16 – 22 Novembre, 2020 | Revue de Presse Tunisie

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Photo: John S. sur Flickr

21 Novembre, 2020

COVID-19 : La situation demeure grave

Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi a assuré, ce samedi, lors de sa présidence de la réunion des gouverneurs, que la situation épidémiologique, dans les différentes parties du pays, demeure très grave, au vu de tous les indicateurs qui sont au rouge, concernant les nouvelles contaminations et la mortalité.

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Ras Jdir: Arrestation d’un Tunisien ayant fourni un faux test PCR aux sécuritaires

Les unités sécuritaires déployées au niveau du poste frontalier de Ras Jdir dans la délégation de Ben Guerdane (Gouvernorat de Médenine) ont procédé jeudi dernier à l’arrestation d’un citoyen tunisien ayant présenté un faux test RT PCR en vue de pouvoir franchir les frontières libyennes. Cet individu serait contaminé par le nouveau coronavirus COVID-19.

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Les artistes en sit-in ouvert à la Cité de la Culture

Des artistes ont entamé, vendredi, un sit-in ouvert à la Cité de la Culture à Tunis. Ils revendiquent la poursuite des activités culturelles et artistiques. Car faut-il encore le rappeler ? Actuellement, toutes les activités culturelles sont à l’arrêt à cause du bilan alarmant de la COVID-19.

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« La Tunisie consacre moins d’argent aux dépenses de santé » selon Oxfam

Selon l’indice de l’Engagement à la réduction des inégalités (ERI), la Tunisie occupe la 48ème place sur 158 pays évalués. La pandémie de coronavirus a mis en avant une montée des inégalités criantes, notamment en matière de dépenses de santé et de l’éducation.

[…] L’indice classe la Tunisie 94ème en matière des dépenses des services publics. En effet, entre 2011 et 2019, les dépenses consacrées à la santé ont subi une chute vertigineuse. Elles sont passées de 6.6% à 5%. En ce qui concerne les dépenses de santé, la Tunisie est classée au bas du tableau, à la 146ème place. Ce qui signifie qu’elle fait partie des 13 plus mauvais pays dans ce domaine.

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Guérie dix jours après avoir été testée positive au COVID-19, une citoyenne à Sfax se voit refuser les documents justificatifs

Aïda Bejaoui, une citoyenne qui a contracté le virus corona puis s’est rétablie, s’est vu refuser l’obtention de documents de la direction régionale de la santé à Sfax pour faire valoir ses droits après une absence de dix jours de son travail, correspondant à la période de son confinement à domicile.

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La COVID-19 est désormais classée maladie professionnelle en Tunisie

La présidence du gouvernement a publié la décision d’inclure la contamination par la Covid-19 dans la liste des maladies professionnelles des travailleurs du secteur de la santé publique le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).

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20 Novembre, 2020

COVID-19: Les banques ont accordé aux entreprises des crédits d’appui de 2 milliards de dinars

Intervenant, vendredi, lors d’une séance d’audition avec les membres de la Commission des finances et de la Planification relevant de l’ARP, le président de l’Association professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers (APTBEF), Mohamed Agreb a précisé que cette enveloppe a été mobilisée en faveur des entreprises en dehors de la ligne fournie par la société tunisienne de garantie (SOTUGAR). « Dans le cadre de la ligne de garantie SOTUGAR, les banques ont accordé, jusqu’à la fin du mois d’octobre 2020, des crédits de soutien aux entreprises qui s’élèvent à 560 millions de dinars ». A-t-il encore précisé en revenant sur les mesure contre la COVID-19.

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Les cyberattaques en hausse durant la crise de la COVID-19

Le ministre des Technologies de la Communication, Mohamed Fadhel Kraiem, a annoncé, vendredi 20 novembre 2020, lors d’une séance d’audition à l’Assemblée des Représentants du Peuple, que le nombre de cyberattaques a connu une augmentation de 20% durant la crise de la COVID-19. Le ministre, a par la même occasion, expliqué, que plusieurs sociétés ont été victimes de ces cyberattaques et subissent à ce jour leurs conséquences, notant que la sécurité cybernétique fait partie des priorités de son ministère.

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COVID-19 : Reprise possible de la prière du vendredi

Une réunion se tiendra, mercredi prochain, pour envisager la possibilité d’une reprise de la prière du vendredi. Déclare le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Adhoum. La réunion examinera, dans ce sens, les données actualisées du comité scientifique de lutte contre le nouveau coronavirus. Elle décidera d’une reprise possible de la prière du vendredi, si la situation épidémiologique le permet.

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19 Novembre, 2020

L’Institut Tunisiens des Études Stratégiques se penche sur l’enjeu social du COVID-19

Le front social est en ébullition. Il convient également de rappeler que la COVID-19 n’a fait qu’amplifier les vulnérabilités sociales du pays déjà fortement impactées par les retombées politiques et économiques découlant de la révolution du 14 janvier 2011, qu’il s’agisse de la pauvreté, de l’inclusion et de la solidarité sociales (les Caisses), des ménages, etc. Face à la recrudescence de la COVID-19 risquant, si elle est mal gérée par les autorités, de générer une panique, voire de graves troubles sociaux, l’ITES publie, en partenariat avec la KAS, deux études :

  • Une note d’urgence formulant des recommandations ou mesures de riposte stratégique opérationnelles à l’attention du Président de la République et plus globalement du décideur afin de prévenir un scénario de panique, voire de troubles sociaux ;
  • Une étude prospective détaillant l’ensemble des aspects relevant du social, qu’il s’agisse des aides diverses envers les populations les plus démunies, du contrat social, de la lutte contre la pauvreté, de l’inclusion sociale, de l’impact psychosocial de la pandémie, à savoir notre perception de la société, du travail, de la mort, de l’altérité et du vivre ensemble, etc. tout en construisant des scénarios d’évolution de nos équilibres sociaux à l’horizon 2021 et des orientations stratégiques pour y faire face, etc.

La note d’urgence est articulée autour de 6 orientations ou ripostes stratégiques :

  1. Désamorcer le risque de panique sociale ;
  2. Améliorer la résilience individuelle et collective face à la COVID-19 ;
  3. Reconstruire la confiance entre les citoyens et les institutions de l’Etat ;
  4. Assurer la résilience et l’efficacité des dispositifs d’assistance sociale ;
  5. Garantir la pérennité des dispositifs relevant de la sécurité sociale ;
  6. Communiquer de manière efficace.

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Vient de paraître – COVID-19 : La Tunisie abasourdie

A ce jour, le récit national de la pandémie qui frappe le pays depuis le début de l’année n’est pas écrit. Sous ses différents aspects, sanitaire, d’abord, mais aussi économique, financier, social et psychologique. Voici un ouvrage, collectif, qui vient combler cette lacune. Sous le titre de COVID-19 : la Tunisie abasourdie (Edition Leaders, www.leadersbooks.com.tn) 20 co-auteurs, de diverses disciplines s’y sont attelés. Dans un exercice absolument inédit.

Cet ouvrage collectif, sous la direction de Taoufik Habaieb, est le premier du genre publié dans l’espace francophone international, de par son concept, ses regards croisés, ses témoignages et ses reportages en direct des hôpitaux. En 360 pages, il couvre une large palette de thématiques, traiter sous une plume haletante, frémissante, au gré de l’humeur et à l’empreinte de chacun des auteurs.

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18 Novembre, 2020

Campagne de sensibilisation du 19 au 29 novembre sur les dangers de la pandémie

ne campagne de sensibilisation sur les dangers du coronavirus sera organisée du 19 au 29 novembre à l’initiative des scouts tunisiens en collaboration avec l’observatoire national des maladies nouvelles et émergentes.

L’organisation des scouts tunisiens a indiqué dans un communiqué publié mercredi que cette campagne englobera toutes les régions du pays, précisant qu’elle cible tous les citoyens et surtout les jeunes et les enfants

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Le vaccin de la grippe ne produit pas une immunité spécifique contre la COVID-19 mais il renforce les réponses immunitaires non spécifiques contre d’autres agents pathogènes

Le vaccin de la grippe ne produit pas une immunité spécifique contre la COVID-19. Toutefois, comme tout vaccin, il pourrait renforcer les réponses immunitaires non spécifiques contre d’autres agents pathogènes, ont souligné les experts dans un document publié mardi par l’Instance nationale de l’évaluation et de l’accréditation en santé (INEAS) sur la vaccination contre la grippe dans le contexte particulier de la pandémie COVID-19 : intérêt et populations prioritaires.

En plus de réduire la mortalité et la morbidité imputables à la grippe, la vaccination contre la grippe au cours de la pandémie COVID-19 permettrait, d’après les experts, de minimiser l’impact négatif de la grippe ainsi que la pression sur le système de santé déjà surchargé par la crise sanitaire et d’optimiser la consommation des ressources.

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Le directeur de l’Institut Pasteur révèle la catégorie de personnes qui sera vaccinée en priorité

Le directeur de l’Institut Pasteur, Hichem Louzir a annoncé aujourd’hui 18 novembre 2020, lors d’une déclaration à Tunisienumérique, que les personnes les plus à risque de développer les formes les plus sévères de la maladie et ceux qui sont les plus exposées au virus, bénéficieront en premier du vaccin anti-COVID.

« Les personnes âgées, celles atteintes de maladies chroniques, ainsi que les cadres médicaux et paramédicaux, auront accès au vaccin contre la COVID-19 en priorité » a-t-il souligné.

Il a, par la même occasion, expliqué qu’il va falloir attendre fin 2021, avant d’atteindre l’immunité du groupe (immuniser 60% de la population).

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Les Tunisiens plutôt favorables à un vaccin anti-COVID, mais la défiance demeure

Afin de recueillir l’avis des Tunisiens sur ces questions, Gnetnews s’est rendu sur l’Avenue Habib Bourguiba à Tunis. En les interrogeant sur le sujet, les citoyens semblent tiraillés. Ils étaient nombreux à attendre impatiemment le vaccin contre le Coronavirus. D’autres ont plutôt  exprimé leur méfiance de ce médicament qui n’a pas encore fait preuve de son efficacité.

Pourtant selon un communiqué des industries pharmaceutiques ayant développé le remède miracle contre le Coronavirus, l’alliance Pfizer/BioNtech,  l’efficacité de ce vaccin a été confirmée à 95 % pour prévenir le COVID-19, et cela selon des résultats complets de leur essai clinique à grande échelle.

 Cet argument était assez convainquant pour cet homme croisé sur l’Avenue de Paris. Il nous a confié qu’il en assez d’attendre que cette crise sanitaire prenne fin. « Je suis prêt à me faire vacciner tout de suite s’il le faut, contrairement à tous ces Tunisiens qui ont malheureusement cette habitude de croire à la théorie du complot, et sont devenus par ailleurs très sceptiques et paranoïaques », nous dit-il.

Sur la crédibilité de ce médicament, il nous a indiqué que « si les comités scientifiques de la pharmacie centrale le valident, et confirment aux citoyens qu’il ne présente aucun danger pour la santé, il n’y aura plus raison d’avoir peur ».

« Alors que le monde entier attend la fin des essais, et les puissances mondiales ont déjà commandé le vaccin, envers quoi la Tunisie serait-elle réticente ? », ajoute-t-il.

Un autre passant s’est penché sur la question du temps d’arrivée du vaccin contre le COVID-19. Il a souligné que la Tunisie, comme tous les pays du  tiers monde, va attendre son tour parmi les derniers, pour pouvoir enfin se procurer quelques doses. Pour lui, le monde arabe n’investit pas assez dans la recherche scientifique, pourquoi donc ses citoyens seront-ils exigeants et méfiants, d’un vaccin qui a été injecté par les citoyens des plus grandes puissances mondiales…

« Pour les plus réticents, ils n’ont qu’à attendre la fin des essais cliniques de l’Institut Pasteur, pour bénéficier d’un vaccin Tunisien anti-COVID, plus sûr et plus rassurant », se moque-t-il.

Par ailleurs, d’autres Tunisiens disent qu’ils n’ont même pas peur des effets secondaires d’un tel remède. « Le fait que ce vaccin ait des effets secondaires, ne signifie pas qu’il serait nocif pour tout le monde. Si sur 40 000 personnes vaccinées, le 1/10  présente des effets indésirables, nous serons quand même sauvé de ce fléau, devenu source de tous les maux dans ce pays… « , nous révèle un autre quadragénaire.

Pour les plus méfiants, comme cet homme qui a décidé de boycotter d’ors et déjà ce vaccin  produit à « l’étranger », il s’agit d’un médicament qui a été développé dans un temps record. Pourtant, il a été jugé capable de mettre fin à la pandémie du COVID-19. « Il s’agit d’un médicament très suspect » indique-t-il, en nous confirmant qu’il ne cédera jamais à la tentation.

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Dhafer Malouche: Quand atteindra-t-on enfin le pic de l’épidémie de la COVID-19 en Tunisie ?

Quelle est donc la situation épidémique réelle en Tunisie ? et quel serait le meilleur modèle pour prévoir son évolution ? Il est malheureusement difficile de répondre à ces questions faute d’indicateurs fiables publiés par les autorités tunisiennes. Le nombre quotidien de nouvelles contaminations, un des indicateurs épidémiques les plus importants, n’est plus fiable en Tunisie car le taux quotidien de cas positifs est extrêmement élevé par rapport aux autres pays ; il est d’environ 40%. C’est une conséquence de la stratégie de dépistage adoptée par le ministère de la santé durant la deuxième vague qui consiste à ne tester que les personnes présentant des symptômes de la COVID-19. Les cas contacts et les personnes asymptotiques ne sont plus testés. Le nombre quotidien de nouvelles contaminations est nettement sous-estimé. Le nombre réel pourrait dépasser quatre fois le nombre déclaré.

[…] En résumé la situation épidémique en Tunisie reste très inquiétante et elle risque de s’aggraver pendant les deux prochains mois. Il est urgent que les autorités tunisiennes prennent la mesure de la gravité de cette situation et décrètent les mesures qui s’imposent à l’instar de ce qui est fait dans les autres pays touchés par cette deuxième vague de la COVID-19. Les citoyens tunisiens doivent être pleinement associés à la stratégie nationale de lutte contre cette épidémie. En l’absence de vaccin, les gestes barrières, le port du masque, la distanciation sociale et toutes les mesures pour arrêter la progression de l’épidémie, doivent être scrupuleusement observées. Il est de la responsabilité des autorités de les faire respecter ; il en va de la survie de plusieurs milliers de Tunisiens.

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Réouverture des mosquées à partir de lundi prochain

Au cours d’une conférence de presse organisée ce mercredi 18 novembre 2020, le ministre de la Santé, Faouzi Mehdi, a annoncé la réouverture des mosquées à partir de lundi prochain. Pour l’instant, seules les cinq prières quotidiennes sont autorisées, avec le strict respect des mesures sanitaires.

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Tunisie-Coronavirus: Combien de doses de vaccin contre la COVID-19 aura la Tunisie?

La Tunisie aura un premier lot de quatre millions de doses, ce qui permettra à 20% des Tunisiens de bénéficier d’une vaccination contre la COVID-19, a indiqué le directeur de l’Institut Pasteur et membre du comité scientifique de la lutte contre le Coronavirus, Hechmi Louzir, aujourd’hui 17 novembre 2020.

Sur les ondes d’une radio privée, Louzir a souligné que la Tunisie bénéficiera d’une bonne partie de ses besoins gratuitement.

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17 Novembre, 2020

Des appels pour changer l’horaire de fermeture des cafés

La Chambre nationale des propriétaires de cafés catégorie 1 a appelé le gouvernement à modifier l’heure de fermeture des cafés pour l’aligner avec l’heure du couvre-feu et à prendre d’autres mesures au profit du secteur, menaçant de prendre toutes les mesures légales nécessaires pour assurer la durabilité de ce secteur.

La chambre a ajouté dans un communiqué publié, mardi, que les chefs des chambres régionales ont dénoncé, au cours de leur réunion du 16 novembre 2020, la décision de prolonger le couvre-feu de trois semaines, afin de lutter contre la pandémie de COVID-19, sans adopter de mesures d’appui au profit du secteur.

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Couvre-feu : la colère des intermittents du spectacle en Tunisie

Depuis l’annonce en octobre dernier du rétablissement du couvre-feu nocturne de 20h00 à 05h00 (19h00 à 05h00 le weekend), et plus récemment la décision de le prolonger de trois semaines, leur colère gronde. « On pense souvent aux stars de façon ironique en arguant que leurs cachets faramineux n’ont fait que décroître. Mais on oublie les agents de sécurité, les techniciens, les cuistos, les serveurs, et autres travailleurs à la journée qui rentrent bredouille et n’ont plus de quoi nourrir leurs enfants « , s’indigne un internaute.

Ce sont ces travailleurs de la nuit qui les premiers ont pris l’initiative de lancer d’abord en ligne la campagne ‘#Sayyeb_ellil‘, littéralement « libérez la nuit !« . Une campagne qui se traduit sur le terrain par divers rassemblements, notamment devant le Palais de la présidence de la République, et les ministères de la Santé et de la Culture, jusqu’ici en vain.

S’agissant de la situation épidémiologique, la Tunisie vient de dépasser officiellement, que ce soit en nombre de contaminations ou en décès, l’Algérie voisine, pays environ quatre fois plus peuplé que les 12 millions de Tunisiens. Ainsi le cap des 81 mille cas, pour 2400 décès, là où l’Algérie ne compte que 68 mille cas pour 2168 décès.

On voit mal comment dans ce contexte de dégradation de la situation sanitaire le gouvernement pourrait assouplir ses mesures anti COVID-19, dont l’interdiction des évènements culturels et des rassemblements. Si les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) sont pour le moment maintenues, repoussées au 18 décembre, les Journées théâtrales de Carthage (JTC) ont quant à eux été annulées cette année.

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16 Novembre, 2020

Tunisie – COVID-19 : Grève générale à Rédeyef

Le bureau local de l’UGTT à Rédeyef a décidé, en concertation avec le bureau local de l’UTICA de la ville, de décréter une grève générale, ce vendredi 20 novembre. Et ce, pour protester contre la situation sanitaire en rapport avec l’épidémie de la-COVID-19 et pour revendiquer l’équipement d’un  service dédié à l’épidémie de l’hôpital local. A noter que la situation épidémiologique s’est dégradée à Rédeyef qui compte désormais dix décès, depuis le début de la crise.

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COVID-19 : L’ordre des avocats appelle à réprimer les pratiques abusives de certaines cliniques privées

L’ordre des avocats a appelé lundi le gouvernement à prendre les mesures exceptionnelles nécessaires pour réprimer les pratiques abusives de certaines cliniques privées et à actionner le mécanisme de réquisition. Dans une déclaration, l’ordre des avocats appelle à l’égalité entre Tunisiens dans le droit aux soins dans tous les hôpitaux publics sans exception y compris les établissements militaires sur tout le territoire. Il demande, aussi, la généralisation des hôpitaux mobiles et la multiplication des tests de dépistage.

Le conseil de l’ordre des avocats se dit consterné par la dégradation des conditions de travail dans les tribunaux, mettant l’accent sur la nécessité d’ouvrir un débat national sur la modernisation du service de la Justice et le développement de l’infrastructure judiciaire. Tout en affirmant son soutien au droit de grève, garanti par la Constitution, le barreau appelle à ne pas paralyser le service, en cette conjoncture de lutte contre le virus, de désœuvrement et de corruption. Le ministère public avait ordonné l’ouverture d’une information judiciaire contre une clinique privée à Nabeul pour non assistance à une personne en danger, suite au décès décès de la juge Sonia Aridhi par le coronavirus.

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Nissaf Ben Alaya: Le changement climatique favorisera la contagion

La porte-parole du ministère de la Santé, Nissaf Ben Alaya a informé, ce lundi 16 novembre 2020, que le changement climatique favorisera la contagion par le coronavirus. Ben Alaya a mis en garde contre la propagation rapide du virus dans les jours qui viennent, qualifiant la situation épidémiologique en Tunisie de critique, soulignant que le pays enregistre quotidiennement entre 50 et 60 décès causés par la COVID-19.

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Les tests de diagnostic rapide ne détectent les cas positifs que pendant les 4 premiers jours de la contamination 

En effet, une séance d’audition se tenait au parlement par la commission des Tunisiens à l’étranger. Et la délégation représentant le Conseil scientifique y indiquait que la Tunisie dispose actuellement de 150 mille tests de diagnostic rapide pour détecter la COVID-19. On les utilise  au niveau de certains points de passage terrestre et à l’aéroport de Tunis Carthage. De plus, la délégation révèle l’importation d’une nouvelle quantité prochainement. Cependant, elle a, en outre, précisé que l’usage de ces tests demeure limité aux personnes symptomatiques. Et ce, pendant les quatre premiers jours de leur contamination.

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Mesures de prévention contre la COVID-19 arrêtées au niveau du gouvernorat de Sfax

Suite à la séance de travail tenue au siège du ministère de la Santé le 14 novembre 2020, au cours de laquelle le chef du gouvernement a décidé la poursuite de la mise en œuvre des mesures de santé préventives qui ont été prises le 29 octobre 2020 pour empêcher la propagation du coronavirus, le gouvernorat de Sfax a annoncé la continuité des procédures prévues, jusqu’au 6 décembre 2020.

Ces mesures stipulent ce qui suit:

  • L’imposition du couvre-feu dans l’ensemble de la juridiction territoriale du gouvernorat de Sfax, les lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi: de 20 heures à 05 heures du matin.
  • Le samedi et dimanche: de 19 heures du à 05 heures du matin.
    Interdiction de se déplacer vers et depuis le gouvernorat de Sfax sauf nécessité de travail et cas exceptionnels pouvant être justifiés, les étudiants sont exclus de cette procédure.
  • Les cafés et restaurants seront fermés à partir de 16 heures, dans le cadre respect de la limite de capacité de 30% dans les espaces fermés et de 50% dans les espaces ouverts. Tout local qui ne répond pas à ces exigences sera fermé immédiatement.
  • Empêcher toutes les manifestations publiques et privées sous toutes leurs formes.
  • Interdiction de tout rassemblement de plus de 4 personnes dans les lieux publics, à l’exception des transports.
  • Suspension de la fréquentation de tous les lieux de culte.
  • Nécessité de respecter les protocoles de santé annoncés pour prévenir l’infection par la COVID-19, comme le port de masques, la distance physique, le lavage des mains.

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Nouvelles mesures au profit du secteur touristique

Lors d’une conférence de presse tenue au Palais du gouvernement à la Kasbah, une batterie de nouvelles mesures a été annoncée au profit des professionnels et travailleurs du secteur touristique. Ces mesures interviennent dans le cadre de la lutte contre les retombées de la crise du coronavirus sur le tourisme tunisien.

Il est notamment question de :

  • Une prime mensuelle de 200 dinars sera accordée aux employés du secteur touristique qui se trouvent en chômage technique et aux guides touristiques, jusqu’à un retour à la normale
  • Prise en charge par l’Etat de la cotisation patronale, en termes de sécurité sociale, et ce au titre du 4eme trimestre de l’année 2020 et les deux premiers trimestres de l’année 2021, à condition de préserver les emplois et de continuer le versement des salaires. Cette prise en charge concerne les salaires des ouvriers contraints de se trouver en chômage technique et dont l’activité a cessé soit de manière totale ou partielle.
  • Programme de recyclage et de formation continue des ouvriers du secteur touristique en chômage touristique en vertu d’un accord conclu entre les fédérations professionnelles et l’Agence de formation dans les métiers du tourisme. Les financements de ce programme seront assurés de manière exceptionnelle, par le Fonds de développement de la compétitivité (FODEC), dans le secteur du tourisme. Il s’agit d’accorder aux bénéficiaires une prime de 300 dinars, à la fin de la formation, laquelle sera supportée par le budget de l’Etat
  • Rééchelonner la principale de la dette relative aux cotisations de la sécurité sociale, jusqu’au troisième trimestre 2020, et d’exonérer les pénalités de retard lors de l’achèvement de remboursement de la principale de la dette, en considérant que le recouvrement de la première tranche est une avance.
  • Suspension à partir de janvier 2021 et pour six mois de la taxe appliquée aux agences de voyages au titre de la contribution au fonds de développement de la compétitivité dans le secteur touristique, fixée à 2 dinars sur chaque siège proposé par les moyens de transport touristique,
  • Prolongation du délai de dépôt des déclarations de l’impôt sur les sociétés au titre des exercices 2019 et 2020 jusqu’au 31 décembre 2021, avec un rééchelonnement du paiement à partir de janvier 2022 au profit des établissements touristiques et artisanaux
  • Réouverture des inscriptions sur la Plateforme Digitale d’accompagnement des entreprises touchées par le COVID-19, exclusivement pour les établissements touristiques, sans l’obligation de se conformer aux conditions imposées aux autres secteurs, étant donné que le secteur touristique est parmi les secteurs les plus sinistrés.
  • Révision de la convention relative au mécanisme de garantie des crédits conclue entre le ministère des Finances et la SOTUGAR pour l’adapter aux décisions du conseil ministériel du 30 avril 2020, notamment en ce qui concerne le plafond de 1 million de dinars par entreprise fixé comme condition d’éligibilité à ce mécanisme de garantie.
  • Renforcer davantage la ligne de crédit dédié au secteur de l’artisanat.

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