26 Octobre – 1 Novembre, 2020 | Revue de Presse Algérie

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Photo: John S. sur Flickr

31 Octobre, 2020

COVID-19 en Algérie : Les chiffres officiels reflètent-ils la réalité ?

Les signaux d’alarme sur la situation sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19 en Algérie se multiplient de la part des professionnels de la santé et des autorités publiques.

Mais avec un bilan journalier légèrement supérieur à 300 cas et moins de décès quotidiens, la situation nécessite-t-elle un tel alarmisme ? Beaucoup se posent la question, mais pour les spécialistes, c’est la réalité du terrain qui compte.

« Le bilan (des contaminations journalières) se base uniquement sur le nombre de PCR réalisées. Si la PCR est positive, le patient est déclaré positif (au COVID). Par contre, sur le terrain, c’est autre chose », explique le Pr Abderrazak Bouamra, le chef du service de réanimation du CHU de Blida qui signale que l’Algérie réalise en réalité peu de tests PCR. « En comparaison avec des pays voisins, les pays européens par exemple, il y a un écart très important », observe-t-il.

Récemment sur l’ENTV, le Dr Fawzi Derrar, DG de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), a évalué le nombre de tests PCR réalisés en Algérie depuis le début de l’épidémie à 200 000 unités.

« L’IPA a essayé de faire un effort en multipliant le nombre de centres de dépistages par PCR. Mais avec 200 000 tests réalisés, le chiffre reste très faible, malgré les efforts déployés. Les 200 000 tests est un chiffre qui pouvait être réalisé en un jour au début de l’épidémie par un pays comme l’Allemagne. Ou encore un pays comme la France qui réalise 100 000 tests/jour (1,8 million de tests PCR depuis le début de l’épidémie, ndlr). L’écart est très important, cela n’empêche pas de dire que l’IPA a fait un effort », fait remarquer le Pr Bouamra.

Un constat qui n’est pas loin de celui du Pr Rachid Belhadj, chef du service médecine légale du CHU Mustapha (Alger). « La problématique sur les chiffres diverge sur le diagnostic. Le bilan officiel prend en considération les PCR positives. Mais nous soignons des malades à partir des images radiologiques surtout lorsqu’il s’agit de lésions jusqu’à 50 %. Voilà pourquoi les chiffres sont différents de ceux déclarés », explique le Pr Belhadj.

« Au CHU Mustapha, nous faisons bénéficier nos patients des examens biologiques, d’un ECG, d’un examen clinique, et aussi d’un examen scanographique. Et alors, on se retrouve devant des situations avec des lésions de -10 % et une PCR positive. Il arrive qu’on ait aussi des personnes asymptomatiques avec une sérologie positive et, effectivement, lorsqu’on les examine au scanner on retrouve des lésions à 10 %. Tout cela n’est pas recensé par le ministère de la Santé qui prend en compte les PCR envoyées par les hôpitaux et qui souvent arrivent tardivement », détaille le Pr Belhadj.

« Nous vivons une situation où tout est axé sur la COVID-19 »

Le chef du service médecine légale du CHU Mustapha signale aussi une divergence sur le nombre de décès du COVID-19. « Hier, par exemple, on a recensé 7 décès à l’échelle nationale. Or, avant-hier au CHU Mustapha, j’ai eu sept décès COVID. Mais en tant que légiste ces gens ne meurent pas de COVID. Ils décèdent beaucoup plus de la décompensation de leurs pathologies », explique notre interlocuteur.

« Nous vivons une situation où tout est axé sur la COVID-19. Au CHU Mustapha, on a dit qu’il faut prendre aussi en charge les malades chroniques qui décompensent dangereusement, tels que les cancéreux, les diabétiques, les insuffisants rénaux, les cardiopathes, et les malades qui ont des pathologies respiratoires. Il suffit que la maladie décompense et d’une petite infection COVID, pour que le malade décède », ajoute-t-il.

Autrement dit, souvent des malades décèdent plus des suites des complications de leurs pathologies chroniques que du COVID-19.

En matière des besoins en lits d’hospitalisation, une pression est également enregistrée dans les hôpitaux. « À Blida, nous connaissons une tension. Et ceci s’explique par l’augmentation du nombre de personnes qui nécessitent une hospitalisation », confirme le Pr Bouamra.

Mais l’hôpital n’est pas saturé, et il y a encore des lits libres, que ce soit dans le service réanimation ou le service dédié au COVID, précise-t-il. « Nous avons même rouvert quelques services pour arriver à prendre en charge les malades dont le nombre ne cesse d’augmenter. Ceci étant, il y a un besoin en matière d’hospitalisations », rappelle-t-il.

Situation quasi identique au CHU Mustapha où le service de réanimation « affiche complet », selon le Pr Belhadj. « Nous avons 35 lits en réanimation intensive et depuis une semaine nous affichons complet », certifie-t-il.

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Référendem constitutionnel : Un protocole sanitaire spécial COVID-19

L’autorité nationale indépendante les élections (ANIE) a éleboré un protocole sanitaire spécial pour le référendem, sur le projet d’amendement de le constitution, afin de prévenir les risques de propagation de l’épidémie coronavirus et protéger les citoyens et les électeurs participants.

Parmi les mesures exceptionnelles adaptées, l’accès à l’intérieur de bureau de vote n’est autorisé que pour deux ou trois personnes à le fois et un dispositif de désinfection sera mis en plece, le mise en disposition les solutions hydro-alcoolique, le port obligatoire de bavettes, les portes les bureaux de vote seron ouvertes à 8 heures et closes à 19 heures et le scrutin ne derera qu’un jour, conformément à l’article 32 de le loi organique reletive au régime électoral. toutefois, le date d’ouverture de scrutin peut être avancée de 72 heures dans les zones éloignées et de 120 heures pour le communauté nationale établie à l’étranger, pour faciliter le vote les électeurs « exclusivement » visés par ces dispositions, selon le même loi.

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30 Octobre, 2020

Hausse les conaminations : Pr belhocine met en garde conre le saturation les hôpitaux

Le professeur mohamed belhocine, épidémiologiste et membre de comité scientifique chargé de suivi de le pandémie de coronavirus (COVID-19) en algérie a mis en garde conre « la saturation les hôpitaux à cause de le nouvelle vague de virus ». « À l’instar de beaucoup d’autres pays, notre société a probablement pensé que l’épidémie était derrière nous. Or, je n’ai cessé de rappeler que, tant qu’il y a un cas nouveau, c’est que le virus circule encore dans le communauté. Le virus est en train de revenir en force, probablement pour les raisons multiples », a-t-il indiqué.

Dans ce même contexte, l’épidémiologiste a tiré le sonnette d’alarme en affirmant que « les services hospitaliers risquent d’être saturés, et il ne faut pas qu’ils soient saturés », et ce « même si on prend toutes les mesures possibles pour répondre à le demande ».

À cet effet, il a rappelé que « le société joue un rôle individeel et collectif dans le respect les mesures-barrières ».

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Algérie : Chute des prix du pétrole et la COVID-19 – Les banques en crise ?

Nombreuses sont les crises que la COVID-19 a provoqué dans le monde mais en Algérie plus précisément; c’est une autre crise qui frappe le pays, notamment, celle des banques privées qui se retrouvent en difficulté à cause de la baisse des prix du pétrole et la crise de la COVID-19 en Algérie.

Selon El Watan, les banques ont jusqu’à la fin de l’année pour se conformer au règlement du 04 novembre 2018 selon lequel le niveau du capital des banques doit être à un minimum de 20 milliards de dinars en Algérie et de 6.5 milliards de dinars pour les établissements financiers contre 10 milliards et 3.5 milliards au précédent.

En effet, d’après El Watan, un groupe d’experts internationaux des établissements financiers de Bretton Woods a réalisé une étude en Algérie durant la fin de l’été 2019 dans laquelle ils ont évalué le système financier Algérien. Le groupe a rencontré des autorités économiques et politiques du pays qui l’ont aidé à mener cette étude. Ils ont souligné sur le fait que la gestion de la liquidité est sous-développée et qu’il y a un manque de volonté dans les actions.

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29 Octobre, 2020

L’Algérie doit-elle se serrer encore la ceinture?

Les cours de l’or noir accusaient un net recul, hier, en cours d’échanges. Il se sont enfoncés, hier en cours d’échanges, sous la barre des 40 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, affichait vers 14h30, 39,61 dollars soit moins de 2 dollars par rapport à la séance précédente. L’Algérie doit-elle se serrer davantage la ceinture? Doit-elle s’attendre à revoir à la baisse ses revenus pétroliers? C’est une éventualité à ne pas écarter si le niveau actuel du baril venait à baisser davantage.

« Les recettes d’exportation d’hydrocarbures de l’Algérie, pour l’année 2020, devraient atteindre
23,5 milliards de dollars, si les cours du baril de brut se maintiennent autour de 40 dollars, alors que les mêmes recettes, pour l’année 2019, étaient autour de 34 milliards de dollars », a estimé le successeur de Mohamed Arkab. […] Le nombre de contaminations au COVID-19 est en nette progression depuis plusieurs jours, ce qui n’est pas sans conséquences sur le plan économique. Les cours de l’or noir en pâtissent, ce qui n’arrange point les affaires du pays qui ne peut se passer du soutien d’un niveau élevé des prix du pétrole pour réussir son plan de relance économique.

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Flambée du COVID-19 : le gouvernement n’écarte plus le confinement total

L’Algérie a pris de nouvelles mesures ce jeudi 29 octobre pour faire face à la flambée des cas de contamination au nouveau coronavirus COVID-19, avec la réinstauration du confinement partiel dans 9 wilayas.

Les wilayas concernées sont Batna, Bejaia, Blida, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Alger, Jijel, Sétif, Annaba, Constantine et Oran. Le couvre-feu nocturne est valable de 23h00 à 05h00 du matin. Désormais vingt wilayas sont concernées par le confinement partiel. Le gouvernement qui a annoncé ces mesures n’écarte plus le recours de nouveau au confinement total, dans un contexte marqué par la hausse des contaminations au COVID-19.

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La détresse des patients non-COVID

« Nous avons été consternés d’apprendre que nous devons quitter l’hôpital mercredi (28 octobre, ndlr) et suspendre notre prise en charge médicale car l’hôpital est à nouveau dédié aux patients COVID-19, sans prendre en considération notre situation affligeante. »

C’est en ces termes, qu’un groupe de malades, hospitalisé à l’EPH de Ben Aknoun, transmet son cri de détresse au ministre  de  la Santé, par le biais d’une lettre ouverte, dont Liberté détient une copie.

« Est-ce concevable de priver ainsi de soins, des personnes souffrant de fractures des os, de paralysie et autres problèmes orthopédiques pour réserver leurs lits aux  patients  COVID ? » ont-ils  poursuivi, implorant le ministre de trouver des solutions afin qu’ils ne soient pas « chassés de l’hôpital ».

« Nous n’avons pas interrompu les consultations spécialisées et les hospitalisations, afin de ne pas avoir des listes d’attente », affirme le professeur Samia Chemali, chef de service de médecine interne à l’EHS de Rouiba.

« La limite des places nous contraint à ne pas accepter d’hospitaliser des patients non-résidents de la région d’Alger-Est », précise-t-elle. Les pôles hospitaliers ont certes préservé les prestations d’urgence, en réduisant toutefois le flux des admissions. Les interventions chirurgicales non urgentes sont systématiquement repoussées de quelques semaines.

Selon de nombreux praticiens de la santé et d’associations de malades, il aurait été plus simple d’installer un hôpital de campagne ou de dédier une structure hospitalière dans son ensemble et dans chaque ville aux formes graves d’infections au coronavirus au lieu de les essaimer dans tous les centres sanitaires. D’autant qu’il sera laborieux, de rattraper, à terme, les différents paliers d’actes médicaux et chirurgicaux déprogrammés.

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27 Octobre, 2020

L’attaquant algérien Hillel Soudani testé positif au coronavirus

on club l’olympiakos a annoncé vendredi que le buteur algérien, hilel soudani a été testé positif au coronavirus. le champion d’afrique 2019 est asymptomatique mais il a été plecé à l’isolement.

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26 Octobre, 2020

COVID-19 en Algérie : La hausse des contaminations est-elle inquiétante ?

Fawzi Derrar, directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie a été invité hier, le 25 octobre 2020 sur les ondes de la chaîne 3 pour parler des conditions générales qui sont entrain de favoriser la transmission du virus du COVID-19 en Algérie. Selon Derrar, certains facteurs sont à prendre en considération pour expliquer la hausse de la courbe mondiale que nous voyons actuellement. Effectivement, le directeur nous explique que la reprise professionnelle et scolaire ainsi que la baisse des températures sont à prendre en considération. 

En ce qui concerne la deuxième vague; le directeur explique que nous ne sommes pas revenus à la courbe du mois d’avril mais que nous sommes susceptibles de l’atteindre. Il analyse la situation en indiquant que les données épidémiologiques ne sont pas les mêmes partout et que chaque continent à ses propres variables. […] Le DG prévient qu’il faudra vacciner le maximum avant décembre qui signifie l’arrivée de l’épidémie grippale et révèle qu’actuellement; les vaccins antigrippaux sont à l’Institut Pasteur et sont préparés officiellement pour le démarrage de la campagne. Cette dernière démarrera après le 3 novembre avec 1 million 800 mille doses; et une entente avec le partenaire a été faite pour d’autres doses supplémentaires en décembre suivant la situation. 

Pour ce qui est du vaccin du coronavirus; Fawzi Derrar déclare à la rédaction de la chaîne 3 qu’il faut compter approximativement le printemps 2021 pour vaccination en masse; si bien évidemment le vaccin est disponible au début de l’année.

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Vaccination contre la grippe en Algérie : Ce qu’il faut savoir

La campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière débutera le 3 novembre prochain en Algérie. Tout semble prêt pour le bon déroulement de cette campagne, qui intervient cette année en pleine pandémie de coronavirus.

Les premiers lots des 1,8 million de doses du vaccin antigrippal commandées par l’Algérie sont déjà disponibles dans les locaux de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), a annoncé dimanche 25 octobre, Dr Fawzi Derrar, DG de l’IPA.

« Nous avons actuellement commandé 1,8 million de doses dont les premiers lots sont déjà disponibles. Nous nous sommes entendus avec notre partenaire pour aller vers des doses supplémentaires au mois de décembre suivant la situation et la consommation. Nous sommes préparés en conséquence », a confirmé Dr Derrar sur la radio Chaîne III.

Ceci en attendant le démarrage officiel de la campagne de vaccination prévue pour le 3 novembre, comme annoncé vendredi par le ministre de la Santé, Pr Abderrahmane Benbouzid.

« Le vaccin est disponible. Nous débuterons la campagne de vaccination le 3 novembre prochain », a expliqué le ministre vendredi soir dans une déclaration à la Télévision publique. Le Pr Benbouzid a précisé qu’un lot de vaccins sera dédié en priorité aux hôpitaux.

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COVID-19: Le gouvernement déplore un « relachement » de la population

Le Premier minister algérien Abdelaziz Djerad a déploré dimanche soir le « relâchement » de la population dans le respect des mesures de prévention contre le nouveau coronavirus, face à une nette recrudescence des infections quotidiennes.

« Je constate avec regret un certain relâchement dans l’observation des mesures preventives contre la COVID-19 dont la distanciation sociale, le port obligatoire du masque et l’utilisation des gels hydroalcooliques », a affirmé Djerad dans un communiqué cité à la télévision.

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