21 – 27 Septembre 2020 | Revue de Presse Maroc

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27 Septembre, 2020: 2444 nouveaux cas, 659 à Casablanca ce 27 septembre

2 444 nouveaux cas d’infection au coronavirus (COVID-19) et 1 441 guérisons ont été enregistrés au Maroc au cours des dernières 24 heures, a annoncé ce dimanche le ministère de la Santé.

Deux mille quatre cent quarante-quatre (2.444) nouveaux cas d’infection au coronavirus (Covid-19) et 1.441 guérisons ont été enregistrés au Maroc au cours des dernières 24 heures, a annoncé dimanche, le ministère de la Santé.

Le nouveau bilan des cas confirmés porte à 117.685 le nombre de contaminations dans le Royaume depuis le premier cas signalé le 2 mars et à 95.591 celui des personnes totalement rétablies, soit un taux de guérison de 81,2 %, a précisé le ministère dans son bulletin quotidien de la Covid-19.

Le nombre de décès est passé à 2.069, avec 28 nouveaux cas enregistrés au cours des dernières 24 heures, soit un taux de létalité de 1.8% , selon la même source.

Ces décès se répartissent entre les régions de Casablanca-Settat (6), Marrakech-Safi (6), Rabat-Salé-Kénitra (5), l’Oriental (3), Drâa-Tafilalet (3), Souss-Massa (2), Béni Mellal-Khénifra (2) et Fès-Meknès (1).

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26 Septembre, 2020: les médecins du privé enfin mis à contribution

Les médecins libéraux peuvent enfin participer au dépistage, au traitement et au suivi des patients atteints du COVID-19. 

Nombreux étaient les professionnels de santé à réclamer l’implication des médecins du secteur privé dans la gestion du covid-19, afin de soutenir les entités publiques sous pression. Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a récemment autorisé les médecins libéraux à participer au système sanitaire du coronavirus.

Auparavant, un cas suspect devait s’adresser à un centre de santé qui choisit de prescrire ou non un test PCR. Les médecins du secteur privé peuvent désormais dépister et prendre en charge les patients COVID-19. Cette mesure vise notamment à minimiser les délais de diagnostic et éviter les complications chez des personnes contaminées.

D’autre part, les patients soignés à domicile peuvent être suivis par des médecins privés qui, hormis la bonne application du traitement, contrôlent que leur état de se dégrade pas. Ces patients sont suivis quotidiennement par un médecin via des appels téléphoniques et prennent un traitement à base de chloroquine pendant sept jours

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25 Septembre, 2020: Vaccin anti COVID-19, deux laboratoires travailleront avec le Maroc

Le chef du gouvernement a annoncé au cours du Conseil du jeudi 24 septembre que le vaccin contre le COVID-19 sera disponible à la fin des essais cliniques qui ont démarré, il y a quelques semaines. Le Maroc a signé des conventions avec un laboratoire chinois et un Britano-suédois.

Ces conventions ont, selon Saâdeddine El Othmani, été possibles grâce à une forte concurrence internationale lancée par le Royaume en vue de trouver un vaccin efficace. Le ministre, porte-parole du gouvernement a ajouté que le but est de permettre aux Marocains de bénéficier de la vaccination dès la fin des essais cliniques.

Dans un communiqué rendu public à la fin du Conseil, Saaid Amzazi a fait observer que le monde entier vit sous la menace de la pandémie du COVID-19 qui résiste à toutes les stratégies, avec son cortège de contamination et de décès. Le vaccin reste le dernier rempart pour protéger la population du danger que constitue ce virus.

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24 Septembre, 2020: 4 points à retenir de l’enquête du HCP sur l’impact du COVID-19 sur les réfugiés au Maroc

Dans une enquête publiée ce 24 septembre, réalisée en partenariat avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le Haut Commissariat au plan livre des chiffres clés quant à l’impact socioéconomique et psychologique du COVID-19 sur les réfugiés au Maroc.

Le Haut Commissariat au plan (HCP) a réalisé une enquête parue ce jeudi 24 septembre, dédiée à l’impact du Covid-19 sur la situation socioéconomique et psychologique des réfugiés au Maroc. Cette enquête a été réalisée en partenariat avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), du 2 au 8 juin, en se basant sur un échantillon de 600 ménages, “représentatif des différentes catégories de réfugiés, au sens du HCR, selon le pays d’origine, la ville de résidence, l’âge, le sexe et le niveau scolaire”.

L’enquête du HCP révèle que le Maroc compte environ 7000 réfugiés

Il convient de préciser au préalable que selon le HCR, le terme réfugié désigne “toute personne qui, craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays”.

En se basant sur ces critères, l’enquête du HCP révèle que le Maroc compte environ 7000 réfugiés, ceux-ci étant principalement syriens (48 %), yéménites, centrafricains, sud-soudanais, et ivoiriens. Ils sont répartis en 2168 ménages, majoritairement situés à Rabat et Casablanca.

1. “99,3 % des réfugiés ont respecté les mesures de confinement sanitaire”

L’enquête menée par le HCP et le HCR se fonde tout d’abord sur un profilage rigoureux des populations réfugiées au Maroc. Elle établit ainsi que plus de 50 % des réfugiés présents sur le territoire marocain sont arrivés après 2015.

Un chef de ménage réfugié sur deux dispose d’un titre de séjour en cours de validité. Le même chiffre s’applique aux chefs de ménage en situation de célibat, et disposant d’un niveau d’enseignement supérieur. Environ 20 % des chefs de ménage réfugiés sont en situation de chômage : 44,9 % d’entre eux sont ivoiriens.

Toujours selon l’enquête du HCP-HCR, 99,3 % des réfugiés déclarent avoir respecté les mesures de confinement sanitaire. Parmi eux, 90,4 % estiment avoir fait preuve d’un respect total, et 8,9 % d’un respect partiel des mesures de confinement. Pour information, seulement 79 % des ménages marocains ont fait preuve d’un respect total des mesures de confinement, et 21 % d’un respect partiel.

Seuls 3,9 % des réfugiés n’avaient aucune connaissance des symptômes du Covid-19, 66,3 % étaient au courant des numéros verts mis en place par les autorités sanitaires, et 42 % d’entre eux se tournaient vers les réseaux sociaux afin de s’informer quant aux nouvelles dispositions mises en place par le gouvernement.

2. “47 % des ménages réfugiés ont déclaré avoir connu des moments où ils n’avaient pas assez de produits alimentaires”

Une seconde partie du rapport est consacrée au mode de vie et de consommation des réfugiés pendant le confinement sanitaire. Ainsi, 18,3 % d’entre eux n’ont pas été en mesure d’obtenir une attestation exceptionnelle de sortie, et 6,8 % de ceux qui l’ont obtenue estiment l’avoir eue “difficilement”.

Toujours pendant la période de confinement, seulement un réfugié sur deux disposait de médicaments. Parmi ceux-là, 37,2 % en disposaient de façon jugée suffisante, et 40 % n’en avaient pas pour des raisons financières. Cela dit, seulement 7 % des ménages réfugiés ne disposaient pas de bavettes et masques de protection.

Quatre ménages de réfugiés sur dix ont reçu des aides alimentaires pendant le confinement : 60 % de ces aides provenaient d’associations et d’organisations non gouvernementales. Par ailleurs, 47 % des ménages réfugiés ont déclaré avoir connu des moments où ils n’avaient pas assez de produits alimentaires, et près d’un ménage sur dix (9,8 %) a eu recours à la mendicité.

3. “9 chefs de ménage de réfugié sur 10 ont cessé de travailler pendant le confinement”

Durant le confinement, près de 90 % des chefs de ménage de réfugié sur dix ont dû cesser de travailler. Parmi ceux-ci, 81,4 % n’ont reçu aucune indemnité. Sur les 11,6 % qui ont pu continuer à exercer leur activité professionnelle, seuls 4,1 % ont pu garder leur emploi à plein temps.

Parmi ceux qui ont reçu des indemnités (6,1 % en ont reçu de la part de l’État ou de leur employeur), 92,2 % jugent ces aides insuffisantes à compenser la perte de revenus occasionnée par l’arrêt du travail.

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23 Septembre, 2020: l’évolution épidémiologique présentée par le Dr El Youbi

Le Dr Mohamed El Youbi, directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies, visage familier du combat anti-Covid, était de retour ce mardi 22 septembre à l’occasion d’un webinaire. Un webinaire passionnant, organisé le mardi 22 septembre par Becom Editions, 1ère maison d’édition médicale et scientifique marocaine, spécialisée dans l’édition et la publication de revues et ouvrages médicaux.

Le public du webinaire a eu l’occasion de prendre connaissance des dernières données épidémiologiques concernant la Covid-19, au-delà des chiffres publiés chaque jour et chaque semaine par le ministère de la Santé publique.

[Tous les graphes ci-dessous proviennent de la présentation du Dr El Youbi].

La courbe épidémique au Maroc du 2 mars au 21 septembre (chiffres hebdomadaires):

Le premier élément remarquable est celui des cas asymptomatiques: sur les cas cumulés depuis le 2 mars, le nombre d’asymptomatiques représente 75% des cas (3 cas sur 4). Une étude marocaine portant sur 1.100 cas asymptomatiques a permis de conclure que l’évolution de ces cas reste bénigne: la majorité écrasante restent asymptomatiques et « de très rares cas deviennent bénins, avec quelques signes », révèle le Dr El Youbi.

Lors de l’admission ou du diagnostic, 74,9% sont donc asymptomatiques, 14,1% des cas sont bénins, 9,6% modérés, 1% sont sévères et 0,4% critiques.

Le taux de positivité est en hausse constante: il s’agit du nombre de positifs parmi les tests effectués. Ceci traduit « une grande circulation du virus », ajoute Dr El Youbi. Sur les cas cumulés, le taux de positivité moyen est inférieur à 5%. Le 21 septembre, il était 9,47%. Cela signifie que sur 100 tests effectués, 9,47 sont positifs, ce qui est très élevé, même s’il y a un ciblage des personnes testées.

Pour les cas modérés ou bénins, la moyenne d’âge est de 46 ans. Pour les cas asymptomatiques, la moyenne d’âge est de 37 ans. Pour les cas sévères ou critiques, la moyenne d’âge est de 59 ans. Pour les décès, la moyenne d’âge est de 65 ans. L’âge est clairement un facteur de risque. Les malades sévères ou critiques sont plus souvent de sexe masculin (le double pour les décès). Le cancer est un facteur important de co-morbidité, …mais le diabète n’a pas été statistiquement associé à la gravité et au décès dans notre série, signale Dr Youbi. Les cardiopathies et l’hypertension artérielle sont des facteurs de risque pour la gravité de l’atteinte.

Quels sont les symptômes à l’admission ? Voici la répartition sur les cas recensés au Maroc:

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22 Septembre, 2020: l’Institut Pasteur du Maroc n’est pas en rupture de stock

L’Institut Pasteur du Maroc (IPM) n’a jamais cessé de faire des tests de dépistage comme l’ont annoncé certaines plateformes médiatiques. Dans un communiqué, l’institut a rassuré la population de sa disponibilité à accompagner la lutte contre la propagation du COVID-19.

Certaines rumeurs divulguées à travers les médias ont affirmé que l’IPM faisait face à une pénurie de fournitures de laboratoire, utiles dans la réalisation du test de dépistage avec la technologie PCR.

Le communiqué de mise au point explique que depuis le début de la pandémie, «  l’IPM, conformément à la stratégie du ministère de la Santé pour lutter contre l’épidémie de coronavirus (Covid-19), réalise des analyses dans le laboratoire de référence des virus émergents et dangereux, puisqu’il effectue environ 2000 analyses par jour  ».

Il a également signalé que «  le ministère de la Santé fournit en permanence à l’Institut tout le matériel médical et les fournitures de laboratoire régulièrement et sans interruption  », précise la même source.

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22 Septembre, 2020: le tourisme accuse des pertes colossales

Les pertes du secteur touristique conséquentes à la crise du nouveau coronavirus (covid-19) ont atteint 18,3 milliards de dirhams (MMDH) au terme des sept premiers mois de 2020, soit un retrait des recettes de 44,1%, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).

Pour le seul mois de juillet, le recul de ces recettes s’est situé à 90,1%, indique la DEPF dans sa note de conjoncture de septembre, ajoutant que les arrivées touristiques et les nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés se sont repliées, à fin juin 2020, de 63,5% et 59,1% respectivement.

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21 Septembre, 2020: Baisse significative des contaminations ce lundi 21 septembre

Le Maroc a enregistré, durant les dernières 24 heures, 1.376 nouveaux cas confirmés de coronavirus, 3.426 guérisons et 25 décès, selon les données publiées sur le portail “covidmaroc.ma”.

Ce nouveau bilan porte donc à 103.119 le nombre total de contaminations dans le Royaume depuis le début de la pandémie, et à 84.158 celui des personnes totalement rétablies, pour un total de 1.855 décès.

Dans le détail, ces nouveaux cas de contamination sont répertoriés comme suit : 

Casablanca-Settat: 495
Tanger-Tétouan-Al Hoceïma : 79
Marrakech-Safi: 86
Fès-Meknès : 75
Rabat-Salé-Kénitra : 296
Laâyoune-Sakia El Hamra : 1
Drâa-Tafilalet : 75
Oriental : 74
Béni Mellal-Khénifra : 88
Guelmim-Oued Noun : 1
Souss-Massa : 84
Dakhla-Oued Ed Dahab : 22

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21 Septembre, 2020: Le COVID-19 fait hausser le prix de la viande blanche

Le Covid-19 a encore plongé le secteur avicole dans une crise sans précédent. Cette crise a fait augmenter le prix de la viande blanche au Maroc allant jusqu’à 20 dirhams le kilogramme.

Selon les chiffres de la Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole (FISA) rapportés par 2M, l’activité avicole qui a réalisé, en 2019, un chiffre d’affaires de l’ordre de 32,5 MMDH et génère quelques 530.000 emplois directs et indirects, a subi une baisse drastique de la demande (- 40%) suite aux dispositions liées à la lutte contre la pandémie du coronavirus notamment la fermeture des restaurants, des salles de fêtes, l’annulation d’événements, le confinement obligatoire des ménages à domicile ou encore la fermeture des souks hebdomadaires.

Toujours selon la même source, les pertes sont estimées à plus de 4 MMDH durant les six derniers mois.

« La crise de la covid-19 a impacté toute la filière. L’éleveur vend ses poulets à un prix de 8 DH/kg à la ferme pour un coût de revient de 14 DH/kg, soit une perte de 6.0 DH/kg. Concernant la dinde vendue à 9DH/kg, le coût avoisine les 14,5DH/Kg. Pour les œufs, ils ont été vendus à 45 centimes la pièce contre un prix de revient de 65 centimes », explique Youssef Alaoui, le président de la FISA.

Pour redresser la situation, la FISA recommande notamment de revoir le statut fiscal des éleveurs de volaille et leur reclassement dans le secteur agricole marocain, de renforcer les contrôles au sujet de l’obligation de l’approvisionnement de la restauration collective en viandes de volailles issues exclusivement des abattoirs industriels avicoles mais également de rouvrir les souks hebdomadaires.

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