08 – 11 Août, 2020 | Revue de presse

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Photo: John S. on Flickr

11 Août, 2020: Le tourisme tunisien continue sa descente aux enfers

Le statut de premier pays africain à avoir mis fin au confinement et de seul contrée du Maghreb encore admise sans restrictions au sein de l’Union Européenne ne profite pas au secteur touristique tunisien. Selon les dernières estimations de la Banque centrale tunisienne (BCT), le pays du jasmin a perdu 1,9 million de visiteurs au cours du deuxième trimestre 2020, comparé à la même période de l’année écoulée. Cette situation, souligne l’institut d’émission, pourrait s’aggraver prochainement si la donne ne change pas. Par ailleurs , la Banque Centrale de Tunisie (BCT) a souligné que la branche « hôtellerie et restauration » a connu une chute vertigineuse. Et ce en relation avec la baisse historique de 99,8% (en variation trimestrielle) du nombre des entrées des non-résidents au cours dudit trimestre contre un recul de -22,0 % au premier trimestre de l’année en cours. Concernant les services de transports, le document révèle que la baisse devrait s’accentuer au deuxième trimestre avec la quasi -absence de vols et de passagers aériens et la chute des indicateurs du transport aussi bien ferroviaire que maritime.

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11 Août, 2020: Offre d’appui américain aux hôteliers et restaurateurs tunisiens

La Fédération tunisienne des restaurants touristiques (FTRT) et la Fédération tunisienne de l’hôtellerie FTH ont signé un accord de collaboration avec l’agence américaine pour le développement international US AID. La cérémonie de signature s’est tenue au siège de l’agence américaine à Tunis en présence de Dorra Miled, trésorière de la FTH, et Sodok Kouka, président de la FTRT, et Danilo Cruz-De paula, représentatnt de US AID à Tunis. L’accord, qui se situe dans le cadre d’un projet initié par l’US AID intitulé « Tunisia Jobs, Business success » a pour objectif d’accompagner les entreprises touristiques au cours de la période post-Covid et d’accroître leur compétitivité notamment à travers la valorisation des métiers dans le secteur, la promotion de l’emploi et la formation professionnelle. Financé par l’agence américaine pour et mis en œuvre par Chemonics International pour le compte de l’US AID ce projet constitue en fait un programme quinquennal visant à créer des emplois en Tunisie, accroître l’efficacité de la formation professionnelle et du développement du personnel et faire de sorte à ce que le programme réponde aux besoins des secteurs de la restauration et de l’hôtellerie. Il vise également à mettre en place un environnement décisionnel et réglementaire propice à la compétitivité des entreprises tunisiennes. Dans ses multiples interventions en Tunisie l’US AID a accordé un intérêt particulier au secteur touristique en raison de son fort contenu économique et social, souligne le responsable de l’agence américaine.

Le principal objectif de l’accord de collaboration signé consiste à améliorer la préparation du secteur de la restauration et de l’hôtellerie de sorte à ce qu’il puisse reprendre ses activités, booster ses opérations et rebondir après la crise liée à la pandémie COVID-19. Pour ce faire l’accord a retenu trois axes essentiels : la collaboration avec la FTH et la FTRT pour élaborer et déployer un programme de sensibilisation et de formation à la mise en œuvre d’un protocole sanitaire propre à la pandémie COVID-19, en combinant les outils de formation présentiels à ceux en ligne; la facilitation de l’accès de la FTH et de la FTRT aux actions de soutien mises en place par Jobs pour faire face à la pandémie COVID-19, comme l’offre d’assistance technique et/ou l’octroi de subventions aux membres de fédérations qui répondent aux critères d’éligibilité de Jobs; l’assistance au profit des membres de la FTH et de la FTRT pour leur faciliter l’accès à des solutions technologiques innovantes répondant aux problèmes posés par la pandémie COVID-19. Il a été convenu à ce propos de concevoir et développer, avec la FTH et la FTRT, une série de séminaires et d’ateliers de formation sur le protocole sanitaire à organiser dans les principaux sites touristiques du pays de mettre en place un groupe de travail avec la FTH et la FTRT et apporter des contributions techniques au contenu de la formation. Le même accord stipule l’engagement de l’US AID de mettre à la disposition des membres de la FTRT et de la FTH toutes les informations nécessaires sur les programmes de soutien de Tunisia Jobs, y compris les programmes de subventions. Pour les entreprises éligibles, il peut s’agir d’équipements liés au soutien financier, du développement des ressources humaines, de l’amélioration de la qualité des services.

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11 Août, 2020: Tunis abrite un forum international sur les conséquences du coronavirus sur la femme

Les travaux du forum international sur “Les Objectifs de développement durable (ODD) du point de vue genre : les priorités de la Tunisie après la pandémie COVID-19 ont démarré lundi 10 août à Tunis à l’initiative du ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Seniors avec la participation de représentants de plusieurs pays, d’organisations internationales et nationales, de compétences des différents domaines et de représentants de structures publiques et des composantes de la société civiles. Le premier jour de ce forum (qui se tient les 10, 11 et 12 courant) et qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de la femme, correspondant au 13 août de chaque année, des cercles de débat ont été organisés pour jeter la lumière sur plusieurs questions dont la lutte contre les violences faites aux femmes, la numérisation et l’innovation au service de l’égalité et les ODD et leur contribution à consacrer l’égalité Homme/Femme. Lors du premier atelier qui a porté sur les difficultés rencontrées par les femmes pendant le confinement sanitaire général en Tunisie en raison de la violence conjugale, Ahlam Bouserwal, coordinatrice du programme ONU/Femmes, a souligné que la violence a nettement augmenté pendant cette période avec plus de 4000 cas de violence à l’égard des femmes et des enfants.

Des représentants d’associations ayant pris part à cette rencontre dont l’Association tunisienne des femmes démocrates ont indiqué que la justice n’a pas prêté attention à ce phénomène et que les tribunaux et plusieurs structures chargées des affaires sociales ont été fermés, en particulier pendant la première période de quarantaine. En ce qui concerne le volet sanitaire, les spécialistes ont estimé que la femme violenté n’a pas été prise en charge, notamment, dans certaines régions de l’intérieur qui manquent encore de certains équipements de santé, appelant à rembourser les frais de soins dépensés par les victimes. Le ministère de la Femme a enregistré, au cours de la période allant du début du confinement jusqu’au 3 mai 2020, environ 6 700 appels sur la ligne verte 1899 d’écoute, de conseil et d’orientation pour les femmes et les enfants victimes de violence, répartis entre 134 violences physiques, 1 462 violences psychologiques et 329 violences sexuelles, 763 violences économiques, 15 violences institutionnelles et 1 624 violences verbales, ainsi que 448 avis pour enfants menacés et 38 avis pour personnes âgées. La première journée du forum comprend les travaux des comités sectoriels, à travers la mobilisation des représentants des structures gouvernementales, du secteur privé et des organisations de la société civile, avec la participation des agences intergouvernementales de coopération internationale, pour formuler des recommandations appelant à prendre en compte le genre dans les plan de développement, y compris les mesures à prendre à court terme.

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10 Août, 2020: Un test PCR négatif bientôt obligatoire pour les passagers en provenance des pays verts

Un test de dépistage du COVID-19 pourrait, désormais, être exigé des passagers en provenance des pays figurant sur la liste verte. C’est ce qu’a annoncé Nissaf Ben Alaya, directrice de l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE) en ce lundi 10 août 2020. Dans une déclaration accordée à l’agence de presse TAP, Ben Alaya a indiqué qu’elle présentera cette proposition au ministre de la Santé dans le gouvernement de gestion des affaires courantes, Habib Kchaou lors d’une réunion prévue demain mardi. Cette même proposition sera, par la suite, soumise à la présidence du gouvernement pour examen. Et de préciser que cette nouvelle mesure survient face à la recrudescence des contaminations locales chez des personnes ayant fréquenté les passagers en question qui n’ont pas respecté l’auto-confinement et les mesures de prévention contre le COVID-19. Notons qu’un pays classé vert signifie que le confinement n’est pas imposé aux passagers qui en proviennent et qu’aucun test PCR négatif n’est requis. Signalons que, selon le ministère de la Santé, l’Etat n’était plus en mesure de couvrir les frais du confinement des citoyens tunisiens et que désormais, l’auto-isolement pour les rapatriés a été fixé à quatorze jours. Ils feront, tout de même, l’objet d’un suivi médical de la part des autorités sanitaires.

Tous les ressortissants tunisiens ainsi que les touristes provenant de l’étranger (sauf des zones vertes) seront aussi obligés de présenter un test de dépistage du COVID-19 négatif. Toutefois, sont exempts de ce test, qui peut désormais être effectués 120 heures à l’avance (avant la date d’entrée en Tunisie) au lieu de 72 heures, les enfants de moins de douze ans aussi bien que les Tunisiens provenant des pays classés rouge et orange et qui sont incapables d’obtenir un test PCR (dont la présentation à l’aéroport est obligatoire à leur retour dans le pays). Les personnes en question seront, également, appelées à remplir un formulaire téléchargeable sur une application du ministère de la Santé afin de fournir des données concernant leur état de santé. Toutes les mesures préventives telles que le port de masques de protection respiratoire ainsi que la distanciation sociale devront, de surcroît, être respectées. Un bilan officiel actualisé fait état de 1697 cas COVID-19 confirmés répartis sur les 24 gouvernorats. 51 décès mais aussi 1263 guérisons ont été recensés à l’échelle nationale.

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10 Août, 2020: L’Italie débute le rapatriement de migrants tunisiens

À partir de ce lundi 10 août, l’Italie va commencer à renvoyer dans leur pays des migrants tunisiens arrivés clandestinement. La crise du COVID-19 a touché de plein fouet l’économie tunisienne et des arrivées massives se sont produites ces derniers mois : plus de 4 000 Tunisiens ont ainsi rejoint les côtes italiennes en juillet. La tension reste cordiale mais palpable entre Tunis et Rome sur le sujet de la migration clandestine. Le ministre des Affaires étrangères italien, Luigi Di Maio, a déclaré le 6 août dans un statut Facebook que la « Tunisie étant considérée comme un pays sûr et non un pays en guerre », selon ses mots, des « rapatriements » de migrants clandestins tunisiens arrivés sur des embarcations illégales, commenceront dès ce lundi 10 août à raison de 80 personnes par semaine et ce, en accord avec les autorités tunisiennes. Côté tunisien, la garde nationale de la ville de Mahdia, l’un des principaux points de départ pour les candidats à l’exil, a annoncé une nouvelle stratégie sécuritaire avec les services de renseignements pour cibler d’avantage les réseaux de passeurs. Du 6 au 8 août, les autorités ont arrêté près de 23 passeurs dans cette zone. Presque chaque mois, plus d’une centaine d’arrestations sont réalisées et près d’une cinquantaine de tentatives d’immigration clandestine sont avortées par les autorités selon les chiffres officiels, avec une nette augmentation au mois de juillet. Le président Kais Saied avait pourtant nuancé l’approche sécuritaire en optant pour un discours sur la responsabilité « collective » face à l’immigration. Il a parlé de problème « tuniso-tunisien », dénonçant l’incapacité de la classe politique à résoudre les problèmes socio-économiques du pays depuis la révolution.

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09 Août, 2020: Tests négatifs pour 2500 employés de l’Aéroport Tunis-Carthage

Docteur Samir Abdelmoumen, membre de la commission scientifique de lutte contre le coronavirus a indiqué dans un post sur sa page Facebook que les analyses de dépistage du coronavirus de 2500 employés de l’aéroport Tunis-Carthage effectuées entre mardi et samedi se sont avérées toutes négatives. Le médecin a appelé à la nécessité de respecter les mesures de protection contre le coronavirus et surtout les gestes barrières dont la distanciation physique et le port des masques de protection. Il a noté que les 26 employés contaminés seront guéris dans les dix prochains jours en cas d’application du protocole de santé. Selon lui la Tunisie ne subit pas une deuxième vague COVID-19. On a une reprise de la propagation d’une manière linéaire et non exponentielle, comme la 1ère vague le virus garde une certaine contagiosité certes mais la virulence n’est plus la même et ça c’est une certitude mondiale.

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09 Août, 2020: Un malade COVID+ s’évade du centre de quarantaine de Djerba et se rend à Tabarka

Un malade rentré de Libye et porteur du virus Covid, s’est évadé d’un centre de quarantaine à Djerba et s’est rendu en empruntant de nombreux moyens de transport en commun dans le gouvernorat de Jendouba, dans son village natal où il a côtoyé les membres de sa famille ainsi que des amis au café local. Il est, même, parti en excursion à Tabarka, avec les membres de sa famille. Le malade a été retrouvé et envoyé au centre COVID+ de Monastir, en attendant les mesures à prendre pour les personnes qui ont été en contact avec lui.

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08 Août, 2020: Nouvelles mesures préventives à Gabès contre la COVID-19 dont l’annulation de manifestations sportives et culturelles

Plusieurs nouvelles mesures liées à l’organisation de rassemblements lors de mariages dans le gouvernorat de Gabès ont été annoncées, vendredi, pour empêcher l’arrivée d’une deuxième vague du virus Corona après l’enregistrement d’infections locales, dont une présence d’invités limitée à 10 personnes avec les mariés lors des cérémonies qui ont lieu dans les communes et l’annulation de tous les mariages qui sont organisés dans les salles de spectacles sans autorisation. Selon l’agence de presse TAP le nouvel ensemble de mesures a été adopté lors d’une séance de travail tenue vendredi au siège du gouvernorat sous la supervision du gouverneur de la région, Mongi Thameur, en présence d’un groupe de personnalités politiques, du domaine de la santé. Notons que parmi les décisions figure la nécessité pour les salles agréées de respecter également le protocole sanitaire et la distanciation physique. La même source a souligné qu’à cet effet, un comité régional conjoint a été formé qui comprend les différentes parties pour assurer le respect de cette procédure et intervenir pour mettre en œuvre la loi, le cas échéant. Parmi les décisions adoptées lors de la réunion figure également l’annulation de tous les événements sur les plages, de nature culturelle et sportive qui attireraient un large public et la restriction des activités régulières, ainsi que l’annulation de tous les spectacles artistiques des festivals qui nécessitent une participation importante du public, que ce soit à l’intérieur des salles ou dans les espaces ouverts. En ce qui concerne les autres spectacles des festivals, les nouvelles procédures ont souligné la nécessité de les soumettre à une autorisation obtenue après avoir déposé une demande auprès du comité régional paritaire créé à cet effet. En ce qui concerne les activités économiques et commerciales, les marchés hebdomadaires, les grands espaces commerciaux, les cafés et restaurants, il a été décidé de tenir une séance de travail pour évaluation et la prise des mesures appropriées, conformément au protocole sanitaire approuvé.

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08 Août, 2020: Eventuelle deuxième vague et obligation du port du masque : Une application rigoureuse de la loi pour éviter le pire

Après une première vague, peut-on sensibiliser de nouveau les citoyens sur la gravité de la situation et l’extrême importance de se conformer aux dispositions sanitaires ? Dr Ben Khelil pense qu’on n’a pas d’autre choix que de parvenir à le faire au vu de la détérioration de la situation épidémiologique. Pour les autorités, comme pour les citoyens, le constat était assez prévisible. La Tunisie, pays qui a décidé de rouvrir, le 27 juin dernier, ses frontières en vue de sauver son économie et son secteur touristique, fait face à d’énormes risques épidémiologiques : multiplication des cas locaux de coronavirus, réapparition de chaînes de transmission du virus et découverte d’un foyer de contamination au principal aéroport du pays, le tout face à une réticence criarde et dangereuse à l’application des mesures barrières et des protocoles sanitaires. Face à cette situation qui se dégrade jour après jour, si on analyse les bilans épidémiologiques actualisés quotidiennement par les autorités sanitaires, et qui nous fait rappeler les débuts de la première vague de contamination en Tunisie, les autorités ne pouvaient pas rester les bras croisés. Mais encore faut-il réussir à resensibiliser la population de la dangerosité de la situation tant que la stratégie basée sur la peur ne semble plus fonctionner. Ainsi, seule l’application rigoureuse de la loi pourrait éviter le pire scénario d’une généralisation de la contamination sur le sol tunisien et d’un débordement du système hospitalier.

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08 Août, 2020: Nissaf Ben Alaya: La situation épidémique à Kairouan est dangereuse

La directrice de l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE), Nissaf Ben Alaya, est revenu, samedi 8 août 2020, sur la situation épidémique à Kairouan. Qualifiant la situation de « dangereuse », la directrice de l’ONMNE a réitéré l’importance de respecter le protocole de prévention afin d’éviter la propagation du virus à nouveau. Après la multiplication des cas de contaminations locales à Kairouan, la direction régionale de la santé a lancé, mercredi 5 août une campagne de dépistage visant la population présentant les symptômes les plus fréquents du COVID-19. Selon le dernier bilan du ministère de la Santé sur l’évolution de la situation épidémique en Tunisie, le gouvernorat de Kairouan comptait, jusqu’au 7 août, 41 cas confirmés de COVID-19 dont 5 locaux. Le nombre de personnes COVID+ en Tunisie s’élève, lui, à 1.656 cas sur un total de 102.041 dépistages réalisés depuis le début de la pandémie. On recense 1.251 personnes rétablies, 354 contaminations actives – prises en charge dans des centres aménagés à cet effet – et 51 décès. Nissaf Ben Alaya a, par ailleurs, précisé, dans une déclaration à Jawhara FM, que les nouveaux cas COVID+ recensés avaient été contaminés par la même source, une personne de provenance d’un pays répertorié sur la liste verte. Elle a ajouté, dans ce sens, que deux familles composées de huit et sept membres comptaient actuellement des cas COVID+. La directrice de l’ONMNE a, également, affirmé que le comité scientifique chargé de la lutte contre la pandémie COVID-19 allait proposer l’obligation d’effectuer des tests PCR pour toutes les personnes souhaitant rentrer sur le sol tunisien et ce peut importe le pays de provenance, soulignant la nécessité de faire preuve de plus de rigueur aux frontières.

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