Photo: John S. sur Flickr
12 Juillet, 2020: Evasion de six migrants clandestins infectés au COVID-19 du campement de Chaâmbi
Six migrants clandestins, soumis à une quarantaine obligatoire pour atteinte au Coronavirus se sont échappées samedi du centre de camping de Chaâmbi. Des unités de la Garde nationale mènent actuellement des opérations de ratissage dans la région et des zones résidentielles proches pour les arrêter, selon une source de sécurité. Un septième étranger a également été blessé au niveau des mains après s’être jeté du toit du centre de camping de Chaâmbi et conduit à l’hôpital régional de Kasserine pour y recevoir les premiers soins. Ces étrangers ont traversé clandestinement la frontière entre l’Algérie et la Tunisie.
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11 Juillet, 2020: Le laboratoire COVID-19 à l’hôpital de Djerba désormais fonctionnel
Le directeur de l’hôpital de Djerba, Salem Issa a déclaré, ce vendredi 10 juillet 2020, que le laboratoire biologique à l’hôpital consacré à l’analyse des tests de dépistage du virus COVID-19 a démarré, jeudi, ses activités en recevant 38 prélèvements effectués sur des personnes originaires du gouvernorat de Tataouine. Dans une déclaration accordée à l’agence TAP, le responsable a souligné que ce nouveau laboratoire couvre la région de Médenine et Tataouine
Cette structure est le fruit d’une collaboration entre le secteur public et privé pour la lutte contre la propagation du Coronavirus, a-t-il souligné à la même source, précisant que plusieurs Tunisiens originaires de Djerba qui résident à l’étranger ont contribué à travers des dons à l’acquisition des équipements avec une enveloppe de 300 mille dinars. Par ailleurs, il a fait savoir que laboratoire est assuré actuellement par 2 techniciens et un biologiste volontaire du secteur privé. Il peut traiter en une seule séance 48 prélèvements, ajoute-t-il encore. Le responsable a, dans ce contexte, assuré que cette unité sera exploitée dans l’examen d’autres types d’analyses dès la fin de la pandémie de la COVID-19.
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11 Juillet, 2020: L’impact du COVID-19 sur le secteur du Tourisme en Tunisie, selon la Fi2T
La Fédération interprofessionnelle du tourisme tunisien (Fi2T) a présenté, vendredi 10 juillet 2020, les conclusions d’un sondage du cabinet Quantylix auprès de ses adhérents (maisons d’hôtes, agences de voyages, parcours de golf, centres de thalasso…), réalisé sur la période du 22 au 27 juin, afin de mesurer l’impact de la crise durant et après le confinement, ainsi que les perspectives du secteur telles qu’estimées par les adhérents. Avant le confinement, 47% des adhérents ont déjà une trésorerie négative car ce sont en général de petites structures fragiles (72% des répondants ont un effectif global inférieur ou égal à 5 personnes). Pendant le confinement, la perte moyenne du chiffre d’affaire est estimée à 83% ; 14% disent n’avoir toujours pas reçu l’aide de 200 DT par employé promise par l’Etat; les agences de voyages considèrent que les mesures étatiques comme inadaptées à leur activité; un adhérent sur deux (53%) considère qu’il y a absence totale des mesures d’accompagnement de l’Etat à leur égard; un adhérent sur quatre (24%) juge les procédures mises en place par l’Etat comme compliquées, trop lentes et insuffisantes ; 72,5% des entreprises participantes au sondage se disent nonsatisfaites des mesures étatiques.
Après le confinement, 48% des adhérents ont dû licencier une partie de leurs effectifs pendant ou après le confinement; les entreprises en difficulté ont licencié en moyenne 71% de leurs effectifs; le secteur a perdu 32% de son effectif; les centres de thalasso affichent le plus haut taux de licenciement (80%) suivis par les agences de voyages (50%) et 70% des adhérents ont entamé la réouverture avec une trésorerie négative. L’étude Quantylix s’achève sur une estimation des perspectives du secteur : 89% des entreprises estiment que la baisse de l’activité va durer encore « plusieurs mois et peut atteindre un an »; 51% des répondants espèrent obtenir des prêts garantis par l’Etat et 44% pensent que le délai ou l’exonération des charges patronales peut être l’une des solutions optimales pour se sauver de cette crise. En conclusion, le président de la Fi2T, Houssem Ben Azouz, a souligné que malgré cette conjoncture défavorable, il est grand temps d’entamer les réformes relatives au produit, à la gouvernance et à la digitalisation, prévues pour le secteur
depuis plusieurs années.
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10 Juillet, 2020: Nissaf Ben Alaya appelle à la vigilance à l’égard des cas d’infection du COVID-19 chez les migrants clandestins
La directrice générale de l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes, Nissaf Ben Alaya a averti vendredi sur le fait que le manque de vigilance à l’égard de l’infiltration de nouveaux cas de Coronavirus avec un certain nombre de migrants irréguliers en Tunisie pourrait conduire au retour d’épisodes d’infections locales. Ben Alaya a affirmé, dans une déclaration à l’agence de presse TAP, que le ministère de la Santé travaille en coopération avec les ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères afin de renforcer la gestion des infections importées du virus Corona par les migrants irréguliers qui traversent la clandestinement la frontière tunisienne, notant que le nombre de migrants originaires d’Afrique subsaharienne dont l’infection au Coronavirus a été confirmée, a atteint une vingtaine de patients. Elle a révélé que les équipes médicales effectuent des tests de laboratoire pour tous les migrants qui se faufilent dans les gouvernorats frontaliers, soulignant que ces migrants sont pris en charge et bénéficient des soins de santé, tandis que ceux dont l’infection est confirmée sont soumis à 14 jours de confinement dans un centre jusqu’à ce qu’ils se remettent de la maladie.
Au cours de la période du 4 au 17 juin, la Tunisie a enregistré 72 atteintes importées de la Corona, répartis ainsi : 63 tunisiens, 9 d’autres nationalités, tandis que le nombre d’infections importées durant la période du 18 au 26 juin dernier est de 38 cas, 17 tunisiens et 21 d’autres nationalités. Le nombre de patients arrivant au cours de la période du 27 juin au 9 juillet, a atteint 31 dont 20 tunisiens rentrés de l’étranger, tandis que le reste des infections concernent d’autres nationalités, selon les données fournies par la directrice de l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes, notant que des atteintes été découvertes chez des étudiants étrangers.
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09 Juillet, 2020: Plus de Coronavirus en Tunisie, selon le ministre de la Santé
La Tunisie ne compte plus de cas de Coronavirus locaux, a annoncé jeudi 9 juillet 2020, le ministre de la Santé, Abdellatif Mekki, lors d’un point de presse en compagnie du ministre du Tourisme, Mohamed Ali Toumi. Selon le ministre, aucun cas de contamination locale ou horizontale n’a été enregistré depuis quarante jours, maintenant. Des tests aléatoires sur un échantillon de 3000 personnes de l’île de Djerba réalisés par le ministère ont été tous négatifs, a indiqué Abdellatif Mekki saluant les efforts du corps médical. Il convient de rappeler que l’île de Djerba avait été classée, au début de la pandémie COVID-19, comme zone à risque après la découverte d’un foyer épidémique dans la région.
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08 Juillet, 2020: Plate-forme électronique pour s’inscrire en vue d’analyse « PCR », mise en place par l’Institut Pasteur
L’Institut Pasteur de Tunis lance à partir de ce mercredi, 8 juillet 2020, une plateforme électronique d’enregistrement à distance afin d’obtenir un rendez-vous pour effectuer une analyse de laboratoire, « PCR », pour détecter le virus Corona au profit des voyageurs se rendant à l’étranger. Le directeur général de l’Institut Pasteur de Tunis, Hachemi Louzir, a affirmé que l’Institut a commencé à effectuer des analyses de laboratoire « PCR » au profit des voyageurs à l’étranger et qui souhaitent obtenir des résultats négatifs de l’analyse afin d’être de les présenter aux compagnies aérienne et maritime pour leur permettre de voyager ou aux autorités des pays où ils se rendront. Il a souligné que le but du lancement de cette plateforme est d’éviter l’encombrement et d’aider les citoyens à se consacrer à leurs propres affaires en ce qui concerne les procédures de voyage qui exigent que le voyageur obtienne un test de laboratoire « PCR » négatif prouvant qu’il est exempt de virus. Le directeur de l’Institut a révélé qu’un tarif de 209 dinars a été approuvé pour une seule analyse de laboratoire, ce qui est dans les limites de la valeur de la réalisation de cette analyse. Quiconque souhaite effectuer cette analyse en laboratoire pour vérifier qu’il est exempt du virus Corona peut obtenir un rendez-vous à distance pour le prélèvement d’un échantillon, en s’inscrivant sur la plateforme électronique de l’Institut Pasteur Tunisie, http://rdvanalyses.pasteur.tn/covid-19, selon lui, soulignant la nécessité de réaliser cette analyse 72 jours avant le voyage. Hechmi Louzir a expliqué que les personnes qui obtiennent un rendez-vous seront appelées pour prélever leurs échantillons sur place, ajoutant qu’elles recevront plus tard un nom d’utilisateur et un mot de passe leur permettant d’accéder à la plateforme http://www.resultats.pasteur.tn et d’extraire le résultat de l’analyse à distance dans un délai de 48 heures.
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08 Juillet, 2020: La Tunisie sera durement impactée par la crise actuelle dans les pays de l’OCDE
La pandémie de COVID-19 provoque une crise de l’emploi bien plus grave que celle qui avait suivi la crise de 2008, estime l’édition 2020 des Perspectives de l’emploi de l’OCDE (en anglais), et cela ne sera pas sans conséquence pour la Tunisie dont l’économie est à 60-70 % dépendante de l’Europe. Selon ce rapport, les femmes, les jeunes et les travailleurs à faible revenu sont les plus durement touchés et le taux de chômage dans les pays de l’OCDE a atteint 8,4% en mai 2020, contre 5,2% en février (+3,4%). Le nombre de demandeurs d’emploi dans la zone a atteint, en mai, 54,5 millions. Pire encore, même dans le scénario le plus optimiste d’évolution de la pandémie, le taux de chômage dans l’ensemble des pays de l’OCDE pourrait atteindre 9,4 % au quatrième trimestre 2020, dépassant tous les pics enregistrés depuis la Grande Dépression de 1929. Réagissant à ces données inquiétantes, le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, a déclaré : « En s’appuyant sur les mesures rapides et décisives qui ont été initialement prises face à la crise du COVID-19, les pays doivent maintenant faire tout leur possible pour éviter que cette crise de l’emploi ne se transforme en une crise sociale généralisée. Les politiques macroéconomiques doivent rester favorables à l’activité économique tout au long de la crise afin de minimiser le risque d’une récession prolongée et d’une génération perdue de jeunes dont les perspectives d’emploi sont durablement compromises. Pendant ce temps, reconstruire un marché du travail meilleur et plus résilient constitue un investissement essentiel pour l’avenir des prochaines générations».
Si l’impact de pandémie sur les économies des pays développés va atteindre ces pics dangereux, on imagine que pour des pays moins lotis, qui plus est, en crise bien avant la COVID-19, comme la Tunisie, où le taux de chômage dépasse aujourd’hui 15%, la situation pourrait être encore plus grave, sinon dramatique. « L’enjeu est de taille: le chômage additionnel dans les pays de l’OCDE contractera la demande européenne, faute de pouvoir d’achat. On peut comprendre que la Tunisie accusera le coup, car elle ne pourra plus exporter autant qu’avant ou faire venir autant de touristes pour 2021″, explique un expert économique. Il ajoute : «La Tunisie ne peut pas non plus exporter comme d’habitude autant de main d’œuvre (ingénieurs, médecins, ouvriers ou même de migrants clandestins) ». Le risque d’une deuxième vague de COVID-19, prévue pour l’automne et l’hiver prochains, n’arrangera pas la situation pour la Tunisie dont les dirigeants doivent se préparer à tous ces scénarios et prendre des mesures en conséquence, des tensions sociales voire politiques pourraient rendre la situation incontrôlable.
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07 Juillet, 2020: La BERD compte apporter le soutien financier nécessaire aux secteurs du tourisme en Tunisie
M. Khalil Dinguizli le Chef du Bureau de la BERD par intérim et le chef du Programme d’Appui aux PME de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), Anis Al Fahem ont exprimé, hier à Tunis, l’intention de son institution de soutenir la relance du secteur du tourisme en Tunisie, impacté par la pandémie de COVID-19. Le représentant de la BERD en Tunisie a convenu, dans ce sens, avec le ministre du Tourisme et de l’Artisanat Mohamed Ali Toumi qui l’a reçu, au siège du ministère, de tenir une deuxième réunion dans les plus brefs délais afin d’examiner les moyens à même d’apporter le soutien financier nécessaire aux secteurs du tourisme et de l’artisanat durant l’étape à venir. Depuis le démarrage de ses activités en Tunisie, en 2012, la Banque pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a contribué à la mise en place de 46 projets, avec un investissement estimé à 934 millions d’euros.
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07 Juillet, 2020: L’OMS fournit des informations inquiétantes
Des scientifiques ont déclaré au New York Times avoir réussi à prouver que le Coronavirus pourrait se propager à travers de très petites particules dans l’air. Rappelons que la maladie se transmet principalement d’une personne à l’autre par le biais de gouttelettes respirables expulsées par le nez ou par la bouche lorsqu’une personne malade tousse, éternue ou parle.
Cependant, d’après cette découverte, il y aurait un autre mode de transmission de la maladie. Celui des particules qui sortent avec l’air expiré. Suite à ces informations, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a procédé à l’élaboration d’un rapport selon lequel les informations sur la COVID-19 doivent être mises à jour.
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06 Juillet, 2020: COVID-19, seconde vague : c’est ainsi que la Tunisie va l’affronter selon Mekki
Les risques d’une seconde vague de contaminations du nouveau coronavirus (SARS-CoV-2 ou COVID-19) sont sur toutes les langues. Une fois encore, le ministre de la Santé, Abdelatif Mekki, a mis en garde contre cette vague, indiquant qu’elle pourrait arriver durant l’automne 2020. Intervenant sur Al Watanya 1 dans la soirée de ce lundi 6 juillet 2020, Mekki est revenu sur la méthode qui sera appliquée en vue de faire face à cette seconde vague de contaminations par le COVID-19. « Nous n’allons pas instaurer le confinement. En fait, nous allons, entre-autres, changer les protocoles », a-t-il précisé. Rappelons que le ministère de la Santé compte déployer les grands moyens en vue de se préparer à faire face à une seconde vague de contaminations par la maladie. C’est, d’ailleurs, ce qu’a indiqué le Directeur général de la Santé, Tahar Gargha dans une déclaration accordée à l’agence TAP.
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