23 – 30 Mai, 2020 | Revue de Presse

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Photo: John S. on Flickr

23 Mai, 2020: L’accès aux plages interdit temporairement

La wilaya de Tipasa a décidé d’interdire l’accès des plages aux citoyens jusqu’à la maîtrise de la situation sanitaire, induite par la pandémie de COVID-19, a-t-on appris, jeudi, auprès des services de la wilaya. Selon une décision émise par le wali, Hadj Omar Moussa, à l’issue d’une réunion qu’il a présidée, relative au suivi des développements de la pandémie de COVID-19, « les plages seront fermées à la suite du constat d’une importante affluence de citoyens, ces derniers jours, due à l’enregistrement d’une vague de chaleur », ont indiqué les mêmes services.

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25 Mai, 2020: L’OMS suspend « temporairement » les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine par sécurité

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé lundi avoir suspendu « temporairement » les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine qu’elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays, par mesure de précaution. Cette décision fait suite à la publication d’une étude vendredi dans la revue médicale The Lancet jugeant inefficace voire néfaste le recours à la chloroquine ou à ses dérivés comme l’hydroxychloroquine contre le COVID-19, a indiqué le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d’une conférence de presse virtuelle, précisant que la suspension avait été décidée samedi. […] Or, selon la vaste étude parue dans The Lancet, ni la chloroquine, ni son dérivé l’hydroxychloroquine ne se montrent efficaces contre le COVID-19 chez les malades hospitalisés, et ces molécules augmentent même le risque de décès et d’arythmie cardiaque. L’étude a analysé des données d’environ 96.000 patients infectés par le virus SARS-CoV-2 admis dans 671 hôpitaux entre le 20 décembre 2019 et le 14 avril 2020, sortis ou décédés depuis. Environ 15.000 d’entre eux ont reçu l’une des quatre combinaisons (chloroquine seule ou associée à l’antibiotique, hydroxychloroquine seule ou associée à ce même antibiotique), puis ces quatre groupes ont été comparés aux 81.000 malades du groupe témoin n’ayant pas reçu ce traitement.

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26 Mai, 2020: En Algérie, des manifestations pro-Hirak ont repris pendant l’Aïd el-Fitr

Malgré l’interdiction de tout rassemblement à cause de la pandémie de COVID-19, la contestation antirégime a notamment recommencé en Kabylie. Des marches de soutien aux détenus du Hirak, le mouvement populaire antirégime, se sont déroulées pendant la fête de l’Aïd el-Fitr en Algérie, malgré la pandémie de COVID-19 et l’interdiction de manifester, ont rapporté les réseaux sociaux et des médias locaux. La plus récente manifestation a été organisée lundi 25 mai à Kherrata, dans la wilaya (préfecture) de Béjaïa, en Kabylie, à l’est d’Alger, selon des vidéos et des photos largement diffusées sur les réseaux sociaux.

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27 Mai, 2020: La justice algérienne rejette la demande de libération du journaliste Khaled Drareni

La demande de liberté provisoire du journaliste Khaled Drareni, en détention depuis fin mars et devenu le symbole du combat pour la liberté de la presse, a été refusée mercredi par la justice algérienne, selon le Comité national pour la libération des détenus. Incarcéré au centre pénitentiaire de Kolea, à l’ouest de l’Alger, le 29 mars dernier dans l’attente de son procès, le journaliste est devenu le symbole du combat pour la liberté de la presse.

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27 Mai, 2020: Commercialisation de masques à un prix ne dépassant pas 30 DA

Les citoyens pourront à partir de la semaine prochaine acheter des masques à un prix ne dépassant pas 30 Da, a affirmé mardi l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA).L’ANCA rendra public, à partir de la semaine prochaine, les numéros de téléphone des ateliers chargés de la fabrication de masques au niveau de toutes les wilayas. L’ensemble des citoyens pourront se rapprocher de ces ateliers pour acquérir directement des masques à un prix ne dépassant pas 30 DA/unité, lit-on dans un communiqué publié sur la page Facebook de l’ANCA.

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27 Mai, 2020: La DGSN dément la contamination de 17 000 policiers par le COVID-19

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti l’information relayée sur les réseaux sociaux portant sur la contamination de 17 000 policiers par le COVID-19. La DGSN a indiqué mardi sur sa page Facebook que l’information en question était une fakenews.

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27 Mai, 2020: Blocage de sites et détention de Khaled Drareni – Les nouvelles explications de Belhimer

Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, s’est à nouveau exprimé, le mardi 26 mai, sur l’affaire des journaux en ligne et la détention du journaliste Khaled Drareni.

« (…) il y a des titres qui se plaignent d’être censurés, voire carrément d’être interdits ! Or, aucun titre n’a été interdit par qui que ce soit à ce jour, même par la Justice. En fait, il y a quelques titres qui signalent régulièrement que l’accès, à partir de l’Algérie, est limité et n’est donc possible qu’avec l’usage d’un VPN dont une offre abondante et gratuite est d’ailleurs disponible dans les boutiques Play store des détenteurs de Smartphones sous Android ou sous système Apple et dans Microsoft store pour les usagers en possession d’un PC portable ou de bureau, ou encore d’une tablette. Constat fait, l’accès régulier aux titres en question est tout à fait possible », a expliqué le ministre de la communication dans un entretien accordé au quotidien Le Courrier d’Alger dans son édition d’aujourd’hui.

« Par ailleurs, j’ignore si certains éditeurs utilisent, comme vous le dites, de « douteux expédients » dans le seul but de faire parler d’eux, de se faire indirectement de la pub. Dans le cas où cela serait avéré, leur attitude serait contraire à l’éthique journalistique », a-t-il dit.

« Cela étant, les différents secteurs concernés par une éventuelle limitation technique de l’accès à ces médias numériques nous ont assuré que l’énorme trafic en temps de confinement nécessité par la gestion des conséquences du COVID-19 rend difficile l’accès à une multitude de sites électroniques. L’étroitesse de la bande passante y est aussi pour quelque chose », a-t-il encore expliqué.

Selon Belhimer : « Le site Maghreb Émergent fait partie des journaux en ligne qui n’ont pas été interdits et qui reste accessible via les réseaux sociaux et par le biais d’un VPN notamment. Je ne vois donc pas où se situerait la censure s’agissant d’un journal qui continue de publier régulièrement. »

« Sur le fond, je vous rappelle que le directeur de publication et éditorialiste (El Kadi Ihsane, ndlr) attitré de ce journal électronique a été l’auteur d’une diffamation et d’un outrage à l’endroit du chef de l’État dans l’exercice de ses fonctions présidentielles. Il fait par conséquent l’objet d’une plainte judiciaire en bonne et due forme qui suit son cours normal. En sa qualité de directeur de publication, de gérant et d’actionnaire, cette même personne, est –comme tout autre contribuable – invitée à rendre compte aux administrations des Impôts et aux organismes sociaux de la régularité des conditions d’emploi et d’exercice des droits des salariés en matière de couverture sociale en vigueur dans son entreprise », a-t-il précisé.

Détention de Khaled Drareni

« Concernant le journaliste Khaled Drareni, correspondant non accrédité de médias étrangers et représentant de fait, d’autre part, de l’ONG Reporters sans frontières, dont l’activité n’a aucun fondement légal dans notre pays, la réponse à votre question relève des ministères de l’Intérieur et de la Justice », a expliqué le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement.

En effet, a-t-il ajouté, « c’est au parquet de dire, conformément à la loi, s’il a été privé de liberté à cause de ses activités professionnelles ». « Je ne saurais donc vous dire ce qui lui est reproché exactement. On le saura donc à son procès ou à l’occasion préalable d’une communication à ce sujet du Parquet territorialement compétent », a-t-il dit.

Belhimer a rappelé la loi 12-06 du 12 janvier 2012 relative aux associations, toujours en vigueur, organise les relations entre les parties algériennes et les associations étrangères.

« L’article 22 de la loi autorise certes une partie ou association algérienne d’adhérer à une autre association étrangère qui poursuit des buts similaires, mais elle doit préalablement obtenir deux avis : celui du ministre chargé des Affaires étrangères, puis celui du ministre de l’Intérieur, qui rend sa décision motivée dans un délai de 60 jours. Les associations algériennes désireuses de coopérer en partenariat avec d’autres associations étrangères ou organisations non gouvernementales poursuivant les mêmes buts, doivent réunir deux conditions liées au cadre (existence d’accords dits de « partenariats ») et à l’accord préalable des autorités concernées. Des sanctions sont prévues en cas de manquement et une décision administrative suffit pour suspendre les activités d’une association », a-t-il précisé.

Criminalisation de la diffusion des fake news

Au sujet de la criminalisation de la diffusion de fausses informations, Belhimer a indiqué : « Publier délibérément des fake news est en soi un crime et une atteinte caractérisée à la liberté d’expression! C’est même une agression contre les lecteurs, les auditeurs et les téléspectateurs de telles fausses informations. Une violation de leur droit d’être informés correctement. »

« Criminaliser la diffusion volontaire de fake news est la seule manière d’agir pour protéger la société contre les dangers d’intoxication et de manipulation. La cohésion sociale et la bonne santé morale des gens exigent le recours à la force du droit opposable à ceux et à celles qui utilisent et abusent du droit de la force de déformer, d’intoxiquer, de manipuler, et, au final, de nuire aux personnes et à la collectivité. Sévir de manière juste, c’est-à-dire par le truchement de la loi, c’est limiter la capacité de nuisance des malfaisants et autres délinquants médiatiques, surtout que l’Internet et les réseaux sociaux sont un terrain propice à la prolifération et la propagation rapide des fake news qui fonctionnent comme une véritable pandémie. L’incrimination de la diffusion et de la propagation de fausses informations portant atteinte à l’ordre et à la sécurité publics est une catégorie ancienne du code pénal remise au goût du jour et aggravée pour encadrer le dispositif de lutte contre la pandémie du COVID-19 », a-t-il expliqué.

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27 Mai, 2020: Malgré les réserves de l’OMS sur le traitement : L’Algérie ne renoncera pas à la chloroquine

Le traitement se poursuivra pour le moment affirme le Pr Smail Mesbah, infectiologue et membre du Comité scientifique du suivi de l’évolution de la COVID-19. « La décision de mettre en place ce traitement a été prise par le conseil scientifique depuis le mois de mars dernier et les résultats à ce jour sont satisfaisants pour les patients traités. A ce jour, nous n’avons pas enregistré des effets secondaires ni une sur- mortalité, tel que c’est décrit dans cette étude prospective publiée dans The Lancet. Toutefois, la question sera examinée au sein du conseil scientifique, mais nous continuerons à traiter les cas de COVID confirmés selon le protocole établi et validé par le conseil scientifique », a déclaré le Pr Mesbah, précisant que l’OMS a suspendu ses essais cliniques engagés avec des chercheurs. « L’Algérie ne participe pas à ces études», a-t-il ajouté. Il rappelle que « l’OMS n’a donné aucune recommandation quant à l’utilisation on non de l’hydroxy chloroquine à ce jour ».

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28 Mai, 2020: L’équipe d’experts médicaux chinois achève sa mission en Algérie

Composée de 20 experts spécialisés dans la lutte contre le COVID-19, l’équipe chinoise, qui a quitté aujourd’hui l’Algerie, a effectué plusieurs visites dans des hôpitaux du pays, a-t-on appris auprès de la délégation chinoise qui a expliqué que ces visites ont été l’occasion de partager les expériences des deux pays en ce qui concerne notamment les méthodes de traitement et de soins des maladies liées au coronavirus.

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28 Mai, 2020: Le confinement partiel prolongé jusqu’au 13 juin!

Le confinement partiel en Algérie a été reconduit pour plusieurs wilayas, en appliquant un confinement partiel à domicile, de 17 heures jusqu’au lendemain à 7 heures, applicable aux wilayas de Batna, Béjaia, Blida, Tlemcen, Tiaret, Tizi Ouzou, Alger, Sétif, Sidi Bellabes, Constantine, Annaba, Médéa, Oran, Bordj Bou Arreridj, Tipaza et Ain Defla et ce, pour une période de quinze (15) jours, applicables à compter du samedi 30 mai jusqu’au samedi 13 Juin 2020. La prorogation, pour le reste des wilayas, du confinement partiel à domicile de 19h00 jusqu’au lendemain à 7h00 du matin pour une période de quinze (15) jours, applicable à compter du samedi 30 mai jusqu’au samedi 13 Juin 2020. La levée totale du confinement ne concerne enfin de compte que quatre wilayas, qui sont, Saïda, Tindouf, Illizi et Tamanrasset, et il a été reconduit partiellement pour le reste des wilayas jusqu’au 13 juin prochain, a indiqué un communiqué du Premier ministère jeudi.

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30 Mai, 2020: Les horaires de travail applicables dans les institutions et administrations publiques fixés

« Suite à la prorogation des mesures de confinement partiel à domicile prévue par le dispositif réglementaire relatif à la prévention et la lutte contre la propagation du coronavirus (COVID-19) jusqu’au 13 juin 2020, les horaires de travail applicables dans les institutions et administrations publiques sont fixés du samedi 30 mai au samedi 13 juin 2020 du dimanche au jeudi comme suit:

  • De 8h00 à 16h00 pour les personnels exerçant dans les wilayas soumises au confinement partiel à domicile de 17h00 à 7h00 du matin (Batna, Bejaïa, Blida, Tlemcen, Tiaret, Tizi Ouzou, Alger, Sétif, Sidi-Bel Abbes, Constantine, Annaba, Médéa, Oran, Bordj-Bou Arreridj, Tipaza et Ain Defla).
  • De 8h00 à 16h30 pour les personnels exerçant dans les wilayas soumises au confinement partiel à domicile de 19h00 à 7h00 du matin ainsi que dans la wilaya de Saïda.
  • De 7h30 à 15h00 pour les personnels exerçant dans les wilayas d’Adrar, Tamanghasset, Illizi, Tindouf, Béchar, Ouargla, Ghardaïa, Laghouat, Biskra et El-Oued.

Toutefois, les personnels exclus des mesures de confinement partiels à domicile ainsi que ceux disposant d’autorisation spéciale de déplacement pendant les heures de confinement demeurent astreints aux horaires habituels de travail prévus par la réglementation en vigueur », conclut le communiqué.

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