16 – 22 Août, 2020 | Revue de Presse Maroc

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22 Août, 2020: Rentrée scolaire: l’enseignement à distance sera la règle, le présentiel sera possible

Un communiqué de presse du ministère de l’éducation a déclaré que le présentiel sera possible sur demande expresse des parents et selon une procédure qui sera définie ultérieurement.

Cette décision concernant l’enseignement à distance ne concerne pas obligatoirement toute l’année scolaire et pourra changer à tout moment si la situation épidémiologique le permet.

Cette décision concerne tous les cycles d’enseignement. A partir de la cinquième année primaire, tous les élèves auront obligation de porter le masque.

Voici le texte du communiqué

« L’enseignement à distance sera adopté comme modèle pédagogique au début de l’année scolaire 2020-2021 qui commence le 7 septembre, tous cycles et niveaux confondus, dans l’ensemble des établissements publics et privés ainsi que dans les écoles des missions étrangères.

« L’enseignement en présentiel sera assuré pour les apprenants dont les parents optent pour ce modèle, sachant qu’un mécanisme sera établi pour permettre aux familles de faire un tel choix.

« Cette décision trouve son fondement dans la situation épidémiologique inquiétante que vit actuellement le pays, marquée par une augmentation sensible des cas de contamination, du nombre de cas critiques et de décès.

« Dans le souci de préserver la santé et la sécurité des élèves, des cadres pédagogiques et administratifs, le ministère veillera à réunir les conditions appropriées en prévision de la rentrée, en instaurant un protocole sanitaire strict prenant en compte les mesures préventives prises par les autorités sanitaires.

« Il s’agit notamment du port obligatoire des masques à partir de la cinquième année du primaire, le lavage régulier des mains, le respect de la distanciation physique par la réduction du nombre d’élèves en classes, la désinfection des différentes structures et dépendances scolaires.

« Dans le cadre des mesures proactives visant à lutter contre la propagation de la pandémie de Covid19, un plan intégré 2020 a été élaboré selon l’évolution de la situation épidémiologique, soulignant que le modèle pédagogique pourrait, à tout moment de la prochaine année scolaire, faire l’objet d’adaptation au niveau local, provincial ou régional à la lumière de l’évolution de cette situation, et ce en coordination avec les autorités locales et sanitaires.

« Le département de tutelle veillera dans les prochains jours à informer la famille de l’éducation, les élèves et leurs parents ainsi que l’ensemble des citoyens des diverses actions liées à la gestion de l’année scolaire 2020-2021 dans le contexte exceptionnel marqué par la pandémie.

« S’agissant de l’Examen régional unifié de la première année du baccalauréat, initialement programmé les 4 et 5 septembre, il a été reporté à une date ultérieure.

« Les cadres pédagogiques et administratifs, les familles, les partenaires sociaux et tous les acteurs de la société sont invités à s’impliquer efficacement en vue de faire aboutir et mettre en œuvre les mesures qui seront ainsi adoptées, dans l’objectif de garantir le droit de tous les apprenants à l’éducation ».

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22 Août, 2020: Coronavirus au Maroc-186 cas graves, dont 42 intubés

14 914 patients sont actuellement pris en charge dans les différents hôpitaux marocains ou à domicile pour les cas les moins graves, fait part le ministère de la Santé.

Parmi ces patients, on trouve 196 dans un état grave, dont 42 personnes sous respirateur artificiel, précise Mouad Mrabet, directeur du Centre National des Opérations d’Urgence au ministère de la Santé.

Par ailleurs, le Maroc a enregistré, ces dernières 24 heures, 41 nouveaux décès, 1565 nouveaux cas positifs de COVID-19, ce qui porte le bilan total des contaminations à 50 812 depuis début mars.

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21 Août, 2020: Un migrant meurt en tentant de franchir la frontière entre le Maroc et l’enclave espagnole de Melilla

Un migrant est décédé jeudi après avoir chuté de cinq mètres en tentant de franchir la frontière entre le Maroc et l’enclave espagnole de Melilla, ont annoncé les autorités espagnoles. Ni son identité, ni sa nationalité n’ont été dévoilées.

Un migrant est mort jeudi 20 août alors qu’il tentait, comme 300 autres personnes, de franchir la frontière entre le Maroc et l’enclave espagnole de Melilla, ont annoncé les autorités espagnoles. 

L’homme avait essayé de franchir la triple clôture frontalière, équipée de barbelés denses, vers 6h30 (4h30 GMT). Il serait tombé de cinq mètres dans un ruisseau proche de la frontière, selon un porte-parole de la Garde civile, cité par l’AFP. 

« Il faisait nuit, la zone lui était inconnue et il semble qu’il soit tombé. On ne sait pas si la mort est due au choc, au stress, à un arrêt cardiaque », a-t-il déclaré. Dans un communiqué, la préfecture de Melilla a, elle, évoqué une mort « de causes naturelles », sans préciser l’identité ni la nationalité de l’individu.

Au total huit migrants ont été blessés et portent « des ecchymoses » ainsi que trois agents de la Garde civile, qui ont souffert d’une épaule démise, d’une coupure à la tête et d’une hypoglycémie. « Cela n’a pas été un assaut violent, simplement une bousculade habituelle entre ceux qui tentent d’entrer et ceux que nous empêchons de le faire », a précisé le porte-parole.

La préfecture espagnole a affirmé que sur « les quelque 300 migrants qui ont tenté de traverser, une trentaine ont réussi. Les autres ont été interceptés et refoulés par les autorités marocaines. »

Cette tentative est l’une des plus massives observées cette année dans la ville autonome de Melilla qui, avec l’autre enclave espagnole de Ceuta, constituent les seules frontières terrestres entre l’Union européenne et l’Afrique.

Le confinement dû à la pandémie a sensiblement réduit le nombre des arrivées dans les enclaves, qui s’élèvent à 1 383 du 1er janvier au 31 juillet, contre 3 313 en 2019 pour la même période. À l’inverse, les arrivées ont bondi sur les îles espagnoles des Canaries, malgré une traversée longue et dangereuse à cause des courants océaniques.

Depuis début août, au moins 27 personnes sont mortes au large des côtes de la Mauritanie, au sud du Maroc, en tentant de rejoindre les Canaries.

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21 Août, 2020: La Révolution du Roi Mohammed VI et du peuple contre la pandémie COVID-19

Depuis le début août, Maroc est confronté à une flambée de nouveaux cas de personnes touchées par le coronavirus (COVID-19) et vit une situation autant inquiétante qu’alarmante. Cette explosion de contaminations, se chiffre à plus d’un millier de nouveaux cas par jour. 

Le Roi Mohammed VI a du reste été clair quant à cela lors de son discours adressé à la Nation à l’occasion du 67ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple. Le Souverain tout en rappelant la symbolique de cet évènement, a mis l’accent sur la crise sanitaire du coronavirus (COVID-19) que traverse le Royaume, mettant en garde contre un relâchement en faisant subtilement le lien entre les deux évènements, « L’Histoire du Maroc est ainsi richement tissée d’événements qui portent témoignage de la symbiose parfaite entre le Trône et le peuple, toujours unis face aux vicissitudes du temps. C’est l’état d’esprit qui, lors des premières phases de la pandémie du COVID-19, a animé les Marocains qui ont alors fait preuve d’engagement et se sont collectivement engagés. Au cours de cette période de crise, nous avons réussi, par nos efforts conjoints, à atténuer l’impact sanitaire et ses conséquences économiques et sociales ».

Avant de prévenir quant aux conséquences  « Si cette tendance haussière perdure, la Commission scientifique chargée du suivi de l’évolution du COVID-19 pourrait préconiser un retour au confinement, voire un durcissement des mesures sanitaires ».

A cet effet, le Souverain a appelé à la responsabilité de tous, afin de surmonter ce défi en se mobilisant, en veillant et en s’engageant dans l’effort national car sans un comportement responsable de la part de tous, il n’est pas possible de sortir de cette situation.

A cet égard, l’analyste politique Karim Ayach, chercheur en relations internationales, qui s’est confié à Hespress, a laissé entendre qu’à travers le discours royal, le Souverain en appelant à s’inscrire dans l’esprit de la mobilisation qui a prévalu naguère derrière le sultan Mohammed V pour affronter le colonialisme français a appelé à une autre Révolution du Roi et du Peuple sauf que cette fois, le combat est autre. L’ennemi n’est pas un colonisateur, mais un virus qui face à un laxisme ambiant n’a de cesse de se propager. Et l’ analyste d’ajouter que  « la menace à laquelle devait faire face les Marocains dans le passé avait pour nom l’impérialisme mondial, or aujourd’hui, ce sont les mêmes caractéristiques et principes qui distinguent le coronavirus. Impassible il se propage à travers la planète s’introduisant dans les foyers semant mort, souffrance et désespoir ».

Et de poursuivre  « Le lien historique dans lequel le roi Mohammed VI nous transpose est qu’il s’agit d’un nouveau défi, qui doit rétablir une cohésion nationale qui s’égare et nous ramener aux sacrifices de nos parents et grands-parents face au colonialisme ». Ayach a souligné que « cette interconnexion entre le trône et le peuple toute de cohésion et d’union avait un seul objectif, celui d’expulser le colonialiste et de restaurer la souveraineté nationale ».

Et Karim Ayach de conclure « Si la génération coloniale a relevé le défi avec le retour du regretté Mohammed V et de la famille royale d’exil, l’expulsion du colonisateur et l’indépendance, alors les générations actuelles devant un colonisateur d’un autre genre, le coronavirus (COVID-19) devront en faire autant même si ce nouvel ennemi «  ne se combat pas avec des armes et des tactiques de combat, mais avec de la prévention, du bon sens, de civisme, du devoir de citoyenneté et autant de patriotisme ».

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21 Août, 2020: Après Benslimane, Mohammedia ferme ses plages (Officiel)

Après la province de Benslimane, c’est au tour de la préfecture de Mohammedia de fermer ses plages, de crainte d’une propagation du COVID-19. La fermeture fait suite à la décision du gouverneur de la préfecture Hicham M’daghri Alaoui qui a annoncé l’interdiction de la nage dans les plages de Mohammedia et Ain Harrouda.

« Les autorités de Mohammedia et de Benslimane craignent, visiblement, une ruée sur leurs plages des résidents de Casablanca, suite à la décision du gouvernement de fermer les plages de la métropole, de Dar Bouazza et Paloma, proche d’Ain Harrouda, en réaction à l’apparition de nouveaux foyers infectieux », relève une dépêche de la MAP.

Pour rappel, les régions de Casablanca-Settat et Marrakech-Safi demeurent les plus touchées par la pandémie qui enregistre un pic de cas de contamination depuis ces dernières semaines.

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20 Août, 2020: Vaccin – les essais cliniques démarrent au Maroc la semaine prochaine (ministre)

Cette collaboration maroco-chinoise permettra au Royaume d’assurer au citoyen marocain d’être parmi les premiers servis en matière de vaccination contre le coronavirus, a déclaré à la presse le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, à l’issue de la cérémonie signature via vidéo-conférence, simultanément à Rabat et à Pékin, de ces accords.

Le Maroc sera à même, probablement très prochainement, de produire un vaccin dans le cadre d’échange d’expertise entre Rabat et Pékin, a-t-il ajouté.

Se disant convaincu que le retour à la situation normale d’avant-covid ne se fera qu’avec un vaccin, M. Ait Taleb a souligné que ce vaccin est très prometteur puisqu’il a déjà été approuvé par plusieurs pays. Le ministre a en outre relevé que les essais du vaccin porteront, dans un premier temps, sur des volontaires dès la semaine prochaine, ajoutant que les accords conclus permettront au Maroc d’avoir son propre vaccin dans les meilleurs délais.

Notons que le laboratoire chinois, bien soutenu par les autorités de Pékin, a signé des accords similaires avec les Emirats et le Pérou.

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19 Août, 2020: Sauvez_Marrakech et #Marrakech_étouffe, deux hashtags pour alerter sur la situation dans la ville ocre

Des activistes et des professionnels du secteur de la santé ont lancé deux hashtags pour sensibiliser le public à la situation sanitaire aggravée depuis quelques jours à Marrakech. À travers #أنقذوا_مراكش (#Sauvez_Marrakech) et #مراكش_تختنق (#Marrakech_étouffe), les internautes lancent un appel virtuel aux autorités concernant l’augmentation des cas positifs de COVID-19 dans la ville ocre, particulièrement celles nécessitant une admission aux services de réanimation.

Ces deux hashtags interviennent après la prolifération sur les réseaux sociaux de photos, vidéos et enregistrements audio témoignant des conditions de suivi des cas de COVID-19 dans les hôpitaux et centres de santé de Marrakech, et notamment l’hôpital public Ibn Zohr, plus connu sous le nom de Mamounia.

Entre carences en équipement et surpeuplement, dans cet hôpital, trois directeurs se sont succédé depuis le début de la pandémie, tous ont présenté leur démission. Les médecins internes de ce centre hospitalier régional (CHR) ont, ce lundi 17 août, signifié à la direction leur retrait du travail bénévole qu’ils fournissaient depuis mars “en raison du manque de sécurité, d’hébergement et d’isolation”, mais aussi “à cause de l’absence de vision claire sur la période à venir”.

Selon certaines sources de TelQuel Arabi, “le téléphone du ministre de la Santé (Khalid Aït Taleb, ndlr) n’a pas cessé de recevoir ces derniers jours des dizaines de photos et de vidéos de l’intérieur du CHR, ce qui a poussé la directrice régionale de la santé à se réunir, il y a deux jours, avec les professionnels pour tirer au clair ce qui s’y passe”.

Sur les hashtags, les internautes relaient des témoignages de personnes montrant des symptômes ayant été sommées par le personnel de l’hôpital de rebrousser chemin, sans même avoir été testées, ou d’autres n’ayant pas pu bénéficier d’une assistance médicale adéquate, telle que la respiration artificielle.

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19 Août, 2020: Prise en charge des Covid+ – Une vingtaine d’ONG dénoncent leur exclusion auprès de Ait Taleb

Une vingtaine d’organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de la promotion du droit à la santé ont dénoncé leur exclusion de la stratégie de prise en charge en ambulatoire des cas suspects ou confirmés de COVID-19.

«Nous, les représentants des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de la promotion du droit à la santé signataires de cette lettre, sommes étonnés et profondément déçus que la société civile soit exclue de la stratégie de prise en charge en ambulatoire des cas suspects et des cas confirmés de COVID-19», écrivent-elles dans une lettre envoyée au ministère de la Santé et relayée par L’Economiste.

Rappelant avoir été «très rapidement mobilisées pendant la période du confinement», les 22 ONG estiment que «les conjonctures sanitaire, sociale et économique actuelles, imputables à la pandémie de la COVID-19, imposent une mobilisation des toutes les ressources disponibles en vue d’une synergie d’action pour réduire les effets de cette crise sanitaire inédite sur nos concitoyens».

Et d’assurer que lesdites associations «sont en mesure d’assurer le dépistage sérologique rapide de la COVID-19, l’orientation et l’accompagnement des cas suspects ou confirmés suivis en ambulatoire en parfaite synergie et en étroite collaboration avec les structures hospitalières, les autorités sanitaires et les autorités administratives».

La lettre est signée par l’Association marocaine des droits humains (AMDH), l’Organisation marocaine des droits humains (OMDH), la Coalition marocaine pour le droit à la santé, l’Association de Lutte contre le sida (ALCS) et l’Observatoire marocain des prisons, entre autres.

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18 Août, 2020: Le Maroc considère les produits fabriqués à Melilla comme non-européens

A Melilla, les commerçants se plaignent des conséquences d’une nouvelle décision prise par la douane marocaine sur leurs chiffres d’affaires, rapportent Ceuta TV et El Confidencial.

La Confédération des entrepreneurs locaux affirme, dans un communiqué, que depuis le début de ce mois «la douane marocaine n’accepte plus le formulaire EUR-1, qui certifie l’origine européenne des marchandises, si la société exportatrice a son siège social dans la ville autonome. Conformément à l’accord d’association entre l’Union européenne et le Maroc, ce certificat donne droit à une réduction significative voire à une exonération des tarifs sur les marchandises européennes».

En considérant non-européennes les marchandises fabriquées à Melilla, Rabat «empêche ainsi Melilla de vendre ses produits, car elle doit concurrencer de nombreux produits moins chers», explique la publication en ligne.

La nouvelle décision marocaine s’inscrit dans le cadre de sa stratégie de lutte contre la contrebande. Une activité qui rapporte annuellement à l’économie de Melilla 45 millions euros, précise la même source. Il y a deux ans, le Maroc avait décidé de fermer sa frontière commerciale avec Melilla pour les mêmes motifs.

Fin juin, le ministre de l’Economie et des Finances a déclaré à la Chambre des représentants que «dernièrement, une série de mesures ont été prises pour réduire les opérations de contrebande qui menacent la santé des citoyens, impactent de manière significative les entreprises nationales et nuisent au budget de l’Etat». Mohamed Benchaaboun a indiqué que le Maroc veille à «réhabiliter» les frontières de Ceuta et Melilla afin qu’elles assurent leur principale mission à savoir : «la fluidité de la circulation des personnes et des voyageurs» et non des marchandises.

Pour mémoire, le Maroc prévoit de créer une «Zone d’activité économique de Fnideq». Le projet, auquel l’exécutif El Othmani a consacré 200 millions de dirhams, est destiné à limiter la contrebande entre Fnideq et Ceuta. Il complète  ainsi l’autre zone industrielle à Nador qui vise la contrebande venant de Melilla.

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18 Août, 2020: Hirak – Nasser Zefzafi et Nabil Ahamjik en grève de la faim

Ahmed Zefzafi a annoncé que son fils détenu à la prison de Ras El Ma a entamé une grève de la faim, avec Nabil Ahamjik. Tous deux condamnés à vingt ans de prison ferme à l’issue du procès des militants du Hirak du Rif tenu à Casablanca, les deux figures du mouvement sont en grève depuis vendredi, en protestation contre des pressions qu’ils disent subir de l’administration pénitentiaire.

Le live annonçant la grève de la faim sur Facebook indique que Nasser Zefzafi et Nabil Ahamjik ont commencé leur grève après que la direction de la prison aurait refusé leurs demandes, notamment celle de les transférer vers la prison de Selouane à Nador, où se trouvent d’autres détenus du Hirak, afin de permettre à toutes les familles de visiter leurs proches.

Selon Ahmed Zefzafi, les deux militants ont demandé aussi à accéder à des livres et à des journaux, pouvoir faire des courses plusieurs fois par semaine, pouvoir faire des sorties et à avoir une meilleure qualité d’alimentation. Depuis qu’ils ont commencé leur grève de la faim, «ils ont été mis en cellules individuelles», alerte le père.

En solidarité avec les deux détenus, ce dernier appelle d’ailleurs toutes les personnes qui les soutiennent à observer une grève de la faim durant 24 heures, dimanche prochain à partir de six heures du matin.

Dans le même live, la mère de Nasser Zefzafi a appelé aussi les soutiens du Hirak du Rif à répondre à cette initiative proposée par les deux militants qui, selon elle, sont en danger.

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18 Août, 2020: Maroc-Un test PCR négatif – de 72h exigé pour se rendre en France

Les tests sont à effectuer dans les meilleurs délais. Durant une phase transitoire, des tests pourront être réalisés à l’arrivée en FranceAprès le retrait du Maroc de la liste de l’UE des pays tiers sûrs, la France vient d’instaurer de nouvelles mesures aux voyageurs en provenance du royaume

Aussi, l’ambassade de France au Maroc a indiqué que « les ressortissants français, les Marocains résidant en France ainsi que les étudiants marocains munis de visas long séjour, notamment, peuvent continuer de se rendre en France, à condition de présenter : Une autorisation de déplacement international, une attestation sur l’honneur et un test PCR négatif -de 72h ».

Le modèle d’autorisation est disponible sur le site du ministère de l’Intérieur français, tandis que la déclaration sur l’honneur doit faire état d’absence de symptômes d’infection et de contact avec un cas confirmé de COVID-19 dans les quatorze jours précédant le départ.

Le test PCR négatif -72 heures, exigé pour les plus de 11 ans, sera requis à l’embarquement des vols à destination de la France.Quant aux délais de mise en application de ces mesures : « Les tests sont à effectuer dans les meilleurs délais. Durant une phase transitoire, des tests pourront être réalisés à l’arrivée en France. Nous vous invitons à prendre l’attache de votre compagnie afin de connaître les modalités de mise en œuvre sur votre voyage », indique l’ambassade de France sur Twitter.

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17 Août, 2020: Publication d’une « note stratégique » sur l’impact du COVID-19 au Maroc

Le Haut-commissariat au Plan (HCP), le Système des Nations unies (SNU) au Maroc et la Banque mondiale (BM) ont rendu public, lundi, une « note stratégique » développée conjointement pour approfondir la compréhension de l’impact socio-économique de la pandémie du COVID-19 au Maroc, à travers une approche unique, inclusive et collaborative et formulant des recommandations stratégiques basées sur des données fiables.

Cette « note stratégique » présente la situation pandémique au Maroc à la date de sa publication et expose l’analyse de l’évolution de la situation économique et sociale du pays depuis le début de la crise, en prenant comme référence les résultats des enquêtes et des analyses réalisées par le HCP ainsi que des rapports sur les perspectives économiques au Maroc de la Banque mondiale, indique un communiqué conjoint du HCP, SNU et de la BM. Ladite note présente également les actions entreprises par le Maroc et met en relief les principales recommandations des agences du Système des Nations unies pour accompagner une réponse intégrée et efficace face aux répercussions économiques et sociales de la crise.

Elle appelle à voir, dans la crise, des opportunités à saisir pour une reprise alignée sur les Objectifs de Développement Durable (ODD), bien informée et inclusive qui ne laisse personne pour compte, précise le communiqué, notant que ses recommandations plaident pour une plus grande attention au suivi de la pauvreté multidimensionnelle, à l’innovation dans la collecte et l’analyse des données contextualisées, à l’investissement dans la continuité des services publiques d’éducation et de santé durant et après la crise, ainsi qu’au renforcement de la régionalisation et la valorisation du rôle de la société civile.

La « note stratégique » et ses différentes recommandations ont l’ambition de servir d’outil de travail pour une réponse socio-économique immédiate, à moyen et long terme au COVID-19 dans un esprit collaboratif de responsabilité partagée pour répondre aux besoins des personnes vulnérables, protéger les emplois et les moyens de subsistance et permettre une reprise progressive et durable de l’économie, ajoute la même source.

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16 Août, 2020: Plusieurs quartiers fermés à Marrakech

La situation épidémiologique liée à la pandémie de la COVID-19 est de plus en plus inquiétante à Marrakech. Le nombre de contamination ne cesse d’augmenter ainsi que le nombre de décès et de personnes admises dans les unités de soins intensifs et de réanimation. Pour tenter d’enrayer la propagation du coronavirus, les autorités locales ont pris plusieurs mesures restrictives.
Dans un communiqué publié le 16 aout, la Wilaya de la région Marrakech-Safi indique ces mesures se divisent en deux grandes catégories à savoir celles à caractère général englobant tout le ressort territorial de la préfecture et d’autres sont spécifiques relatives à certaines zones urbaines.

Des mesures spécifiques ont été prises pour 7 zones urbaines. Il s’agit des zones de Sidi Youssef Ben Ali, Hay Hassani, Hay Mohammadi, M’hamid, Menara, Jemaa Fna et de Kechich. Les mesures relatives à ces zones concernent l’intensification des opérations de contrôle, la fermeture partielle ou totale de certains quartiers pour enrayer la propagation de la COVID-19 tout en limitant les déplacements sauf en cas de nécessité extrême (travail, raisons de santé ou faire ses courses). Il a aussi été décidé de fixer l’horaire de fermeture des cafés et restaurants à 22h00, d’intensifier les opérations de contrôle des unités industrielles et professionnelles pour s’assurer de leur respect des mesures préventives en vigueur.

Pour ce qui est des mesures générales englobant tout le ressort territorial de la préfecture, celles-ci portent sur des opérations intenses de sensibilisation dans le but de sensibiliser au danger du relâchement dans le respect des mesures préventives et ses répercussions négatives notamment l’hygiène, le port obligatoire et correct des bavettes, la distanciation sociale, éviter les déplacements sauf en cas de nécessité extrême et mettre fin à certains phénomènes négatifs tels que le rassemblement dans les entrées des rues.

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