01 – 07 Décembre, 2020 | Maroc Revue de Presse

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Photo: John S. on Flickr

07 Décembre, 2020

Gratuité, effets secondaires, organisation… : Tout ce qu’il faut savoir sur le vaccin anti-COVID-19

La date de lancement de la campagne dépend de la visibilité des arrivages

Le ministre de la santé, Khalid Ait Taleb, a réuni vendredi 4 décembre à Rabat le Comité technique national de vaccination. Le ministre a appelé à une vaccination massive pour atteindre l’immunité collective et endiguer la propagation du virus. Aucune date n’a été donnée quant au démarrage officiel de la campagne de vaccination. «La date de lancement de la campagne dépend intimement de la visibilité des arrivages. Le gouvernement l’annoncera officiellement en temps opportun en prévoyant les campagnes de sensibilisation et de communication nécessaires pour la réussite de cette opération nationale», a-t-il fait savoir.

Dans une déclaration à l’AFP, le ministre avait déclaré que le Maroc espère lancer la campagne d’ici la fin de l’année visant à immuniser en trois mois quelque 20 millions d’adultes. Lors de la réunion du Comité, le ministre a signalé que les mesures de précaution devront être maintenues, notamment le port du masque de protection, la distanciation et le lavage régulier des mains, «jusqu’à atteindre 60% de la population vaccinée afin d’aboutir à l’immunité de groupe». L’approvisionnement du vaccin sera assuré à l’échelle territoriale et nationale, alors que la répartition des doses se déroulera aux niveaux local et provincial, a indiqué le ministre tout en appelant au respect des mesures de prévention même après la campagne de vaccination. Le ministre a aussi insisté sur l’importance d’actualiser et d’améliorer la stratégie de vaccination pour qu’elle soit applicable sur le terrain. Le département de la santé a œuvré de concert avec le ministère de l’intérieur, dans le cadre des préparatifs de la campagne de vaccination, sur les aspects relatifs à la logistique, la sécurité et la traçabilité.

S’agissant de la gratuité du vaccin, le ministre a indiqué qu’il sera subventionné par l’Etat, qui prendra en charge les personnes démunies et celle en première ligne. «Les discussions concernant la gratuité totale du vaccin anti-COVID-19 sont cependant toujours en cours au sein du gouvernement», a-t-il relevé. Signalons que le vaccin sera remboursable par les organismes de mutuelles et de sécurité sociale. Pour sa part, le président du Comité national technique de vaccination, Moulay Tahar Alaoui, a estimé qu’un retour à la vie normale dépendra grandement de la vaccination d’une grande partie de la population. Ce dernier a signalé que le vaccin permettra d’augmenter la résistance du corps humain à ce virus, tout en précisant que le vaccin «n’est pas un médicament», mais une prévention contre la maladie. Tout comme le ministre de la santé, le Pr Tahar Alaoui a plaidé pour le maintien des gestes barrières malgré le lancement de la campagne de vaccination.

De son côté, le Pr Moulay Said Afif, membre du Comité national et président de la Société marocaine des sciences médicales (SMSM) et de la Fédération nationale de la santé (FNS), a fait savoir qu’il s’agit d’un vaccin sûr et efficace dont les résultats ont été démontrés aux Émirats Arabes Unis et en Chine qui a procédé à la vaccination de plus d’un million de sa population. Ce dernier se veut rassurant quant au vaccin en précisant que lors des essais cliniques, auxquels le Maroc a participé, aucun effet secondaire grave n’a été constaté. Le vaccin peut provoquer des effets de rougeur, une douleur au point d’injection, ou bien une migraine. Le Pr Afif a affirmé que la vaccination demeure le seul moyen et le seul traitement efficace pour faire face à la COVID-19.

De son côté, la pédiatre-néonatologiste, membre du Comité technique national de vaccination, Amina Barakat, a relevé que le vaccin ne représente aucun danger pour la femme enceinte. Selon la spécialiste, il s’agit d’un vaccin inactivé (ou inerte) ayant perdu tout pouvoir infectant. Le vaccin ne concerne pas l’enfant de moins de 18 ans. «Aucun essai n’a été effectué pour le moment sur cette tranche de la population. La maladie ne présente généralement pas de gravité chez les enfants», a-t-elle précisé. Quelque 2.880 points de vaccination ont été mobilisés pour mener à bien le processus.

Rappelons que seront vaccinés en priorité le personnel de la santé, les autorités publiques, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale, ainsi que les personnes âgées de plus de 65 ans présentant des pathologies chroniques. Ce vaccin sera administré en deux injections (J0 et J21), puisqu’une seule dose ne donnera pas l’immunité souhaitée au corps.

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Des migrants marocains dénoncent les conditions «inhumaines» de leur séjour aux Canaries

Des irréguliers de nationalité marocaine ont dénoncé, dimanche, les conditions «inhumaines» dans lesquelles ils vivent dans le camp militaire de Barranco Seco, à Las Palmas.

Dans des déclarations accordées au média espagnol OK Diario, ils ont ainsi confié qu’ils «n’ont pas pris de douche depuis des jours», qu’ils «ont froid la nuit» et qu’ils «n’ont pas de lumière dans les tentes où ils dorment». 

L’un des jeunes a confié qu’il est arrivé sur les côtes des Îles Canaries samedi dernier vers minuit. «Nous sommes arrivés en bateau», dit-il, en précisant qu’ils ont dû payer de l’argent pour se rendre en Espagne. «Nous étions 35 personnes dans l’embarcation», ajoute-t-il.

«Ils sont peu vêtus. Les plus chanceux ont un sweat-shirt. Les autres portent un t-shirt et un short (…) Certains portent des tongs de piscine, d’autres des espadrilles en tissu et des baskets les plus chanceuses. Il n’y a aucun signe de vêtements chauds (…) indispensables pour la période de l’année dans laquelle nous sommes», décrit le média.

OK Diario ajoute que ces migrants n’ont «qu’une couverture fine et petite», rappelant qu’à cette période de l’année, «la température de n’importe quelle nuit à Las Palmas de Gran Canaria peut faire 15 degrés», en plus de l’«humidité élevée». Ces migrants n’ont pas, non plus, d’interprètes, «ce qui entrave leur communication avec les policiers et les agents de santé».

La même source rappelle qu’«avant que Barranco Seco ne devienne un espace de fortune pour l’accueil d’immigrants clandestins, c’était une ‘poudrière militaire’. Le camp Barranco Seco est au milieu de nulle part. Il est situé à dix kilomètres du centre de la ville de Las Palmas, au détour de la route GC-5».

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06 Décembre, 2020

Prolongation des mesures préventives pour 15 jours à Agadir

Les autorités locales de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane ont annoncé samedi 5 décembre la prorogation pour 15 jours de la mise en œuvre des mesures décidées pour renforcer la prévention contre la propagation du nouveau coronavirus (COVID-19).

Cette décision intervient suite aux conclusions des opérations de suivi régulier de l’évolution de la situation épidémiologique et après la hausse des cas de contamination durant les dernières semaines, indique un communiqué du comité préfectoral de veille.

Le 20 novembre dernier, les autorités locales de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane ont décidé la fermeture des plages ainsi que la fermeture de Souk El Had et des marchés de proximité à 15h.

Il est question aussi de l’obligation de disposer d’une autorisation exceptionnelle de déplacement de et vers la préfecture d’Agadir-Ida Outanane, l’interdiction de toute forme de déplacement nocturne entre 21h à 06h, à l’exception des déplacements pour des raisons de santé et professionnelle, ainsi que la fermeture des cafés, des restaurants, des magasins et des grands centres commerciaux à 20h.

Il s’agit également de la fermeture des hammams et des salons d’esthétique, à l’exception des salons de coiffure, la fermeture des salles de sport, des parcs et des terrains de proximité, ainsi que la suspension du transport via les bus à 21h et l’encouragement du travail à distance dans les cas qui le permettent.

Les autorités locales ont invité en conséquence la population à une adhésion citoyenne à ces mesures préventives.

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Don du sang : La COVID-19 ne doit pas être un obstacle

Chaque année, le Maroc célèbre le 5 décembre la journée nationale des donneurs de sang. Cette campagne nationale qui se tient cette année sous le slogan «Le don de sang est la responsabilité de tous» est destinée à remercier les donneurs de sang et à sensibiliser les citoyens à l’importance de cet acte. Depuis l’apparition de la pandémie de COVID-19, le Maroc a enregistré une diminution importante des dons. Rappelons qu’à la date du lundi 30 novembre, les stocks de produits sanguins au niveau national étaient de 3.360 poches de sang, ce qui est l’équivalent d’une consommation de seulement 3 jours. Un chiffre alarmant sachant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un stock minimum de sécurité de 7 jours.

A l’occasion de cette campagne, le Centre national de transfusion sanguine et d’hématologie (CNTSH) rappelle que les besoins en produits sanguins persistent au cours de cette période de pandémie qui ne doit pas être un obstacle aux citoyens marocains pour accomplir le geste noble de don de sang, tout en respectant les mesures préventives.

Le Centre encourage ses partenaires nationaux œuvrant dans le domaine de don de sang à participer en collaboration avec les centres de transfusion à l’élaboration d’un programme national de collecte de sang ciblant pour chaque région l’autosuffisance en produits sanguins. Il est important de signaler que le Maroc a besoin quotidiennement de 1.000 dons par jour pour pouvoir satisfaire les besoins des malades en poches de sang. Au niveau national, le total des dons en 2019 était de 334.510, soit une augmentation de 4% par rapport à 2018 avec un plus de 13.174 dons. Une augmentation de 7% est également notée par rapport à l’objectif fixé en 2019 avec un plus de 24.184 dons. Le Centre signale que cette année le Maroc est en cours d’atteindre le 1% qui est le pourcentage des dons par rapport à la population générale, et en 2019 ce pourcentage était de 0,99%. La moyenne nationale des donneurs volontaires est de 93%, ce qui laisse près de 7% de dons comme dons de compensation.

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04 Décembre, 2020

La Banque mondiale approuve un prêt de 400 millions de dollars au Maroc

« Le Maroc, qui a réagi de manière rapide et décisive pour aider les plus vulnérables face à la pandémie de COVID-19, accélère désormais ses réformes pour renforcer son système de protection sociale — une initiative que la Banque mondiale est fière de soutenir », a indiqué le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, Jesko Hentschel, cité dans un communiqué de l’institution financière basée à Washington.

Il a ajouté que « ce projet accompagne la riposte du pays à la pandémie ainsi que ses plans pour bâtir un vaste système de protection sociale efficace et vital pour les populations vulnérables. » Le Projet de réponse d’urgence de la protection sociale face au COVID-19 accompagnera les ménages pauvres et vulnérables pendant la pandémie et renforcera leur résilience aux futurs chocs.

Aussi, le programme financera une aide sociale aux catégories fragilisées tout en renforçant les capacités des plus démunis à surmonter la crise.  Cet appui financier couvre à la fois les transferts monétaires d’urgence du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie au Maroc et les allocations liées aux programmes existants de protection sociale, précise-t-on.

« Le projet soutient pleinement les efforts et les ambitions du gouvernement marocain visant à renforcer le système de protection sociale en contribuant au déploiement des allocations familiales et en améliorant parallèlement la gouvernance, les infrastructures numériques et la cohérence des différents programmes sociaux », relève le communiqué de la Banque Mondiale.

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Vaccin anti-COVID-19: les détails et les enjeux du passeport immunologique

Alors que la campagne de vaccination est toujours en cours d’élaboration, l’instauration d’un passeport immunologique qui serait exigé pour voyager pose de nombreuses questions. Eléments de réponses. 

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision 2M le 30 novembre dernier, le ministre de la Santé a annoncé qu’ »il ne sera pas possible de voyager sans un passeport covid ».

« Il faut faire un suivi des personnes vaccinées qui seront enregistrées sur les listes électroniques et se verront attribuer un QR code, car nous voulons que les Marocains soient parmi les premiers à être vaccinés étant donné que le monde entier demandera un passeport immunologique », a expliqué Khalid Ait Taleb.

Une prévision basée sur la décision de l’Association internationale du transport aérien (IATA) de lancer très prochainement son « passeport covid-19 ». En effet, l’IATA a annoncé cette semaine qu’elle était dans la phase finale de développement de ce qu’elle espère être une documentation universellement acceptée, lit-on dans le quotidien américain The Hill.

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Comment la COVID-19 exacerbe les mécanismes des violences faites aux femmes

On n’est pas sans savoir que la pandémie de la COVID-19 a exacerbé les facteurs de discrimination, accentué la vulnérabilité des femmes et a eu un impact sur les violences faites aux femmes. De l’aveu même du dernier rapport d’ONU Femmes au sujet des « violences faites aux femmes et aux filles en temps de crise – l’expérience du confinement au Maroc », auquel ont contribué une vingtaine d’organisations de la société civile (OSC) et de réseaux de centre d’écoute pour les victimes de violence. Il s’agit d’une analyse qualitative des appels reçus par ces cellules d’écoute.

A l’instar du reste du monde, le Maroc manque de données quantitatives nationales sur les violences durant le confinement. Ce rapport se veut donc un éclairage qualitatif du point de vue de 19 centres d’écoute associatifs s’étant mobilisés pour assurer une assistance aux victimes, en dépit des contraintes et de moyens limités. Le document explique comment l’enfermement des femmes avec leurs agresseurs a engendré certaines des formes de violences qui sont une conséquence directe de la proximité physique prolongée.

Quand la COVID-19 accentue la vulnérabilité des femmes

Il s’agit notamment de violences physiques, cachant parfois d’autres violences. En effet, elles s’accompagnent parfois de violences sexuelles, moins rapportées en proportion en raison du caractère intime de ces actes. À ces violences s’ajoutent, de manière quasi-systématique, les violences psychologiques qui renforcent l’état de stress et d’anxiété généralisé.  Ce type de violences renforce l’emprise de l’agresseur et rendent le processus de sortie de la situation de violence encore plus complexe.

Dans ce contexte de crise économique déclenchée par la pandémie, les violences économiques auxquelles les femmes ont été exposées ont été particulièrement manifestes. Pour les femmes subissant des violences physiques, psychologiques et/ou sexuelles, la dépendance économique constitue une arme de plus s’ajoutant à l’arsenal de l’agresseur. La menace d’expulsion du domicile, sans moyens de subsistance, est vécue comme une peur justifiant l’« acceptation des violences » par les femmes concernées.

Par ailleurs, la crise a également entraîné une recrudescence des violences dans l’espace numérique. La viralité des violences numériques, le large public auxquelles elles exposent les femmes concernées, et la difficulté de supprimer les traces de ces attaques en font une violence d’un genre unique. Enfin, à ces formes intimes de vécu de la violence, s’ajoutent d’une part les violences institutionnelles relatées par certaines femmes dans leurs rapports avec certains agents d’autorités et liées à l’application de la loi et au rejet social et familial, et d’autre part, celles exercées dans l’environnement professionnel.

La société ou le deuxième bourreau

Cela dit, plusieurs obstacles se posent pour une femme en situation de violence et qui est déterminée à demander de l’aide, à commencer par le regard de la société. Le document pointe du doigt la « normalisation de cette violence – par sa banalisation, légitimation, minimisation », ce qui rend la société elle-même complice. En effet, selon le HCP, dans sa dernière enquête sur les violences faites aux femmes au Maroc, ces violences sont considérées comme le prix à payer pour maintenir la cohésion familiale mais aussi comme une affaire d’ordre privé qu’il vaut mieux garder secrète.

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03 Décembre, 2020

COVID-19 : le Japon prête 200 millions de dollars au Maroc

Afin de soutenir le programme de réponse du Maroc à la pandémie de la COVID-19, le Maroc et le Japon ont scellé un échange de notes portant sur un prêt japonais d’un montant de 200 millions de dollars américains. Cet échange a été signé, hier mercredi à Rabat par Mohamed Benchaâboun, le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration et Takashi Shinozuka, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc. Cet échange de notes constitue l’accord entre les deux gouvernements. Afin d’entamer la procédure d’exécution de ce financement, l’accord de prêt a été signé aussi par Kenji Yokota, le représentant résident adjoint de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) au Maroc. Pour les deux parties, il s’agit du renforcement des liens d’amitié et de coopération existant entre le Maroc et le Japon. Cofinancé avec la Banque africaine de développement (BAD), dans le cadre du programme ACFA (Accelerated Co-Financing Facility for Africa), cet appui budgétaire du Japon vise à soutenir les efforts du Maroc face à la crise sanitaire, sociale et économique provoquée par la pandémie, en mettant à la disposition du royaume des ressources supplémentaires pour mener les interventions d’urgence sanitaires et sociales et améliorer la résilience de l’économie nationale.

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L’état d’urgence sanitaire prolongé au 10 Janvier, 2021 au Maroc

Le Conseil de gouvernement a adopté, ce jeudi 3 décembre, le projet de décret portant prolongation de la période de validité de l’état d’urgence sanitaire, pour faire face à la propagation de la COVID-19.

Ce projet de décret prolonge ainsi l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 Janvier, 2021 à 18h.

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02 Décembre, 2020

COVID-19: l’Allemagne débloque une aide de 10 milliards de dirhams pour le Maroc

Dans un communiqué diffusé ce 2 décembre, l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne annonce le déblocage d’une aide de 10 milliards de dirhams (MMDH) pour le Maroc. « L’Allemagne intensifie son engagement en matière de la coopération au développement et soutient le Maroc avec une enveloppe de plus de 10 milliards de dirhams (1 milliard d’euros) en contribuant à atténuer les conséquences sociales et économiques imposées par la crise du COVID-19 », précise-t-on.

Ce nouvel engagement, ajoute le communiqué, « devrait apporter une contribution rapide et notable à la gestion de la crise du COVID-19 au Maroc, à la transformation durable de l’économie marocaine ainsi qu’à la poursuite du développement des énergies vertes », lit-on dans la communication reçue par Le Desk. « Plus des deux tiers du nouvel engagement (plus de 7 MMDH) sont affectés à un grand programme d’aide d’urgence face à cette pandémie », indique la même source, affirmant que « le Fonds Covid19 du Maroc d’une part bénéficie d’un soutien de 3 MMDH, d’autre part plus qu’un montant de 4 MMDH sera alloué au Mécanisme de garantie (CCG) pour soutenir surtout la multitude de petites et moyennes entreprises au Maroc ». 

La représentation diplomatique souligne par ailleurs que « l’Allemagne continue à aider le Maroc à atteindre ses propres objectifs de développement, notamment dans le domaine de l’énergie verte. De ce fait, près de 900 MDH supplémentaires seront consacrés à la promotion de l’hydrogène vert (Power-to-X), particulièrement la construction de la première installation de référence industrielle sur le continent africain ».

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L’UE souhaite améliorer le mécanisme des retours au Maroc des migrants irréguliers

L’Union européenne veut améliorer la coopération avec le Maroc pour le retour de ses migrants illégaux et discuter en parallèle de la facilitation des visas, a indiqué mardi à Rabat la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson. ‘Je suis là avec un mandat pour négocier les réadmissions et la facilitation des visas, nous verrons comment les discussions se passent’, a-t-elle dit au cours d’un point de presse au début d’une visite officielle de deux jours.

‘L’Europe vieillissante a besoin de main-d’œuvre, et les arrivées irrégulières font peur aux citoyens européens (…): Pour moi, avoir moins d’arrivées irrégulières et renvoyer ceux qui ne sont autorisés à rester sont étroitement liés à la facilitation des visas et à la migration légale’ a-t-elle expliqué. En pleine crise migratoire aux îles Canaries, sa première visite au Maroc vise aussi à « continuer les discussions » sur les mécanismes de réadmission lancée par le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, la semaine dernière lors d’une visite à Rabat.

Les arrivées irrégulières dans l’archipel espagnol situé au large des côtes nord-ouest de l’Afrique « ont augmenté de plus de 1000% » cette année, « il semble que plus de la moitié des migrants soient marocains et il est important de savoir comment faire en sorte qu’ils rentrent », a dit la commissaire.

Ylva Johansson qui compte aussi discuter avec les autorités marocaines de leurs « besoins » en termes de gestion migratoire et des « moyens nécessaires pour des bénéfices partagés » a déclaré mardi à Rabat, à l’issue d’une réunion avec le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, que le Maroc est un partenaire « très fiable » avec lequel l’Union européenne (UE) souhaite poursuivre le partenariat privilégié qui les lie. « Nous avons une très bonne coopération et un partenariat très privilégié avec le Maroc », a-t-elle ajouté.

Ylva Johansson, qui effectue une visite au Maroc avec son homologue à la politique de voisinage et d’élargissement, Oliver Varhelyi, a exprimé à cette occasion la volonté de l’UE de voir « ce bon partenariat » se poursuivre et se renforcer, au-delà des questions sécuritaires et de migration. Abordant la question migratoire devant la presse, la responsable européenne a affirmé que si la migration est un phénomène normal, il faut toutefois le « gérer ensemble » et ce, dans le cadre « d’un partenariat étroit et mutuellement bénéfique ».

La commissaire, qui a dit vouloir « œuvrer encore plus étroitement » avec le Royaume, a fait part de sa disposition à apprendre de l’expérience marocaine dans le domaine, tout en étant ouverte aux autres expériences. Elle a souligné dans ce cadre l’importance de « travailler de près » avec les Etats membres de l’UE sur les questions de la migration, dans le cadre d’une approche « pragmatique » et « d’une coopération inclusive avec le Maroc et tous les Etats membres ». Ylva Johansson a saisi l’occasion pour saluer les efforts « énormes » entrepris par le Maroc dans la gestion de la question migratoire.

Depuis 2018, le Maroc a reçu 343 millions d’euros d’aides européennes sur divers programmes (formation de la police, éducation, etc.), selon les données publiées mardi. L’Union européenne voit chaque année entre deux et trois millions d’arrivées régulières (travailleurs, étudiants ou réfugiés) depuis les différents pays du monde. Environ la moitié de ceux qui entrent de façon légale repartent. L’an dernier, il y a eu environ 100.000 décisions d’expulsion, dont environ le tiers a été suivi d’un retour effectif, le plus souvent vers l’Ukraine et les Balkans, selon les chiffres communiqués mardi. Yvla Johansson, qui pilote la réforme du pacte migratoire européen, plaide pour une efficacité accrue dans les retours des migrantsillégaux versleur pays d’origine et considère comme une priorité d’obtenir de « bons accords de réadmission ». 

Le commissaire européen à l’élargissement et à la PEV pour un plan détaillé du partenariat bilatéral

Le commissaire européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage (PEV), Oliver Varhelyi, a plaidé, mardi à Rabat, en faveur d’un plan économique détaillé en vue d’approfondir davantage le partenariat Maroc-UE, tout en saluant la gestion “exemplaire” par le Maroc des répercussions de la crise sanitaire, liée à la pandémie du nouveau coronavirus. “Le Maroc est un partenaire crédible de l’Union européenne, d’où l’importance d’établir ensemble un plan économique détaillé pour un partenariat plus profond entre les deux parties”, a souligné le commissaire européen lors d’un point de presse conjoint avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, à l’issue de leurs entretiens à Rabat. Il a ajouté à ce propos que les idées, les chemins et les pistes sont clairs maintenant pour mettre sur la table dès le printemps prochain “un plan économique détaillé de partenariat bilatéral”. L’objectif de cette visite au Maroc est de déterminer les projets concrets à mettre en œuvre, a-t-il indiqué en mettant l’accent sur l’importance de concrétiser des projets en commun en vue de promouvoir les économies des deux parties.

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01 Décembre, 2020

Aucun arrivage du vaccin chinois au Maroc à aujourd’hui

Depuis quelques jours,  les rumeurs faisant état d’un premier arrivage du vaccin Chinois anti-covid au Maroc sont relayées en masse. Certains médias rapportent même,  l’acheminement, ce mardi,  à bord d’un avion de la Royal Air Maroc (RAM) d’un million de doses du vaccin développé par les laboratoires Sinopharm, depuis Pékin. L’information est fausse et est démentie auprès de 2M.ma par une source autorisée au Ministère de la Santé. 

 « Tout ce qui circule autour de l’arrivage du vaccin est faux (…) toute nouveauté à ce sujet sera annoncée par communiqué officiel du Ministère dans lequel nous donnerons tous les détails à ce sujet », précise notre source. 

Pour rappel, le Ministère de la Santé n’a jusqu’à présent fait aucune annonce officielle s’agissant de la date du démarrage de la campagne nationale de vaccination anti-COVID-19, ni au sujet de son organisation sur le territoire national. 

Le Maroc, ayant participé à la dernière phase des tests du vaccin en question, a déjà fait une importante commande  auprès de Sinopharm. Il est l’un des premiers pays au monde à avoir annoncé le démarrage imminent d’une campagne de vaccination à l’échelle nationale. 

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Le vaccin, pas obligatoire…Mais !

L’opération de vaccination contre le COVID-19 ne sera pas obligatoire, selon le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, néanmoins, il pourrait le devenir dans certains cas !

Alors que la campagne nationale anti-Covid approche à grands pas, le débat sur le caractère obligatoire de la vaccination prend de plus en plus d’ampleur. Après plusieurs semaines de spéculations, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a tranché la question : «Le vaccin antiCovid ne sera pas obligatoire mais volontaire», a-t-il déclaré dans un reportage diffusé dimanche soir sur la chaîne 2M. Néanmoins, il y a mille et une manières de rendre le vaccin obligatoire sans pour autant le décréter. C’est du moins ce qu’on retient de son intervention, dans laquelle il a souligné que, dans l’avenir, il «ne sera pas possible de voyager sans un passeport Covid». C’est pour cette raison que les vaccins choisis par le Maroc sont reconnus par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et font partie du programme COVAX qui permettra au Marocain vacciné de voyager partout dans le monde.  

Le ministre a par ailleurs expliqué qu’il faut faire un suivi des personnes vaccinées et les enregistrer sur les listes électroniques. Ces derniers se verront attribuer «un code», ajoute Aït Taleb, soulignant que le Maroc souhaite que ses citoyens soient «parmi les premiers» à être vaccinés vu que «le monde entier demandera un passeport immunologique».  

Cela dit, il a indiqué que le Royaume entame les derniers préparatifs avant le déploiement de son programme national de vaccination, «nous travaillions sur la base légale, la logistique, la programmation de la vaccination et aussi sur l’accompagnement central et régional ainsi que le suivi post vaccination», a-t-il affirmé, avant d’ajouter que ce dernier est plus important que la vaccination en soi.  

Gratuité du vaccin
En outre, Khalid Aït Taleb a rappelé que l’opération de vaccination « sera gratuite pour les personnes démunies et à risque», et remboursable pour le reste des citoyens bénéficiant d’une couverture médicale. Néanmoins, dans une interview accordée à l’agence russe Sputnik, il n’avait pas exclu la possibilité de la gratuité pour l’ensemble de la population : «Rien n’est fixé étant donné que les négociations sont toujours en cours». En plus du programme national de vaccination, le Maroc ambitionne de devenir un producteur de vaccins en tous genres avec une plateforme de production vaccinale de haute technologie dans la ville technologique Mohammed VI de Tanger. Cette usine va permettre de développer des vaccins «made in Morocco» et d’assurer l’autosuffisance du pays tout en approvisionnant le continent africain et les pays maghrébins voisins.

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