26 Octobre – 1 Novembre, 2020 | Revue de Presse Maroc

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Photo: John S. sur Flickr

01 Novembre, 2020

Maroc: un vrai faux reconfinement

Le gouvernement marocain est monté au créneau, ce dimanche 1er novembre 2020, pour démentir un faux communiqué attribué au premier ministre et annonçant le reconfinement.

Dans un communiqué, le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, dément aussi la tenue d’un Conseil de gouvernement pour approuver le rétablissement de la quarantaine dans tout le Royaume à partir du lundi 2 novembre 2020. “Tout cela est faux et sans fondement”, indique le communiqué. «Certains véhiculent un faux communiqué prétendant la tenue ce dimanche matin d’un conseil de gouvernement pour l’adoption d’un reconfinement au niveau de l’ensemble du territoire du Royaume. Tout ceci est une affabulation dénuée de tout fondement », souligne le chef du gouvernement dans un communiqué.

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COVID-19: au Maroc, on se marie moins mais on divorce plus, voici pourquoi

De nombreux couples ne se doutaient pas que le confinement allait porter atteinte à leur union. Acculés à rester ensemble plus que d’habitude, nombre d’entre eux en ont pâti. Eclairage sur un problème sociétal de grande acuité, né de »vacances obligées », à cause de la pandémie.

[…] »La pandémie a créé un climat de terreur, d’inquiétude. Puis s’en est suivi le confinement qui limité la liberté du mari et de la femme. Alors qu’ils étaient libres de leurs mouvements et avec des rôles qui incombent à tout un chacun, ils se sont retrouvés soudainement entre quatre murs, avec enfants et parfois famille », détaille la Dr Guessous.

S’ajoutent aussi le manque de ressources, le travail à distance pour certains et surtout l’enseignement à distance pour les enfants, avec tout ce que cela implique comme moyens, beaucoup de famille n’ayant pas suffisamment de smartphones ou d’ordinateurs à offrir à tous leurs enfants pour qu’ils puissent suivre leurs cours, ce qui explique les tensions au sein des couples.

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Avec des services de réanimation débordés, Casablanca proche d’un reconfinement

A Casablanca, le taux d’occupation des services de réanimation COVID-19 s’élève à 55% alors que le seuil critique est de 65%. Un chiffre inquiétant qui plaide en faveur d’un reconfinement selon plusieurs spécialistes du corps médical.

[…] A Casablanca, les services de réanimation dédiés aux patients COVID-19 travaillent quasiment à flux tendu. Selon les derniers chiffres officiels du ministère de la Santé au 31 octobre 2020, le nombre total de cas sévères ou critiques du COVID-19 s’élève à 814 (soit 37 nouveau cas en 24h), parmi lesquels 69 sont sous intubation et 468 sous ventilation non invasive. Ainsi, le taux d’occupation des lits de réanimation dédiés au COVID-19 à l’échelle nationale est de 35,3%.

Ce taux est de 55% à Casablanca, rapporte Dr. Abdelilah Boutaleb, secrétaire général du ministère de la Santé lors d’un webinaire organisé dimanche dernier par la Fédération Nationale de la Santé (FNS) et la Société Marocaine des sciences médicales (SMSM), en collaboration avec le ministère de la Santé entre autres. Les services de réanimation COVID-19 de la ville blanche frôlent donc le seuil critique d’occupation qui est déterminé à 65%.

La capitale économique est en pleine période de »transmission communautaire », a indiqué le DG du CHU, confirmant les propos du wali de la région de Casablanca-Settat. Une période où il est important de maintenir le cap sur deux objectifs principaux: continuer une prise en charge régulière des patients non COVID-19 et réduire la mortalité due au COVID-19. Ce second objectif inclut une réduction de la mobilité des personnes et une prise en charge précoce des patients pour éviter leur arrivée en service de réanimation.

« On est à près de 25% de décès de patients qui surviennent dans les minutes et les quelques heures qui suivent leur arrivée au niveau des urgences du CHU de Casablanca. Et parfois nous n’avons pas le temps de les transférer aux services pour leur prise en charge », a illustré Pr. Afif.

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Le Maroc perd son « investment grade » à cause du COVID-19

Le Maroc a été rétrogradé en matière de qualité d’investissement par l’agence internationale de notation Fitch. La note du Royaume est passée de BBB- à BB+ .

L’impact de la pandémie du coronavirus sur l’économie marocaine, ainsi que sur les finances publiques et extérieures justifie cette notation qui s’est basée sur »la baisse des recettes budgétaires et la contraction du PIB conjuguées à une augmentation mécanique de la dette publique, sans oublier l’impact sur le compte courant ». Fitch table sur un déficit budgétaire atteignant les 7,9% du PIB en 2020 et 6,5% en 2021, contre 4,1% (hors recettes de privatisation) en 2019.

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Fake news sur le reconfinement au Maroc : la BNPJ à Casablanca chargée d’ouvrir une enquête

La brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) à Casablanca a été chargée d’ouvrir une enquête sur les tenants et aboutissants au sujet du communiqué mensonger véhiculé, et qui prétend la tenue ce dimanche d’un Conseil de gouvernement consacré à l’approbation d’un reconfinement total sur l’ensemble du territoire du Royaume en vue de faire face à la pandémie du coronavirus (COVID-19), à partir du lundi 2 novembre 2020, annonce le procureur général du Roi près la Cour d’Appel de Rabat.

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31 Octobre, 2020

Cinq laboratoires ne sont plus autorisés à pratiquer les tests COVID-19

Le retrait de la licence COVID-19 pour ces laboratoires a eu lieu à la suite du contrôle effectué par la commission formée des membres de l’Institut national d’hygiène (INH) et du ministère de la Santé, relate La Vie éco dans son édition du 30 octobre. Une décision qui a refroidi plusieurs biologistes du secteur, poursuit l’hebdomadaire.

Le royaume compte actuellement trente laboratoires autorisés sur la base du cahier des charges établi par le ministère de tutelle qui définit les exigences pour la réalisation du diagnostic COVID-19 par qRT pCR. Pour rappel, le prix référent pour un test PCR dans un laboratoire privé est de 680 DH.

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30 Octobre, 2020

Après un déplacement au Maroc, Ahmad Ahmad testé positif au COVID-19

De retour d’un voyage au Maroc, le président de la Confédération africaine de football (CAF) a été testé positif au coronavirus. Toutes les personnes ayant été en contact avec lui, notamment au Maroc devront se plier aux mesures sanitaires nécessaires.

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COVID-19 au Maroc: le port du masque contesté, un expert explique

[…] De nombreux témoignages, recueillis par Le Site info, évoquent des maladies dermatologiques apparues au niveau de la bouche, avec apparition de lésions cutanées, parfois. D’autres citoyens souffrent de problèmes respiratoires avec le port du masque. Et ce, même s’ils ne sont ni asthmatiques, ni ayant une maladie chronique, telle que la BPCO (Bronchopneumopathie chronique obstructive). Que dire alors de ces derniers qui souffrent le martyre avec le masque bavette?

Le directeur du laboratoire de virologie à l’Université HassanII, de Casablanca, apporte quelques éléments de réponse à cette question qui taraude les citoyens. Pour Mustapha Naji, plusieurs personnes portent le masque pendant de longues heures et aucun effet secondaire n’a été constaté chez elles. Le même diagnostic concerne également les personnels médicaux et paramédicaux qui, de par leur métier, portent leurs masques pendant de longues durées, a-t-il souligné.

Et certains citoyens qui ne peuvent supporter longtemps le port du masque bavette, ou qui ne connaissent pas la manière appropriée et conseillée de positionner leur masque, peuvent connaître certaines difficultés, a prévenu Mustapha Naji. Et d’ajouter que le facteur psychologique peut aussi contribuer à créer cette gêne ressentie et exprimée par plusieurs personnes

Pour rappel, le non-port du masque de protection au Maroc est passible d’une amende, variant entre 300 et 1300 DH, ou d’une peine d’emprisonnement d’un à trois mois.

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29 Octobre, 2020

COVID-19 au Maroc : les contaminations pourraient exploser avec l’Aïd Al Mawlid

La fête de l’Aïd Al Mawlid qui coïncide avec les vacances scolaires peut faire exploser les cas de contamination au COVID-19. Selon Tayeb Hamdi, chercheur en politique de la Santé, les Marocains pourraient être soumis à »un confinement allégé ».

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Mohamed Melehi perd son combat contre le COVID-19

Le monde de l’art moderne au Maroc et bien au-delà perd l’un de ses pères fondateurs. Mohamed Melehi plongé dans un coma artificiel, dimanche dernier, suite à une contamination au COVID-19, est décédé ce mercredi 28 octobre au CHU Ambroise Paré de Paris à l’âge de 84 ans.

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COVID-19: MALI crée une cagnotte pour sécuriser l’avortement des femmes

Dans le but de »protéger les filles et les femmes grâce à l’avortement sécurisé », le Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles (MALI) a créé une cagnotte pour faire appel à la solidarité.

[…] Le Code pénal Marocain prévoit des sanctions allant jusqu’à 2 ans de prison pour une femme qui pratique un avortement, de 1 à 5 ans pour quiconque pratique un avortement sur autrui, de 10 à 20 ans s’il y a décès de la patiente et jusqu’à 30 ans s’il y a récidive.

« Au sein de MALI, nous luttons pour les droits sexuels et reproductifs depuis le début. Mais concernant la dépénalisation de l’avortement et la lutte pour l’avortement sécurisé, cela a commencé en 2012 avec la grande action en collaboration avec Women on Waves. Depuis lors, nous avons organisé des campagnes et aidé les femmes avec des pilules abortives. Mais c’était de plus en plus difficile depuis 2018 puisque le médicament n’était plus vendu », a déclaré à Hespress, Ibtissame Lachgar, militante des droits humains et féministe marocaine qui avait co-fondé le mouvement MALI.

Après l’interdiction de la vente de ce médicament, MALI devait trouver un autre moyen pour s’en procurer, souligne la militante malgré le fait qu’il soit un petit groupe positionné uniquement à Rabat, et de ce fait, »aider les femmes souhaitant avorter et dont nombre d’entre elles vivent à la campagne ».

Ces dernières sont les premières victimes d’avortements à risque, selon la militante, qui insiste sur le fait que » les gens doivent savoir que le droit d’avorter est à la fois un problème de santé publique et un problème de justice sociale ».

Le mouvement MALI a reçu énormément de messages de femmes, fait savoir Ibtissame Lachgar, mais la logistique faisait qu’il était pratiquement impossible de communiquer avec elles.

« La crise due au COVID-19 a été comme une impasse et un échec pour nous en tant que militantes féministes », dit la militante, notant que c’est dans ce sens qu’est venue l’idée de créer une cagnotte pour aider ces femmes.

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COVID-19 : Décès de Driss Ouhab, ancien journaliste de 2M

Après un cursus remarquable à l’Institut supérieur du journalisme (actuel ISIC), il va faire partie de l’équipe de lancement de 2M en 1989, aux côtés d’une nouvelle génération de journalistes qui vont marquer, plus tard, le paysage audiovisuel marocain.

Le défunt s’est distingué par sa forte présence à l’antenne et son style spécial dans la présentation du bulletin d’information, avant de s’essayer au commentaire sportif, puis terminer sa carrière derrière le micro de Radio 2M.

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28 Octobre, 2020

COVID-19 au Maroc : le privé appelé à la rescousse

Devant la recrudescence du nombre de cas de contamination au coronavirus à Casablanca, les autorités envisagent de faire appel au personnel du secteur privé.

La nouvelle est annoncée par Said Ahmidouch, le wali de la région Casablanca-Settat, qui annonce la signature très prochaine d’un accord avec le secteur privé dans ce sens. Cet accord, explique Al Massae, permettra de mobiliser le personnel médical du privé pour un appui au secteur public, aujourd’hui dépassé par l’aggravation de la situation sanitaire dans la métropole. Ce sera contre une indemnité exceptionnelle, ajoute la même source.

Sont concernés par cette opération, dans un premier temps, les anesthésistes et les urgentistes qui seront très sollicités pour les gardes dans les établissements publics. Puis, l’opération s’élargira aux infirmiers et aux médecins spécialistes des maladies respiratoires et des maladies du cœur, fait savoir le quotidien arabophone, ajoutant qu’il s’agira d’une indemnité symbolique, vu que les professionnels de santé concernés, ont déjà marqué leur disponibilité à accompagner le secteur public, en ces moments où est fait appel à la solidarité entre tous les praticiens de la santé. Il faut rappeler que seul le tiers des médecins du royaume opère actuellement dans le public, d’où le recours inévitable au privé.

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Le Maroc décide d’introduire les tests COVID antigéniques rapides

Une évaluation de trois tests antigéniques différents est en cours à l’Institut Pasteur à Casablanca à la demande du ministre Khalid Aït Taleb.

Plusieurs laboratoires internationaux produisent des tests antigéniques rapides contre la COVID-19. Le Maroc a présélectionné trois tests qu’il est en train d’évaluer, nous confirme l’Institut pasteur à Casablanca. L’évaluation consiste en une vérification de la sensibilité et de la spécificité de chaque test, sur des échantillons de taille “suffisante“ au sein de la population marocaine.

L’objectif est de déterminer sur la population marocaine, jusqu’à quel point ce test est sensible à la présence d’antigènes et jusqu’à quel point il est spécifique (au coronavirus SARS-CoV-2). Pour l’OMS, les tests antigéniques doivent présenter une sensibilité de 80% au minimum et une spécificité de 99% au minimum.

Le résultat est délivré au bout de 15 à 20 min. L’obtention du résultat est facile, elle est effectuée par un laborantin ou infirmier. Par contre, le prélèvement est dans tous les cas testés au Maroc, naso-pharyngé, identique au prélèvement pour test PCR.

La décision d’introduire les tests antigéniques rapides est d’autant plus pertinente que le Maroc est actuellement en phase de circulation active du virus dans plusieurs villes ou régions et qu’il se prépare à la vague hivernale que l’OMS prévoit comme étant probablement très forte dans l’hémisphère nord. Ce recours aux tests natigéniques rapides était également demandé depuis quelques semaines par les sociétés savantes et notamment la Société marocaine des sciences médicales.

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Boulangerie : un jour sans pain au Maroc ?

Les boulangers et pâtissiers broient du noir . Durement impactés par la crise liée à la COVID-19, les professionnels, qui se disent oubliés par la tutelle, n’ont plus aucune visibilité sur leurs activités. Faut-il s’attendre à un jour sans pain dans les prochaines semaines?

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Le Maroc dépasse la barre des 200.000 cas confirmés

Le Maroc a enregistré mardi 3.988 nouveaux cas d’infection au COVID-19, portant ainsi le bilan à 203.733 cas confirmés, a annoncé le ministère de la Santé.

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COVID-19: Débat à Rabat sur la responsabilité de l’employeur vis-à-vis des ses employés et vice-versa

Rabat – La thématique “Employeur/Employé: quelle responsabilité face à la crise COVID-19” a été au centre d’une table ronde tenue, mardi à Rabat, à l’initiative de l’Association des gestionnaires et formateurs en ressources humaines -section régionale centre- (AGEF Centre).

Organisée en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer Stiftung, cette rencontre s’est penchée sur moult questions relatives notamment aux responsabilités de l’entreprise sur le plan social et sociétal (sanitaire, sociologique, économique, solidaire…), à la gestion des nouveaux comportements des employés face aux mesures de prévention et le risque de contamination, aux manières à même de maintenir l’engagement et la motivation des salariés dans ce contexte difficile ainsi qu’au rôle que pourront jouer les partenaires sociaux dans la gestion de cette phase.

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27 Octobre, 2020

Rapport sur l’aspect genre: Le COVID-19 creuse l’inégalité hommes/femmes

Dur, dur l’impact du Coro­navirus qui frappe la femme ma­rocaine. Déjà confrontée au sous-emploi, à l’emploi précaire et au bas salaire, la gente féminine subit encore de plein fouet les effets de la crise sanitaire. Celle-ci vient de «se greffer à une situation déjà défavo­rable en matière d’équité genre», relève le rapport sur les résultats tenant compte de l’aspect genre, accompagnant le projet de loi de fi­nances 2021. Les disparités consta­tées se creusent davantage alors qu’elles atteignent un niveau plus qu’alarmant: le taux d’activité des femmes se situe à moins de 22% contre 71%.

Pourtant, leur faible mobili­sation se traduit par des pertes énormes pour l’économie natio­nale, concède le rapport. Selon une récente analyse de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), l’estimation des gains gé­nérés par une réduction des écarts de genre, en termes d’accès à l’ac­tivité révèle qu’un quart de la dif­férence entre hommes et femmes conduirait à une hausse de la pro­duction par tête comprise entre 5,7 et 9,9%. Ceci, selon qu’on applique les mesures liées à la réduction des inégalités sur le marché du travail ou qu’on adopte des mesures in­cluant les inégalités socio-éduca­tives.

En attendant, la situation née de la pandémie est plus qu’inquié­tante. Ses effets pourraient avoir des conséquences profondes et durables. D’où la question incon­tournable: quelle réponse pour une gestion de crise intégrant la dimen­sion genre? A l’instar de plusieurs pays, le Maroc a pris des mesures pour soutenir le tissu entrepreneu­rial ciblant le maintien de l’emploi et le pouvoir d’achat des ménages. Environ, 6 millions de personnes en ont bénéficié dont 23% sont des femmes. Sauf que le redressement de la situation économique risque de prendre beaucoup de temps. Et les inégalités se creuser encore plus.

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Analyse des eaux usées: un nouveau protocole anti-COVID-19 adopté

Sur instructions du ministère de l’Intérieur, les collectivités locales s’apprêtent à adopter un nouveau protocole ayant pour but le contrôle de la propagation du coronavirus. Cette opération débutera dans les prochains jours et concernera plusieurs villes du Royaume.

Le ministre délégué auprès du ministère de l’Intérieur a annoncé l’adoption de ce nouveau protocole, lors de son intervention sous l’Hémicycle, lundi 26 octobre. Noureddine Boutayeb a ainsi précisé que des échantillons d’eaux usées seront analysés et permettront de détecter les traces du virus.

[…] Ce protocole avait été adopté après une étude américaine assurant qu’il est possible de détecter l’ADN de la COVID-19 dans les eaux usées. Ladite étude a souligné que cette démarche scientifique permet de contrôler la propagation du virus au sein d’un quartier, voire d’une ville ou d’une région.

Mais à condition que les échantillons soient prélevés près d’endroits où l’on a enregistré des foyers infectieux et selon la température des eaux usées à analyser.

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COVID-19 : Le risque d’un hiver meurtrier plane sur le Maroc

Les autorités s’inquiètent à l’approche de la saison d’hiver. Leur crainte est la hausse des cas de contamination, des cas graves nécessitant la réanimation et des décès. Le professionnels prédisent un hiver meurtrier si la situation reste telle qu’elle est aujourd’hui.

Avec le début de la saison automnale, les chiffres ont déjà connu une hausse, mais la situation risque d’empirer avec l’arrivée de l’hiver. C’est justement ce que nous explique le docteur Tayeb Hamdi, médecin, chercheur en politiques et systèmes de santé et vice-président de la Fédération nationale de la santé (FNS).

« La saison hivernale sera difficile sur le front de la COVID, et la difficulté sera accentuée par la grippe saisonnière », nous explique-t-il. »Avec ce qui se passe en Europe, nous constatons que la vitesse de propagation du virus augmente en hiver. D’ailleurs, cela a surpris tout le monde. Et même au Maroc les chiffres sont déjà en hausse ». »Pour la grippe, on ne sait jamais si la saison sera plus grave que la précédente ou pas. Donc quand on parle de situation difficile à l’approche de l’hiver cela concerne essentiellement la COVID », insiste notre interlocuteur.

D’après le Dr Hamdi, la saison hivernale inclura une partie du mois de novembre, les mois de décembre, janvier, et février. « On y verra le développement de la grippe saisonnière et l’arrivée de la deuxième vague de la COVID. Nous rentrerons la semaine prochaine de plein pied dans la deuxième vague et on remarquera une hausse des chiffres », prévient-il.

Selon le Dr Tayeb Hamdi, la mortalité à cause de la COVID pour les trois mois à venir (novembre, décembre et janvier) sera respectivement de 1.800, 4.500 et 8.000 décès. Et autant en février. »Les chiffres concernent chaque mois à part, et non un cumul. Avec la projection de terminer ce mois d’octobre avec un cumul de 3.500 décès, le total des décès au 31 janvier 2021 serait aux alentours de 18.000 vies perdues, si on laisse évoluer la situation telle qu’elle est actuellement », explique-t-il.

[…] Sur le plan national, le Maroc dispose de 2.300 lits de réanimation équipés (contre 695 lits au début de l’épidémie). Cette capacité est utilisée à hauteur de 31,3%. C’est la ville de Casablanca qui subit le plus de pression et où la situation est la plus critique. Au dimanche 25 octobre, la région de Casablanca-Settat représentait 40% des cas cumulés à l’échelle nationale, 27,8% des décès cumulés depuis le début de l’épidémie, 37,7% des cas actifs, 71,3% des patients admis en réanimation, soit 530 cas sur 743. La saturation ne vient pas juste du nombre de lits mais aussi des ressources humaines indisponibles. C’est justement pour combler cette lacune que le wali de la région a appelé les professionnels de la santé dans le secteur privé à venir en renfort de leurs collègues du public.

Quoi qu’il en soit, selon le Dr Hamdi, »à chaque fois que la population ou le système de santé échoue à contenir la situation sanitaire, l’arbitrage des mesures territoriales doit intervenir pour contenir la propagation du virus à travers des mesures, comme la limitation de la circulation, le confinement partiel ou même total. Car on ne peut pas se permettre de laisser le système de santé débordé. Et cet arbitrage doit être régionalisé et localisé ».

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Maroc : Rabbi Yossef Abdelhak est mort du coronavirus

Rabbi Yossef Abdelhak est décédé des suites des complications liées à sa contamination au coronavirus, selon le Conseil des communautés israélites du Maroc.

Dans un communiqué, le conseil a rappelé que le défunt était très apprécié par la communauté juive du Maroc pour sa profonde érudition, sa grande piété et son humilité. Au sein de cette communauté, il est également respecté en tant que l’un des grands enseignants des écoles talmudiques.

De son vivant, Rabbi Yossef a formé plusieurs générations d’élèves, dont Rabbi Moshe Amar, le Grand Rabbin de Jérusalem. Il est considéré comme un maître au savoir exceptionnel, patient, généreux et modeste par ses disciples. Son départ constitue une grosse perte pour la communauté juive marocaine.

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26 Octobre, 2020

34 semaines de COVID-19 au Maroc : retour des simulations et allongement des prévisions

Résumé et détails concernant l’évolution du COVID-19 au Maroc, des tests de dépistage, des résultats et l’impact de Aid al-Adha à l’échelle nationale, régionale et provinciale.

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Réouverture des classes au Maroc: les parents se posent encore des questions

Les élèves ont repris le chemin de l’école lundi 5 octobre. Deux semaines plus tard, si tout semble sous contrôle, nombreux sont les parents qui se posent encore des questions.

Les élèves ont fait leur rentrée le 5 octobre, non sans appréhension pour certains d’entre eux. Deux semaines plus tard, si tout semble indiquer que les choses se passent pour le mieux, les avis des parents divergent. Pour les plus optimistes, le constat est simple. «Les écoles, de manière générale, ont tenu leurs promesses concernant le respect des mesures barrières. Le résultat est que nous, en tant que parents d’élèves, sommes tous rassurés», affirme Saâd Regragui, fondateur de l’Association des parents d’élèves des Écoles Yassamine à Casablanca.

Durement impactées par la crise économique, de nombreuses familles ne peuvent plus inscrire leurs enfants dans le privé. Résultat : les chiffres fournis par le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaid Amzazi, de passage devant la deuxième Chambre, indiquent que plus de 150.000 élèves ont migré vers le public, soit 15% de la totalité des élèves inscrits dans les établissements privés. C’est une perte d’emplois énorme qui fait grincer des dents dans les rangs de l’enseignement privé. Elle est estimée à 48.000 personnes, sans compter le manque à gagner de 1,5 MMDH. «Au vu de cette hémorragie continue, nous appelons le gouvernement à revoir les programmes et horaires des élèves. Il en va de la qualité des cours», recommande le patron de la Confédération nationale des associations des parents d’élèves pour qui une répartition et/ou priorisation de certains cours est nécessaire.

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