01 – 17 Mars, 2021 | Revue de Presse Algérie

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Photo: John S. on Flickr

17 Mars, 2021

La campagne de vaccination sous le feu des critiques

La campagne de vaccination contre le COVID-19 en Algérie continue de susciter des critiques de la part des professionnels de la santé, en raison de sa lenteur. Le Pr Kamel Senhadji, président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire s’est alarmé de la lenteur de cette campagne, et le Dr Mohamed Bekkat Berkani a déploré le retard de l’Algérie dans la vaccination. De son côté, le Dr Lyes Merabet fait le même constat.

Le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a déploré ce mercredi les difficultés rencontrées par la campagne de vaccination contre la maladie à coronavirus COVID-19 en Algérie. « Le constat qu’on peut faire en tant que professionnel et en tant que citoyen aussi, c’est que ça a démarré, oui certainement, mais il y a des difficultés dans le déroulement de cette campagne de vaccination », estime le Dr Merabet dans une déclaration faite à TSA ce mercredi.

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99 Harragas, dont 18 marocains, interceptés par les garde-côtes

Un communiqué du ministère de la Défense nationale a indiqué aujourd’hui, que les garde-côtes des wilayas de Chlef, Mostaganem, Oran et Ain Témouchent, ont pu intercepter 99 migrants illégaux, dont 18 citoyens marocains, qui tentaient de traverser la méditerranée à partir des plages algériennes. Outre ces 99 individus qui tentaient de traverser illégalement la méditerranée, le communiqué du MDN indique également que 177 autres migrants illégaux ont été arrêté, toujours entre le 10 et le 16 mars, au niveau de Ain Salah, Ain Amenas, Tlemcen, et Bechar. Ces 177 individus, précise le communiqué, sont de différentes nationalités.

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COVID-19 : Selon une étude, 50% des algériens ont été contaminés

Afin de bien expliquer ses propos, et éclaircir, l’opinion publique, le Pr Kamel Djenouhat, a mis en avant « les résultats d’une étude réalisée au niveau du laboratoire central de l’EPH de Rouiba et qui montre que le taux de positivité à la COVID-19 au sein de la population algérienne oscille entre 40 à 50% de l’observation d’observation ». Rapporté par le journal El Watan, « l’étude à portée sur 1000 personnes asymptomatiques ayant été testées et réparties sur trois catégories de population, dont les donneurs de sang, qui représentent la moitié de l’équipement, les personnels de santé et des grands groupes industriels », affirme les travailleurs du Pr Djenouhat.

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16 Mars, 2021

COVID-19 : le confinement partiel reconduit dans 16 wilayas

La mesure de confinement partiel à domicile pour une durée supplémentaire de quinze (15) jours a été reconduite par le Gouvernement dans 16 wilayas du pays au titre du dispositif de gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus (COVID-19), indique ce mardi un communiqué des services du Premier ministre.

Selon la même source, la mesure de confinement partiel à domicile de vingt deux heures (22) jusqu’au lendemain à cinq (5) heures du matin est applicable dans les 16 wilayas suivantes : Adrar, Batna, Biskra, Blida, Tébessa, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Alger, Jijel, Sidi Belabbes, Constantine, Mascara, Ouargla, Oran, El Oued et Touggourt.

Les autres wilayas au nombre de 42 ne sont pas concernées par les mesures de confinement partiel à domicile. Il s’agit des wilayas suivantes : Chlef, Laghouat, Oum El Bouaghi, Bejaia, Béchar, Bouira, Tamenghasset, Tiaret, Djelfa, Sétif, Saïda, Skikda, Annaba, Guelma, Médéa, Mostaganem, M’Sila, El Bayadh, Illizi, Bordj Bou Arréridj, Boumerdes, El Tarf, Tindouf, Tissemsilt, Khenchela,   Souk Ahras, Tipaza, Mila, Ain Defla, Naâma, Ain Temouchent, Ghardaia, Relizane, Timimoun, Bordj Badji Mokhtar, Ouled Djellal, Beni Abbés, In Salah, In Guezzam, Djanet, El Meghaeir et El Meniaâ. Ces mesures de confinement sont applicables, à partir du mercredi 17 mars 2021.

« Les walis peuvent, après accord des autorités compétentes, prendre toutes mesures qu’exige la situation sanitaire de chaque wilaya, notamment l’instauration, la modification ou la modulation des horaires, de la mesure de confinement à domicile partiel ou total ciblé d’une ou de plusieurs communes, localités ou quartiers connaissant des foyers de contamination » , souligne le même communiqué.

S’agissant des regroupements et rassemblements publics, il a été décidé de la prorogation de la mesure d’interdiction, à travers le territoire national, de tout type de rassemblement de personnes et de regroupement familial, notamment la célébration de mariages et de circoncision et autres événements tels que les regroupements au niveau des cimetières, indique le communiqué des services du Premier ministre, en ajoutant que « les walis veilleront au respect de cette interdiction et de l’application des sanctions réglementaires à l’encontre des contrevenants ainsi que les propriétaires des lieux accueillant ces regroupements ».

« Le Gouvernement tient à rappeler que malgré la stabilité relative de la situation épidémiologique constatée ces dernières semaines, toute la prudence doit être observée notamment devant le risque actuel de circulation de nouveaux variants de la COVID-19 à travers le monde et réitère ses appels à la responsabilité de tous pour maintenir, et au plus haut degré, la détermination, la mobilisation et la discipline qui ont permis, jusque-là, de freiner considérablement la propagation de cette épidémie du Coronavirus (COVID-19) dans notre pays », précise le même document.

« C’est pourquoi, nous devons continuer à œuvrer, sans relâche, pour sauvegarder ce qui a été réalisé grâce à la discipline et aux sacrifices consentis par tous et à éviter les situations d’attroupements qui favorisent la propagation de cette épidémie. Nous devons également continuer à observer scrupuleusement les mesures barrières préconisées, telles que la distanciation physique, le port du masque obligatoire et le lavage fréquent des mains pour éviter un rebond de l’épidémie et toutes ses conséquences négatives sur le plan économique et social », conclut la même source.

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15 Mars, 2021

Espagne : 8 Harragas Algériens arrêtés, la police espagnole dépassée

Rubén Pulido, expert dans les politiques migratoires, avait expliqué via un tweet, que l’embarcation retrouvée vendredi dernier était encore intacte. Les moteurs étaient encore en place et une inscription en arabe indiquait qu’elle appartenait à des migrants illégaux, qui ont pu échapper au contrôle des services de sécurité espagnols.

Les huit migrants Algériens ont pris la route de la campagne, mais ils ont vite été rattrapés par les éléments de la police espagnole. Rubén Pulido indique que ces migrants sont loin d’être une exception, selon lui « plusieurs embarcations sont arrivées à Alméria pendant ces deux derniers jours, la Guardia Civil et la police nationale ne peuvent pas faire face au phénomène. Il y a beaucoup de navettes qui ne sont pas interceptées, et celle de vendredi n’est qu’un exemple ».

Toujours selon cet expert dans les politiques migratoires, le fait que les officiers espagnols de sauvetage maritime entendent dire que « leurs collègues algériens ont pu intercepter un bateau qui se dirigeait vers les côtes espagnoles », « les rend furieux », car selon eux, cela indique que « les agents algériens peuvent bloquer cette invasion ». « Pourquoi donc ne le font-ils pas plus souvent ? » questionne cet expert dans son tweet, en s’adressant à Hana Jalloul Muro, la secrétaire d’État espagnole aux migrations, comme cela est rapporté par le site d’information EuroWeeklyNews.

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Vaccination Covid en Algérie : le Pr Senhadji tire la sonnette d’alarme

Le professeur Kamel Senhadji, président de l’agence nationale de sécurité sanitaire, a indiqué ce lundi que l’usine de fabrication du vaccin russe anti-COVID en Algérie était en « très bonne voie ».

Le professeur Senhadji a également souligné durant l’entretien la nécessité pour l’Algérie d’accélérer la cadence de vaccination contre la maladie à coronavirus COVID-19, estimant qu’il « n’y pas pire » pour l’Algérie qu’un rythme de vaccination lent tel que présent actuellement. Il titre la sonnette d’alarme.

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L’enseignement hybride adopté « à titre permanent » dès l’année prochaine

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a annoncé lundi à Alger l’adoption « à titre permanent », dès l’année prochaine, du mode d’enseignement hybride (présentiel et distanciel) dans le système national d’enseignement supérieur.

« L’expérience de l’enseignement hybride, en présentiel et en distanciel, introduit à titre exceptionnel dans les établissements universitaires lors de la rentrée 2020-2021 pour cause de COVID-19, constitue une opportunité pour l’adoption de ce mode d’enseignement, à titre permanent dans le système national d’enseignement supérieur », a précisé M. Benziane à l’ouverture de la Conférence nationale des Universités.

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L’Algérie ne va pas suspendre la vaccination par AstraZeneca

L’Algérie va continuer à utiliser le vaccin AstraZeneca. La professeure Loumi Nadjat, directrice du Centre national de pharmacovigilance et matériovigilance (CNPM), a fait savoir que la campagne de vaccination par le vaccin AstraZeneca allait se poursuivre, en dépit des mises en garde des spécialistes quant à son utilisation.

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13 Mars, 2021

COVID-19 : l’Algérie doit-elle suspendre le vaccin AstraZeneca ?

Plus d’un mois après son lancement samedi 30 janvier, la campagne de vaccination contre le Covid-19 peine à prendre sa vitesse de croisière. Le Pr Mostefa Khiati constate que la vaccination de masse « n’a pas encore commencé » en Algérie. Le président de la Forem appelle dans la foulée à accélérer la cadence de vaccination « pour réduire totalement la diffusion du virus » en Algérie.

Et ce en attendant les résultats des études lancées notamment par l’Agence européenne du médicament (EMA).  « Parmi les vaccins achetés ou reçus par l’Algérie, il y a le vaccin d’AstraZeneca qui pose des problèmes depuis quelques jours, puisque sept pays viennent de suspendre son utilisation en raison de l’apparition de cas de thromboses, et même d’un décès en Autriche qui n’a pas été lié directement à un trouble de la coagulation. Même si elle n’a pas établi de cause entre ces deux éléments, l’Agence européenne du médicament (EMA) pense que, en raison des possibilités que le vaccin AstraZeneca entraîne des thromboses, il y a lieu de faire une halte et c’est pourquoi sa suspension devrait se prolonger encore quinze jours en attendant les études », détaille le Pr Khiati.

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11 Mars, 2021

Les élections législatives anticipées fixées au 12 juin 2021

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a fixé au 12 juin prochain les élections législatives anticipées, a annoncé la présidence algérienne dans un communiqué publié jeudi.

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COVID-19 : l’Algérie a « peut-être atteint » l’immunité collective

Le professeur Noureddine Smaïl, directeur général de l’Institut national de la santé publique (INSP), a estimé qu’il est « possible » que la population algérienne ait atteint l’immunité collective face à la maladie à coronavirus COVID-19.

« C’est possible », affirme le professeur Smaïl dans un entretien accordé ce mercredi à TSA. « Rappelez-vous ce qu’on disait qui est toujours d’actualité : il y a 80 % de formes bénignes pour cette infection liée à ce virus Covid. On peut dire que parmi ceux qu’on a vus, il y avait certainement beaucoup qu’on n’a pas vu qui étaient asymptomatiques et qui ont pu acquérir une certaine immunité dans la population, ce n’est pas impossible », soutient-il. « Il se peut qu’on ait déjà atteint un certain niveau d’infection qui a fait procurer à beaucoup d’Algériens cette immunité », soutient le directeur général de l’INSP.

« Mais, en tant que scientifique, je n’ai pas de preuves pour vous le dire. Je n’ai pas de preuves pour dire vraiment que c’est le cas, mais je suis convaincu que l’infection asymptomatique bégnine a certainement joué un rôle dans le ralentissement de la transmission en Algérie », affirme-t-il en outre.

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09 Mars, 2021

Migrants en Méditerranée : Un rapport accable les pays de L’UE

Dans son rapport rendu public ce mardi 9 mars 2021, le commissariat aux droits de l’homme relevant du Conseil européen a d’emblée indiqué que « les pays européens ne protègent pas les réfugiés et les migrants qui tentent de rejoindre l’Europe en traversant la Méditerranée ». Selon Dunja Mijatović, Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe « ce recul dans la protection des vies et des droits des réfugiés et des migrants s’aggrave et cause chaque année des milliers de morts qui pourraient être évitées ».

En effet, le rapport intitulé « Un appel de détresse pour les droits de l’homme. Des migrants de moins en moins protégés en Méditerranée », a passé en revue les « développements survenus entre juillet 2019 et décembre 2020 dans cinq grands domaines », concernant principalement « la route de la Méditerranée centrale« . Il s’agit « des opérations de recherche et de sauvetage efficaces; le débarquement sûr et rapide des personnes secourues; la coopération avec les organisations non gouvernementales; la coopération avec des pays tiers; et des voies sûres et légales ».

2400 personnes ont perdu la vie entre juillet 2019 et décembre 2020 en Méditerranée

La situation en méditerranée sur le plan des droits de l’homme, reste tout de même assez déplorable selon la même source, qui note que pas moins « de 2 400 personnes ont perdu la vie durant la période citée ». Et encore, ce qui chiffre pourrait être bien en deçà de la réalité.
Une situation qui est principalement due au « retrait progressif des navires d’État de la Méditerranée et les dispositions prises pour entraver les opérations de sauvetage des ONG », note encore le rapport.

Ainsi, le Commissariat a réitéré son appel « aux États membres du Conseil de l’Europe à appliquer rapidement ses recommandations destinées à préserver la vie et à protéger les droits des personnes en détresse en mer ».

En conclusion, on peut lire dans le rapport : « Il est grand temps que les pays européens mettent fin à cette tragédie honteuse et adoptent des politiques migratoires respectueuses des droits de l’homme ».

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08 Mars, 2021

Le Maroc ferme son espace aérien à l’Egypte et l’Algérie

Le Maroc continue de se « bunkeriser ». Depuis le 5 mars, le pays a suspendu ses liaisons aériennes avec l’Egypte et l’Algérie. L’interdiction, en vigueur pour une période initiale de 3 semaines, fait suite à la recrudescence dans le royaume des cas de contamination aux nouveaux variants de la COVID-19.

Cette nouvelle mesure porte à 20 le nombre de pays auxquels le Maroc a fermé ses frontières depuis la mi-décembre 2020. La Belgique et l’Italie y ont été ajoutées le 2 mars, rejoignant l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suisse et la Turquie, inscrits sur la « liste rouge » depuis le 21 février. Bien avant, la fermeture de l’espace aérien concernait le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud, le Danemark, l’Australie, l’Irlande, la Nouvelle-Zélande, l’Autriche, le Portugal, la Suède, la République tchèque et l’Ukraine, ou encore le Brésil.

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Vers une féminisation de la migration clandestine?

L’impact socio-économique du coronavirus a poussé un plus grand nombre de personnes à tenter la traversée de la Méditerranée, l’une des routes migratoires les plus meurtrières du monde. Plus de 1.200 migrants ont péri l’an dernier en mer, et la tendance persiste au premier trimestre 2021.

Selon l’agence européenne Frontex, une femme et un enfant sur dix migrants irréguliers quittent les côtes de l’Afrique. Plus de 70.000 personnes sont partis en 2020 de Libye, d’Algérie et de Tunisie, soit 140% de plus que l’année précédente. Les départs de jeunes qui tentent de joindre l’Espagne en pirogue se sont aussi multipliés sur les côtes ouest africaines. L’an dernier, plus de 23.000 migrants sont arrivés aux Canaries, soit huit fois plus qu’en 2019.

Les femmes sont de plus en plus nombreuse à tenter ce voyage, souligne la police internationale, estimant que « des routes maritimes alternatives et potentiellement plus dangereuses continueront d’être explorées ».

Les Nigérianes constituent 30% des femmes arrivées en Europe via la Méditerranée, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Benin City dans le sud du Nigeria est la plaque-tournante du recrutement des femmes transportées par les réseaux criminels. Celles-ci sont livrées à la prostitution via un trafic d’être humains qui fait miroiter une vie meilleure aux potentielles victimes en promettant un emploi décent. En novembre 2017, 26 adolescentes Nigérianes avaient été retrouvées noyées au large des côtes libyennes. Deux d’entre elles étaient enceintes. L’Italie avaient organisé une cérémonie à Salerne en leur mémoire, en déposant une rose blanche sur chaque cercueil.

En Afrique, un migrant irrégulier peut voyager des jours, voire des semaines durant, avant d’arriver dans un pays côtier ouvert sur la Méditerranée. Pendant tout ce temps de vie clandestine, de nombreuses femmes sont exposées à la violence sexuelle.
Les femmes victimes de réseaux mafieux du continent ne se retrouvent pas seulement sur le trottoir en Europe, mais également dans plusieurs pays africains, comme le Bénin, la Côte d’Ivoire et notamment la Libye, où beaucoup de candidats à l’immigration restent bloqués.

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Festival culturel national du théâtre professionnel à Alger : Au théâtre ce soir ça planche

Bonne nouvelle pour les amateurs de théâtre. Après une longue absence forcée par la crise sanitaire, qui aura duré une année, les planches du théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi vont enfin résonner, à la faveur du Festival culturel national du théâtre professionnel, de retour, se déroulant du 11 au 21 mars 2021 au TNA, à Alger.

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8 mars : Hirak féminin à Alger

Des centaines de femmes ont marché ce lundi 8 mars à Alger, à l’occasion de leur journée internationale. La manifestation s’est déroulée au centre-ville, le long de la rue Didouche-Mourad jusqu’à la Grande-Poste, et a drainé une foule nombreuse. Des centaines de femmes de tous âges y ont pris part. La manifestation s’est déroulée dans le calme, avec une organisation parfaite. Les services de sécurité se sont faits discrets et ont laissé faire.

L’ambiance et les slogans scandés rappellent aussi ceux du Hirak. On se croirait à l’une de ces marches de vendredi ou de mardi. Emblème national sur les épaules, pancartes, chants et slogans presque exclusivement « politiques ». On peut se risquer à dire que très peu parmi les revendications exprimées sont liées à la condition de la femme. Une fois n’est pas coutume, et actualité oblige, les manifestantes ont clairement fait savoir que leur présence s’inscrit en droite ligne du mouvement populaire.

« Nous ne sommes pas là pour célébrer, mais pour vous faire partir », ont scandé des manifestants tout au long de l’itinéraire, en plus d’autres refrains biens connus.

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06 Mars, 2021

« La vitesse de propagation de la souche mutante fait peur »

La situation sanitaire tend à la stabilité, mais l’intrusion de la nouvelle souche mutante dont on dénombre, selon l’Institut Pasteur, 8 cas fait craindre une propagation rapide de ce variant britannique. La directrice de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la Santé, Samia Hammadi, a indiqué, hier, à un confrère de Radio Sétif que l’annonce des cas atteints de la nouvelle souche mutante du COVID-19 relève des prérogatives de l’Institut Pasteur d’Alger et qu’il faut éviter toute publication sur les réseaux sociaux d’information non fondées.

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04 Mars, 2021

COVID-19 : la Chine suspend Air Algérie sur la ligne Alger

Toute compagnie « importatrice » de la COVID-19 sur le sol chinois est systématiquement sanctionnée. Aucun transporteur, même chinois, n’y échappe. Après, Kenya Airways, Egyptair, c’est au tour d’Air Algérie de subir la rigueur de la loi.

Air Algérie est interdite d’opérer sur sa route charter Alger – Chengdu pendant 2 semaines à compter du 8 mars 2021. Cette sanction, prise le mardi 2 mars par les autorités chinoises, fait suite à la détection de 5 passagers testés positifs à la COVID-19, à leur arrivée à Chengdu sur le vol AH3060 du 18 février 2021.

« Il s’agit de quatre ressortissants chinois et un membre d’équipage qui ont embarqué de l’aéroport d’Alger avec un test PCR négatif 72h avant le vol », précise le porte-parole d’Air Algérie, Amine Andaloussi.

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03 Mars, 2021

Algérie – Tunisie : Voici l’avenir des contrôles aux frontières

Avec du matériel européen, la Tunisie décide de renforcer son protocole sanitaire tout au long de ses frontières avec l’Algérie. Selon les informations rapportées par la presse tunisienne, l’Union Européenne (UE) aurait offert de nouvelles unités d’isolement au pays du Jasmin. Ces unités devraient être installées le long des frontières de la Tunisie avec l’Algérie. Plus précisément au niveau des trois points de passage frontaliers. Une à Melloula, dans le gouvernorat de Jendouba. La deuxième à Bouchebka (Kasserine). Et une troisième à Hezoua (Tozeur) 

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Quand la campagne de vaccination contre le COVID se trompe de priorité

Plus de deux mois après son lancement samedi 30 janvier, la campagne de vaccination contre la COVID-19 peine à prendre sa vitesse croisière en Algérie, faute de quantités suffisantes de vaccins. Outre sa lenteur, cette campagne se suscite des interrogations sur le choix des personnes à vacciner en priorité. Après les ministres, place aux chefs de partis politiques ? On est tenté de le penser après avoir vu Abdelkader Bengrina, qui décidément ne met pas le nez dehors sans créer la polémique, se faire administrer le précieux vaccin contre le COVID-19.

Avant le chef du parti El Bina, le Premier ministre Abdelaziz Djerad et plusieurs membres de son gouvernement se sont également fait vacciner, tout aussi à grand renfort de publicité. Il est où le problème si de hauts responsables donnent l’exemple à une population qui peut avoir été influencée par la mauvaise propagande qui a suivi de par le monde la mise au point des vaccins ? Vu sous cet angle, il n’y a en effet aucun souci et tous les gros personnages qui ont reçu l’antidote devant les caméras n’auront fait que ce qui était attendu d’eux.

Sauf que la question de la réticence de la population ne s’est jamais posée, du moins ce genre d’appréhensions n’a pas été exprimé à large échelle dans les médias ou dans le baromètre que constituent les réseaux sociaux.

Bien au contraire, le gros des griefs destinés aux autorités tourne autour de l’indisponibilité du vaccin. Aux yeux des internautes, elles n’ont pas fait assez pour acquérir rapidement les quantités de doses nécessaires pour entamer dans les temps la vaccination de masse.
Ce qui n’est pas totalement faux et les chiffres mêmes des autorités le confirment : 50.000 doses du vaccin russe Spoutnik V et autant du vaccin anglais AstraZeneca acquises fin janvier, 200 000 autres offertes par la Chine il y a une semaine.

Un quota à peine suffisant pour 150 000 personnes, à raison de deux doses chacun. Par rapport à l’objectif annoncé de vacciner 70 % de la population, le compte est loin d’être bon.

Aucune raison de douter de la capacité du gouvernement à faire venir les quotas promis dans les délais impartis, mais ceux reçus jusque-là sont dérisoires et il aurait été plus judicieux de les destiner à ceux qui en ont grandement besoin ; les malades chroniques, les personnes âgées et, surtout, le corps médical.

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Omra et Hajj 2021 : Ce qui va changer cette année

Lundi dernier, le premier responsable du secteur de la santé en Arabie Saoudite a fait savoir que la vaccination contre le coronavirus sera obligatoire pour toute personne désirant d’accomplir le cinquième pilier de l’Islam en 2021.

Le ministre a, par ailleurs, souligné l’importance capitale de la vaccination, avant d’appeler à une grande mobilisation des effectifs dans le but de la mise en place ainsi que le fonctionnement des établissements de santé à la Mecque de manière efficace, afin d’éviter à la fois que le scénario de 2020 se répète en autorisant le pèlerinage à une minorité seulement, mais aussi dans l’objectif de limiter au maximum la propagation du virus, tout en autorisant l’accès à tout le monde à ce lieu sacré.

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02 Mars, 2021

L’accomplissement ou non des Tarawih dépendra de l’évolution du COVID-19

Le président de la Commission ministérielle de la Fatwa, Mohand Idir Mechnane, a indiqué mardi à Alger que l’accomplissement ou non de la prière des Tarawih dans les mosquées dépendra de l’évolution de l’épidémie de COVID-19, assurant que la décision sera prise dans l’intérêt des citoyens et conformément aux préceptes de l’Islam.Dans une déclaration à l’APS, en marge d’une conférence organisée par Radio Coran sur la fatwa en Algérie, M. Mechnane a précisé que l’émission d’une fatwa concernant l’accomplissement ou non de la prière des Tarawih dans les mosquées sera décidée en coordination avec toutes les parties concernées, en tenant compte de l’évolution de l’épidémie de COVID-19.

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Vaccin anti COVID-19: réception de centaines de milliers de doses en mars

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Reforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid a annoncé, mardi à partir de Blida, la réception attendue durant mars courant, de centaines de milliers de doses de vaccin contre la Covid-19. « L’Algérie s’apprête à la réception de nouveaux arrivages de vaccin anti Covid-19, estimés à des centaines de milliers de doses, durant mars courant », a indiqué M. Benbouzid dans une déclaration à l’APS, en marge d’une visite d’inspection dans nombre de services hospitaliers du CHU Franz Fanon de Blida.

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01 Mars, 2021

Le retour en force des migrants subsahariens dans les rues d’Alger

On les voit un peu partout, sur les bretelles des autoroutes et dans le centre-ville d’Alger. Après une éclipse de quelques mois, les migrants subsahariens reviennent en force dans la capitale. À Alger-centre, à Ben Aknoun et dans d’autres quartiers, ils sont nombreux à  squatter les trottoirs et les alentours des marchés et rues commerciales.  Les femmes, flanquées de 2 ou 3 enfants tendent la main en suppliant les passants de leur donner une pièce de monnaie.

Quant aux petits chérubins, ils sont laissés parfois sans surveillance, vadrouillant au milieu de la chaussée sans pantalons ni chaussures. D’autres, pas plus haut que trois pommes, vous tirent par la manche, vous demandant l’aumône, dans un arabe dialectal approximatif. Rue Capitaine Menani, à proximité de la rue Didouche Mourad et du siège du RCD,  elles sont plusieurs femmes subsahariennes à partager un bout de trottoir.

Pour l’un des commerçants de cette rue, la situation est intenable. « Ce n’est pas leur place ici ! Ils obstruent l’entrée de nos boutiques et jettent leurs ordures partout. Leur dortoir se trouve à deux pas d’ici, au passage Barnave. Allez- y faire un tour et demandez aux riverains dans quel état ils trouvent leur environnement chaque matin ! « 

Nous nous rendons au passage Barnave (Cité Barnave) qui jouxte le marché Ferhat Boussaâd (Ex-Meissonnier). L’un des habitants de l’immeuble dont l’entrée donne sur ce passage fulmine : « Tous les soirs, à partir de 19 h, des familles entières de migrants subsahariens avec femmes, maris et enfants installent leur squatte ici.  Il y a entre 15 à 20 individus. Cela perturbe grandement  la quiétude de la cité, en plus des conditions d’insalubrité que cela implique. Le matin, nous découvrons urines et excréments dans les recoins. Les odeurs sont intenables. Il y a aussi toutes sortes d’emballages et de cartons. Par ces temps de pandémie, cette situation augmente les risques de contamination au COVID-19 « .

L’un des commerçants ayant son magasin sur ce passage a du mal à contenir sa colère devant cette situation : « Nous avons attiré l’attention de la police. Les agents de sécurité les pourchassent, mais ces migrants finissent par revenir.  Leur nombre ne fait qu’augmenter. Chaque nuit, ils s’installent ici pour la nuit, étalent leur literie sur des cartons et laissent ce passage jonché d’ordures, avant d’aller mendier. Les pouvoirs publics doivent réagir au plus vite ».

La générosité des Algériens

La plupart de ces migrants subsahariens s’adonnent à la mendicité, afin de survivre. Apitoyé par ces femmes flanquées d’enfants en bas âge, les passants font preuve de générosité en leur achetant à manger. Ils leur donnent aussi des vêtements, des médicaments et un peu d’argent. Certains offrent aussi des couches et du lait pour bébé  comme nous avons pu le constater lors de ce reportage.

En cette période de pandémie, la présence de ces migrants inquiète au plus haut point les citoyens. « Ils pourraient être un vecteur de transmission du virus. Tous les jours, ils vous abordent, vous touchent pour vous demander de l’argent. Ces migrants d’Afrique subsaharienne vivent dans la rue, dans un manque criard d’hygiène « , observe un passant. Organisé en réseau, avec des femmes et des enfants en avant-poste, le flux migratoire subsaharien retrouve du poil de la bête ces dernières semaines après une période d’accalmie. Une situation qui pourrait devenir incontrôlable, dans les mois à venir si les pouvoirs publics ne réagissent pas avec diligence.

L’Algérie fait face à un afflux considérable de migrants subsahariens qui fuient les difficultés économiques et les guerres dans leurs pays, mais les conditions de leur prise en charge sont mauvaises. Ils sillonnent les rues d’Alger et des villes et mêmes des villages pour demander l’aumône, alors que certains travaillent au noir dans des chantiers du bâtiment ou comme domestiques.

Pour lutter contre ce phénomène, le gouvernement organise régulièrement des opérations de rapatriement ou d’expulsion des migrants vers leurs pays.

En octobre dernier, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a indiqué que l’Algérie a expulsé plus de 3 400 migrants dont d’au moins 20 nationalités différentes, dont 430 enfants et 240 femmes, vers le Niger depuis le début du mois de septembre. En dix mois, l’Algérie a expulsé 16 000 migrants vers le Niger, dont la moitié sont des Nigériens, selon la même source. HRW a rappelé que l’Algérie a conduit 50 000 migrants subsahariens au Niger en 2018 et 2019. L’ONG avait demandé au président Abdelmadjid Tebboune de « mettre fin aux détentions arbitraires et aux expulsions collectives, enquêter sur les abus présumés et mettre en place des procédures d’examen individualisé, équitables et légales pour les demandeurs d’asile et les migrants en situation irrégulière ».

En novembre 2019, l’Organisation internationale pour les migrants (OIM) avait indiqué que 500 migrants subsahariens arrivaient chaque jour en Algérie, qui est régulièrement l’objet d’accusations de la part notamment des ONG de défense des droits de l’Homme, de maltraiter les migrants subsahariens.

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