24 – 30 Novembre, 2020 | Revue de Presse Maroc

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Photo : John S. sur Flickr

30 Novembre, 2020

Renforcement des mesures dans une autre ville du sud, Smara

Les autorités de Smara ont décidé de renforcer les mesures restrictives pour endiguer le risque de propagation du COVID-19. D’après un communiqué des services compétents, tout déplacement de et vers la ville est interdit, à l’exception des personnes munies d’ »une autorisation de déplacement exceptionnelle délivrée par les autorités locales compétentes ». Les marchés de proximité, les cafés et les restaurants fermeront à 21h, les rassemblements sont totalement interdits et les visites familiales sont à limiter.

Les autorités ont affirmé que ces mesures resteront en vigueur pour une durée de 15 jours, renouvelable pour une période supplémentaire de deux semaines si la situation pandémique dans la province ne s’améliore pas, avec la possibilité d’adopter des mesures plus restrictives, en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique.

Cette décision a été prise sur la base du suivi quotidien de l’évolution de la situation épidémiologique et de l’augmentation du nombre de cas d’infection par la COVID-19 dans la province.

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29 Novembre, 2020

 Le prix des tests du COVID-19 en baisse

Un accord de principe a été conclu entre les laboratoires privés et l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) pour rendre accessible le coût des tests de dépistage du COVID-19 (PCR). Le prix passera de 700 à 450 dirhams dans le secteur privé et de 500 à 300 dirhams dans les instituts publics.

Cette mesure vise à permettre au grand nombre de citoyens d’accéder au test, fait part le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, précisant qu’avec la nouvelle tarification, le test PCR passera de 700 à 450 dirhams dans les laboratoires privés, de 500 à 360 dirhams dans les CHU et de 500 à 300 dirhams dans les laboratoires publics. La même source qui rappelle que ce test est gratuit dans les laboratoires publics, indique que pour l’analyse du système immunitaire, le citoyen déboursera entre 100 et 200 dirhams, au lieu de 300 dirhams dans les laboratoires privés.

Ces opérateurs privés autorisés à effectuer les tests PCR en vue d’alléger la pression sur les laboratoires publics, doivent avoir l’expertise et l’équipement nécessaires pour les examens génétiques pour pouvoir détecter ce virus et respecter rigoureusement les conditions de sécurité sanitaire et biologique, avec l’obligation de porter à la connaissance des autorités, les cas de contamination confirmés et s’en tenir à la tarification convenue.

Pour preuve, fait observer le quotidien, cinq laboratoires qui se trouvent à Fès, Rabat et El Jadida, n’ont pu avoir l’autorisation, parce que ne remplissant pas les conditions figurant dans le cahier des charges.

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COVID-19, ce qui va changer à Khénifra

Les autorités locales de la province de Khénifra ont annoncé, dimanche, l’assouplissement de plusieurs mesures prises, récemment, à titre préventif pour juguler la propagation de la COVID-19.

Ces mesures ont été prises en tenant compte de l’amélioration de la situation épidémiologique dans plusieurs zones de la province suite à une « analyse des données hebdomadaires relatives aux cas et aux taux d’infection par la COVID-19 », indique un communiqué de la Province de Khénifra parvenu à la MAP.

Les autorités de la province ont ainsi décidé, à compter du lundi 30 novembre à midi, de poursuivre l’interdiction de tout déplacement de et vers les villes de Khénifra et de M’rirt, à l’exception des personnes munies d’ « une autorisation de déplacement exceptionnelle délivrée par les autorités locales compétentes ».

Sont exemptés de cette décision, ajoute la province, le secteur du transport des marchandises, des produits de base et des services, les déplacements d’ordre professionnel ou ceux justifiés par une extrême nécessité, ainsi que les déplacements pour des raisons humanitaires ou liées à la rentrée scolaire et universitaire pour les élèves et étudiants.

Les autorités ont aussi décidé d’autoriser les transports en commun liant la ville de Khénifra et M’rirt de reprendre leurs activités dans la limite de 50% de leur capacité d’accueil et de prolonger les horaires d’ouverture des cafés et restaurants à 22H00 avec l’interdiction de diffuser les matchs de football et de fixer les heures de fermeture des commerces et grandes surfaces des villes de Khénifra et de M’rirt à 22H00.

Par ailleurs, les heures de fermeture des salons de coiffure et de beauté, des hammams et des parcs et espaces publics ont été fixées à 22H00.

Pour ce qui des souks hebdomadaires, ils seront rouverts au niveau de l’ensemble de la province, avec la nécessité de respecter les mesures de précaution, tandis que les souks et marchés de proximité des villes de Khénifra et M’rirt sont obligés de fermer à 19H00.

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Pedro Sanchez attendu au Maroc en pleine crise migratoire aux Iles Canaries

Pedro Sanchez est attendu au Maroc le 17 décembre, indique l’agence de presse EFE. Dans la capitale marocaine, il coprésidera avec son homologue Saad-Eddine El Othmani, la XIIe réunion de haut niveau. La dernière fois que les chefs de gouvernements des deux royaumes ont tenu cet important rendez-vous remonte au 5 juin 2015 à Madrid.

Au Maroc, Sanchez sera accompagné notamment par une délégation de décideurs économiques qui devrait compter avec la présence d’Antonio Garamendi, président de la Confédération espagnole des organisations entrepreneuriales, et Joé Luis Binet, président de la Chambre du commerce. Les médias ibériques n’ont pas encore révélé les noms des ministres du gouvernement de coalition de gauche qui se rendront avec Sanchez à Rabat ni si un membre d’Unidas-Podemos sera parmi eux.

La XIIe réunion de haut niveau entre les deux pays intervient en plein crise migratoire aux Iles Canaries. L’Espagne compte sur une implication effective du Maroc pour freiner les arrivées massives d’embarcations de fortune sur les côtes de l’archipel. Son ministre de l’Intérieur s’est déplacé le 20 novembre à Rabat pour aborder ce sujet avec son homologue Abdelouafi Laftite.

En 2019, l’engagement des forces de sécurité du Maroc avait permis, selon les chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur, de réduire de 50% la pression migratoire irrégulière sur les côtes andalouses et des Iles Baléares, forçant les réseaux d’immigration irrégulière à se tourner vers les Iles Canaries.

Reste à savoir si le Maroc est prêt à s’engager sur la même voie alors que le versement de la totalité des 140 millions d’euros promis par la Commission européenne n’est pas encore effectué ? A ce facteur financier, vient de se greffer celui de la proximité de Podemos avec le Polisario. Une proximité brandie et assumée par le 2e vice-président du gouvernement espagnol, Pablo Iglesias au lendemain de l’opération des Forces armées royales du 13 novembre à El Guerguerate.

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28 Novembre, 2020

Quelque 3000 centres de vaccination déployés au Maroc

Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre le COVID-19, le ministre de la Santé Khalid Ait Taleb, a évoqué ce lundi, quelque 2888 stations dédiées à cette opération.

Le ministre de la Santé a donné plus de précisions sur cette opération inédite lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants.

Selon Khalid Ait Taleb, suite aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI, la mise en place des structures appropriées est en cours, pour assurer une campagne nationale massive de vaccination anti-COVID-19, qui prendra en compte, 80% de la population âgée de plus de 18 ans.

Dans un premier temps, indique le ministre de la Santé, cette campagne nationale qui compte parmi les premières de son genre au monde, prendra en compte, le personnel de la Santé, les routiers, les corps enseignant, les personnes âgées et les citoyens souffrant de maladie chronique. Et d’ajouter que l’opération couvrira une période de 12 semaines.

« L’élaboration des stratégies définitives de cette campagne touche à sa fin […] et la préparation des sessions de formation pour les équipes de terrains est en cours  », a assuré Khalid Ait Taleb.

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Essaouira prolonge de 15 jours les mesures préventives en vigueur contre la COVID-19

Les autorités provinciales d’Essaouira ont décidé, vendredi, de prolonger de 15 jours les mesures préventives en vigueur au niveau de la ville en vue d’enrayer la propagation de la pandémie de la COVID-19.

Il s’agit de la prorogation de l’ensemble des mesures préventives prévues dans l’arrêté du gouverneur de la province, Adil El Maliki, datant du 13 novembre dernier.

Cette nouvelle décision intervient suite aux conclusions des opérations de suivi quotidien et d’évaluation régulière menées par le Comité Provincial de Veille chargé de la gestion de la pandémie de la COVID-19.

A rappeler que le gouverneur de la province avait émis un arrêté prévoyant une batterie de mesures, entrées en vigueur le vendredi 13 novembre à 18H00.

Ces mesures concernaient la fermeture provisoire, à 20H00, des locaux de commerce et de ceux dédiés aux activités professionnelles et de services dans les quartiers qui enregistrent une hausse du nombre des cas d’infection par la COVID-19 au niveau du territoire de la ville d’Essaouira.

Elles portaient aussi sur la fermeture provisoire, à 16H00, du marché hebdomadaire à Sekkala et des marchés de proximité, et à 20H00, des cafés, des restaurants et des snacks dans les quartiers concernés, ainsi que sur l’interdiction de la diffusion des matches de football dans tous les cafés situés dans la commune d’Essaouira sans exception.

Les autorités d’Essaouira avaient également décidé, conformément à cet arrêté, d’interdire tous les rassemblements et attroupements dans les différents espaces publics à l’intérieur des quartiers concernés, de veiller au contrôle strict du respect des mesures préventives (port des masques de protection, distanciation physique) sous peine d’application des sanctions prévues par la loi à l’encontre des contrevenants, et de renforcer le contrôle aux entrées de la ville.

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27 Novembre, 2020

La Russie promeut ‘Sputnik’ au Maroc

Après la Chine, le Maroc approche la Russie. Le vaccin russe contre la COVID-19, Sputnik-V, sera également proposé sur le marché national. Dans ce sens, une réunion vient d’avoir lieu entre le ministre de la santé et des responsables russes en présence de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie au Royaume du Maroc, Valerian Vladimirovitch Shuvaev. L’annonce de la réunion a d’ailleurs été faite par l’ambassade russe. Dans le détail, une réunion a eu lieu à distance, mercredi 25 novembre, entre les hauts responsables des ministères de la santé de la Russie et du Maroc consacrée à la promotion du vaccin russe Sputnik-V contre la COVID-19. Le ministre avait quelques heures auparavant abordé la question dans un entretien avec un média russe.

« Pour le vaccin russe Sputnik-V, j’ai personnellement reçu récemment un représentant marocain. Maintenant, je compte discuter avec le ministre de la santé russe la semaine prochaine pour essayer de débattre de la question du vaccin à vecteur viral non réplicatif (Adenovirus) Sputnik-V du centre de recherches russe Gamaleya », avait-il affirmé. Il s’agit du troisième type de vaccin que le Maroc compte acheter après le vaccin chinois de Sinopharm et celui produit par AstraZeneca. « Il ne faut pas non plus se cantonner à un type de vaccin, parce que chaque sérum offre un type d’immunité particulière. Le mélange des immunités permet d’atteindre une immunité de groupe assez rapidement. Pendant les négociations, nous avons ciblé plusieurs firmes et avons, à la fin, opté pour le laboratoire chinois Sinopharm et le groupe britannico-suédois AstraZeneca. »

« Les essais cliniques de leurs vaccins sont très probants. Si tout va bien, on aura les premiers arrivages d’ici décembre. Pour les autres laboratoires, les négociations sont toujours en cours », a affirmé Khalid Ait Taleb dans un entretien avec le média russe ‘Sputnik France’. Pourquoi le Maroc multiplie-t-il les négociations avec plusieurs laboratoires dans plusieurs pays ? Il faut savoir que le pays s’apprête à vacciner massivement au cours des prochains mois. Le Maroc aura besoin de millions de doses et au vu de la demande actuelle, il est difficile qu’un seul pays ou un seul laboratoire puisse fournir l’ensemble des besoins d’un autre pays en termes de vaccin.

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25 Novembre, 2020

Voici la date des premières vaccinations

La vaccination contre le COVID-19 sera lancée le 4 décembre dans 2889 hôpitaux publics, hôpitaux de campagne et centres sanitaires au Maroc.

Dans une déclaration à Le Site info, le virologue Mustapha Naji a indiqué que les cadres médicaux et paramédicaux se mobiliseront pour effectuer 200.000 vaccins par jour. 21 jours après, soit la 4èmesemaine du mois de décembre, les vaccinés recevront la 2ème dose. L’opération durera trois mois, du lundi au samedi, avant qu’elle ne soit étendue, par la suite, au reste de la population. Objectif: préserver la santé publique et réduire les répercussions économiques et sociales de la pandémie, tout en garantissant un taux de couverture vaccinale de près de 80% de la population

Parmi les principales mesures déployées pour faire face à la propagation de la pandémie de COVID-19, figure l’immunisation de la population par la vaccination. Un comité scientifique marocain de haut niveau assure le suivi du processus d’élaboration du vaccin.

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Tests rapides du COVID-19 au Maroc: ce qu’il faut savoir

Le ministère de la Santé a annoncé le lancement des tests de dépistage rapide du COVID-19 dans plusieurs régions du Maroc.

À ce propos, Abdelkrim Benmeziane a fait savoir mardi lors du bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique que cette opération sera généralisée au Maroc à partir de la semaine prochaine. « L’avantage de ces tests antigéniques rapide est que le résultat est délivré en moins de 30 minutes. Les Marocains ne devront plus attendre plusieurs jours pour obtenir les résultats de leurs tests. Cette attente contribuait malheureusement à la propagation du virus », a précisé le chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies au ministère.

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Trois cliniques privées sanctionnées, et après ?

La tarification des prestations COVID-19 dans les cliniques privées sera revue à la hausse par rapport à celle de base. Le reste à charge pour les patients sera réduit, certes, mais il demeure au dessus des moyens de milliers de malades aux revenus limités, guettés par le danger de mort.

Est-ce le moment de nourrir une polémique autour des frais des soins et prestations COVID-19 des cliniques privées? Alors que les contaminations se répandent tel un cancer en métastase, provoquant une saturation inquiétante de l’hôpital public et en particulier au sein de ses services de réanimation, et au moment où tout le monde était soulagé de voir le secteur privé venir à la rescousse, un débat ou plutôt un faux débat s’invite au Maroc relatif aux tarifs des prestations COVID du secteur privé et qui doivent être revus à la hausse, comparés à ceux de base de l’assurance maladie obligatoire (AMO)!

Tout a commencé par la surfacturation exagérée et illégale par certaines cliniques. Cette aberration a créé une vague d’indignation des familles des patients COVID et des citoyens en général. Cela a fini par faire réagir le ministère de la Santé. Trois cliniques ont été condamnées à restituer une partie des frais qui ont été imposés aux patients après des enquêtes menées par l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) et l’inspection générale du ministère de la Santé.

Mais on n’en sait rien sur l’identité des cliniques objet de la sanction. Puis, le ministère de la Santé prend les choses en main. Les factures passent désormais sous sa loupe. Une commission centrale et des commissions régionales au sein des centres de santé, composée de l’inspection générale du ministère, de l’ANAM et de l’Ordre national des médecins, vérifiera désormais la prise en charge des patients atteints du COVID-19 dans les établissements cliniques privés. Tout dépassement sera sanctionné. Justice faite. Mais pas pour longtemps!

Convention nationale

Les cliniques privées se sont alors plaintes du fait que ces tarifs de base les pénalisent. Ainsi, une réunion de la commission permanente de suivi de la convention nationale de l’assurance maladie obligatoire, tenue mardi 24 novembre 2020, à laquelle les représentants des cliniques privées ont pris part, a conclu à la revue en hausse du forfait journalier pour la prise en charge des patients COVID dans les cliniques privées dans le cadre de l’AMO.

Le reste à charge des malades COVID ou leurs familles sera par conséquent réduit. Mais de combien? Concrètement, à titre d’exemple, la réanimation comme prestation clinique est facturée dans la nouvelle tarification à 2.500 DH/jour, contre 1.500 DH. Le tarif du séjour en soins intensifs passe à 1.500 DH/jour, contre 1.000 DH, majoré des prestations de pharmacie, de biologie, de radiologie ainsi que du forfait oxygène, des équipements de protection et du consommable spécifique à la COVID. Le tarif de l’hospitalisation médicale passe, quant à lui, à 850 DH/jour, contre 550 DH.

Le reste à charge pour les patients sera réduit, certes, mais il demeure en dessus des moyens de milliers de malades aux revenus limités (pouvant atteindre jusqu’à 15.000 ou 20.000 dirhams en fonction des cas du patient et de la durée de l’hospitalisation), guettés par le danger de mort. Du coup, le gouvernement doit trouver en urgence une solution à cette situation inextricable.

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Les violences à l’égard des femmes s’accentuent de 31,6% durant le confinement

Un total de 4.663 actes de différentes formes de violences faites aux femmes a été enregistré au cours de la même période, a relevé la Fédération lors d’une conférence axée sur la violence à l’égard des femmes, soulignant que la violence psychologique a représenté le taux le plus élevé avec 47,9%, suivie par la violence économique avec 26,9% et la violence physique (15,2%).  Il s’agit notamment de 709 actes de violence physique, dont un cas d’homicide à l’égard d’une femme et un autre de tentative d’homicide, en plus d’une hausse de 5,1% de la violence sexuelle, ajoute la Fédération.

Dans une allocution à cette occasion, la présidente de la FLDF, Latifa Bouchoua, a estimé que le faible taux de signalement des violences faites aux femmes fait partie des problématiques que la Fédération observe en permanence, une donne qui a été confirmée par les chiffres du Haut Commissariat au Plan en 2019.

« Les plateformes d’écoute et d’orientation juridique et psychologique mises en place par la Fédération et le Réseau lddf-injad contre la violence basée sur le genre depuis le 16 mars 2020 à la disposition des femmes, ont reçu 1.774 appels téléphoniques pour déclarer des violences émis par 1.038 femmes à travers le Royaume », a souligné Mme Bouchoua.

À cet égard, elle a relevé que près de 554 interventions de coordination avec les différents acteurs institutionnels ont été recensées, à travers les cellules de soutien aux femmes victimes de violences aux niveaux régional et local, le parquet général, le ministère de la Solidarité, du développement social, de l’égalité et de la famille, l’Entraide nationale et les délégations de la santé, dans le but d’autonomiser les femmes via des services de prise en charge, comme l’hébergement et la simplification et l’accélération de certaines procédures.

Au cours de cette réunion, organisée en coordination avec le Réseau des femmes solidaires sous le thème ‘La violence à l’égard des femmes pendant la pandémie de la COVID-19 : bilan et témoignages’, les représentants de plusieurs organismes ont souligné que la violence fondée sur le genre pratiquée contre les femmes est une violation de leur dignité et une discrimination à leur encontre, notant qu’elle constitue également l’une des violations des droits humains les plus répandues et les plus persistantes.

La violence faite aux femmes persistent en raison surtout de du son signalement, de l’impunité, du silence et du sentiment de honte qu’éprouvent les victimes, ont-ils souligné.  Dans ce sens, Anas Saadoun, membre du Club des Magistrats au Maroc, a indiqué dans une déclaration à la presse que la pandémie du coronavirus a confirmé la nécessité urgente de respecter les mesures de protection contenues dans la loi sur la violence faite aux femmes, publiée il y a deux ans, ajoutant que « la loi sur la violence faite aux femmes a créé un cadre conceptuel moderne pour criminaliser les différentes formes de violence à l’égard des femmes, notamment à travers l’article 404 du Code pénal ». 

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24 Novembre, 2020

Le taux de reproduction de la COVID-19 a baissé, voici les villes concernées

Le taux de reproduction (R0) de la COVID-19 a légèrement baissé au cours des deux dernières semaines pour atteindre 0,9 dimanche dernier contre 1,22 le 8 novembre, a indiqué mardi à Rabat un responsable du ministère de la Santé. Présentant le bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique, le chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies au ministère, Abdelkrim Meziane Belfkih, a souligné que la courbe épidémiologique hebdomadaire relative à la COVID-19 au Maroc a connu une baisse de 12,7% jusqu’au 22 novembre, alors que la courbe de décès a augmenté de 5,9% à la même date.

Cette tendance à la baisse a été en effet observée dans la région de Fès-Meknès (-2,4%), Marrakech-Safi (-6,2%), Drâa-Tafilalet (-8,7%), l’Oriental (-12,5%), Rabat-Salé-Kénitra (-15,2%), Laâyoune-Sakia El Hamra (-17,7%), Dakhla-Oued Eddahad (-21,7%), Casablanca-Settat (-21,9%) et Béni Mellal-Khénifra (-34,4%).

La courbe épidémiologique hebdomadaire a en revanche évolué en hausse dans les régions de Guelmim-Oued Noun (+28%), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (+9,1%) et de Souss-Massa (+8,1%), a-t-il relevé, soulignant par ailleurs que le Maroc est sur le point de réaliser 4 millions tests de dépistage PCR, pour se placer ainsi au 2e rang au niveau continental et 31e à l’échelle mondiale en la matière.

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