02 – 08 Juin, 2020 | Revue de presse

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Photo: John S. sur Flickr

02 Juin, 2020: La Tunisie dans le Top 7 mondial des meilleures destinations touristiques post-COVID-19, selon Forbes

Le magazine américain Forbes classe la Tunisie et six autres pays à même de se positionner comme « les meilleures destinations touristiques dans le monde dans l’après-COVID-19 ». Outre la Tunisie, il s’agit, de l’Ethiopie, de l’Iran, de Myanmar (anciennement Bimanie), la Géorgie, les Philippines et la Slovénie. Au passage, le magazine a rappelé que la Tunisie est un pays ouvert sur les côtes sud de la Méditerranée, disposant de monuments historiques et d’une cuisine maghrébine appréciée. C’est une destination touristique privilégiée se distinguant également par une riche culture maghrébine. D’ailleurs, le pays a réussi à accueillir plus de 9 millions de touristes en 2019.

Pour ce qui est de la pandémie du coronavirus, Forbes, rappelle que la Tunisie fait partie de ces rares pays les moins touchés par le virus, et ce bien que géographiquement très proche des pays les plus touchés en Europe (un peu plus de 1 000 cas dont la plupart ont guéri).Compte tenu de cette situation favorable, le ministère tunisien du Tourisme a édicté, dans le cadre de la stratégie des pouvoirs publics visant la réouverture des établissements touristiques, de mettre en place un protocole sanitaire que doivent respecter toutes les unités hôtelières.

Forbes propose aux touristes qui souhaitent venir en Tunisie de visiter les côtes méditerranéennes du pays, considérées comme des sites attractifs avec leurs plages sablonneuses. Mais pour les férus d’histoire et des civilisations humaines, les monuments de Carthage représentent l’un des plus riches sites en trésors qui méritent d’être visités, sans oublier le Sahara tunisien avec ses vestiges des habitations berbères. A rappeler que le gouvernement tunisien projette la réouverture de la circulation entre les gouvernorats à partir du 4 juin 2020, signe de rétablissement de la situation sanitaire dans le pays, en attendant la réouverture des frontières prévue pour le 27 courant.

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03 Juin, 2020: Présenter un test COVID-19 négatif doit être obligatoire pour les nouveaux arrivants, selon Nissaf Ben Alaya

Alors que la Tunisie n’enregistre plus de nouveaux cas locaux de COVID-19 depuis près de 2 semaines, les craintes d’une 2e vague de la maladie concerne essentiellement l’arrivée de personnes de l’étranger. Surtout que le gouvernement a décidé de réduire la période de quarantaine obligatoire à une semaine, plutôt que deux. Dans ce contexte, la directrice de l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE), Nissaf Ben Alaya, a indiqué hier, mardi 2 juin 2020, à l’agence Tunis Afrique presse (Tap), que le comité scientifique pour la lutte contre la COVID-19 proposera au gouvernement d’exiger, dorénavant, aux touristes et aux Tunisiens de retour de l’étranger, des analyses de dépistage négatives effectuées au moins 72 heures avant leur arrivée.

Les personnes en question devront, également, remplir un formulaire téléchargeable sur une application du ministère de la Santé publique pour fournir des détails concernant leur état de santé, souligne Mme Ben Alaya, ajoutant que le respect de la distanciation physique et du port de masques doivent faire l’objet d’un contrôle strict durant le voyage et lors des procédures douanières dans les aéroports et les ports. Rappelons que selon les nouvelles mesures sanitaires du gouvernement, un test de dépistage de COVID-19 est prévu à 2 reprises pour tout nouvel arrivant sur le territoire tunisien : à son arrivée et une semaine plus tard, à la fin de sa quarantaine sanitaire.

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03 Juin, 2020: La BAD mobilise 180 millions d’euros pour soutenir la Tunisie

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi 3 juin à Abidjan, un prêt de 180 millions d’euros en faveur de la Tunisie pour nancer le programme d’appui à la réponse au COVID-19 par l’inclusion sociale et l’emploi (PARISE). Le PARISE a pour objectif immédiat de renforcer la réponse sanitaire du pays et d’atténuer les impacts socio-économiques de la crise sur les populations les plus vulnérables, en particulier pour les femmes et les jeunes. Le programme entend également soutenir la relance rapide de l’économie par la préservation de l’emploi et la promotion de l’inclusion sociale. » Face à cette crise d’une ampleur inédite, nous sommes totalement mobilisés pour soutenir la Tunisie », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque pour l’Afrique du Nord.

Protéger les populations, renforcer la résilience des systèmes de santé et de protection sociale, préserver les emplois et accélérer la relance économique par des investissements stratégiques sont nos priorités. Le programme appuiera, d’une part, les mesures prises pour aider à contenir la propagation du virus, à renforcer la résilience du système de santé et à élargir la couverture sociale aux populations les plus vulnérables. Il contribuera à renforcer le dépistage précoce à travers l’utilisation de tests rapides au prot de 450 000 personnes et il étendra la couverture sociale pour plus de deux millions de personnes, tout en protégeant 140 000 retraités aux faibles revenus. D’autre part, le PARISE a pour objectif de préserver les emplois fragilisés par la crise et de renforcer la dynamique d’inclusion sociale. Durant la période de confinement, une allocation exceptionnelle est accordée à 623 000 familles à revenu limité, à 10 000 travailleurs en situation de perte d’emploi et à 350 000 salariés affectés par la crise.

À moyen terme, le programme permettra à 230 000 petits exploitants, à plus de 320 000 salariés et à environ 50 000 travailleurs indépendants et artisans, de conserver leur emploi. Le programme aidera également à sauver de la faillite plus de 400 entreprises exportatrices et 250 000 entreprises individuelles. « Nous soutenons la Tunisie en déployant une assistance ponctuelle en faveur de plus de deux millions de personnes dont 70% de femmes, de 350 000 TPE et de près de 800 entreprises exportatrices an d’aider les plus vulnérables à faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise. En parallèle, près d’un demi-million de personnes pourront être testées », a assuré la directrice générale adjointe et responsable-pays de la Banque pour la Tunisie, Yacine Diama Fal.

« Nous travaillerons également aux côtés des autorités pour renforcer la résilience de l’économie du pays à de futurs chocs », a-t-elle ajouté. Le partenariat entre la Tunisie et la Banque africaine de développement dure depuis près d’un demi-siècle couvrant différents secteurs, parmi lesquels la santé, le développement humain, l’énergie, l’eau, les transports, l’agriculture et le secteur financier.

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05 Juin, 2020: Des migrants appellent à mettre un terme à leur détention arbitraire en Tunisie

Des migrants détenus au centre d’El-Ouardia, au sud de Tunis, viennent de saisir le tribunal administratif en urgence pour dénoncer leur détention arbitraire, annonce l’ong Avocats sans frontières (ASF) dans un communiqué publié aujourd’hui, vendredi 5 juin 2020. Ils sont détenus depuis des semaines, voire des mois, dans un lieu considéré d’un point de vue légal comme un centre d’hébergement et d’orientation. Un centre dont ils ne peuvent pourtant pas sortir et qui opère concrètement comme un centre de détention illégal, indique ASF, ajoutant que, dans ce centre, « les migrants sont privés de liberté sans aucun respect de leurs droits fondamentaux, en l’absence de procédures judiciaires conformes à la Constitution et aux standards internationaux. »

Les migrants sont accusés par l’administration d’entrée ou de séjour irrégulier sur le territoire tunisien, mais « une telle infraction ne peut suffire à justifier leur détention en dehors de toute procédure légale et contrôle juridictionnel, d’autant que certains d’entre eux avaient déjà étaient jugés et emprisonnés pour ces faits avant d’être internés à Ouardia », souligne ASF, en expliquant qu’ »en Tunisie comme ailleurs, on ne peut détenir un individu sans que cette privation de liberté soit strictement encadrée par une loi organique et qu’elle soit assortie de garanties procédurales à même d’assurer que la détention n’est pas illégale ou arbitraire. Or, en Tunisie, aucun texte de loi en vigueur ne permet de soumettre des migrants à une forme de détention administrative. »

ASF estime également dans son communiqué que les garanties procédurales ne sont pas respecté, car les migrants n’ont pas été notifiés par écrit du fondement juridique de leur détention, ni de la durée de leur détention, ni de leurs droits à être assisté d’un avocat et d’un interprète et à contacter leur consulat, ni de leur droit à saisir la justice pour qu’elle contrôle immédiatement la légalité de leur détention. Par ailleurs, leurs avocats n’ont pas été autorisés à leur rendre visite et n’ont même pas pu accéder à leur dossier. Avec l’assistance d’un groupe d’avocats, plusieurs détenus ont saisi aujourd’hui le tribunal administratif de Tunis « afin qu’il joue son rôle de garant des droits et ordonne, sans délai, la cessation de la détention arbitraire dont ils sont victimes », affirme ASF.

« Au-delà de la détention arbitraire des plaignants concernés par ces recours, c’est l’existence même du centre de El Ouardia comme centre de détention de facto qui doit être remise en question, de même que l’ensemble de la législation régissant le statut des étrangers nécessite d’être repensée. La dépénalisation de l’entrée et du séjour irrégulier, la revue des modalités d’octroi des titres de séjour et du traitement des demandes, l’instauration d’une procédure d’asile sont parmi les nombreuses mesures qui devraient être inscrite comme une priorité gouvernementale.

Ces réformes apparaissent comme de véritables obligations au regard de la Constitution qui garantit notamment le droit d’asile et le droit de ne pas être détenu arbitrairement mais aussi au regard des traités internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la Tunisie », lit-on aussi dans le communiqué d’ASF.

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07 Juin, 2020: En Tunisie, zéro cas confirmés depuis 3 jours et 56 sujets encore porteurs du virus

Alors que le nombre total des cas confirmés reste inchangé depuis trois jours à 1.087, la courbe de la guérison ne cesse de s’accroître pour grimper à 982 cas, a révélé dimanche le ministère tunisien de la Santé.Dans son bilan épidémiologique quotidien le ministère fait état de 49 décès dûs au nouveau coronavirus, contre seulement 56 sujets encore porteurs du virus.Parmi les 56 cas encore porteurs du COVID-19, 15 figurent dans le grand-Tunis, 10 dans la province de Kébili au sud-ouest, 5 à Gabes (sud-est) et 5 autres à Sousse (côtes du centre-est).

A noter que 7 des 24 provinces du pays se trouvent désormais avec zéro cas de contamination au COVID-19, selon le bilan épidémiologique du ministère tunisien de la Santé. Après près de deux mois et demi de confinement (depuis le 22 mars), la Tunisie est dans l’ultime phase d’un plan de déconfinement ciblé, instauré par le gouvernement en trois phases depuis le 4 mai écoulé et dont la dernière prendra fin le 14 juin courant. Actuellement, l’économie tunisienne a repris 75% de son potentiel dans l’attente de l’évaluation sanitaire de l’ultime phase de déconfinement ciblé.

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08 Juin, 2020: La BM prévoit une contraction de 4% du PIB de la Tunisie en 2020 sous l’effet de la COVID-19

La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Tunisie devrait se contracter de 4% en 2020, sous l’effet de la pandémie de COVID-19, selon un rapport publié lundi 8 juin 2020 par la Banque mondiale (BM) sur les perspectives économiques mondiales. Mais elle devrait connaître une amélioration de +4,2% en 2021.
Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, l’activité économique devrait baisser de 4,2% sous l’effet de cette crise et de l’évolution du marché du pétrole, ce qui est loin des prévisions dans l’édition de janvier (+2,4%).

Pour l’institution de Bretton Woods, une forte incertitude pèse sur ces prévisions, car les pays exportateurs de pétrole sont pénalisés par l’effondrement des prix du pétrole et des flambées dues à la maladie de COVID-19, tandis que les importateurs de pétrole se ressentent de l’affaiblissement des économies avancées et des grands pays émergents, des perturbations causées par les mesures de riposte à la pandémie et de la baisse probable du tourisme.
Selon la BM, l’activité économique des pays importateurs de pétrole devrait se contracter de 0,8% en 2020 avec la baisse du tourisme et la détérioration des perspectives d’exportation.
L’investissement devrait rester atone dans le climat d’incertitude qui règne au niveau mondial et national, tandis que la consommation sera limitée par les mesures de riposte à la pandémie.

Le niveau élevé de la dette publique est un autre obstacle à la croissance des pays importateurs de pétrole. L’avancement des réformes structurelles dans la région peut contribuer à réduire les vulnérabilités à moyen terme tout en améliorant également, les perspectives de croissance à moyen terme.
S’agissant des pays exportateurs de pétrole, la Banque mondiale s’attend à une baisse d’activité de 5% en raison de la chute des prix du pétrole, contre une croissance de 2% annoncée dans les prévisions de janvier. Dans bon nombre de pays exportateurs de pétrole, les mesures de réduction de la production pétrolière vont considérablement freiner la croissance.

Dans les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (-4,1%), les faibles cours du pétrole et l’incertitude liée au coronavirus pèseront lourdement sur les secteurs non pétroliers.
L’Algérie (-6,4%) et l’Iraq (-9,7%) sont toujours aux prises avec les conséquences de la baisse des cours du pétrole et des vulnérabilités structurelles. D’après le rapport de la BM, les effets de contagion de la crise sanitaire qui touche les grands partenaires commerciaux tels que les pays de la zone euro et la Chine sont déjà considérables et pourraient s’intensifier. L’effondrement récent des prix du pétrole et l’incertitude qui pèse sur leur évolution future est un risque important pour les perspectives régionales à court terme.
La faiblesse persistante des prix du pétrole réduirait un espace budgétaire déjà limité, ainsi que les investissements, estime la Banque mondiale.
En outre, les risques de conflit restent élevés dans la région.

Enfin, des problèmes politiques pourraient venir encore perturber les programmes de réformes, notamment dans les petits pays importateurs de pétrole.
Le PIB mondial, quant à lui, devrait diminuer de 5,2% en 2020, ce qui représente la plus grave récession planétaire depuis des décennies, prévoit la Banque mondiale, soulignant la nécessité de prendre des mesures pour amortir le choc, protéger les populations vulnérables et améliorer la capacité des pays de faire face à d’éventuelles crises similaires à l’avenir. Il est également essentiel, selon elle, de relever les défis que posent le caractère informel de l’économie et le manque de filets de protection sociale, et d’engager des réformes qui permettent d’assurer une croissance vigoureuse et durable.

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08 Juin, 2020: COVID-19: La présidence lève le couvre-feu

La présidence tunisienne vient d’annoncer, ce lundi 8 juin, la levée du couvre-feu. Celui-ci avait été instauré dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Dans le cadre du processus de déconfinement progressif et ciblé, le président tunisien Kaïs Saïed vient d’ordonner la levée du couvre-feu à partir de ce lundi 8 juin 2020. Le couvre-feu a été mis en place le mercredi 18 mars dernier pour contrer l’épidémie et constituait l’une des clés du plan mis en place avec succès par la Tunisie puisqu’il a permis au pays de freiner la propagation du COVID-19. La Tunisie n’a pas enregistré depuis 17 jours de contamination communautaire et aucun cas importé n’a été enregistré depuis 5 jours.

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