou gingembre par exemple,  risque d’entraîner un surdosage qui peut nuire à leur santé. D’où la nécessité  de demander toujours conseil à son médecin traitant avant de consommer certaines plantes ou condiments, lorsqu’on souffre d’une pathologie ».

Booster son immunité afin de faire bloc contre le coronavirus est dans tous les esprits. La médecine traditionnelle ou phytothérapie, a fait un considérable bond ces derniers mois. Jamais les herboristeries n’avaient connu une telle affluence. Signe des temps : de nouvelles adresses ont poussé comme des champignons, les prix des plantes se sont envolés et des vendeurs se sont improvisés phytothérapeutes, du jour au lendemain. Que restera-t-il de toute cette course aux remèdes naturels, quand le méchant virus retournera chez lui ?

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COVID-19 : Vaccins et interrogations

Pour lutter contre la pandémie du COVID-19, l’OMS a mis en place un mécanisme pour faciliter l’accès aux vaccins contre la COVID-19, ce mécanisme est appelé COVAX, il est coordonné par l’Alliance Gavi. Différents pays ont adhéré à ce mécanisme, soit en mesure de produire leurs propres vaccins comme la Grande-Bretagne ou la Chine, soit capables de financer l’achat de vaccins, soit dans l’impossibilité d’acquérir le vaccin. Près d’une vingtaine de vaccins sont aujourd’hui proposés à l’OMS pour une approbation et recommandation pour les pays de l’alliance Gavi.

La politique de l’Algérie a évolué dans le domaine de la vaccination contre la COVID-19. D’abord cavalier seul, l’Algérie affirmait vouloir acquérir le vaccin le plus tôt possible dès sa mise sur le marché et à n’importe quel prix. Face aux interrogations de plus en plus nombreuses en matière d’efficacité, de sécurité, de durée d’immunisation… qui émaillent ces nouveaux vaccins, cette démarche précipitée a connu un ralentissement.

L’Algérie s’est jointe à quelques pays africains à revenu intermédiaire hors Gavi, regroupant le Botswana, le Cap-Vert, Eswatini, le Gabon, Maurice, la Namibie, São Tomé-et-Príncipe et les Seychelles dans une sorte de centrale d’achat pour obtenir des vaccins à des prix plus avantageux. Cette approche ne semble pas avoir satisfait les responsables de la santé qui finissent par adhérer au COVAX le 30 octobre 2020 faisant de l’Algérie le 188e pays à entrer au Gavi.

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Acquisition du vaccin contre la COVID-19 : L’Algérie peaufine sa stratégie

Dans le document portant préparation de la stratégie de vaccination, il est souligné que « l’acquisition du vaccin sera le résultat des discussions politiques à très haut niveau pour permettre à l’Algérie de bénéficier à titre prioritaire de la fourniture des vaccins à l’issue des travaux de recherche ».

A ce jour, aucune précommande ni commande n’a été faite, rappelle le ministre de la Santé. « Le fait d’être inscrit sur la plateforme Covax, l’Algérie bénéficiera d’une quantité importante de doses, quel que soit le vaccin retenu », a-t-il encore rassuré, tout excluant les vaccins dont les conditions de conservation exigent des équipements et un matériel à moins de 70 degrés Celsius et moins de 20 degrés.

Ainsi, les vaccins de Pfizer/BioNtech et de Moderna semblent être exclus de la liste établie par les experts algériens, alors que le BNT 162 B2 le vaccin de Pfizer/BioNtech est le premier vaccin contre la COVID-19 à avoir été approuvé au Royaume-Uni.

Il reste donc, pour l’Algérie, les entreprises chinoises dont deux avancées dans la recherche, à savoir Sinopharm et Sinovac qui prévoient de porter les capacités de production actuellement limitées à environ 400 millions de doses par an vers la fin de l’année 2020. « Sinovac prévoit 100 millions, Sinopharm 200 millions et l’Institut des produits biologiques de Beijing 100 millions », a-t-on annoncé.

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05 Décembre, 2020

COVID-19 : Vers une baisse sensible des prix des PCR et tests antigéniques

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmad, a assuré que les tests PCR et antigéniques, destinés au dépistage du COVID-19, seront bientôt disponibles à des prix raisonnables grâce à leur production localement.

Les tests PCR étaient importés au début (de la pandémie) pour 25 dollars (le test), avant que ce prix ne soit réduit à 12 dollars grâce au concours de l’Armée nationale populaire (ANP). Aujourd’hui, avec les attestations de régulation, nous les importons entre 5 et 7 dollars. Ils seront fabriqués localement pour l’équivalent de 2,5 dollars. Ce qui nous laisse entrevoir une meilleure accessibilité à ces tests par la population », a-t-il précisé à l’APS.

Le ministre a rappelé que certains laboratoires ont récemment baissé le prix des PCR à 9000 dinars. Sachant que ces tests  sont généralement disponibles à des tarifs allant de 12.000 DA à 17.000 DA.

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Nouvelles mesures pour alléger la charge sur les hôpitaux

En marge d’une visite qu’il a effectuée aujourd’hui à l’hôpital Mustapha Bacha à Alger, le ministre de la santé Abderrahmane Benbouzid a indiqué que plusieurs centres de soins de proximité vont être équipés à fin d’alléger le surcharge dans les grands hôpitaux, notamment de le capitale.

Selon lui, le wali d’Alger a déjà alloué un budget à cet effet, dans le but de prendre en charge les patients atteints de COVID-19 localement.

Les centres de soins de proximité vont bénéficier les équipements et les services nécessaires à même de prendre en charge les patients, à l’instar les grands hôpitaux, selon Benbouzid.

Le premier responsable de secteur sanitaire a souligné que 15 unités d’urgences seront mises en place au niveau les centres de soins de proximité à paris afin d’alléger la pression sur les services COVID-19 de l’hôpital Mustapha Bacha.

Ceci intervient également afin de permettre aux centres hospitalo-universitaires tels que l’hôpital Mustapha et celui de Beni messous de se livrer aux grandes opérations de spécialités et à la recherche. Ce projet, continue le ministre, a été lancé depuis le début de l’année en cours, mais la propagation de l’épidémie de coronavirus a retardé l’opération.

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Voici les commerçants concernés par les aides COVID-19

Dans une instruction adressée aux directeurs de commerce; le ministère du commerce a déclaré qu’il souhaite prendre en charge les dossiers d’indemnisation des entreprises et commerces touchés par la situation sanitaire actuelle. Rappelons que ces derniers n’ont pas exercé leur activité commerciale du fait du confinement dernier.

Selon les déclarations du ministère du Commerce, les entreprises concernées par les indemnisations financières sont : les salles des fêtes ; salles de sport et de jeux, cybercafés, Hammams et les salons de coiffure.

En ce qui concerne les commerçants détaillants, seuls les pâtisseries, les vêtements et chaussures, les électroménagers et les magasins de textile sont concernés par l’indemnité financière, selon ce qu’a rapporté le quotidien arabophone El Bilad.  

Le ministère du Commerce a indiqué que l’attribution d’une subvention financière est soumise à des conditions de revenus et de situation commerciale pendant le mois de mars, avril, mai et juin de l’année 2020. En ajoutant que ces assistances financières seront attribuées aux commerçants ayant suspendu leur activité dans le cadre des mesures sanitaires mises en place par l’État pendant la période de confinement liée à la crise sanitaire. 

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03 Décembre, 2020

« L’Algérie peut produire le vaccin contre la COVID-19 », affirme Benbahmed

Alors que la pandémie liée au COVID-19 persiste depuis plusieurs mois, beaucoup de pays sont à la conquête du précieux vaccin contre le Coronavirus. Et c’est dans ce même contexte que le ministre de l’Industrie pharmaceutique s’est exprimé. Lors d’une conférence de presse qui a eu lieu aujourd’hui, 03 décembre, M. Lotfi Benbahmed aurait déclaré que l’Algérie possédait tous les moyens pour concurrencer d’autres pays à concevoir le produit que tout le monde attend, soit le vaccin contre la COVID-19. C’est en tout cas ce que rapporte le quotidien arabophone Ennahar.

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02 Décembre, 2020

COVID-19 : En Algérie, les chiffres du chômage s’affolent

S’exprimant mardi 1er décembre sur une radio locale, Mohamed Cherif Belmihoub, ministre délégué auprès du premier ministre chargé de la Prospective a soutenu que le chômage est sorti victorieux de la crise sanitaire en Algérie. Même si les chiffres ne sont pas officiels, souligne-t-il, les pertes sont estimées au minimum à 500.000 postes dans différents secteurs. « Évidemment, les causes sont liées au confinement qui a porté un sacré coup à l’activité économique du pays », a expliqué le responsable, ajoutant que « les secteurs les plus touchés sont ceux du tourisme, du commerce et du Bâtiment, travaux publics et hydraulique (BTPH) ». Ces derniers sont durement affectés par la crise qui a eu des conséquences néfastes sur le chômage de masse

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01 Décembre, 2020

Vols Air Algérie : La stratégie pour éviter les contaminations au COVID-19

Le responsable de la communication du transporteur aérien national, Amine Andaloussi a été l’invité de la chaine d’information nationale Ennahar TV. Il a profité de son passage à la télévision pour dévoiler la stratégie qu’a mise en place Air Algérie, et ce, dans l’optique d’éviter au maximum la contamination au COVID-19 durant les vols. […] M. Andaloussi aurait ajouté que la compagnie aérienne nationale avait pour ambition d’adopter un protocole sanitaire strict. Il a notamment cité la distanciation physique, le port obligatoire des masques de protection en plus d’un nettoyage et d’une désinfection régulière des dispositifs de transport aérien effectués par la compagnie d’Air Algérie.

Pour rappel, le Premier ministre Abdelaziz Djerad s’est exprimé hier, 30 novembre, par le biais d’un communiqué officiel. Il a annoncé la reprise des vols de rapatriement à partir de dimanche prochain. Et c’est dans ce même sillage que le responsable de la communication d’Air Algérie s’est proféré. Il a confirmé les propos du Premier ministre en déclarant que : « La poursuite des vols spéciaux allait se faire prochainement afin de rapatrier les citoyens qui voulaient regagner le pays pour une urgence ou une exception », rapporte le quotidien arabophone.

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COVID-19 : Une prime pour indemniser le personnel du secteur de l’éducation touché

La Commission Nationale des Œuvres Sociales des Travailleurs de l’Education (CNOSTE) a pris la mesure d’instaurer des primes et des d’indemnités au profit du personnel du secteur infecté à la COVID-19 et ce dans l’objectif de contribuer à la réduction de la facture des soins, indique le président de la CNOSTE, Mustapha Benouis.

« Il a été décidé d’octroyer des aides au profit du personnel du secteur de l’Éducation au niveau national pour les cas dont l’état de santé est jugé critique, lesquelles s’inscrivent dans le cadre de la solidarité avec les fonctionnaires en cette conjoncture exceptionnelle et ce à travers l’institution d’une prime de risque, ou prime COVID-19, estimée à 50.000 DA au profit des enseignants et des fonctionnaires testés positifs », a déclaré à l’APS M. Benouis.

Selon le même responsable, le concerné doit se rapprocher de la CNOSTE ou des commissions de wilayas pour le dépôt de son dossier médical avant de procéder au versement de cette prime sur son compte.    

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COVID-19 : Mise en garde contre la consommation « anarchique » des anticoagulantsles de circulation à Alger

Les spécialistes de la santé ont mis en garde contre la consommation « anarchique » des anticoagulants qui entrent dans protocole thérapeutique de la COVID-19 et d’autres maladies, d’autant que de nombreux citoyens achètent ce produit en pharmacie sans prescription médicale.

Dans ce sens, Pr Amine Salmi, chef de service anesthésie-réanimation au CHU Mustapha Pacha, qui a souligné que les anticoagulants doivent être utilisés à bon escient, préconise d’éviter de les acheter sans prescription, mettant en garde les pharmaciens de les vendre sans ordonnance, de par leurs risques.

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COVID- 19 : Les établissements scolaires autorisés à utiliser les avoirs arrêtés pour l’acquisition des moyens de protection

Le ministère de l’Éducation nationale a autorisé les établissements d’enseignement à recourir, exceptionnellement, aux avoirs arrêtés au 31 décembre 2019 pour l’acquisition de moyens de prévention du coronavirus, a indiqué le ministère mardi dans un communiqué.

« Après avoir arrêté le bilan des avoirs des comptes hors budget au niveau des établissements d’enseignement et en application de l’instruction du ministre du secteur, les établissements sont autorisés à utiliser, exceptionnellement, les avoirs arrêtés au 31 décembre 2019, issus des affectations budgétaires pour l’acquisition des moyens de prévention de la pandémie COVID-19 », précise la même source.

Il s’agit pour les établissements ayant enregistré des avoirs aux comptes hors budget, de verser ces avoirs aux comptes des collèges et lycées où sont implantées des unités de dépistage et de suivi, les chefs des établissements devant, eux, se charger de l’opération de l’acquisition dans le cadre du respect rigoureux des textes réglementaires en vigueur.

Une telle démarche « s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le ministère de l’Éducation nationale pour cadrer avec la conjoncture sanitaire exceptionnelle que traverse le pays, et concrétise les mesures de prévention du coronavirus édictées par les pouvoirs publics, en application du protocole sanitaire mis en place au profit du secteur de l’Éducation nationale », a conclu le communiqué.

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Trois ans de prison requis contre Karim Tabbou, figure du Hirak

Le parquet algérien a requis lundi une lourde peine de trois ans d’emprisonnement à l’encontre de l’opposant politique Karim Tabbou, une figure centrale du mouvement de contestation anti-régime qui avait éclaté  en février 2019. Le verdict sera prononcé le 7 décembre, a annoncé un de ses avocats.

Chef d’un petit parti d’opposition non agréé, l’Union démocratique et sociale (UDS), Karim Tabbou est l’un des visages les plus connus du Hirak, sinon le plus populaire. Son portrait était régulièrement brandi lors des manifestations hebdomadaires contre le pouvoir en Algérie jusqu’à leur suspension en mars dernier en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie du COVID-19.

Le procureur a réclamé trois ans de prison ferme et une amende de 100.000 dinars (650 euros) à l’encontre de l’opposant, a précisé Me Zoubida Assoul sur sa page Facebook.

Dans une autre affaire, Karim Tabbou avait été condamné en appel le 24 mars à un an de prison ferme pour « atteinte à l’intégrité du territoire national », en raison d’une vidéo publiée sur la page Facebook de son parti dans laquelle il critiquait l’intrusion de l’armée dans les affaires politiques.

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