29 – 30 Mai, 2020 | Revue de presse

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Photo: John S. sur Flickr

29 Mai, 2020: En Tunisie, Prolongation de l’état d’urgence de six mois à compter du 30 mai 2020

Le président de la République, Kaïs Saïed, a décidé, vendredi, de prolonger l’état d’urgence sur tout le territoire tunisien, de six mois à compter du 30 mai 2020, indique un communiqué de la présidence de la République. L’état d’urgence se poursuit depuis le 24 novembre 2015 sur l’ensemble du territoire de la République, à la suite de l’attaque terroriste qui a ciblé un bus de la garde présidentielle dans la capitale, faisant 13 morts et 16 blessés.

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30 Mai, 2020: La Tunisie se prépare pour la haute saison touristique

On ne sait pas exactement quand démarrera la saison touristique 2020 en Tunisie, mais toutes les parties prenante se préparent et font comme si elle devrait démarrer très bientôt, fin juin ou début juillet, c’est-à-dire au début de la haute saison estivale, en espérant un retour des flux de visiteurs en provenance des pays européens. C’est dans ce cadre que s’est tenue, hier, vendredi 29 mai, une réunion de travail, présidée par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi, et son collègue de la Santé, Abdellatif Mekki, avec la participation des cadres des deux départements. La réunion a porté sur les protocoles sanitaire à mettre en place pour assurer un bon déroulement de la saison estivale, dans le strict respect des mesures de protection contre la pandémie du coronavirus (COVID-19), notamment dans les moyens de transport (avions, car-ferry, bus…) et dans les établissements hôteliers et de loisirs : distanciation physique, gestes barrière, hygiène des chambres et des espaces communs… Il s’agit, on l’a compris, de préserver la santé des visiteurs, tunisiens et étrangers, ainsi que celle des employés et des professionnels du secteur.

La discussion a surtout porté sur les moyens techniques, logistiques et sanitaires à mettre en œuvre par les différents intervenants, afin d’assurer le succès de la prochaine haute saison touristique dont l’économie tunisienne, presque à l’arrêt depuis le 2 mars dernier, date de la détection du premier cas de coronavirus en Tunisie, a vivement besoin pour se relancer et rattraper le temps perdu.

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30 Mai, 2020: Le nombre de guérisons passe à 950

Le ministère de la Santé a annoncé samedi qu’en date du 29 mai 2020, 11 personnes ont été testées positives au Coronavirus dont 5 nouveaux cas. Les nouveaux cas proviennent de l’extérieur. Pour ces derniers, le confinement est obligatoire. 6 cas déjà actifs. Et ce, sur un total de 791 analyses. 25 cas dans le cadre du suivi des cas actifs.

Ainsi, le bilan passe à 1076 cas confirmés sur un total de 51171 analyses effectuées. Et ce, depuis le début de la pandémie en mars dernier. En effet, le nombre de guérisons est passé à 950. 78 sont encore porteurs du virus. Encore en observation dont 2 seulement actuellement hospitalisés. Pour rappel, 48 sont morts des suites de la COVID-19.

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30 Mai, 2020: Plus de 60% des ménages tunisiens ont été impactés par la COVID-19 (INS)

Plus de 60% de ménages tunisiens déclarent avoir été impactés d’une manière ou d’une autre par la COVID-19, essentiellement par l’augmentation des prix des produits alimentaires et la perte d’emploi, révèle une enquête de l’Institut national de la statistique (INS), publiée vendredi 29 mai 2020.

D’après cette enquête consacrée au suivi de l’impact socio-économique du COVID-19 sur les ménages tunisiens au cours de la période du 29 avril au 8 mai 2020, l’augmentation des prix des produits alimentaires et la perte d’emploi durant le confinement ont été les principales préoccupations des familles.

Pour faire face à l’augmentation des prix des produits alimentaires ou pour pallier la perte de leur emploi, 25% des ménages interrogés ont puisé dans leurs économies, selon cette enquête effectuée par téléphone auprès d’un panel de 1 369 ménages représentatif de la population tunisienne.

25% des ménages interrogés affirment avoir été contraints de recevoir de l’aide ou d’emprunter de l’argent à des proches, tandis que 15% d’entre eux ont recouru à un paiement différé de leurs obligations.

Par ailleurs, certains ont dû modifier leurs habitudes de consommation alimentaire et non alimentaire, observe l’enquête qui a été menée en collaboration avec la Banque mondiale. D’autre part, plus d’un tiers des répondants ont déclaré avoir appréhendé de manquer de nourriture pour des raisons financières durant le mois précédant l’interview.

Cette appréhension a été plus ressentie en milieu rural et chez les ménages ayant un faible niveau de vie.

Ces craintes se sont traduites chez une partie de la population par une modification des habitudes alimentaires en réduisant les quantités consommées ou en consommant des aliments peu appréciés en temps normal, note la même source.

Au cours des 30 jours précédant l’interview, environ 30% des ménages dans le quantile le plus pauvre et environ 20% de ceux dans les quantiles intermédiaires ont réduit leur consommation alimentaire en raison d’un manque d’argent ou d’autres ressources.

Les difficultés financières ont également, poussé environ 30% des personnes dans les deux quantiles les plus pauvres à s’orienter vers des aliments d’ordinaire peu appréciés. Toutefois, moins de 1% des enquêtés déclarent être resté sans manger pendant une journée entière par manque d’argent ou d’autres ressources.

D’après l’enquête, la crise sanitaire a eu des répercussions sur l’approvisionnement en certains produits de base, essentiellement la farine et la semoule et dans une moindre mesure les produits sanitaires. Cette pénurie a affecté de manière relativement égale l’ensemble des classes de la population, note l’enquête, ajoutant que le taux de couverture sociale et sa qualité sont moins bons pour les personnes les plus vulnérables économiquement. Cette tranche de la population serait donc a priori plus exposée à l’impact d’une crise sanitaire.

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