29 Juin – 05 Juillet, 2020 | Revue de presse Tunisie

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Photo: John S. sur Flickr

04 Juillet, 2020: Algérie, Maroc, Tunisie… Quand le COVID-19 empêche le retour au pays

Pour eux, l’été est la saison du retour dans le pays d’origine. L’épidémie les a obligés à revoir leurs habitudes et à se questionner sur leur rapport au « bled ». « Nos vacances ? C’était le voyage au bled. Nos vacances, c’était même le voyage plus que les vacances… » C’est un sketch de Jamel Debbouze dans lequel de nombreux enfants d’immigrés ont pu se reconnaître. Le temps a passé depuis ces souvenirs de jeunesse, les malles ont disparu des toits des voitures, et le prix des billets d’avion a baissé. Mais pour beaucoup, le retour au pays durant l’été demeure un rituel auquel ils ne dérogeaient pas. jusqu’à la crise du COVID-19. Au 1er juillet, l’incertitude régnait encore : les liaisons aériennes et maritimes entre la France et le Maroc ou l’Algérie étaient toujours suspendues, la quarantaine obligatoire à l’arrivée en Tunisie. « Si je ne pars pas, ce sera douloureux, admet Faouzi, médecin à Paris, qui se rend chaque année en Tunisie. Le gouvernement a décrété que les arrivants devaient être isolés une semaine à l’hôtel, à leurs frais, avant de faire un test de dépistage. Le problème, c’est que des gens testés négatifs se sont révélés positifs et ont provoqué un cluster. Maintenant, on parle d’un isolement de quatorze jours : ça ne vaut pas le coup d’y aller ».

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03 Juillet, 2020: COVID-19: Mesures allégées pour les Tunisiens de retour de l’étranger

Les enfants âgés de moins de 12 ans ne sont plus obligés de présenter les résultats du test de dépistage du coronavirus (RT-PCR), annonce la présidence du gouvernement, dans un communiqué publié ce vendredi 3 juillet 2020. Les Tunisiens résidents à l’étranger et leurs conjoints, tunisiens ou étrangers, ayant un lieu de résidence en Tunisie, ne devront plus présenter les résultats du test de dépistage RT-PCR s’ils proviennent d’un pays où ce test est difficile à effectuer ou d’un pays à propagation moyenne du coronavirus. Seule condition maintenue : un confinement obligatoire de 10 jours, à leur charge, dans un des centres mis à disposition par l’Etat, dont la liste sera publiée sur les sites des ambassades et des consulats de Tunisie à l’étranger. Mais les visiteurs doivent aussi s’engager à respecter les mesures de protection des autres : distanciation physique, masque de protection, gel désinfectant… En cas de motif justifié, les TRE peuvent ne pas présenter un test de dépistage RT-PCR mais ils doivent obtenir l’accord préalable du ministère de la Santé, précise le communiqué de la présidence du gouvernement. Par ailleurs, les enfants âgés de moins de 12 ans de retour de pays à forte propagation du virus doivent effectuer l’autoisolement en compagnie d’un de leurs parents, au lieu d’observer une période de confinement obligatoire. La nouvelle classification épidémique annoncée par l’Observatoire des maladies nouvelles et émergentes (ONME) sera prise en considération, lors de l’application des mesures de confinement, 24 heures après sa publication.

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02 Juillet, 2020: La Tunisie impatiente de recevoir des touristes maghrébins

L’OMS a dit que la Tunisie est l’un des quelques pays au monde à ne connaître que des cas sporadiques, appelés couramment en Tunisie des cas « importés », rapportés notamment des ressortissants tunisiens travaillant au Golfe. Un seul cas local a été enregistré depuis le 20 mai dernier. La source de contamination est connue. La mesure d’ouverture des frontières a objectivement suivi cette réussite malgré la prudence, parfois excessive, du comité scientifique. Les voyages de et vers l’étranger sont toutefois traités au cas par cas, selon la maîtrise de la pandémie. Une attention particulière a été annoncée pour l’ouverture des frontières terrestres, et ce, à un double titre. D’une part, Algériens et Libyens constituent les deux premières nationalités venant en Tunisie, notamment après la révolution du 14 janvier 2011. Les Algériens arrivent largement en tête avec près de trois millions de touristes en 2019, talonnés par les Libyens avec 1,6 million d’entrées. Les Algériens ont régulièrement sauvé la saison touristique pendant les années de vaches maigres, notamment en 2015, année de la montée des attaques terroristes en Tunisie. 1,6 million d’Algériens ont défié le terrorisme et sont venus passer leurs vacances en Tunisie, offrant une bouffée d’oxygène à un secteur agonisant. Et ils ont continué sur leur lancée depuis.

L’autre facteur nécessitant une attention particulière des autorités tunisiennes, c’est de maîtriser le contrôle de la propagation du virus, avec un flux massif pouvant dépasser les 10 000 passages par jour, du côté de la Libye et de l’Algérie. Les Tunisiens essaient donc d’être efficaces dans la relance de leur économie nationale, en accueillant Algériens et Libyens, tout en étant prudents dans la maîtrise de la lutte contre la propagation de la COVID-19. Cette équation risque d’être impossible à résoudre. En effet, et à titre d’exemple, les autorités tunisiennes ne peuvent demander de tests PCR sur les frontières terrestres, trop chers et impossibles à réaliser pour les voisins se déplaçant en familles nombreuses. Le coût des tests risque de dépasser celui du séjour en Tunisie. Néanmoins, la situation sanitaire en Algérie pousse les Tunisiens à la prudence, surtout que les autorités du pays voisin n’ont pas daigné rouvrir leurs frontières, même si l’Union européenne a déclaré accepter les Algériens sur le territoire Schengen. Des moyennes oscillant entre 200 et 300 contaminations ont été enregistrées en Algérie durant les derniers jours. La prudence est donc de mise.

Bouffée d’Oxygène
Hormis ces deux cas spéciaux des frontières terrestres, les pays étrangers ont été classés en trois catégories, verte, orange et rouge. Les pays de la zone « verte » sont ceux ayant maîtrisé la pandémie. Aucune condition n’est exigée des résidents de ces pays, qui viennent en Tunisie. L’Italie et l’Allemagne figurent sur cette liste. Les résidents provenant des pays de la zone « orange » sont, par contre, appelés à présenter un test PCR négatif, datant de 72 heures, et remplir un engagement stipulant d’observer un confinement volontaire de 14 jours chez eux. Des pays comme la France ou le Maroc figurent dans cette catégorie. Pour les voyageurs en provenance des pays de la zone « rouge », il s’agit de se munir d’un test PCR négatif et d’une réservation dans un hôtel de confinement, pendant une semaine, à la charge du passager. Un 2e test PCR est prévu à la fin de ce confinement. S’il s’avère négatif, le touriste pourra passer la 2e semaine de confinement chez lui.

La Tunisie se démène certes pour faire sortir son économie de la crise.
Mais, ce n’est pas évident puisque ses partenaires européens vivent, eux-aussi, en pleine crise. La récession est généralisée. La demande est donc faible et il y a moins d’appel aux productions tunisiennes La crise ne touche pas uniquement le secteur touristique. Même les industries exportatrices peinent à reprendre leur part habituelle du marché européen, surtout que le vieux continent essaie de sauver, d’abord, les pays de l’Union européenne, comme le Portugal ou la Grèce. Le salut devrait donc venir de l’Algérie et de la Libye. L’équation semble difficile à résoudre.

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02 Juillet, 2020: La Tunisie a perdu 2 années de croissance en matière de monétique

La pandémie de COVID-19 a fait perdre à la Tunisie deux années de croissance en termes de monétique pour se retrouver au niveau de 2018, révèle une étude réalisée par Monétique Tunisie sur l’impact sur les retraits, paiements TPE et e-commerce en Tunisie pendant la période mars-mai 2020. Ainsi, le volume des transactions monétique a atteint 2,9 milliards de dinars, durant le confinement, soit presque le même niveau de la période de mars à mai 2018 (2,8 milliards de dinars), alors que le chiffre attendu était de 4 milliards de dinars. D’après cette étude menée en collaboration avec la société de conseil Quantylix et transmise jeudi, à l’Agence TAP, cette crise sanitaire a entraîné une baisse de l’ordre de 40 % des retraits bancaires, avec une forte affluence durant la semaine précédant le confinement. Par ailleurs, un changement de comportement en matière de retraits suite à la suppression des commissions d’interchange a été observé, relève la même source, soulignant que cette mesure a incité les Tunisiens à ne plus favoriser le retrait auprès des DABs de leurs banques.

Un important ralentissement de l’activité paiement de proximité (sur TPE), a été aussi enregistré, avec une baisse de l’ordre de 75 %, soit un retour au niveau de 2016, et ce, malgré les mesures incitatives à savoir la suppression des commissions payées par les commerçants pour les achats inférieurs à 100d. S’agissant de l’e-commerce, l’étude a révélé une relative stabilité de ce secteur malgré la perception d’un changement de comportement des Tunisiens favorisant les achats en ligne. En réalité, il y a eu une substitution entre le secteur du tourisme (Transport aérien/hôtellerie/Agences de voyages) qui a connu une baisse importante et les autres activités, principalement la recharge téléphonique et les paiements de factures. Selon Khaled Bettaieb, directeur général de Monétique Tunisie, cette étude servira de base pour d’autres analyses afin de mieux prévoir la reprise et les pistes à envisager en vue d’accélérer la croissance du secteur monétique, vital au Decashing et à la création de valeurs à l’ère du Digital.

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01 Juillet, 2020: Le Conseil de sécurité adopte l’initiative tuniso-française pour la lutte contre le COVID-19

Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé, mercredi 1er juillet 2020, à l’unanimité, la résolution soumise par la Tunisie et la France concernant la lutte contre la pandémie de la Corona “COVID-19”. Cette décision intervient après de longues négociations qui se sont étalées sur plus de quatre mois depuis sa présentation en mars dernier dans sa formule tunisienne aux membres du Conseil. Cette résolution stipule la cessation des conflits armés pour une période déterminée et appelle les différentes parties concernées à une trêve humanitaire pour permettre l’acheminement de l’aide nécessaire. Elle confirme également que les situations de violence et d’instabilité résultant de ces conflits peuvent conduire à la propagation de l’épidémie et à empêcher la capacité de contenir ses effets. En outre, le fait de ne pas pouvoir circonscrire cette pandémie aura, en revanche, de graves répercussions sur la paix et la sécurité internationales.

Cette résolution exige également que les opérations de maintien de la paix soient autorisées à s’acquitter des tâches qui leur sont confiées dans diverses zones de conflit.Pour rappel, le projet tunisien a été salué par le Conseil de sécurité depuis sa proposition par le président de la République, Kaïs Saïed, ainsi que lors d’une série de consultations et de contacts qu’il a eu avec un certain nombre de chefs de pays frères et amis sur le projet tunisien, que la France a rejoint ultérieurement pour devenir un projet tuniso-français.

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01 Juillet, 2020: La Tunisie est-elle parmi les 10 meilleurs pays dans sa lutte contre le COVID-19?

Moez Hammami CEO Quantylix a évalué ce matin l’efficacité de la Tunisie dans sa lutte face à la propagation du COVID-19 en Tunisie. Hammami a voulu revenir tout d’abord à l’évaluation de la confrontation de la première vague avant d’aborder l’éventualité d’une deuxième. L’analyste a alors évoqué les déclarations du chef du Gouvernement qui avait annoncé la victoire de la Tunisie sur le Coronavirus, il a même indiqué qu’on plaçait la Tunisie dans les premiers pays ayant réussi à affronter l’épidémie et même en deuxième position. Le CEO de Quantylix a cependant expliqué que si on considérait n’importe quelle métrique la Tunisie ne se placerait pas dans les dix premières places des meilleurs pays face dans la lutte contre le virus. Il a ajouté au mieux nous pouvons dire, et avec fierté, que nous sommes parmi les 25% des meilleurs pays dans le monde dans la lutte contre le coronavirus.

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01 Juillet, 2020: La Tunisie programme 16 vols de rapatriement pour les Tunisiens

La Tunisie a programmé 16 vols pour le rapatriement des ressortissants tunisiens résidant dans des pays non classés dans les zones verte et orange. Respectivement à faible et à moyenne propagation du coronavirus. Pour la période qui s’étale du 1er juillet jusqu’au 14 juillet 2020. A indiqué le ministère du Transport et de la logistique . En effet, le programme des vols de rapatriement concerne 13 destinations. Il s’agit de :
-Moscou (Russie);
-Bruxelles (Belgique);
-Abidjan /Cotonou;
-Doha(Qatar);
-Dubai(Émirats Arabes Unis);
-Le Caire(Egypte);
-Londres (Royaume-Uni);
-Charjah(Émirats Arabes Unis);
-Le Koweït;
-Istanbul (Turquie);
-Mascate (Sultanat d’Oman);
-Djeddah et Ryadh (Arabie Saoudite) .

Par ailleurs, chaque voyageur doit obligatoirement présenter lors de l’enregistrement à un aéroport de ces pays un test PCR négatif au COVID-19 effectué 72 heures auparavant. . Et ce, avant l’embarquement. Et ne dépassant pas les 120 heures, à l’arrivée en Tunisie. D’ailleurs, « les voyageurs sont appelés à s’engager pour un confinement obligatoire de 7 jours dans un hôtel à leur charge et doivent remplir un formulaire des données sanitaires avant de quitter l’aéroport ». A précisé la même source.

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30 Juin, 2020: Le projet de résolution tunisien doit être adopté jeudi par le Conseil de Sécurité

La Tunisie ne perd pas espoir de faire adopter par le Conseil de sécurité de l’ONU son projet de résolution co-parrainé par la France appelant à une cessation des hostilités en vue de faciliter la lutte contre la pandémie de COVID-19. L’ambassadeur représentant permanent de la Tunisie auprès de l’ONU, Kaïs Kabtani a confirmé à Espace Manager que le texte a été mis au vote ce mardi et que la Tunisie a réussi à arracher un compromis historique après des négociations très compliquées. Ainsi, le projet de résolution doit être adopté à l’occasion d’une réunion sur la pandémie organisée après-demain jeudi au Conseil de sécurité par l’Allemagne. Si c’est le cas ce sera une belle victoire de la Tunisie, initiatrice du projet de résolution et un indiscutable succès de la diplomatie conduite par le président Kaïs Saïed. Un succès à mettre à l’actif de l’ambassadeur représentant permanent Kaïs Kabtani qui a pris ses fonctions récemment.

Le nouveau projet est comme le précédent focalisé sur la demande d’une cessation des hostilités immédiate et générale dans tous les conflits à l’agenda du Conseil de sécurité, à l’exception des combats contre les groupes jihadistes. Il réclame une pause humanitaire pour au moins 90 jours consécutifs pour faciliter l’assistance internationale aux populations. Fait nouveau, il contient dans le préambule de la résolution un rappel d’une résolution adoptée le 2 avril par l’Assemblée générale de l’ONU sur la nécessité d’une solidarité mondiale pour combattre le virus. L’espoir au Conseil de sécurité, selon des diplomates, est que ce rappel suffise à satisfaire et la Chine, qui voulait une référence à l’OMS, et les États-Unis qui n’en voulaient pas, reprochant à l’agence onusienne une mauvaise gestion de la crise.

Le deuxième paragraphe de la résolution de l’Assemblée engage les 193 membres de l’ONU à apporter tout l’appui et toute la coopération nécessaires à l’Organisation mondiale de la Santé. S’il est adopté, le nouveau projet de résolution serait le premier texte consacré au virus approuvé par le Conseil de sécurité et sa première réelle prise de position officielle depuis le déclenchement de la pandémie. Sa paralysie depuis plus de trois mois a été souvent dénoncée et a largement entamé sa crédibilité, certains des membres du Conseil allant jusqu’à avouer leur honte. Lors des négociations, États-Unis et Chine, les deux plus gros contributeurs financiers à l’ONU, avaient tous deux menacé d’utiliser leur droit de veto. Le 8 mai, Washington avait bloqué une mise au vote du texte après avoir pourtant donné un accord de principe à ses partenaires. Reste à savoir si un appel du Conseil de sécurité à cesser les hostilités peut encore avoir un impact. Certes le texte peut paraître tardif mais ne dit-on pas qu’il vaut mieux tard que jamais.

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30 Juin, 2020: Nizar Yaïche : Des décisions urgentes pour remédier aux lacunes enregistrées à l’aéroport Tunis Carthage

Des décisions seront prises pour remédier aux lacunes enregistrées à l’aéroport international de Tunis-Carthage et seront annoncées mardi 30 juin ou mercredi 1er juillet, a annoncé, lundi 29 juin, le ministre des Finances, Mohamed Nizar Yaiche. Lors d’une visite effectuée, lundi après-midi, à l’aéroport international Tunis -Carthage en compagnie des ministres du transport et de la logistique, Mohamed Anour Maarouf, et du tourisme et de l’artisanat, Mohamed Ali Toumi, où ils ont relevé un certain nombre de défaillances liées principalement à la manutention des bagages, au manque d’équipement et à l’organisation du travail. A cette occasion, Maarouf a relevé des défaillances dans le traitement des bagages des voyageurs, notamment l’accumulation de certaines valises et cartons, dans un coin de la ceinture des bagages. Il a demandé des responsables de l’aéroport un rapport détaillé sur la négligence de ces bagages, affirmant que ” la manutention des bagages est une priorité et nous ne tolérons aucune défaillances dans ce domaine “.

Le secrétaire général régional du syndicat unifié des agents de la douane, Ridha Nasri, a de son coté expliqué à l’Agence TAP, que ces bagages sont en transit et ont été acheminés vers l’Aéroport bien avant la fermeture de l’aéroport en raison de la pandémie de COVID-19. Les trois ministres, ont, en outre, exprimé leur satisfaction quant au respect des mesures sanitaires lors de l’accueil des voyageurs lesquels portaient tous des masques, a constaté la correspondante de l’agence TAP sur place. Le ministre du Tourisme, s’est pour sa part, félicité des conditions d’accueil des passagers à l’aéroport international de Tunis-Carthage, notant “une fluidité dans l’accueil des voyageurs et le respect des procédures sanitaires”. Toumi a évoqué, à cette occasion, la taille de l’aéroport international de Tunis-Carthage, qui s’étend sur une petite superficie, alors qu’il constitue le premier et le dernier point de contact pour le touriste et partant doit refléter une bonne image du pays et nécessite une plus grande attention à tous les niveaux.

La Tunisie a rouvert ses frontières aériennes, maritimes et terrestres, samedi 27 juin 2020 dans l’objectif notamment, de sauver le secteur touristique gravement impacté par la crise du coronavirus (COVID-19). Le pays, se prépare à la relance des activités touristiques, après avoir adopter plusieurs mesures sanitaires, dont, principalement, le protocole sanitaire du tourisme tunisien anti-COVID-19 ” (250 consignes d’hygiène), élaboré par le ministère du Tourisme, conformément aux recommandations de l’OMS et du ministère de la Santé. A rappeler que le commandant de l’aéroport Tunis-Carthage, Neji Zitoun, avait déclaré 27 juin 2020 , que seulement 30% des vols ont été autorisés suite à la réouverture de l’espace aérien et de toutes les frontières de la Tunisie jusqu’au 11 juillet 2020. Et d’ajouter que 5 vols ont été programmés quotidiennement, pour Paris contre 15 auparavant.

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29 Juin, 2020: Nouvelle vague de contamination dès l’automne prochain

La Tunisie ne sera pas à l’abri d’une deuxième vague de coronavirus par la COVID-19 dés l’automne prochain. Et ce, après la réouverture des frontières, selon le ministre de la Santé, Abdellatif Mekki. Abdellatif Mekki a précisé que les changements climatiques ont un effet direct sur la propagation de la COVID-19. Et ce, malgré l’avis de la plupart des scientifiques. Ceux qui ont prétendu que la baisse des températures n’avait aucune incidence sur la pandémie. Le ministre a relevé la nécessité de se préparer comme il se doit à cette nouvelle vague. A travers le respect des mesures de prévention. A savoir le port du masque, la distanciation sociale, le lavage des mains… Il a expliqué que les organisations internationales ont évoqué la possibilité d’une deuxième vague. Et ce, au vu de la situation sanitaire dans le monde. Et d’ajouter que la Tunisie suit de prés l’évolution de la pandémie à l’échelle régionale et dans tous les pays du monde. En réponse aux interrogations sur les risques de contamination après la réouverture des frontières, le 27 juin, M. Mekki a précisé qu’il n’est plus possible de poursuivre la fermeture des frontières. Même si les craintes des citoyens sont justifiées.

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29 Juin, 2020: Le protocole sanitaire des traversées maritimes

L’ouverture des frontières aériennes et maritimes, samedi 27 juin 2020, a été accompagné de protocoles sanitaires, que ce soit pour les liaisons aériennes, terrestres ou maritimes. Dans le cadre bien précis des traversées maritimes, la Compagnie Tunisienne de Navigation (CTN) vient de lancer son protocole sanitaire, comportant un ensemble de mesures et de procédures à respecter par les voyageurs lors de l’enregistrement, de l’embarquement, et durant la traversée à bord des bateaux. Ce protocole, destiné à atténuer le risque de propagation du coronavirus, se base sur des règles et instructions définies par l’Organisation maritime internationale, l’Organisation mondiale de la santé et les structures tunisiennes concernées.

Ainsi, la CTN indique que pour les pays faisant partie de la « zone verte », le test RT-PCR de dépistage COVID-19 n’est pas requis. Pour ce qui est de la « zone orange », le résultat négatif du test virologique RT-PCR de dépistage COVID-19 doit être réalisé 72 heures précédant l’embarquement, quitte à ne pas dépasser les 120 heures au débarquement ». En ce qui concerne les voyageurs en provenance de pays appartenant à la « zone rouge », les passagers doivent être munis, en plus du résultat négatif du test virologique RT-PCR de dépistage COVID-19, d’un voucher pour une réservation confirmée dans un hôtel pour une semaine. Dans ce cas précis, la CTN souligne que pour les passagers arrivant en voiture, une tierce personne est tenue de venir récupérer la voiture au port ». Elle précise également que la liste des hôtels pour le confinement sera diffusée sous peu par les Autorités Sanitaires Tunisiennes).

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