16 – 22 Août, 2020 | Revue de Presse Tunisie

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22 Août, 2020: Un test au COVID-19 sera exigé pour les passagers de la CTN arrivant en Tunisie

Dans un communiqué publié ce samedi matin, la Compagnie Tunisienne de Navigation a annoncé qu’un test PCR au COVID-19 de moins de 120 heures sera exigé pour les arrivants sur le territoire tunisien. Il est précisé que celui-ci est également obligatoire pour les passager en privante des zones verte.

Le même communiqué souligne que ce mesures sont applicables pour les traversées Nord/Sud programmées à compter du 25 août 2020 jusqu’à nouvel ordre.

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22 Août, 2020: 124 contaminations locales au COVID-19 et quatre nouveaux décès

Le nombre des personnes testées positives au Covid-19 en Tunisie s’est élevé à 2.738 cas sur un total de 122.899 dépistages réalisés depuis le début de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé, dans son bilan publié ce samedi 22 août 2020.

124 nouveaux cas locaux ont été enregistrés et sept cas importés. Quatre nouveaux décès ont été également enregistrés (un à l’Ariana, deux à Ben Arous et un à Gabès).

On recense jusqu’au 21 août 1.434 personnes rétablies, 1236 contaminations actives, prises en charge dans des centres aménagés à cet effet et 68 décès.

Depuis le 27 juin, date de la réouverture des frontières, 1534 cas ont été recensés dont 475 importés, 1060 locaux (69%) et 18 décès (1,1%). 37 patients sont actuellement pris en charge dans les hôpitaux (2,7%) dont 9 admis en soins intensifs (0,58%). Le nombre de personnes manifestant les symptômes de la maladie s’élève à 149 (9,7%).

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21 Août, 2020: El Hamma, ville sinistrée

A El Hamma, on prépare déjà les corbillards pour le transport des dépouilles des personnes décédées du Covid-19, alors que l’épidémie connaît une véritable explosion dans cette région qui compte déjà cinq morts. Dans cette ville, la panique est omniprésente au point que les citoyens revendiquent l’instauration du couvre-feu pour limiter la propagation du virus.

Cette ville, jadis havre de paix, surprenante par sa diversité et son écrin de verdure qui assure à ses visiteurs tous les ingrédients de la bonne aventure, de douces sensations, mais aussi de la quiétude et de la méditation, est aujourd’hui une ville sinistrée où plane l’ombre de la mort. En effet, El Hamma est la zone la plus contaminée par le nouveau coronavirus avec plus de 400 cas. L’épidémie touche durement cette petite ville qui déplore déjà cinq personnes décédées ces dernières 24 heures.

Terrés chez eux, les habitants ont peur, et personne ne comprend pourquoi une contamination aussi élevée a frappé de plein fouet cette ville réputée, hélas, pour son infrastructure sanitaire faible.

D’après les habitants, c’est l’arrivée de quelques Italiens porteurs asymptomatiques du virus qui ont rendu visite à une usine de textile pour réparer quelques machines qui serait à l’origine d’une contagion à grande échelle parmi les ouvrières qui ont servi de courroies de transmission du virus auprès de leurs familles et des autres habitants de la ville. Il n’a pas été possible de vérifier cette thèse pour le moment.

Cri de détresse

Avant-hier, le président de la municipalité d’El Hamma, Nasef Ben Najeh, a lancé un cri de détresse pour qu’on vienne en aide à la ville d’El Hamma. Il a, à cet effet, indiqué que l’hôpital local refuse d’accueillir les patients qui se sont rassemblés devant la porte d’entrée. Ben Najeh a aussi assuré que les services de la Protection civile refusent de prendre en charge les patients atteints du virus et les diriger vers le Samu qui est aux abonnés absents.

C’est ce qui a poussé les services municipaux de la ville, selon Ben Najeh, à assurer le transport des patients par leurs propres moyens pour le dépistage. Il a en outre indiqué que l’hôpital militaire de campagne n’a pas de vis-à-vis au sein de l’hôpital public pour la coordination et la mise en œuvre des opérations de prise en charge des malades par le corps médical militaire. 

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20 Août, 2020: En Tunisie, le cercle vicieux des pénalités et la porte ouverte à l’exploitation des migrants irréguliers

«L’arrivée des migrants sur le territoire est généralement régulière, grâce à un visa d’entrée ou une exemption de visa qui leur autorise un séjour de 3 mois. Cependant, en l’absence d’autorisation de travail et de carte de séjour au titre du travail, le travailleur migrant tombe rapidement en statut de séjour irrégulier. 

Il accumule alors des pénalités de 20 DT par semaine, plafonnées à 3000 DT et est passible d’être mis en détention avant d’être refoulé du territoire. Ce statut irrégulier a des conséquences néfastes sur les migrants à plusieurs niveaux : il empêche l’exercice d’un emploi dans des conditions formelles et décentes, y compris en matière de sécurité sociale et d’accès aux soins, il empêche le migrant d’accéder à la justice puisqu’en cas d’agression ou de litige il craindra de se tourner vers les autorités.

Sans possibilité de régularisation de sa situation, le statut irrégulier maintient le migrant dans une situation précaire dont il ne voit pas l’issue, et dont l’accumulation des vulnérabilités peut finalement fragiliser son état de santé mentale. »

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19 Août, 2020: Migration-Tunisie-Italie, Un marché de dupes !

Discrètement ébruité, l’arrangement que viennent de sceller les ministres italiens des Affaires étrangères et de l’Intérieur avec le président de la République tunisienne et le futur chef du gouvernement au sujet des migrants irréguliers tunisiens  est toujours passé sous silence du côté du palais de Carthage. Il n’a été question que de la séance de travail où il aurait été négocié, et ce à travers un communiqué mettant très en relief  l’insistance du chef de l’Etat Kais Saied sur l’importance d’établir « une plus grande coopération pour faire face aux causes profondes de la migration ».

Sous l’œil des deux témoins qu’étaient la commissaire européenne aux affaires intérieures Ylva Johansson et le commissaire européen à l’élargissement et à la politique de voisinage Oliver Varhelji, les plénipotentiaires italiens ont promis à la Tunisie environ 11 millions d’euros pour réduire les flux de migrants ralliant les côtes de la Péninsule, principalement  l’île de Lampedusa qui  ont considérablement augmenté ces derniers mois. Récemment, plus de 700 personnes ont débarqué sur l’île.

La majorité est constituée de jeunes, qui quittent leur pays à la recherche d’une vie meilleure. La Tunisie connaît des difficultés économiques, offrant peu d’opportunités aux jeunes, et le coronavirus a encore aggravé la situation, frappant son important secteur touristique.

Un partenariat, quel partenariat ?

Le ministre italien des affaires étrangères, Luigi Di Maio a déclaré qu’il voulait « renforcer le partenariat [entre l’Italie et la Tunisie] pour un développement partagé ». Il a également assuré  que Rome forme le projet  de « proposer un grand pacte pour la jeunesse tunisienne, un plan intégré avec un accent particulier sur les jeunes ». Cependant, a-t-il dit, le partenariat « doit être porté par les deux parties », ajoutant que Rome attend « une collaboration totale et des résultats rapides sur le plan de lutte contre l’immigration ».

Abondant dans ce sens, sa collègue de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, tout en soulignant que  « la Tunisie n’est pas seule », a fait savoir que « nous sommes prêts à prendre toutes les initiatives nécessaires pour la soutenir en termes d’aide et d’outils afin de contrôler l’immigration clandestine ». Mais, ajoute-t-elle,  il faut faire un effort supplémentaire, car la pression sur notre pays, en particulier sur Lampedusa et la Sicile, crée une situation extrêmement sérieuse,  aggravée par l’urgence sanitaire COVID-19″.

Avant que le plan prévu de 11 millions d’euros puisse entrer en vigueur, la Tunisie doit former un nouveau gouvernement, ce qui devrait avoir lieu dans les prochains jours. L’Italie souhaite que la Tunisie œuvre  avec un système informatisé qui alerterait la police tunisienne lorsque des bateaux de migrants sont en mer, afin qu’elle puisse les arrêter dans les eaux tunisiennes. L’argent est également destiné à financer l’entretien des patrouilleurs, la formation des forces de sécurité locales et l’installation de nouveaux systèmes de radar. L’Italie s’attendrait également à une augmentation du nombre hebdomadaire de personnes expulsées vers l’Italie, qui s’élève actuellement à 80.

Tout ça pour ça !

N’a-t-on pas trop demandé à la Tunisie  pour des clous ? En somme, un marché de dupes bourré de clauses léonines. D’autres avaient exigé mille fois cette somme pour faire le vigile et empêcher des migrants, qui ne sont pas d’ailleurs leurs  nationaux, de gagner les frontières et les côtes européennes. Il est entendu par ces autres-là le colonel Mouamar Kadhafi et le président turc Erdogan, dont les exigences ont été satisfaites dare-dare et rubis sur l’ongle. Et les Européens n’en avaient pas eu pour leur argent, l’exécution des marchés ayant été entachée de maintes volte-face.

On comprendrait d’autant moins l’offre italienne à la Tunisie qu’elle  avait été précédée de vives pressions et même de menaces, telles que celle agitée par le chef de la diplomatie italienne de ne pas débourser une enveloppe de quelque 5 millions d’euros, outre les déclarations de presse sur le même ton  comminatoire. La Tunisie, représentée par deux premiers responsables de l’Etat, a-t-elle   capitulé face à ces intimidations pour se contenter d’un si misérable pécule, assorti, il est vrai, de promesses dont nul ne sait si elles vont être tenues ?  Comme, par exemple, le financement par l’Union Européenne d’un «  grand plan pour la jeunesse tunisienne », avec en plus  l’engagement que  l’UE « fera de son mieux pour soutenir l’économie tunisienne ».

Concluons tout de même sur cette  envolée si bien sentie du ministre italien des Affaires étrangères : « La Tunisie est considérée comme un endroit sûr. Il n’y a pas de gens qui fuient la guerre là-bas. Donc, si les Tunisiens essaient d’atteindre l’Italie illégalement, ils ne pourront que se faire rapatrier ». Les Tunisiens apprécieront !

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19 Août, 2020: ce n’est ni avec l’approximation ni avec le tâtonnement qu’on va pouvoir s’en sortir

La gloire de l’équipe du ministère de la Santé qui a combattu le Coronavirus, le printemps dernier serait-elle en passe de se transformer en un vague et nostalgique souvenir? Çà semble bien être le cas, avec l’accumulation, ces dernières semaines, des contre performances qui ont conduit à une recrudescence de nouvelles infections ayant atteint des chiffres non égalés lors de la première vague de l’épidémie.

En effet, depuis quelques semaines, les membres de la même équipe qui se revendiquait le mérite d’avoir vaincu l’ogre de la Covid et coiffé au poteau les plus grandes puissances mondiales, ne savent plus où donner de la tête et n’arrivent plus à trouver la bonne décision à prendre ni le moment où il faut la prendre.

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19 Août, 2020 : Un test RT PCR négatif est désormais obligatoire pour tous les arrivants

Situation actuelle l’oblige : Le test PCR négatif est désormais obligatoire pour entrer en Tunisie.

Le ministre de la Santé par intérim, Habib Kachaou a annoncé ce mercredi 19 Août 2020, que le gouvernement a décidé d’imposer un teste PCR négatif à toute personne souhaitant entrer en Tunisie.

Cette mesure sera appliquée pour tous les pays, quelle que soit la classification de la zone (verte, orange ou rouge).

Cette décision a été prise suite à une recrudescence des contaminations au niveau local suite à un contact avec des personnes en provenance de pays classés en zone verte, qui affluent en Tunisie depuis le 27 juin dernier sans obligation de test RT PCR et de quarantaine.

Rappelons dans ce sens, que le comité scientifique de lutte contre le coronavirus procède, depuis la réouverture des frontières, le 27 juin dernier, à la classification des pays en fonction du niveau de risque de contamination en trois zones (rouge, verte et orange). Une classification, actualisée régulièrement.

Quant aux voyageurs en provenance de pays classés en zone orange doivent présenter le test RT PCR négatif et sont placés en confinement obligatoire d’une semaine à domicile. Les voyageurs en provenance de pays classés en zone rouge, doivent présenter un test RT PCR négatif et sont placés en confinement obligatoire pendant 14 jours (7 jours dans un centre spécialisé et 7 jours à domicile).

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Pour plus d’information sur la classification des pays selon la situation épidemiologique veuillez consulter le lien suivant.

18 Août, 2020 : déclaration de Toumi à Sfax « Il faut établir une stratégie de coexistence avec le coronavirus, sans recours au confinement »

Toumi a déclaré aux médias en marge d’une visite de deux jours dans le gouvernorat de Sfax, que cette stratégie va permettre de pallier aux difficultés que pourra rencontrer le citoyen au cours de l’automne prochain.

Il a indiqué que l’arrivée de plus de 70 mille touristes en Tunisie au cours de la dernière période, témoigne de la réussite de la stratégie promotionnelle du pays et du succès de l’action menée pour combattre le coronavirus .

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17 Août, 2020: Un nouveau décès enregistré à Tataouine

Un homme est meurt d’une crise cardiaque, dimanche, à l’hôpital régional de Tataouine et s’est avéré qu’il est contaminé par la COVID-19.

Dans une déclaration à l’agence TAP, le directeur régional de la santé à Tataouine, Taieb Chalouf a précisé que le défunt est admis depuis deux jours à l’hôpital qui ne possède plus de service « COVID-19 » depuis la fin de la première vague de la pandémie.

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17 Août, 2020: Nouvelles contaminations locales à Jendouba, Kairouan et Gabès

De nouveaux cas locaux de contamination au COVID-19 ont été enregistrés en fin de semaine dans diverses régions.

Au gouvernorat de Jendouba, trois contaminations locales ont été détectées sur 39 analyses effectuées à des personnes qui étaient en contact avec un patient COVID-19 à Bousalem.

Les nouveaux cas (trois femmes) seront transportés lundi et placés dans un centre de confinement à Tunis, a indiqué à l’Agence TAP le directeur régional de la santé à Jendouba Mohamed Rouis.

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16 Août, 2020 : Plus de 1300 opérations de désinfection menées dans les espaces publics à Tunis

Plus de 1300 opérations de désinfection ont été menées dans les espaces et les administrations publics à Tunis, depuis l’apparition de la pandémie du coronavirus, a fait savoir, dimanche, le directeur de l’Hygiène et de la protection de l’environnement à la municipalité de Tunis, Omar Enneifer.

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