31 Août – 05 Septembre 2020 | Revue de Presse Tunisie

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05 Septembre, 2020: Douagi: « Empêcher les enfants d’aller aux écoles est encore plus dangereux que l’infection par le COVID-19 »

Le président de l’Association tunisienne de pédiatrie, Mohamed Douagi a indiqué samedi 5 septembre à Radio Diwan FM que la plupart des études et recherches qui ont été menées en Tunisie ou à l’étranger concernant le nouveau coronavirus ont montré que l’infection chez les enfants est très faible. « La contamination à partir des enfants aux adultes est quasiment inexistante, ce qui oblige les parents à respecter la date du retour scolaire prévue par le ministère de l’Education, soit le 15 septembre 2020 », a-t-il insisté.

Douagi a ajouté que les cas enregistrés chez les enfants dans tous les pays du monde sont très peu nombreux, ce qui confirme que cette tranche d’âge est quelque peu protégée du risque d’infection, expliquant que la plupart des cas ne présentaient aucun symptôme ou problème de santé grave. Il a estimé que les répercussions négatives de l’isolement des enfants à la maison représentent un danger réel pour leur santé, et sont encore plus graves que l’infection par le coronavirus, ajoutant que les dégâts peuvent affecter l’aspect psychologique et social des enfants. Il a enfin appelé à la nécessité de prendre toutes les mesures préventives à la crise au sein des établissements scolaires pour éviter le risque d’infection par le virus.

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04 Septembre, 2020: Sur les 24 gouvernorats que compte la Tunisie, 21 sont classés dans la «zone rouge»

L’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE) a annoncé aujourd’hui, vendredi 4 septembre 2020, que 21 gouvernorats du pays, qui en compte 24, sont désormais classés dans la «zone rouge», en ce qui concerne la propagation du coronavirus.


La situation épidémiologique est marquée par une hausse des contaminations touchant pratiquement toutes les régions, qui comptent une moyenne de 10 cas actifs pour 100.000 habitants, à l’exception de Béja, Zaghouan et Tozeur, précise l’OMNE, qui avait annoncé, il a 24 heures que 19 gouvernorats étaient en zone rouge, auxquels s’ajoutent, aujourd’hui, Gafsa et Manouba.
La zone rouge comprend les gouvernorats les plus touchés : Gabès (779 cas actifs), Ben Arous (325), Sousse (245), Tunis (240), Le Kef (208), Ariana (144 cas), Kairouan (122), Monastir (81) et Sfax (81).
Classés dans la zone rouge, les gouvernorats suivants sont moins impactés que les précédents : Médenine (76 cas actifs), Jendouba (43), Nabeul (49), Sidi Bouzid (37), Siliana (33), Mahdia (32), Tataouine (30), Kébili (24), Kasserine (22) et Bizerte (17).
Quant aux 3 gouvernorats épargnés par la classification «zone rouge», il s’agit de Béja (5 cas actifs), Zaghouan (3) et Tozeur (2).

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04 Septembre, 2020: Sit-in devant l’ambassade d’Espagne en Tunisie pour revendiquer la libération des migrants irréguliers détenus à Melilla

Des familles de migrants irréguliers détenus au centre d’accueil de Melilla en Espagne ont observé vendredi matin un sit-in devant le siège de l’ambassade d’Espagne en Tunisie pour dénoncer les mauvaises conditions d’hébergement de leurs enfants au milieu d’autres migrants atteints de la COVID-19.

Les manifestants ont appelé le président de la république, Kais Saïed, à intervenir auprès des autorités espagnoles pour réclamer la libération de leurs enfants.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Romdhane ben Amor, porte-parole du forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), plus de 1500 migrants sont actuellement détenus au centre de Melilla dont 800 personnes de nationalité tunisienne.

« Les migrants sont hébergés dans des conditions désastreuses et souffrent de discrimination et de maltraitance », a-t-il dit appelant les autorités espagnoles à respecter les conventions internationales relatives à la migration.

D’après lui, les autorités espagnoles veulent obliger la Tunisie à signer une convention sur le rapatriement forcé des migrants à l’instar de la convention signée avec les autorités italiennes qui procède annuellement au rapatriement forcé de milliers de migrants irréguliers tunisiens.

A noter que le sit-in a eu lieu au milieu d’un dispositif sécuritaire renforcé aux alentours de l’ambassade.

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04 Septembre, 2020: Lutte contre le coronavirus, il était une fois la solidarité

Malgré une situation sanitaire très préoccupante et très difficile pour tout le monde, on constate, aujourd’hui, une passivité, une indolence, une inaction…qu’ elles soient de la part des citoyens, des jeunes ou de la société civile… A qui la faute ?

Lors de la première vague du coronavirus, la Tunisie a réussi à maîtriser la situation épidémiologique grâce aux efforts déployés par les autorités concernées, qui ont pris les mesures nécessaires à temps avec des décisions rapides et claires. Une initiative à saluer à sa juste valeur dans le combat contre cet ennemi invisible pendant cette période.

Cependant, la situation sanitaire serait très compliquée et d’autres scénarios seraient aussi bien envisageables si la société civile, les bénévoles et les jeunes n’avaient pas contribué, chacun à son niveau, à la prévention contre la propagation de ce virus. Ces derniers ont joué un rôle crucial dans la riposte à la pandémie liée à la COVID-19.

Une société civile co-décisionnelle

En effet, pendant des semaines et dans toutes les phases de la pandémie, les actions et les initiatives ont été multipliées par la société civile, les bénévoles et les jeunes qui ont servi d’intermédiaires entre les villageois, les autorités sanitaires et les municipalités, afin de relayer les informations médicales et les consignes des médecins, s’assurer de l’application des règles de prévention, organiser des campagnes de sensibilisation, poursuivre les campagnes de contrôle des espaces publics et privés…Toutes ces actions et autres, malgré un manque récurent et cruel de moyens financiers,ont été menées à bien.

Pendant cette même période, une autre action pour lutter contre le coronavirus est venue traduire un élan de solidarité qui n’est pas étranger aux Tunisiens. Un grand groupe, reflétant le bon exemple de solidarité au sein de la société tunisienne, a été créé depuis mars 2020 sur le réseau social Facebook afin de réunir les bénévoles contre cette pandémie.

«Bénévoles contre le Coronavirus» est un groupe public de bénévoles dont le nombre ne cesse d’augmenter d’un jour à l’autre. Il est dédié à la collaboration citoyenne afin de lutter contre la propagation du COVID-19, à travers tous les moyens possibles.

Soutien aux efforts des équipes médicales

Les membres du groupe ont la possibilité d’échanger les conseils, suggérer certaines recommandations, participer à des campagnes de sensibilisation, apporter le soutien nécessaire aux efforts des équipes médicales évoluant sur le terrain…

C’était un véritable élan de solidarité où plusieurs citoyens se sont inscrits dans cette initiative avec beaucoup de volonté et d’enthousiasme. Ce groupe n’est qu’un exemple, parmi beaucoup d’autres.

On se rappelle aussi des initiatives lancées par des start-up tunisiennes, le robot PGuard qui a été installé sur l’avenue Habib-Bourguiba à Tunis pour faire respecter le confinement aux Tunisiens, le robot Veasense qui assure la télémédecine, la téléprésence et la surveillance continue des personnes isolées, atteintes de coronavirus, la fabrication des visières imprimées en 3D pour aider les soignants… Tout au long de cette période historique, les jeunes Tunisiens n’ ont cessé de nous surprendre avec des idées innovantes et surprenantes.

De nombreuses initiatives ont émergé spontanément pour lutter contre le coronavirus et chaque jour on découvre le potentiel caché de ces jeunes avec des solutions qui viennent de partout et souvent de là où on ne les attend pas. Ainsi, bénévolat et citoyenneté étaient le maître des mots pendant cette période historique, durant laquelle on a gagné le pari.

Qu’est-ce qui a changé

depuis ?

Aujourd’hui, l’épidémie a repris avec une accélération époustouflante. Mercredi 2 septembre 2020 à 10h00, le pays compte 3.963 cas positifs de COVID-19 et 80 victimes décédées. Selon les statistiques publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Tunisie se classe 119ème sur un total de 188 pays touchés par le coronavirus, dans le monde entier.

Malgré cette situation très préoccupante et très difficile pour tout le monde, on constate une passivité, une indolence, une inaction… qu’ elles soient de la part des citoyens, des jeunes ou de la société civile…          

Même les commissions régionales de lutte contre le coronavirus, qui ont été créées pour limiter la propagation de la pandémie, brillent par leur absence à l’heure où le pays fait face à une deuxième vague, dans un contexte politique agité et incertain, marqué par la mise en place d’un nouveau gouvernement.

Pis encore, à quelques jours de la rentrée scolaire, prévue pour le 15 septembre, la Tunisie fait face à une seconde vague de l’épidémie provoquée par ce nouveau locataire de la planète Terre qui a mis à nu les défaillances de la santé publique, notamment dans les villes fortement touchées par le coronavirus à l’instar d’ El Hamma, Kairouan, Le Kef…

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03 Septembre, 2020: Liste des laboratoires privés autorisés à réaliser le test RT-PCR

Le ministère de la Santé a annoncé la liste des laboratoires privés d’analyses médicales qui ont obtenu une autorisation pour la réalisation du test RT-PCR de diagnostic du coronavirus.

Le comité technique indépendant ayant examiné la validité des laboratoires privés souhaitant effectuer ces analyses a décidé d’accorder des autorisations au :

  • Laboratoire Hamdi Dhaouadi, Bizerte
  • Laboratoire Houda Rayhane, El Manar 2
  • Laboratoire Nejib Barouni, Menzah 6
  • Laboratoire Achref Ben Youssef, Houmt Souk Djerba

Le ministère a confirmé que le travail de ce comité technique se poursuit pour étudier les demandes du reste des laboratoires.

Les citoyens peuvent prendre rendez-vous à distance pour faire les analyses via la plateforme en ligne à l’adresse suivante: www.rdvtestcovid.tn

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02 Septembre, 2020: Nissaf Ben Alaya dévoile les dispositions de prévention de la COVID-19 dans les établissements scolaires

La directrice générale des maladies nouvelles et émergentes, Nissaf Ben Alaya, a annoncé, mercredi, que toutes les mesures nécessaires seront prises pour limiter la propagation du virus dans les établissements d’enseignement après la rentrée des classes prévue le 15 septembre. Elle n’exclut pas la fermeture de l’établissement d’enseignement dans le cas où un épisode d’infection y serait enregistré.

Concernant les mesures qui seront prises en cas d’enregistrement d’infections dans certains départements ou écoles, Ben Alaya a précisé que toutes les mesures seront prises pour limiter la propagation de l’infection, sur la base des résultats de l’enquête active sur le virus au sein de l’établissement d’enseignement concerné.

Elle a affirmé qu’il y aura un point de contact entre le ministère de la Santé et chaque établissement d’enseignement pour faire face à chaque cas suspect de Coronavirus, indiquant que chaque cas suspect sera traité séparément.

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02 Septembre, 2020: Le gouvernement Hichem Mechichi obtient la confiance du Parlement

L’Assemblée des représentants du peuple a accordé, mercredi 2 septembre 2020, sa confiance au gouvernement de Hichem Mechichi avec 134 voix pour, 67 contre et zéro abstention.

Le gouvernement de Hichem Mechichi vient remplacer celui d’Elyes Fakhfakh élu au mois de Février. Le chef du gouvernement sortant avait démissionné suite à un scandale de conflit d’intérêts. Hichem Mechichi, ministre de l’Intérieur dans le gouvernement Fakhfakh, a été désigné par le chef de l’Etat Kaïs Saïed pour former le nouveau gouvernement mais le processus mené par M. Mechichi, qui a décidé d’exclure les partis lui a valu de nombreuses critiques de la part des concernés.

Hichem Mechichi et son équipe gouvernementale prêteront serment devant le chef de l’Etat.

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01 septembre, 2020: 138 infections au Coronavirus dans une usine à Ben Arous

Au total, 138 infections au Coronavirus ont été enregistrées dans l’usine Faurecia à Ben Arous, tandis que le reste des travailleurs continuent d’être soumis aux tests COVID-19.

Un responsable de l’entreprise a assuré que les résultats des analyses seront immédiats, indiquant que le travail se poursuit au sein de l’établissement, tout en respectant le protocole de santé nécessaire.

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31 Août, 2020: Une plateforme de soutien psychologique gratuite pour les salariés

Le stress majeur que représentent la peur du coronavirus et sa propagation fulgurante, la situation économique non dénuée de risques et le bouleversement que cela entraîne au quotidien, tout cela peut fragiliser notre santé psychique. Que cette souffrance date d’avant le déclenchement de la crise sanitaire, avec une situation socioéconomique déjà fragilisée par les neuf années post-révolution, trouver un soutien psychologique est essentiel.

Depuis le déclenchement de la pandémie du COVID-19, tout le monde passe par une situation exceptionnelle et se trouve à la croisée des chemins entre le souci de se protéger contre ce virus et la nécessité de s’adapter aux circonstances. Pour la plupart, cette situation est difficile à vivre et nous fait souffrir, surtout que le pays fait encore face à l’épidémie de coronavirus et souffre des retombées économiques et sociales liées à cette crise sanitaire. Pour ce faire et afin d’assurer un soutien psychologique aux salariés, le psychologue Ghaith Souissi annonce le lancement de la start-up «Better Mood», une plateforme qui présente des services, un accompagnement complet, professionnel et personnalisé permettant aux salariés d’une entreprise de trouver un soutien psychologique gratuit.

Eviter la déstabilisation émotionnelle des employés

Dans une déclaration accordée au quotidien La Presse, Ghaith Souissi indique qu’après le lancement, durant le mois de février dernier, de la plateforme de consultation psychologique par téléphone, «Ahkili», de nombreuses entreprises font appel aux services d’aide psychologique. «Ahkili est un service destiné à l’accompagnement psychologique des citoyens qui a réuni une équipe de jeunes psychologues. Aujourd’hui, après la réussite de cette première expérience, nous sommes sur le point de lancer notre deuxième service Better Mood, qui sera destiné aux employés des entreprises. A l’instar des sites de prise de rendez-vous médicaux en ligne, ce service permet d’avoir au téléphone quelqu’un tout de suite et propose des consultations en ligne gratuite pour les salariés, et ce, afin de trouver une solution gratuite d’accompagnement psychologique», explique-t-il, ajoutant que la gestion de l’angoisse, face à une telle situation de détresse extrême, est primordiale pour éviter la déstabilisation émotionnelle des employés.

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