02 – 09 Novembre, 2020 | Revue de Presse Maroc

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Photo: John S. on Flickr

09 Novembre, 2020

Vaccin contre le Covid au Maroc : origine, délais, cibles… Ce que l’on sait

Le Roi Mohammed VI a ordonné ce lundi 9 novembre, un prochain démarrage de la vaccination anti-Covid, qui sera une vaccination massive. Voici ce que l’on sait déjà concernant cette campagne de vaccination

> Quel vaccin ? Le communiqué du cabinet royal n’indique pas de quel vaccin il s’agit. Voici néanmoins quelques pistes:

– Le vaccin chinois de Sinopharm : une partie des essais de phase 3 ont eu lieu au Maroc, auprès de 600 volontaires. Selon des sources sûres, ces essais au Maroc ont montré peu d’effets indésirables et une efficacité très correcte. Les essais au Maroc seront complètement terminés le 15 novembre. Ce vaccin a été testé sur 50.000 personnes en dehors de la Chine (Maroc, Emirats, Bahreïn, Pérou, Argentine) et près d’un million de personnes en Chine, selon nos sources.

Participer aux essais cliniques de phase 3 a permis au Maroc de conclure un contrat avec le laboratoire chinois Sinopharm pour la fourniture de 10 millions de doses avant fin 2020 et probablement davantage en 2021.

– Le contrat avec Astra Zeneca prévoit la fourniture de 17 millions de doses avec, en option, 3 millions de doses supplémentaires.

-,Le Maroc est également entré en contact avec CanSino BioPfizer et Johnson & Johnson, autres candidats producteurs de vaccins, pour s’approvisionner auprès d’eux. A ce stade, nous ne savons pas si ces contacts ont abouti.

A la lumière de ce qui précède, le vaccin auquel fait allusion le communiqué du cabinet royal est probablement le vaccin chinois de Sinopharm.

> Tous ces vaccins, hormis celui de Johnson & Johnson, nécessitent deux doses. Dans le cas de Sinopharm, les deux prises seront séparées de 21 jours. Cela complique grandement l’organisation de la campagne, car il faut veiller à ce que chaque personne reçoive sa deuxième dose. Cela signifie aussi que lorsqu’on achète 10 millions de doses, on vaccine 5 millions d’individus.

> Autre complication : Tous ces vaccins, hormis celui de Johnson & Johnson, nécessitent une conservation entre moins 60 et moins 80 degrés, pendant le transport et le stockage. Cela rendra donc très complexe l’organisation logistique.

> Combien de personnes à vacciner : L’OMS a recommandé de commencer par le personnel de santé, les forces de sécurité, les services publics et enfin les catégories vulnérables (facteurs d’âge et/ou de maladies chroniques). Elle a également recommandé de vacciner les moins de 18 ans en 2022. C’est ce que fera le Maroc.

Si l’on se base sur la prévalence réelle des infections (aux alentours de 5% minimum), le Maroc pourrait se contenter de vacciner 65% des plus de 18 ans. L’objectif qui a été fixé est plus ambitieux : 80%.

Sur la base des données de l’horloge de la population du HCP affichant une population globale de 36 millions et sachant que les moins de 18 ans représentent 33,6% de la population, le Maroc envisage donc de vacciner 19 millions de personnes (80% des 23,9 millions de personnes âgées de plus de 18 ans). Ce calcul est approximatif. Il faudrait donc 36 à 40 millions de doses.

> Quand ? La vaccination durera 4 mois au maximum, donc devrait prendre fin à la mi-avril, si elle débute à la mi-décembre.

> La vaccination ne sera pas obligatoire. Mais à terme, il sera difficile de ne pas se faire vacciner, si l’on veut avoir une mobilité internationale. La vaccination anti-Covid sera probablement exigée à l’entrée de tous les pays.

> L’organisation : le Maroc a préparé sa stratégie depuis plusieurs semaines. Cette stratégie se décline région par région, commune par commune.

Le ministère de la Santé sera bien sûr en première ligne. Mais également l’Intérieur, la DGST (qui a joué un rôle discret mais fondamental sur le terrain depuis le déclenchement de l’épidémie), les FAR, la gendarmerie.

Un comité technique et scientifique de vaccination supervisera l’opération et aura la latitude de calculer la population cible, les priorités, les gens à vacciner, la durée de l‘opération, sous forme de campagne ou de vaccination normale, la période à choisir, comment amortir cette période, l’organiser dans le contexte Covid en évitant les rassemblements. Il y aura de nombreuses autres questions comme les délais par rapport à un vaccin antigrippal.

> Coût du vaccin : Selon nos sources, pour les personnes couvertes par une assurance maladie, le ministère de la Santé est en train d’étudier avec l’ANAM la mise en place du remboursement du prix du vaccin. Pour les personnes non couvertes, l’information n’est pas encore disponible à ce stade.

> Innocuité, efficacité, immunogénicité : aucun vaccin ne sera autorisé dans le monde sans une efficacité minimale de 50%. Pour les effets indésirables, ils devront être légers ou supportables.

> Un dernier conseil : ce n’est pas le moment de se relâcher, maintenant que l’on aperçoit à quelques mois près, le bout du tunnel. Le comble serait que dans les dernières semaines, un relâchement provoque une flambée épidémique.

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08 Novembre, 2020

Casablanca : Quelles mesures suite à la saturation des hôpitaux et des lits SI?

Il n’y a plus rien à cacher. La situation épidémiologique au niveau de la métropole et « très préoccupante« . La ville de Casablanca, qui est le noyau de la région de Casablanca-Settat, affiche en moyenne 2.000 cas confirmés Covid-19 par jour depuis plus de deux semaines, outre une dizaine de décès quotidiens. 

La directrice régionale de la Santé pour Casablanca-Settat, Dr. Nabila Rmili, a même dressé un tableau « noir » de la situation épidémiologique à Casablanca, lors d’une séance tenue récemment au Conseil de la préfecture de Casablanca. En présence du Wali de la région CS, Saïd Ahmidouch, la responsable au ministère de la santé a ainsi révélé que la situation épidémiologique dans la capitale économique est « très préoccupante« , sans oublier que les infections au coronavirus augmentent de jour en jour et de façon effrayante.`

Lors de cette séance consacrée à la ratification d’un accord relatif au financement de l’hôpital de campagne provisoire du Coronavirus, Dr. Nabila Rmili a déclaré dans sa présentation que les autorités sanitaires devront faire face, dans la période à venir, à une augmentation du nombre de cas, compte tenu de la vague de froid qui se rapproche et la période de grippe saisonnière, qui coïncident avec la saison hivernale.

La responsable a souligné que les services de santé travaillent dur, en collaboration avec les autorités locales, pour améliorer l’offre de santé et faire face à cette épidémie mais aussi pour faire face aux évolutions qui pourraient survenir au cours des deux prochains mois en raison de la vague de froid, de la grippe saisonnière et de la propagation de certaines maladies.

À cet effet, ordre a été donné aux autorités sanitaires pour commencer à équiper l’hôpital de campagne provisoire avec les moyens et équipements nécessaires pour les soins intensifs, en prévision de ce qui peut arriver dans les prochains jours, a fait savoir Dr. Rmili.De même, a ajouté la responsable, des travaux seront menés au sein de cet hôpital pour renforcer l’unité de soins intensifs avec de l’oxygène à travers des tubes au lieu du système de flacons en place, qui doit être remplacé toutes les deux heures.Des instructions ont ainsi été adressées aux responsables de la région de Casablanca-Settat afin de ne recevoir, les prochaines jours, que les cas critiques nécessitant une réanimation, pour éviter de submerger l’hôpital de campagne temporaire de cas modérés ou asymptomatiques pouvant suivre leur traitement à domicile.

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07 Novembre, 2020

La France exige un « test PCR obligatoire » pour les voyageurs en provenance du Maroc

En France, pour faire face à la propagation exponentielle de la pandémie du Coronavirus (COVID-19), de nouvelles restrictions sanitaires vont entrer en vigueur, à partir de la semaine prochaine.

Ainsi, partir du mercredi 11 novembre, tout voyageur en provenance du Maroc aura l’obligation de présenter un test PCR datant de moins de 72 heures (à compter de la date du prélèvement), a annoncé, dans un tweet, l’ambassade de France à Rabat.

Ces obligations s’appliqueront aux transports aériens et maritimes. Les enfants âgés de moins de 11 ans restent dispensés du test, selon la même source.

Des tests pour dépister la Covid-19 vont être mis en place dans les aéroports français. Obligatoires et rapides, ils seront déployés pour les passagers arrivant de l’étranger, à l’exception de ceux en provenance d’Etats européens, a annoncé lundi dernier la ministre française de la Transition écologique, Barbara Pompili.

«Les voyageurs seront testés à l’arrivée et auront leur résultat quelques dizaines de minutes après, sauf à ce qu’ils disposent préalablement à leur départ d’un test PCR de moins de 72 heures», a précisé la ministre, ajoutant que pour certains pays, ces tests sont déjà exigés avant l’embarquement.

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Résurgence du coronavirus : deux options s’offrent au Maroc

Face à la résurgence du COVID-19 au Maroc, Azeddine Ibrahimi, directeur du laboratoire de biotechnologie de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat indique la conduite à tenir au gouvernement.

Le spécialiste estime que le Maroc pourrait opter pour la stratégie du « confinement généralisé souple » avec les impacts socio-économiques qui en découlent ou « l’approche de discipline » envers les consignes sanitaires. Selon lui, le moment est venu pour mettre en place une nouvelle stratégie fondée sur l’approche scientifique.

Ce professeur en biotechnologie a expliqué à la Map qu’une telle approche se fonde sur une analyse profonde de la situation sanitaire (contaminations, létalité, cas en réanimation, foyers) et la définition d’objectifs spécifiques et globaux. Pour lui, un confinement généralisé souple reste une option probable pour réaliser les objectifs fixés.

L’expert s’est également penché sur l’état actuel de la pandémie. Il a fait remarquer que le virus se propage rapidement et que le nombre de cas de contamination enregistré dans le royaume est sans cesse croissant. « Une situation à laquelle on ne s’attendait pas dans les scénarios les plus pessimistes », a-t-il déploré.

« Si rien ne change, nous risquons d’avoir environ 2 000 patients en réanimation à la mi-novembre, ce qui représente la quasi-totalité de la capacité de réanimation », a prévenu M. Ibrahimi.

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Des pharmaciens manquent de vaccins anti-grippe

Les premiers jours de campagne de vaccination antigrippale seront éprouvants pour les Casablancais. En effet, les pharmaciens de Casablanca ont reçu une très petite quantité de vaccins.

« On en a reçu qu’un… C’est ridicule ! », s’exclame l’un d’eux auprès de ses confrères. « Je viens de recevoir cinq unités et cinq cartes de vaccination mais aucun identifiant », affirme un autre. « Je n’en ai reçu qu’un, sans aucune indication, aucun identifiant ou mot de passe », ajoute un troisième pharmacien, rapporte h24info.ma. Pourtant, selon une circulaire datée du 1ᵉʳ novembre du ministère de la Santé (n°563/DMP00), « les mouvements de stock du vaccin doivent être saisis », notamment par les pharmacies d’officine, sur une plateforme dédiée, à l’aide d’un identifiant et d’un mot de passe normalement fournis par le grossiste, indique la même source.

Sur les 650 000 doses de vaccin antigrippal commandées par le royaume, il était prévu que 350 000 doses destinées aux pharmacies d’officine pour le grand public. Cependant, le Maroc n’a reçu que 200 000 doses pour l’instant, ce qui bouleverse les prévisions. Selon la nouvelle répartition, on retient, 100 000 pour les dispensaires et structures publiques, et 100 000 pour les pharmacies d’officine. Les 100 000 doses manquantes de cette première livraison (de 300 000 doses au total) devraient arriver dans les jours prochains. Avec un nombre approximatif de 12 000 pharmacies réparties sur tout le territoire national, ça équivaut ainsi à environ huit doses accordées à chaque officine.

« La quantité demandée n’est pas suffisante pour tous les pharmaciens. Les grossistes n’en ont eux-mêmes pas reçu assez. Aujourd’hui, la majorité des pharmaciens casablancais en ont reçu cinq mais ça va augmenter par la suite », explique Abdelali Bensalah, président du Syndicat pharmaceutique du quartier Hay Moulay Rachid. Réfutant l’hypothèse d’un favoritisme des grossistes envers certains pharmaciens, le responsable syndical indique que « La distribution des doses dépend de la quantité reçue par les grossistes. Il y en a qui en reçoivent 6 000, d’autres 3 000… Il y a des pharmacies qui travaillent avec quatre ou cinq grossistes donc forcément elles en reçoivent plus ».

Par ailleurs, M. Rachid souligne la nouveauté du vaccin antigrippal de cette année, une version quadrivalente soit à quatre souches de virus grippaux au lieu de deux les années précédentes. À cet effet, appuie-t-il, “le ministère veut y aller doucement et ne pas vacciner trop de monde d’un coup” car, «  on ne sait pas comment les gens vont réagir à ce vaccin. C’est également pour cela qu’ils ont imposé l’ordonnance, pour maintenir une traçabilité », détaille Abdelali Bensalah, ajoutant qu’ «  avec la pandémie du COVID-19, la demande du vaccin antigrippal a fortement augmenté  ». Pour sa part, après avoir lancé lundi la campagne nationale de prévention contre la grippe, le ministère de la Santé a précisé que cette campagne cible les personnes à risque de complications graves, voire de décès liés à la grippe, notamment les femmes enceintes, les personnes souffrant de maladies chroniques.

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Le roi Mohammed VI met en garde contre les manoeuvres du Polisario à El Guerguerate et les zones à l’Est du mur

Le roi Mohammed VI a prononcé ce soir le traditionnel discours commémorant le lancement de la Marche verte, il y a 45 ans par feu Hassan II. L’allocution a été essentiellement réservée à la question du Sahara.

Le souverain s’est, ainsi, félicité des «développements tangibles» que connait ce dossier sur la scène international. Au niveau de l’ONU, il s’est réjouit que «les approches et les thèses dépassées et irréalistes ont été définitivement anéanties, lors de l’adoption des dernières résolutions du Conseil de sécurité». Le monarque se réfère ici à l’abandon de l’instance exécutive des Nations unies de l’option du referendum.

Un avantage consolidant les positions du royaume qui est accompagné par la confirmation de «la participation effective des vraies parties concernées par ce conflit régional et elles ont consacré l’irréversibilité de la solution politique, réaliste et consensuelle», a indiqué le roi. Pour mémoire, les deux éditions de la table ronde de Genève, de décembre 2018 et mars 2019, avaient connu la présence du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Polisario. Un principe que la dernière résolution (2548) du Conseil de sécurité a consacré.

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06 Novembre, 2020

Le CESE recommande la création d’un fonds permanent contre les crises

Le Conseil économique social et environnemental (CESE) recommande, dans une étude publiée jeudi, la création d’un fonds permanent pour faire face aux crises majeures.

A travers des mécanismes permanents d’assurance, ce fonds permettra à l’Etat de mutualiser les risques et d’atténuer les effets sur les entreprises, estime le CESE dans cette étude qui porte sur «Les impacts sanitaires, économiques et sociaux du virus covid-19 et leviers d’actions envisageables».

Ainsi, le Conseil préconise de financer ce fonds sur le long terme à travers différents mécanismes, notamment la fiscalisation du capital non productif et l’affectation d’un pourcentage des recettes générales et ce, selon le taux de croissance réalisé. Il appelle également à une gestion appropriée dudit fonds via des réglementations déterminées.

Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une double dynamique, marquée par la nécessité de faire face à la crise sanitaire et ses répercussions d’une part, et de la nécessité de mettre en place un modèle de développement renouvelé pour le Maroc d’autre part.

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Le discours royal reporté à cause d’un cas de coronavirus dans l’équipe de tournage

Programmé initialement ce vendredi à 21h, le discours du roi à l’occasion du 45ème anniversaire de la Marche verte a été reporté à samedi à cause de la découverte d’un cas positif au coronavirus dans l’équipe technique chargée de l’enregistrement et de la diffusion du discours. 

Voici le communiqué du Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie:

« Suite à la découverte d’un cas positif au Covid-19 dans l’équipe technique en charge de l’enregistrement et de la diffusion audiovisuelle du Discours Royal à l’occasion du 45-ème anniversaire de la Marche Verte, et compte tenu des protocoles sanitaires stricts et des mesures qui s’imposent en la matière, le Discours Royal sera adressé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, le samedi 7 novembre 2020 et transmis sur les ondes de la radio et à la télévision à 21H00.

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05 Novembre, 2020

118 millions d’euros de la BAD au Maroc

Ce financement, qui a pour objectif de renforcer la riposte du Maroc face à la pandémie de Covid-19, constitue une extension du programme d’appui à l’amélioration de la protection sociale (PAAPS), approuvé, fin 2019, pour près de 183 millions d’euros, indique un communiqué de la BAD.

Afin d’atténuer le choc de la crise sanitaire et de permettre une prise en charge rapide et efficace des patients, le programme soutiendra la mise à niveau des infrastructures sanitaires du Maroc et renforcera davantage leurs capacités d’intervention.

Il contribuera également à assurer la continuité de soins de qualité offerts par les unités spécialisées du pays. A long terme, l’objectif est de renforcer la résilience du système de santé du Royaume.

« Nous mettons tout en œuvre pour aider le Maroc à relever ce défi sans précédent », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque pour l’Afrique du Nord, ajoutant que « notre priorité est d’appuyer la riposte sanitaire du Royaume face à cette pandémie. Cet effort se poursuivra, à plus long terme, pour renforcer la résilience du système de santé du pays à de nouvelles crises ».

Concrètement, le programme d’appui permettra l’acquisition de 666 lits de réanimation supplémentaires afin d’atteindre une capacité totale de 1.350 lits équipés. Il dotera également le Maroc de tests de dépistage en quantité suffisante et fournira des produits et dispositifs pharmaceutiques. En outre, 78 urgences hospitalières verront leurs plateaux techniques mis à niveau.

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L’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 10 décembre

L’état d’urgence sanitaire, instauré depuis 2020, a été prolongé d’un mois supplémentaire, jusqu’au 10 décembre, et ce dans le cadre des efforts déployés en vue de lutter contre la propagation de la COVID-19. La décision a été prise lors du Conseil de gouvernement tenue ce jeudi 5 novembre.

Dans le détail, le Conseil de gouvernement a approuvé le projet de décret 2.20.788 relatif à la prorogation de l’état d’urgence sanitaire d’un mois supplémentaire. Cette décision sera effective sur tout le territoire national à partir du mardi 10 novembre 2020 à 18h jusqu’au jeudi 10 décembre 2020 à 18h.

Elle permettra aux autorités de prendre toutes les dispositions nécessaires et assurer leur application effective, et ce, en vue de faire face à la propagation de l’épidémie de COVID-19 sur tout le Royaume.

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04 Novembre, 2020

Les frais pris en charge par l’AMO

L’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) a annoncé le remboursement et la prise en charge de la COVID-19, au titre de l’Assurance maladie obligatoire de base.

« Dans le cadre des mesures urgentes prises pour faire face à la situation sanitaire exceptionnelle, marquée par la propagation de la pandémie liée à la COVID-19, que vit notre pays, et vu les missions dévolues à l’Agence nationale de l’assurance maladie, le protocole thérapeutique de prise en charge de la COVID-19 approuvé par le le ministre de la Santé a été diffusé auprès des organismes gestionnaires de l’assurance maladie obligatoire (CNOPS-CNSS), des professionnels de santé et l’ensemble des acteurs de la couverture médicale de base au Maroc accompagné de la grille tarifaire des prestations », a affirmé l’ANAM dans un communiqué.

Il est à rappeler que ce protocole évolutif, liste l’ensemble des cas cliniques, définit les examens nécessaires pour le diagnostic et le suivi de la COVID-19, et les traitements y afférents, explique le communiqué, précisant que la grille tarifaire fixe le tarif pour chaque prestation et chaque catégorie de cas clinique, par secteur d’activité (public et privé).

Le remboursement et la prise en charge se feront selon la réglementation et les référentiels en vigueur, notamment les conventions nationales, les nomenclatures des actes et le guide des médicaments remboursables, souligne la même source, ajoutant que le protocole et la grille tarifaire sont consultables à l’adresse « www.anam.ma ».

Par ailleurs, ce protocole permettra de consolider la prise en charge des assurés et bénéficiaires de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) atteints de la Covid-19 et constituera un référentiel pour le remboursement et la prise en charge, ainsi que pour l’exercice du contrôle médical, à même d’éviter d’éventuels abus et dépassements, note le communiqué.

Dans cette optique, il est à souligner que le non-respect des dispositions de ce référentiel pourra faire l’objet de réclamation destinée à l’ANAM, à travers notamment la plateforme « chikaya » mise en place au niveau du site de l’Agence à l’adresse « http://anam.chikaya.ma », assure-t-on, ajoutant que toutes les réclamations reçues seront traitées conformément à la réglementation en vigueur.

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Un record de 82 décès et 5 745 cas positifs en 24 heures, 235 310 au total

Le nombre de contaminations et de décès dus à la Covid-19 a enregistré un nouveau record. Quelque 82 nouveaux décès et 5 745 nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus ont été enregistrés au Maroc dans les dernières 24 heures jusqu’à ce mercredi 4 novembre à 18h, ce qui porte le bilan total des cas positifs à 235.310 depuis le premier cas signalé le 2 mars 2020, a indiqué le Ministère de la Santé dans son bulletin Covid-19 quotidien.

Le taux d’incidence cumulée est de 648/100.000 habitants, et de 15,8/100.000 habitants sur 24h, selon le bulletin publié sur le site du Ministère.

Les cas enregistrés lors des dernières 24 heures ont été recensés dans les régions suivantes : Casablanca-Settat (2478), Rabat-Salé-Kénitra (896), l’Oriental (781), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (379), Marrakech-Safi (290), Souss-Massa (257), Béni Mellal-Khénifra (182), Drâa-Tafilalet (144), Dakhla-Oued Ed Dahab (132), Fès-Meknès (90), Guelmim-Oued Noun (66) et Laâyoune-Sakia El Hamra (50), détaille la même source.

Le nombre total de cas exclus a atteint 3.174.743depuis le début de la pandémie, ajoute-t-on de même source.

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03 Novembre, 2020

Le reconfinement, « une option » selon El Othmani (Chef du gouvernement)

Le chef du gouvernement Saâd Dine El Othmani répondait ce mardi à une question orale au Parlement au sujet d’un éventuel retour du confinement. 

Un retour du confinement au Maroc n’est pas à exclure. C’est en substance, ce qu’a fait savoir le chef du gouvernement, Saâd Dine El Othmani, qui répondait à une question orale ce mardi au Parlement.

« On espère ne pas reconfiner le pays. Mais c’est une option », a-t-il déclaré à la Chambre des Conseillers. « Notre pays est à l’image du reste du monde. On vit avec l’impact de la crise du coronavirus. C’est la deuxième vague. C’est ce qui nous a poussés à prolonger six fois l’état d’urgence au royaume », a-t-il souligné.

« Les chiffres nous obligent à le faire. A l’international, des pays souffrent plus que lors de la première vague. Ce qui a poussé certains pays à annoncer un nouveau confinement. Ceci impacte l’économie à l’échelle mondiale. Nationalement, on a pris les mesures nécessaires depuis le début de la crise pour éviter le pire », a-t-il martelé.

Sur le plan économique, El Othmani a averti que les conséquences de la pandémie risquent encore de durer. « Economiquement et socialement, les choses se sont bousculées à cause de l’impact du Covid-19. L’impact sera également ressenti en 2021. La situation économique du pays est compliquée, mais il faut dire qu’on a évité le pire grâce aux équilibres économiques trouvés avant l’arrivée de la pandémie ».

« Pour finir, je tiens à rappeler les propos du roi Mohammed VI au parlement, qui a insisté pour qu’on s’aligne tous dans le même rang, main dans la main pour survivre à cette pandémie », a-t-il conclut.

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Retrait de licence à 5 laboratoires d’analyses bio-médicales

Le Maroc a retiré la licence des tests COVID-19 à cinq laboratoires d’analyses bio-médicales, répartis entre Fès, Rabat et El Jadida. Il leur est reproché le non-respect des cahiers de charges.

Cette décision qui ne fait pas l’unanimité au sein des biologistes est intervenue suite à un contrôle du ministère de la Santé, rapporte La Vie Eco. Selon ces biologistes, pour obtenir cette licence, il faut disposer en moyenne de 1 million de DH pour investir dans la location d’un immeuble pouvant abriter le siège, l’achat des équipements, et le recrutement de personnel qualifié pour réaliser ces tests.

Ils n’approuvent pas le retrait de l’autorisation qui intervient en pleine période de hausses des nouvelles contaminations. Pour ces spécialistes de la biotechnologie, cette période appelle à la réalisation d’un plus grand nombre de tests et donc de laboratoires pour les pratiquer.

À en croire Zineb Zniber, présidente du Conseil des pharmaciens biologistes, l’adhésion à ce réseau requiert un espace suffisant pour mettre en place trois salles techniques distinctes dédiées à l’analyse et séparées du reste du laboratoire. « Il lui faudra acquérir le matériel de la plateforme PCR, les réactifs et les consommables. Ensuite, faire une demande auprès du ministère de la Santé. Après contrôle de toutes ces normes, le ministère délivre l’autorisation », a-t-elle ajouté.

À ce jour, le Maroc dispose d’une trentaine de laboratoires autorisés sur la base du cahier des charges établi par le ministère de tutelle. Il fixe les exigences pour la réalisation du diagnostic COVID-19 par qRT Pcr. Il coûte 680 DH dans un laboratoire privé.

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02 Novembre, 2020

Le département de la santé dément le décès de patients covid+ faute d’oxygène

Le ministère de la Santé a démenti, ce lundi, des informations diffusées au sujet de décès de patients atteints de nouveau coronavirus à l’hôpital Duc de Tovar à Tanger. Selon des données relayées la veille, le drame serait lié à une coupure d’oxygène, ce que le ministère de tutelle considère comme étant un récit «infondé».

Contrairement aux versions avancées, dimanche, «l’hôpital connaissait l’installation d’un deuxième réservoir d’oxygène d’une plus grande capacité, afin de soutenir l’infrastructure et répondre aux besoins de l’hôpital, en prévision de toute situation d’urgence», a indiqué un communiqué parvenu à Yabiladi, où l’administration de la structure hospitalière «nie catégoriquement» toute coupure.

Le ministère note que les décès enregistrés, «au nombre de trois», étaient liés à des complications chez des patients atteints de nouveau coronavirus, mais «n’avaient aucun lien avec un manque d’oxygène».

La direction de l’hôpital a également déclaré à Le360 que le personnel médical se préparait à recevoir un grand nombre de patients COVID-19, ce qui a nécessité la mise en place en amont d’un stock d’oxygène plus important.

«Nous avons ouvert une nouvelle unité de réanimation, fournissant 8 lits supplémentaire ; nous avons donc changé les petits conteneurs pour des grands, afin de ne pas tomber dans une éventuelle pénurie et pour ne pas avoir à recourir à des livraisons deux fois par jour depuis les villes de Casablanca et Berrechid», a ajouté l’administration.

Ce démenti intervient après que plusieurs sites d’information ont rapporté des décès liés à des pannes d’oxygène au sein de l’hôpital. Selon les médias locaux Tanja News et Mobachir, «les patients étaient liés à des respirateurs artificiels dans l’unité de soins intensifs du service Covid-19, dans l’hôpital susmentionné, avant que l’oxygène ne soit soudainement coupé», ce qui aurait conduit à une mort subite.

Parmi les victimes figuraient des femmes, un policier et un syndicaliste de l’Union marocaine du travail (UMT), selon Mobachir, qui a rectifié l’information depuis. De son côté, le site Tanja News avait rapporté qu’«au moins six personnes sont décédées, samedi, à l’hôpital Duc De Tovar à Tanger, des suites d’une panne d’oxygène».

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